Mon propos, dans cette réflexion sur le thème de ce personnage, ne consiste pas à en rajouter sur le plan de l’indignation. On ne tire par sur une ambulance, comme le font ses ex-amis et amies, qui ne s’aperçoivent pas qu’en le condamnant de la sorte, ils ne font que s’horrifier du miroir qu’il leur tend et où ils ne se reconnaissent que trop. En fait, ils ne font que ranimer l’antique figure du « bouc émissaire » si bien décrite par René Girard, croyant se délester de leurs propres ignominies en accablant celui, avec qui, hier encore, ils « dégageaient » joyeusement.

Car tout ce qu’ils peuvent reprocher à cet homme à terre (et qui, certes, a tout fait pour s’y retrouver et  y rester) ils pourraient se le reprocher : dans une nation où l’élite – politique, médiatique, artistique, voire juridique et universitaire, à de rares exceptions près – se vautre dans le culte de perversions érigées en art de vivre,  où la drogue circule quasi officiellement dans les lieux de pouvoir, où la promiscuité sexuelle et les pratiques les plus abjectes (on nous parle de pédophilie pour Palmade, en oubliant combien les réseaux pédophiliques et/ou de prostitution enfantine sont actifs et « protégés » chez nous) font oublier les exploits de Sardanapale, Néron, Tibère et Caligula réunis. Ainsi, dans un tel contexte, le cas Pierre Palmade ne constitue qu’une simple « péripétie » comme aimait à dire De Gaulle.

Nous avons supporté l’Elysée transformé en Boîte de nuit LGBTQ – l’Assemblée dite Nationale pavoisée aux couleurs arc-en-ciel – des Drag-Queens appelés à organiser des spectacles – subventionnés – et à lire des contes aux enfants de maternelle – les locaux de Sciences Po, transformés en pandémonium, avec la fameuse Semaine Queer et ses « ateliers » pratiques de dépravation – sans oublier son directeur retrouvé mort drogué, victime de ses démons sadomasochistes, dans un hôtel de New-York. Cette ville où s’illustra aussi un certain Strauss-Kahn qui comparait les femmes à « du matériel » tout en les traitant comme du bétail. Un répugnant personnage, aussi mauvais économiste qu’il était débauché, et qui a pourtant failli devenir président de la république ![1]

Nous avons supporté et même, pour certains, approuvé ces témoignages de l’extrême degré de liberté et de non-conformisme auquel nos élites sont parvenues. En tous cas nous ne les avons jamais renvoyées dans leurs foyers, si j’en juge par nos votes, nous faisant ainsi complices de leurs turpitudes (c’est un mot que j’ai entendu dans la bouche de Hollande : un fin connaisseur) et de leurs attaques incessantes contre la morale naturelle.

Comment, dans ces circonstances, pourrait-on reprocher à Pierre Palmade un comportement qui ne puisse être potentiellement attribué à tels ministres, tels chefs d’État même (ex : Chirac, cocaïnomane d’anthologie), tel artiste « cul-te » – surtout s’il est « déviant » – tel député, professeur, juge, avocat général, ou militant quelconque de quelque organisation politique que ce soit ?

A défaut de dignité et de décence, concepts complètement ignorés de nos jours, ne pourrions-nous pas faire preuve d’un peu de cohérence ?

Au moment même où j’écris ces lignes note Œdipe national vient de vanter – devant des enfants de onze à quatorze ans – les mérites du vaccin pour lutter contre le papillomavirus, sexuellement transmissible par voie génitale et anale (!). Il est loin le temps où une telle intervention aurait indigné des parents, plus soucieux autrefois de préserver moralement et spirituellement leurs enfants de pratiques dégradantes, que de leur fournir les moyens d’en éviter les risques sanitaires.

C’est la logique même du monde libéro-libertaire que l’élite mondialiste est en train de porter à ses plus extrêmes conséquences, grâce à l’action des pantins politiques qu’elle a mis en place à la tête de nations autrefois vraiment civilisées : ne plus lutter contre le mal (il est bien trop précieux pour avilir l’être humain) mais le présenter comme un bien et l’entourer de certaines précautions pour mieux endormir les consciences molles de notre époque.

Et notre joueur de flûte national est particulièrement habile a défaire, un à un, tous les liens qui nous rattachent encore à une société où l’homme est considéré comme fils de Dieu et créé « à Son image et à Sa ressemblance ».

Situation qui fait écrire au Père Danziec dans le dernier opus de l’Homme Nouveau (25.02.2023) : …[il en vient aussi que] ce monde nous fatigue, que sa laideur nous effraie, que ses mœurs nous lèvent le cœur, que ses figures médiatiques nous débectent, que ce qui sort des écrans nous apparaisse profondément méprisable.

A quoi, dans le même numéro, le philosophe Joël Hautebert réfléchissant sur le « Régime de Liquidation » [de l’humain, voire de l’humanité] que les régimes de terreur ont mis en place depuis plus de deux cents ans, ajoute : ces régimes n’étaient pas au service des citoyens mais des idéologies qui déterminaient les actions politiques des gouvernants et les exécutions à mettre en œuvre. Ces idéologies ont été remplacées par une autre, adaptée à nos temps postmodernes, celle de l’émancipation complète de l’individu à l’égard de toute forme de contrainte capable de restreindre la satisfaction illimitée des désirs.

Et Dieu seul sait, là encore, si Palmade – comme Macron et certains membres de son entourage – sont dévorés de désirs plus ou moins avouables.

Or, ajoute-t-il, en commentant l’inique volonté d’inscrire l’avortement dans le marbre de la Constitution : l’enfant non désiré est l’archétype de tout ce que notre société rejette au nom de l’idéologie qui inspire nos lois et notre culture. Il symbolise même en sa personne la crise de la transmission qui caractérise les sociétés occidentales. Le maintien en vie de tout enfant conçu est soumis au principe du désir, en l’occurrence de ses parents et surtout de sa mère. Sa conception ne suffit pas à lui accorder la protection des lois, qui s’effacent derrière le droit de vie et de mort des géniteurs. Les potentielles victimes du passé, qui ont échappé au couperet du « projet parental » et qui ont atteint l’âge d’engendrer deviennent les persécuteurs du jour, avant d’être demain, qui sait, les possibles victimes de la politique d’euthanasie (fin de citation).

Nous avons remplacé les idéologies inhumaines violentes d’hier : révolutionnaire de 89-93, marxiste, communiste, léniniste, nazie, maoiste, pol-potiste, castriste, hô-chi-minhiste d’hier, par des idéologies beaucoup plus  sournoises aujourd’hui. Entreprise tout aussi destructrice de l’homme mais beaucoup plus doucereuse : c’est ce que l’auteur appelle « liquidation ». Nous avons liquidé la nation, la patrie, la famille, le mariage, la paternité, la décence, l’innocence, la pureté et jusqu’à l’ordre naturel voulu par Dieu avec la théorie des « genres ». Que reste-t-il d’humain alors ? La parole de Chesterton est toujours, et de plus en plus, d’actualité : Ôtez le surnaturel et il ne reste plus que ce qui n’est pas naturel.

Nous avons chassé la foi chrétienne de la cité pour confier celle-ci aux rationalistes, humanistes, existentialistes, puis aux cyniques et nihilistes, bref à tous les agités du bocal (Céline) … et nous récoltons aujourd’hui des wokistes qui se prennent pour des patriotes, des transgenres qui se prennent pour des martyrs, des pervers pour des héros et des drogués pour des prophètes. Bref nous avons réussi le tour de force d’adopter, voire d’encenser, les agents actifs du suicide de notre civilisation, en imaginant qu’ainsi nous aurions la paix et la prospérité !

J’entends bien que de tels égarements ont toujours existé, depuis la Chute originelle, et qu’ils existeront toujours ; mais ils restaient circonscrits à la sphère individuelle, et ceux qui s’y abandonnaient savaient encore reconnaître, de manière implicite, où se trouvaient le vrai et le bien. Ils s’abstenaient donc  de s’ériger en procureurs d’un politiquement correct transgressif et subversif ; ils n’imposaient pas leur théories putrides dans les universités, les lycées, les collèges, les écoles (même maternelles), dans la presse, la magistrature, la culture. Ils ne s’organisaient pas en groupe de pression actifs et agressifs imposant leur volonté de corruption à toutes les institutions nationales et internationales, sous prétexte de défendre les intérêts de « minorités opprimées ».

Bref notre monde ne s’était pas transformé en un immense « égout collecteur » de toutes les insanités, transgressions et perversions, qui peuvent souiller l’âme des adultes comme des enfants, et détruire les bases mêmes d’une société vraiment humaine, soucieuse de refléter le divin.

Le peuple français en particulier, le peuple européen en général, ne l’auraient pas toléré et auraient sorti les fourches et les piques.

QUEL RAPPORT AVEC PIERRE PALMADE ?

Si on a bien suivi mon propos, ce rapport doit paraître assez évident.

Tout ce que nos mœurs actuelles ont de plus révoltant, voire de plus répugnant,  cet halluciné l’a vécu et pratiqué en plein accord avec la religion « progressiste » (en fait : satanique) qui s’est imposée dans notre pays grâce à l’apathie incompréhensible de notre nation suicidaire, oublieuse d’elle-même. 

Or, chose inouïe, dont on ne sait s’il faut s’en réjouir comme prise de conscience collective, ou s’en écœurer comme d’une formidable campagne d’hypocrisie de notre upper-class dépravée, Pierre Palmade s’est vu clouer au pilori du fait qu’au sortir de quelques nuits de débauche avec deux amants extra-européens et nombre de rails de cocaïne[2] et autres substances excitantes, il a pris le volant et causé la mort d’un embryon de sept mois, quasi tué la mère le père et le grand frère de celui-ci ; ce dernier défiguré à vie, paraît-il (à vérifier).

Et on se demande – je le répète – pourquoi un tel scandale quand, par ailleurs la loi autorise le meurtre des enfants à naître, officiellement jusqu’à 14 semaines chez nous, mais, en fait, jusqu’à la naissance et même bien au-delà dans certains pays « avancés » ? J’ai même lu dans une récente dépêche d’information non censurée, que 73% des médecins accoucheurs admettaient avoir pratiqué un infanticide justifié (selon eux) par la découverte d’un quelconque handicap chez le nouveau né !

Mieux encore dans le degré de l’horreur : l’idée d’inscrire le « droit à l’avortement » dans le marbre de la Constitution : ainsi, sortant du simple cadre juridique toujours amendable ou révocable car non essentiel, l’avortement deviendrait un élément constitutif, organique, de la vie en société. Fixer les règles qui fondent et garantissent la vie de tout citoyen et de la société dans son ensemble, impliquerait un droit parallèle à détruire ceux qui sont chargés de la perpétuer dans le temps : les enfants.

Même Hitler et Staline n’y avaient pas pensé. Satan peut-être ?

*******

Cela dit, comment, à partir du constat de nos propres incohérences et de notre lâche complicité envers les maux qui nous affectent, comment, donc, expliquer la véritable campagne de lynchage contre Pierre Palmade ? D’autant que celui-ci paraît profondément affecté et sincèrement repentant des crimes qu’il a commis ?

Qui d’entre ses pairs, d’entre ses confrères et consœurs qui ont tous et toutes choisi le principe absolu de non-entrave au plaisir individuel, renvoyant aux poubelles de l’Histoire, toute forme de morale transcendante individuelle et collective, qui donc peut vraiment lui jeter la première pierre ?

Voilà un sujet qu’on devrait proposer au prochain Bac Philo. Mais, pour cela, il faudrait que nos jeunes lycées sussent lire, écrire et réfléchir. Or, un certain  nombre d’études montrent que nous sommes loin du compte.

Cette question posée avec toute sa mise en perspective dans le cadre de nos mœurs et attitudes contemporaines, je voudrais maintenant m’intéresser au « cas Palmade » du point de vue qui est le mien ès-qualités : celui d’astrophilosophe.

Où l’on va s’apercevoir qu’il faut peut-être ajuster notre vision de choses.

Bien entendu, cette partie mobilisant des connaissances astrologiques, sera un peu plus difficile à suivre pour la lectrice ou le lecteur non-initié. Quoique je m’efforce de définir aussi souvent que possible les termes astrologiques que je suis obligé d’employer en cours de la démonstration, il n’en reste pas moins que celle-ci sera d’autant plus claire et convaincante qu’on possèdera quelques éléments de base pour la suivre.

THÈME NATAL DE PIERRE PALMADE

23.03.1968 – 08.45 – Bordeaux.

Jeter un coup d’œil sur le thème de Palmade c’est y voir une version possible de l’enfer.

Je veux d’abord parler, bien sûr, de la quadruple conjonction qui habite le BÉLIER et la Maison XII (carcer en latin : grandes épreuves, deuils, exils, hospitalisations, incarcérations, etc… d’après l’astrologie classique). 

Quadruple conjonction de personnages planétaires dont l’association ici potentialise ce qu’ils ont de pire chacun de son côté, et paralyse ce qu’ils ont de positif en commun.

  • DE L’APPROCHE « ELEMENTALE ».

Voyons cela avec la classification « élémentale » rapportée du point de vue psychologique :

  • Excès de « sec » : intransigeance, agressivité, esprit critique, malveillant, etc… Excellente chose pour un « humoriste » n’est-il pas ?

  • Conflit entre le « chaud » et le « froid »

Pour le « chaud » : Bélier-Soleil-Mars – virilité, combativité, ardeur, activité, constructivité au positif, mais, violence, impulsivité, entêtement, destructivité au négatif.

Pour le « froid » : Saturne – inertie, blocage, contrôle, détachement, échec, cyclothymie, blocage, etc…

  • Et le quatrième personnage annoncé ?

C’est la Lune Noire qui n’est pas un corps céleste comme vous le savez, mais un point fictif qui a la fâcheuse particularité d’attirer l’attention sur un manque, une blessure, une forme d’insatisfaction qui ne peut jamais être comblée[3]/[4].

En bref, cette Maison XII ressemble furieusement à une bombe à retardement, chargée de clous et de billes d’acier, dont Saturne constitue le fragile détonateur.

  • DES COUPLES PROBLÉMATIQUES

Reprenons de façon plus explicite.

Le SOLEIL et MARS sont tout à fait chez eux dans le signe du BÉLIER : Mars y est en « domicile » et le Soleil y est « exalté ». C’est donc une configuration de grande force, virilité, noblesse, spontanéité, courage : j’associe volontiers le Bélier positif à l’archétype du Chevalier « sans peur et sans reproche » (nous revoilà chez Wagner – cf note 4).

Ici il s’agit d’un « chevalier » non seulement emprisonné (Maison XII) mais, de plus, enchaîné (Saturne). En effet, si vous observez la figure formée par ces compères, vous constaterez que le SOLEIL (volonté, conscience de soi, noblesse, générosité) pour arriver à dominer MARS (instincts vitaux, capacité d’action, énergies pulsionnelles… et sexuelles) doit d’abord rencontrer et intégrer SATURNE (les épreuves structurantes, la capacité de grandir, de devenir adulte responsable, bref un être humain accompli).

Tâche visiblement au-dessus des moyens de notre personnage quand on connaît ses modes de vie tels que les folliculaires de tous horizons se complaisent à nous les dépeindre … oubliant la paille et la poutre. En fait de « structuration » nous pouvons interpréter la configuration comme l’expression d’une forme grave de déstructuration morale qui s’est manifestée ici par une forme de course à la promiscuité sexuelle qui marque nombre des représentants de cette « communauté ».

*******

Comment cela se fait-il ? Saturne ne devrait-il pas bloquer la tendance au laisser-aller ?

Hélas non. Tout simplement parce que Saturne se trouve ici en BÉLIER, c’est à dire en état de débilité profonde et ne peut contrôler la tendance instinctive-passionnelle des énergies Soleil – Mars. Car – et c’est une des choses que j’ai toujours retenue des cours d’un de mes premiers maîtres – lorsque le rôle de Saturne est valorisé alors même qu’il se trouve dans une situation qui ne lui convient guère – ici la position « en chute » assortie des contraintes de la Maison XII et du conflit avec Soleil-Mars – il devient pour ainsi dire le maillon le plus faible de la chaîne et, bien entendu, favorise sa rupture. Ce qui, traduit en termes astrologiques, signifie que Saturne, au lieu de contrôler et bloquer les tendances pour les amener à se construire et se perfectionner, les libère sur un mode régressif et destructeur (phrase qui m’avait beaucoup frappé à l’époque).

  • Comment se traduit-il dans le thème de PP ?

Arrivé à ce point de ma réflexion, et toujours dans la perspective d’une interprétation négative de cette configuration, je me suis intéressé à ce que certains de mes confrères peuvent en penser.

Florilège :

  • D’une manière plus radicale tel auteur interprétera la conjonction Soleil/Saturne dans le sens de mécanismes d’inhibition et d’impuissance, de refus de vivre, de mélancolie, de culpabilité, de renoncement [pas aux déviances en tous cas] d’autopunition et de conduite d’échec.

De la conjonction SOLEIL/MARS il conclura à la présence d’un « complexe de castration » (Freud] et/ou « d’infériorité » [Adler] ; d’une agressivité et d’une révolte contre toute forme d’autorité avec leurs deux orientations possibles :

  • D’un côté : la lâcheté et le renoncement, la soumission pour ne pas être battu [attitude assez commune dans le monde du showbiz dont certains représentants se font plus serviles envers le « politiquement correct » qu’ils ne le sont naturellement, de peur d’être exclus ostracisés et exclus des scènes et des écrans]

  • De l’autre : l’impulsivité, l’imprudence, l’excès, conduisant à de réels risques d’accidents et de déboires en tous genres, pour soi … et pour les autres.

Ces deux attitudes pouvant alterner ou s’inverser au cours de l’existence.

En bref : beaucoup d’immaturité et d’irresponsabilité.

  • De la relation Mars/Lune Noire, une autre source indiquequ’elle exprime une exigence absolue d’affirmation et de victoire qui peut induire un refoulement de la capacité d’action et de la combativité, faute de but motivant ou de résistance stimulante. Il peut y avoir un blocage du désir ou une absence d’énergie virile. C’est l’aspect du refus d’agir, de lutter, de décider ; ou bien la personne est une activiste, provocatrice de la force et violence délibérée. On observe la perte, le manque ou la culpabilité liés aux désirs sexuels ou à l’activité professionnelles et aux entreprises. Il y aura la possibilité d’une injonction physique qui peut s’exprimer dans une carrière sportive ou militaire, on peut retrouver une homosexualité possible chez l’homme….

  • Une troisième affirmera que : la peur règne en permanence, on a l’angoisse de l’action et des décisions à prendre. Le dynamisme et la volonté personnelle sont très freinés et on n’obtient pas les résultats escomptés en rapport aux efforts déployés […] On est entravé dans ses actions. On ne peut jamais forcer le destin pour avancer plus vite et le défier au risque que le retour soit conséquent en opposition de l’attente [sic]. Après chaque épreuve ou coup dur, l’énergie se recharge naturellement afin de pouvoir repartir. Il faut, dans cet aspect, ne pas imposer les choses par la force, l’autorité agressive ou la volonté excessive d’agir pour des buts égoïstes, mais bien évoluer vers un comportement noble et juste de confiance naturellement acquise.

[On en est très loin]

C’était visiblement raté le soir du 10 février 2023 car il ne semble pas que le sujet ait si peu que ce soit « été averti des directions à éviter » – comme le souligne par ailleurs l’auteur cité –  sinon il se serait abstenu de prendre le volant.

 … On a des réactions d’agressivité internes et externes, le déclenchement d’une certaine violence quand la volonté personnelle est brimée, soit par l’autorité des autres, soit par le déroulement naturel du destin. On a des obstacles à surmonter dans le but de dominer sa volonté personnelle, le but doit être désintéressé si l’on veut acquérir la véritable évolution. Cela peut donner des battants repartant inlassablement pour vaincre de nouveaux défis qui en fait les stimulent.

Sauf en matière sexuelle, de consommation de drogue et d’amants, on voit mal quels défis notre amuseur a bien pu relever.

Mais nous n’en avons pas fini avec ce véritable « nœud de vipères » présent dans la Maison XII du malheureux PP.

Nous avons essayé de cerner les orientations négatives d’une conjonction Soleil/Saturne et d’une conjonction Soleil/Mars, mais qu’en est-il d’une conjonction Saturne/Mars ?

Vraiment rien de bon car, si on peut, dans certains cas, attribuer à celui qui en est porteur les qualités qui associent la réflexion à l’énergie active, la prudence au courage, le sang-froid, la ténacité, la détermination intérieure, la capacité de résistance face à l’épreuve, la plupart du temps – et singulièrement dans le contexte – nous nous trouvons face à une composante de la personnalité où agressivité, avidité, tendances destructrices, calculs égoïstes, penchants transgressifs et mauvais caractère font très bon ménage.

Avec, de plus, une nette orientation vers la bipolarité : impulsion et inhibition, tendance maniaque et tendance mélancolique, désir et renoncement, excitation et dépression voire tendance suicidaire, alternent au cours de la vie du sujet et justifient souvent le recours à la médecine.

Un peu plus haut j’ai parlé d’interprétation négative de cette configuration car c’est ainsi qu’elle semble se manifester dans les comportements et l’existence de PP.

  • Mais qu’en serait-il d’une interprétation positive ?

 Assez simple à définir. Reprenons par ordre :

  • Soleil-Mars: virilité, instinct de lutte, d’affirmation positive. Capacité à assumer son agressivité à la socialiser de façon constructive, à la mettre au service d’une création ou d’une passion.

  • Soleil-Saturne: détermination intérieure, contrôle de soi, détermination, capacité de réalisations à longue portée, d’accomplissement à travers une ambition reposant sur la force intérieure, le sens des responsabilités, le sens moral, la sagesse, la force intellectuelle, voire spirituelle.

  • Mars-Saturne, enfin : heureuse association de l’énergie à la réflexion, de la force à la sagesse, des capacités de réaction au sang-froid. Permet de faire face aux situations difficiles, de prendre des responsabilités, de faire face à l’épreuve, aux drames…

Magnifique, n’est-il pas ?

Si vous y réfléchissez bien, il s’agit du portrait de la personne qui vous paraîtrait assez fiable, solide, généreuse, énergique et sage pour que vous lui confiiez votre vie : un chef, un père, un protecteur ou un défenseur quelconque ? Dieu-le-Père Lui-même ?

C’est plus simple. Car toutes ces qualités, vous les supposez – consciemment ou inconsciemment – réunies à un degré quelconque, lorsque vous abandonnez votre santé et même votre vie, aux mains du chirurgien qui va vous opérer du cœur ou de toute autre organe et qui ne saurait être un bon chirurgien – au-delà de ses éventuelles dispositions techniques – s’il ne les possède toutes : sang-froid, présence d’esprit, maîtrise, réactivité et combativité contrôlées, ténacité, générosité, volonté créatrice ou plutôt recréatrices et réparatrices, etc…

Or, comme on le verra plus loin, ce sont là toutes les qualités que Pierre Palmade reconnaît à son père obstétricien, chef de clinique, mort d’un accident alors qu’il allait porter secours à une femme près d’accoucher dans l’hôpital où il travaillait. Ce qui justifie d’ailleurs pleinement la mise en valeur de la Maison XII qui justement celle « des hôpitaux, cliniques, lieux d’exil et de souffrance » et le personne qui s’y dévoue (analogie avec le douzième signe des « Poissons », christique et compassionnel, ou plutôt compassionnel parce que christique).

C’est donc cet « héritage » écrasant et désespérant d’un père très aimé et aimant, obstétricien, donc chirurgien par définition (avec toutes les qualités qui se rattachent à la profession et que nous avons tentées de cerner plus haut), mort, par dévouement, dans le cadre de ses fonctions – que l’enfant Palmade semble porter en lui à sa naissance… bien qu’elle s’effectue 8 ans avant l’accident fatal. Situation paradoxales sur laquelle je vais devoir revenir.

Mais ce que je voudrais souligner ici, c’est que cette Maison XII qui, par définition, précède la Maison I – l’Ascendant – pour moi représente tout particulièrement  deux sources d’information essentielles :

  • La période prénatale, l’ambiance qui l’a accompagnée, l’état psychique, émotionnel et même physique, de la mère durant toute sa grossesse ; toutes données qui ne peuvent manquer d’influencer la perception que le nouveau-né puis l’enfant et l’adulte qu’il deviendra, auront de l’existence. N’oublions pas que l’Asc. orientera la conscience dans une direction donnée qui se manifestera dans ses comportements, ses choix, ses projets, etc, alors que ce qui le précède (la Maison XII) relève totalement de l’inconscient – ou du préconscient si on veut – et devra être débusqué et porté à la lumière.

  • Le poids de certaines épreuves transgénéalogiques, qui se transmettent du psychisme parental – du père aussi bien que de la mère à cause de leur proximité émotionnelle, sexuelle et psychique qui finit par former un « inconscient parental » – au psychisme de l’enfant. Sans que je puisse développer ici cette idée qui demanderait de trop longs développements

DE LA LUNE 1

Toutes considérations qui nous permettent de mieux cerner la situation de la LUNE dans ce thème. En effet comment comprendre que cette association de quatre tendances, au fort potentiel positif éventuel, semblent s’être potentialisées ici dans leur nocivité, comme quatre nectars devenus poisons parce que mélangés dans le même cocktail ?  

Cela va nous obliger à tenter d’expliquer l’hostilité manifeste qui intervient entre cet ensemble et la LUNE culminant au MC, en « exil » en Capricorne.

Contraste assez saisissant qui, sur le plan psychologique fait du sujet l’ennemi de lui-même. En effet si nous acceptons de reconnaître dans la LUNE le reflet le plus authentique de l’intériorité d’un sujet  sur ses attentes et ses besoins profonds, sa façon naturelle de ressentir la vie et de s’y adapter, nous ne pouvons pas ne pas constater combien les valeurs qu’elles représentent dans ce thème sont étrangères à celles que nous avons décrites.

La LUNE placée dans le signe du Capricorne, son signe d’exil puisque son domicile est le signe matriciel-maternel (accueillant, nourrissant, chaleureux) du Cancer, évoque l’âme d’un enfant se rétractant devant la difficulté de vivre et de grandir, voire y renonçant. En gros on peut dire qu’une Lune en Capricorne fait penser à un enfant perdu dans un monde d’adultes : hostile et assez peu accueillant.

De plus, dans ce thème, la Lune accumule les difficultés : non seulement elle est en exil mais son maître – Saturne : la maturité, l’estime et la maîtrise de soi – est lui-même en grande difficulté et faiblesse, soumis aux pulsions infantiles du Bélier.

Je pense qu’une partie de l’histoire du sujet pourra nous aider à mieux comprendre de quoi il retourne dans ces interrelations aussi frustrantes que nocives, contre lesquelles une des seules défenses envisageables  possibles est l’humour.

A la lumière de ces quelques considérations, j’émets donc l’hypothèse que nous avons ici un triple défi :

  • Le premier pourrait s’exprimer ainsi : jamais je ne pourrai être à la hauteur de ce père, médecin, hyper-responsable, solide, actif, courageux etc. Je ne peux donc que demeurer un enfant attardé et renoncer à tout jamais aux joies d’être moi-même adulte, père, maris, responsable de l’éducation de mes propres enfants. D’autant que, suivre la voie que mon père a tracée, c’est me retrouver inéluctablement entraîné à reproduire le drame qui l’a détruit en pleine force de l’âge.

Malheureusement cette attitude de fuite ne l’a pas protégé de cette angoisse de mort qui l’a frappé à partir de 8 ans. Simplement elle s’est exercée autrement et ce dont d’autres qui en ont fait les frais.

  • Le deuxième ne fait qu’aggraver le premier : comment me remettre de la perte brutale d’un père auquel, d’une part j’ai tant de mal à m’identifier malgré l’amour et l’admiration que je lui porte, et dont les circonstances et le regrettable comportement de ma mère (n’oublions pas que la Lune évoque aussi quelque chose du rapport à la mère dans un thème natal) m’ont empêché de faire mon deuil, me figeant ainsi dans un éternel statut d’enfant en attende du tuteur qui lui permettra enfin de se construire ?

Bien sûr, quelles que soient nos difficultés constitutives, – nous en souffrons tous sous une forme ou une autre – l’accès à la prise de conscience est toujours ouvert et ces quelques tentatives d’explication des comportements de PP, n’obèrent en rien, ne diminuent en rien,  la responsabilité dans les malheurs inouïs qu’un adulte de près de 55 ans, tout près de la retraite, se comportant comme un adolescent demeuré et taré, a provoqués.

Expliquer n’est jamais excuser. Pierre Palmade a hérité de sa croix, il ne l’a pas assumée et toutes les arguties psychologiques et psychanalytiques derrière lesquelles nos contemporaine fuient leurs responsabilités dans les malheurs qui les frappent, et plus encore dans ceux qu’ils provoquent, n’y feront rien.

J’ai moi-même contribué à élever trois enfants (une fille et deux garçons) qui ont perdu un père biologique très aimé et très présent, à l’âge respectif de 9, 7 et 3 ans. Aucun – à ma connaissance n’est devenu dealer, alcoolique, amateur de backrooms et de partouzes sodomitiques. Ils sont tous trois mère et père de familles unies et harmonieuses, et lorsque des difficultés se présentent dans leur existence et dans la relation à leurs propres enfants, elles sont abordées et traitées dans le cadre familial, dans un esprit de charité et de responsabilité.

Ce n’est qu’un exemple mais il souligne que rien, jamais, ne justifie que nous nous abandonnions à la perversion et à la transgression et à toutes les attitudes qui nous font perdre toute dignité.

  • DE L’ECHAPPATOIRE.

Or la LUNE chez Palmade se trouve en Maison X, position favorable aux poètes, écrivains, gens du spectacle, acteurs, etc….

En relation heureuse (une fois n’est pas coutume) avec le duo corrosif et transgressif URANUS/PLUTON en Vierge : l’esprit même de « mai 68 » et de son « interdit d’interdire ». Ce duo, ici, est situé à la pointe de la Maison V (celle des plaisirs et joies de l’existence, du théâtre et des sports and so one) ce qui explique le succès de notre sujet dans ce monde frelaté du showbiz. Elle est e, harmolnie avec NEPTUNE en Scorpion où elle exalte l’imaginaire, la fiction, le fantastique… et les fantasmes sexuels. Et, fort probablement, les ruminations autour de la mort. Tout cela pouvant fort bien expliquer comment un être aussi mal structuré, doté d’un équilibre psychologique, moral et spirituel, aussi précaire, a pu faire une aussi brillante carrière dans le monde du spectacle ; y tenant d’ailleurs des rôles variés : acteur, parolier, auteur, metteur en scène, etc…

La plasticité de la LUNE n’y est pas pour rien, le monde de l’enfance auquel elle revoie étant celui où on peut s’identifier à toutes les situations et à tous les rôles.

  • DE VENUS-MERCURE

Plasticité encore accentuée par le duo VENUS/MERCURE en Poissons.

La conjonction Vénus/Mercure, par elle-même évoque une très heureuse liaison entre pensée et sentiment entre intelligence et sensation, entre conception et expression. Elle dote souvent le sujet qui en est bénéficiaire d’une forme d’intelligence sensualiste, artistique manifestant une nature vivante, enjouée, souple, apte à toutes les métamorphoses grâce au signe des POISSONS, le plus osmotique mais aussi le plus invertébré qui soit.

 Mais, là encore un problème se pose qui vient souligner l’exil de la Lune et la chute de Saturne. Pour mieux le saisir, il nous faut rappeler que VENUS ici est la maîtresse de l’Ascendant TAUREAU aux valeurs érotiques affirmées telles que je le ai évoquées plus haut. Or, du fait de sa conjonction à MERCURE, elle tend à s’identifier aux valeurs mercuriennes (pensée, intelligence, communication, etc.) ce qui peut expliquer la multiplicité des talents de notre auteur, acteur, mime, humoriste.

Ce qui explique aussi, sans doute, sur un tout autre plan, son attirance éventuelle (si elle est confirmée) pour les enfants. Il faut dire qu’entre la LUNE (naturellement exaltée en Taureau, donc concernant directement le « moi » du sujet, et significative de l’enfance et des enfants) et Vénus copinant avec Mercure (les adolescents, les gitons) sur un fond aussi immature que celui de Palmade, il y a de quoi faire.  Et il semble qu’il ne s’en jamais privé.

Mais le plus grave – et le moins apparent n’est pas là – il réside dans le fait que Mercure, maître de la Vierge et des Gémeaux est à la fois en exil et en chute dans le signe des Poissons, le plus irrationnel qui soit. Et dans ses aspects les plus sombres, le plus sujet aux intoxications physiques, mentales et intellectuelles tant sa réceptivité est forte ; donc le plus sujet à fuir la réalité dans les paradis artificiels : sexe, alcool, drogues. André Barbault écrivait, il y a fort longtemps, d’un Mercure en Poissons : qu’il [devait] passer du stade inférieur d’une vue confuse au stade supérieur d’une vision révélatrice. Dans le premier cas , l’esprit irrationnel est brouillon, évaporé, enclin aux illusions, chimères et mirages ; dans le second cas [Victor Hugo, ou JS Bach ou Copernic ou Bernanos, par exemple] l’intelligence est intuitive, médiumnique, capable de clairvoyance ; l’imagination, magicienne, visionnaire ou démiurgique, s’ouvre à la conscience universelle ou à un vérité cosmique…(fin de citation)

On a tout lieu de croire que c’est raté en ce qui concerne Pierre Palmade, quels que soient ses succès d’estrade.

  • De JUPITER en Lion

Terminons ce tour d’horizon des valeurs planétaires avec ce Jupiter en Lion qui va dans le sens d’un narcissisme d’anthologie, c’est à dire d’un besoin hypertrophié de reconnaissance ; une volonté de « représenter » quelque chose ou quelqu’un, d’attirer les regards et l’admiration de tous, qui signale ceux qui font de leur vie une forme de spectacle permanent : dans le monde du spectacle on peut évoquer Raimu – Lune, Jupiter, Mars en Lion au MC – et Edwige Feuillère (toujours très grande dame) avec une conjonction Lune-Jupiter en Lion. Système solaire oublier André Breton le provocateur, Montherlant et son goût pour les grandes passions contradictoires, Richard Wagner : son amour des dieux germaniques … et des rois bien réels

Remarquons cependant un trigone Jupiter-Mars qui permet de canaliser les énergies problématiques du Bélier telles que nous avons essayé de les dépeindre plus haut, vers un JUPITER bien en place dans la Maison V : celle qui convient admirablement aux activités artistiques et théâtrales. Configuration qui donne au sujet une énergie et une combattivité, voire même une autorité, incontestables en ces domaines… malheureusement pas toujours très bien employées par ailleurs. Mais il apparaît clairement – à constater la liste impressionnante de ses spectacles dans la biographique que lui consacres Wikipédia – que ce doit être un travailleur acharné, très créatif dans son domaine.

  • LA LUNE 2

Je reviens sur la Lune tant elle occupe une place stratégique dans le psychisme et la destinée de Pierre Palmade.

Nous avons vu combien elle est dissonante, agressée par le quatuor diabolique (dans le contexte) présent en Bélier. N’importe quel astrologue psychanalysant soulignera combien cette dissonance est spécifique d’un rapport très ambivalent à la mère et plus généralement à la féminité qui suscite à la fois répulsion et attraction, ferveur ou hostilité, écrit l’un d’eux.

Et il ajoute : il pourra y avoir un refoulement du naturel, des besoins, des envies et propensions légitimes, au profit d’un quête de dépassement qui appellera à une sévère maitrise et se polarisera sur le Saturne de son thème.

C’est très vu et, quelles que soient les suites qui seront données à la terrible affaire dont il est le centre actuellement, je ne serais pas étonné, pour ma part, que cette Lune en Capricorne ne conduise le sujet à une fin de vie délibérément solitaire et austère, si j’en juge par quelques exemples que j’ai en tête mais que je ne peux évoquer ici par souci de concision.

A l’inverse, poursuit notre auteur, l’individu pourra se laisser aspirer psychiquement par des tendances régressives et infantiles, s’adonner à des fantaisies puériles destinées à affirmer la suprématie de son imagination et ses envies sur le réel. Il semblerait bien que cela a été le cas jusqu’à présent.

En bref, comment un homme doté de ce que Jung appellerait une « anima » aussi négative pourrait-il entretenir des relations heureuses, paisibles et amoureuses avec le sexe opposé ?

D’autant, je le rappelle, que VENUS en Poissons (autre manifestation de l’anima), quand elle ignore la dimension verticale – compassionnelle, religieuse, humanitaire, mystique – qui est la sienne, est assez portée à vivre sa dimension horizontale : amours sans frontières, limites ou tabous quelconques ; sensualité débordante, fantasmes sexuels envahissants. On pourrait même dire que, plus l’expérience est « hors normes » plus elle est attirante.

Besoins difficiles à satisfaire dans le cadre d’un mariage, même d’amour, puisqu’ici l’amour tout en étant exalté ne se conçoit que dans une sorte de fusion étrangère à toute notion de limite… notamment de genre.

Ainsi se précise, l’image qui ressort du thème de Palmade : celle d’un enfant terrorisé, agressé et sur la défensive d’un côté (dissonances à l’amas Bélier), contraint de se couper d’une part de lui-même et de développer d’autres dimensions de sa nature pour survivre car il ne dispose d’aucun des moyens indispensables pour développer une virilité (mentale, émotionnelle, relationnelle) saine, équilibrée, harmonieuse.

Si bien que l’immaturité et l’irresponsabilité de cet enfant refusant de grandir, certainement surprotégé (Lune dominante) l’ont conduit à chercher des voies de compensation qui ont fini par le mener là où il se trouve et à partir de laquelle, peut-être, une conversion interviendra. Ce que je lui souhaite bien sincèrement.

Remarquons à ce propos que l’axe Bélier-Balance qui définit notre rapport aux autres et au monde et détermine la qualité de nos relations et de nos engagements en tous domaines, est entièrement intercepté, c’est à dire que le sujet ne dispose pas de la pleine maîtrise des énergies mises en œuvre si bien qu’elles le dominent plus qu’il ne les canalise. Comme d’un cavalier qui ne maîtriserait plus son cheval.

On comprend mieux sans doute un itinéraire amoureux marqué par la transgression, l’irresponsabilité et l’insatisfaction permanente conduisant à des excès qui finiront par s’avérer mortels.

D’ailleurs Pierre Palmade déclarait lui-même : J’ai vécu mon homosexualité comme une maladie. […] Je commence petit à petit à envisager d’être ami avec mon homosexualité. Aujourd’hui encore il m’arrive de très mal le vivre et parfois je donnerais tout pour être hétéro. Quand je me regarde dans un miroir, je me dis que je suis un homme qui est fait pour protéger une femme, pour la faire rêver et je ne me vois pas être l’amant d’un autre homme, je ne me reconnais pas dans cela. Pourtant mon corps est électrisé par un beau mec, je suis sexuellement attiré par les hommes donc je suis foncièrement homosexuel. […] Beaucoup plus que de dire, à propos de mon mariage avec Véronique, que je tentais de me cacher vis-à-vis du public, que c’était un problème d’image. Non, c’était entre moi et moi. Je l’aimais et en même temps je pouvais me dire, intimement, qu’il y avait une erreur. Une erreur de la nature qui me tombait dessus.

Quelle meilleure illustration de cette incapacité à conduire son existence et à construire des relations humaines adultes que cette déclaration ?

*******

En une autre occasion, l’acteur avait révélé lors d’un entretien au Monde, le traumatisme qui l’avait frappé alors qu’il n’avait que 8 ans : la mort de son père dans un accident de voiture : Une nuit, il a dû partir pour un accouchement (son père était obstétricien) et a eu un accident de voiture. J’avais 8 ans. Je n’ai pas compris ce non-retour […] C’était un bon père qui avait de l’admiration et de l’amour pour ses enfants. Mon Dieu, que cela me manque ! Il était obstétricien, chef de clinique, c’était le docteur Palmade. J’étais fier, et je suis toujours fier de dire que mon père était médecin, et ma mère professeur.

Mais – comme nous l’avons déjà vu – il semblerait que le choc ne se soit pas limité à la mort de celui qui avait de l’admiration et de l’amour pour ses enfants, car la mère de Pierre a refusé que lui et ses deux sœurs assistent à l’enterrement : Ma mère souhaitait nous protéger et se protéger. C’était tellement de chagrin qu’elle ne voulait pas nous voir pleurer. Elle trouvait trop violent que nous réalisions cette disparition. Donc elle a voulu conserver une sorte de déni, un flou. Très longtemps, j’ai trouvé formidable qu’elle ait voulu nous protéger de cette tristesse. Mais comment rester dans l’attente du retour de quelqu’un qui ne reviendra pas ? Je lui en veux un peu maintenant, car je sais que de ne pas faire le deuil a eu des incidences malheureuses sur nous

Donc une certaine rancœur – avouée – du comédien vis-à-vis de cette mère maladroite qui l’a empêché de faire son deuil ; en fait de constater la réalité de la mort de son père, ce qui peut être rapporté aux dissonances agressives dont la LUNE natale de Pierre Palmade est affectée. Et le sujet d’ajouter : Je sais que de ne pas faire le deuil a eu des incidences malheureuses sur nous […] Il n’y a que depuis cinq ans[5] que je ne l’attends plus, que j’ai réalisé sa mort. »

Puis vient une conclusion très significative qui ouvre toutes grandes les portes de l’interprétation transgénérationnelles : Je sais qu’il est en moi !

  • COMMENTAIRES ET CONCLUSION

Comment ne pas faire le rapprochement entre ces symboles de la figure paternelle – Soleil, Saturne, Mars – broyée dans cette Maison XII (voir plus haut) et la difficulté de Pierre Palmade à devenir l’homme, l’adulte, l’équilibré sexuel qu’il aurait tant voulu être ?

Comment ne pas comprendre, ces sentiments contradictoires qui semblent l’affecter vis-à-vis de la mère d’abord, des femmes ensuite ? En effet si la femme-mère s’est avérée hyper-protectrice, elle s’est avérée aussi castratrice et infantilisante.

Les copains de débauche – dans un milieu qui porte ce genre d’existence au pinacle – s’avèrent donc comme seule porte de sortie pour un homme aussi marqué par l’érotisme animal que l’est Pierre Palmade, mais ils s’avèrent aussi comme très frustrants puisqu’ils ne peuvent satisfaire en lui ce que j’appellerais le « Prométhée enchaîné », c’est à dire son aspirations profonde à se réaliser en tant qu’homme, mari, père. Ce qui est d’ailleurs la dilemme de pratiquement tous les homosexuels que j’ai connus ou qui m’ont consulté, ce qui montre bien que l’homosexualité n’est pas une alternative naturelle à une hétérosexualité inventée pour les besoins de la cause, mais qu’elle la manifestation ou le symptôme de l’échec à la mise en place de « la » sexualité tout court, qui ne saurait être qu’une.

Je sais que cette position – qui est la position adoptée par toutes les véritables civilisations à toutes les époques car elle est conforme à la loi naturelle – fera réagir certaines et certains qui ne demandent rien d’autre que de continuer à vivre dans leurs illusions et à se mentir à eux-mêmes, mais « les faits sont têtus » et nous devons les respecter si nous voulons vraiment nous accomplir.

Il ne s’agit nullement de criminaliser ou d’ostraciser qui que ce soit, car chacun est libre de mener la vie qui lui convient, de se raconter les histoires qui le rassurent et qui lui permettent de vivre, d’autant qu’il existe en ce bas monde des erreurs d’orientation bien plus graves que des préférences sexuelles hors des clous.  Mais ce qui ne peut être accepté c’est qu’on veuille nous convaincre – et même nous obliger à dire – que le blanc est noir, que l’anormal est sain et le stérile source de vie.

Cela précisé, revenons maintenant à l’événement qui a provoqué l’écriture de cet article.

Pour peu qu’on ait quelque connaissance de la symbolique astrologique, on ne peut que constater combien le thème de Pierre Palmade reflète (je dis bien « reflète » et non « impose » ou « justifie ») la double situation dans laquelle il s’est trouvé :

  • La mort et la privation douloureuse du père sont comme signalées en potentiel dans cet amas en Maison XII. Amas très significatif puisqu’il réunit tous les symboles paternels.

  • Le risque d’un accident atteignant le sujet lui-même et l’envoyant à l’hôpital ou à la morgue est tout aussi symboliquement annoncé.

  • Les conséquences sur une âme d’enfant désormais bloquée sur cette expérience et qui ne semble pas pouvoir être dépassée (tout ce que j’ai dit concernant les dissonances à la Lune) sont parfaitement décelables.

Alors ? Destin inéluctable qui a frappé deux fois, entraînant

  • la mort du père à la première génération,

  • la mort et les blessures provoquées sur des tiers par le fils, par imprudence et irresponsabilité inexcusable, mais sans intention de la donner, à la deuxième ?

On peut très bien raisonner comme cela. Et c’est ce qu’ont fait la plupart des astrologues déterministes pendant des siècles et ce que certains continuent à faire d’ailleurs : ils ne voient dans un thème qu’une série d’événements. « extraordinaires » autant que possible, car cela attire une clientèle avide de sensations et d’émotions fortes.

Personnellement, je préfère penser que ce qui est inscrit dans un thème ne nous condamne pas à vivre et à subir tel ou tel événement, telle ou telle situation, mais simplement à attirer notre attention, à éveiller notre conscience sur une dimension de nous-mêmes dont nous devons absolument prendre conscience. Un « feu rouge » à un carrefour ne nous condamne pas à l’accident mortel si nous l’ignorons, mais il nous avertit que c’est ce qui risque de nous arriver si nous le transgressons. De même le pictogramme qui nous met en garde contre une possible électrocution si nous cherchons à pénétrer dans certains locaux ; de même pour la tête de mort qui orne l’étiquette de certains flacons.

Et c’est justement dans sa capacité à éviter de telles mésaventures par ignorance que réside tout l’intérêt et la noblesse de l’Astrologie en nous aidant à aller au fondement des tendances (morbides en l’occurrence) qui s’inscrivent dans notre thème de naissance. Tout ce qui ne remonte pas en conscience revient sous forme de destin, nous avertit C. G. Jung. Je crois que c’est ce qui s’est passé pour notre triste héros.

Certes, découvrir nos tendances profondes (notre ombre dirait encore Jung) ne suffit pas. Encore faut-il décider de s’en délivrer. Mais ce travail relève de l’ordre du « spirituel » et non du « psychique » seul niveau où opère l’Astrologie, étant donné que le niveau spirituel engage pleinement notre liberté, c’est à dire notre intelligence, notre mémoire et notre volonté, toutes dispositions qui nous apparentent à notre Créateur qui ne sauraient apparaître dans un thème natal dont le rôle consiste justement à représenter ce qui nous limite ou nous définit.

Il y a donc dans le thème de Pierre Palmade la marque de ce que j’appellerai un scenario de mort et de destruction, sur une base de violence contenue, de culpabilité et de sentiment d’échec.

Ce scenario – que nous avons longuement exploré ci-dessus – semble venir de loin et dépasser le cadre même de la relation Palmade père et fils.

L’idée première consisterait à donner l’explication suivante concernant la similitudes des deux événements :

  • le père se tue en voiture alors qu’il va procéder à un accouchement.

  • le fils tue un enfant à naître et blesse très gravement un enfant plus âgé et ses parents.

Conclusion : l’« inconscient » de Pierre Palmade, plein d’une rancœur ignorée pour cet enfant et sa mère qui, autrefois, le privèrent de père en le forçant à prendre la voiture et à se tuer, a fini par se révéler en le mettant dans la situation psychique – immaturité et irresponsabilité congénitales, drogue, alcool, sexe, etc. – nécessaire à infliger la loi du Talion à de parfaits inconnus : «  une femme et son bébé ont tué mon père, en retour je détruis un bébé à naître et, si possible, sa mère et toute sa famille. »

Cette illustration de la loi du Talion nous ramène aux dimensions les plus opaques des cultures païennes, voire de la Bible elle-même. Je n’arrive pas à y adhérer.

En revanche, très convaincu par toutes les thèses transgénérationnelles (confirmées par les travaux sur l’épigénétique d’ailleurs) je soupçonnerai assez un événement extrêmement destructeur survenu dans l’histoire de la lignée paternelle ; un élément qui reproduit inévitablement les mêmes dégâts de génération en génération, du fait que ceux qui en héritent, bien malgré eux, n’ont jamais pu l’élaborer, le verbaliser, le symboliser, faute de seulement soupçonner sa présence tapie au fond de leur « psychisme ».

Cela me rappelle un cas que j’eus à traiter au cours d’un séminaire d’astro-psycho-généalogie que j’avais organisé en Suisse pour un petit groupe de personnes.

L’histoire reconstituée pour une des participantes, avec son aide, révéla la présence d’une violence endémique qui avait fait des dégâts considérables à toutes les générations qui l’avait précédée. Et je me souviens de cette pauvre femme en pleurs qui conclut ce travail en disant : « Je comprends mieux pourquoi mon fils a décidé de s’engager dans les troupes d’intervention au Kosovo. Il a voulu être en première ligne et je m’attends tous les jours à ce qu’un coup de fil m’apprenne qu’il a été tué au combat. »

J’avais essayé de lui donner quelques moyens de dénouer ce que d’aucuns appelleraient la « malédiction familiale » grâce à ce que j’avais pu apprendre auprès de Mme Anne Ancelin-Schutzenberger et de quelques autres, mais je la vis partir avec tristesse.

Trois semaines plus tard, je reçus un coup de fil :

  • Allo, M. Saint Martin, je suis Mme X…, vous vous souvenez de moi ?

Bien sûr que je me souvenais d’elle et je me dis in petto « elle va m’annoncer la mort de son fils ».

  • Ravi de vous entendre, en quoi puis-je vous aider ?

  • Je voulais vous dire que mon fils vient de m’écrire qu’il démissionne de l’armée. Il ne se reconnaît plus dans un tel climat de violence ! Or, il ne s’est rien passé de nouveau dans son existence… sinon le travail que j’ai effectué avec vous ; et je voulais vous en remercier.

Chacun choisira les conclusions à donner à cette tentative d’explication que j’ai voulu partager avec vous

Quoiqu’il en soit du poids transgénéalogique qui pèse inévitablement, voire quasi « ontologiquement » sur nous – qui serions-nous si nous ne pouvions nous rattacher à une origine, une source, une histoire ? – nous ne devons pas pour autant oublier que la liberté consiste justement à prendre en compte l’ensemble de ces données, de ces déterminations ou de ces conditions (pour faire plaisir au conditionalistes) pour en tirer le meilleur et bâtir une vie aussi digne et responsable que possible.

Et, de ce point de vue, on ne peut pas dire que Pierre Palmade puisse constituer un exemple édifiant.

  •  

    RÉVOLUTION SOLAIRE 1976

A titre purement technique je vous engage à observer le Thème Anniversaire 1976 de notre sujet, c’est à dire celui de l’année de la mort de son père (dont je n’ai pas réussi à trouver la date exacte). Il constitue une « preuve » de la pertinence de l’Astrologie qui se passe de tout commentaire.

  • L’Asc tombe en Bélier (violence) dans la M.12 (épreuves majeures)

  • Il tombe près de Saturne (épreuve, échec, fonction paternelle) toujours en M12, Saturne étant maître de la M. IX (la route) dans le thème natal et du MC dans la RS (destin, « fatum » dit l’astrologie romaine)

  • Le Soleil (l’image père) , bien sûr, est lui aussi en M.12

    • Au carré de la Lune (les changements) au MC (destin) comme dans le thème natal. La Lune est maître de la M.IV (famille, parents mais aussi fin de partie) ce qui nous renvoie aux tentatives d’explications transgénéalogiques précédentes.

    • Au carré de Mars (agression, destruction, conflit, accidents, etc.) qui, lui-même s’oppose à la Lune de la RS comme il l’agressait dans le natal. Répétition d’Aspect dont on ne peut rien augurer de bon sur les plans régis par la Lune : le corps, les enfants, les femmes, les familles, etc…

  • Mercure à 24° Poissons, s’oppose à la conjonction Pluton/Uranus dont on peut attendre : circonstances exceptionnelles et problématiques, changements de vie radicaux.

  • Vénus revient pile sur la position natale à 9/10° Poissons et va ainsi pouvoir vivre sa dimension sacrificielle

  • Jupiter – que j’appellerais volontiers dans le cas présent « l’activateur d’incendie » tant il semble avoir exacerber les tendances destructrices et autodestructrices présentes dans ce thème natal – vient se poser pile sur Mars. Assez « explosif » comme configuration.

  • Saturne n’est pas en reste : à 26° Cancer il vient couronner la violence martienne (26° Bélier) par la perte et l’échec. Du même coup il vient tout aussi bien altérer la fonction jupitérienne dont nous nous souvenons qu’elle affecte directement Mars dans cette RS.

  • Uranus au trigone de Mercure, montre qu’une étape nouvelle attend notre pré-adolescent.

  • Neptune, au trigone de Saturne, instaure un temps d’épreuve et de tristesse, voire de dépression.

  • Pluton s’achemine lentement à l’opposition de Saturne. Certains parleraient de « justice immanente » ou quelque chose du même ordre qui évoque ces événements (souvent d’ordre biologique) sur lesquels nous n’avons aucune prise.

  • RÉVOLUTION SOLAIRE 2022.

 Les corps célestes se regroupent essentiellement dans des « amas » de 4 et 3 unités.

Le premier groupe présente :

  • Mercure, le maître de l’Ascendant Gémeaux (instabilité, mobilité, irréflexion, bougeotte) « assiégé » par Jupiter et Neptune, les deux maîtres des Poissons…  en Poissons et au carré de l’Asc.

Ce qui pourrait apparaître dans certains cas et pour certaines personnes comme une période de grande période d’inspiration artistique, mystique ou de grande préoccupation sociale, humanitaire, religieuse, met ici en garde (carré à l’Asc) contre les tendances négatives, voire suicidaires [Jupiter est le M.VIII (la mort) et Neptune le M.XII (les épreuves majeures) dans le thème natal] relatives à la fréquentation assidue du sujet aux paradis artificiels et à leurs conséquences : la folie et la mort.

Le deuxième groupe présente :

  • Cette malheureuse Vénus (Maître de l’Asc natal, ne l’oublions pas) tout aussi « assiégée » par une conjonction Mars-Saturne : l’une des plus éprouvantes, répressives et destructrices qui soit.

  • En Maison IX et au carré d’Uranus, maître de ladite Maison IX – la loi, la justice, la sanction – par le Verseau, on pouvait s’attendre à quelques déboires liés aux comportements transgressifs du sujet.

Ajoutons-y le carré de Pluton à Mars natal et le climat franchement malsain de cette RS sera complet.

  • RÉVOLUTION SOLAIRE 2023

L’Asc tombant dans la Vierge, Mercure – maître d’Asc. – est pris en sandwich entre le Soleil et Jupiter, en Bélier et en Maison VIII (dommages physiques, moraux, matériels, opérations chirurgicales, ruines, mort et autres joyeusetés…).

On remarquera combien la conjonction Soleil/Jupiter met en sujet en vedette… mais pour de très mauvaises raisons.

  • Ajoutons que si le Soleil vient de la XII natale où il est « exalté » par le Bélier,

  • Jupiter, lui, est le maître de la VIII natale (dommages liés aux excès de toutes sortes, problèmes avec la loi, etc…)

  • De plus, ce trio déjà assez significatif par lui-même si on essaie de fouiller un peu les significations à travers les domiciles et les maîtrises, est « agressé » par un carré de

  • Mars (M. XII natal et M. VIII RS) au Soleil (en XII natale, M. VIII natal, pour faire bon poids).

Reste, à titre notable, une conjonction

  • Vénus (Maître d’Asc dans le natal, donc expressive du sujet dans ses démarches, ses projets, son orientation de vie) associée à

  • Uranus (la règle ou le principe dans toute leur intransigeance ? la foudre qui vous frappe, éclaire votre parcours à un moment inattendu et vous révèle à vous même ? Tout cela à la fois sans doute)

  • Survenant dans la Maison IX : celle qui concerne à la fois les principes qui orientent notre existence, leur adéquation aux normes sociales et les conséquences qui en découlent : notamment sur le plan de la loi. On peut dire que cette conjonction peut très bien se traduire par la formule consacrée « il est tombé sous le coup de la loi » ou « il a été frappé par la justice ».

Voilà quelques éléments de réflexion – un peu décousus sans doute – qui m’ont été inspirés par la lamentable histoire de cet Olibrius rattrapé et durement frappé par les effets de ses propres abandons et délires non sans avoir, auparavant, meurtri et endeuillé une famille qui ne demandait qu’à vivre heureuse et tranquille

Il y a toute une réflexion secondaire à mener sur les rapports entre les déterminations d’origine, la liberté individuelle et le « destin ». Mais cet article est déjà très long, et, de toute façon, c’est une réflexion que j’ai déjà engagée sur d’autres cas, dans certains de mes ouvrages. Je vous y renvoie.

LSM

[1] Quoique nous n’ayons rien perdu au change avec ses trois successeurs en matière de mœurs.

[2] Il paraît que cela stimule les performances sexuelles et, quand on a deux jeunes et vigoureux gitons à satisfaire alors qu’on approche la soixantaine, il faut ce qu’il faut… 

[3] J’aurais assez tendance à faire de la Lune Noire la marque d’une expérience – positive ou négative suivant le cas – qui a fortement marqué le passé transgénéalogique du sujet ; expérience ou blessure qui appellent à une forme quelconque de réviviscence, de restauration ou d’expiation suivant le cas. Les avis sur la LN sont très divers, mais d’après mon expérience de praticien, une conjonction Mars/Lune Noire comme celle qui affecte le thème de PP n’annonce vraiment rien de bon mais, au contraire, signale une sombre épreuve à vivre liée à l’exercice de la violence et/ou de la sexualité. J y reviens dans le corps de l’article.

[4] On pense au fameux coup de lance au flanc du malheureux roi Amfortas chez Wagner ? Coup de lance qui ne sera guéri que par l’arrivée d’un « fou au cœur pur ». On en est encore loin dans le cas présent.

[5] Il avait alors 35 ans.

4 réponses à to “PIERRE PALMADE : UNE ICÔNE POUR NOTRE TEMPS ?”

  • Jocelyne TARTARIN:

    Bonjour Monsieur Saint-Martin,

    Bravo pour cette longue analyse du thème natal de Pierre Palmade, et merci d’insister sur le fait qu’il n’y a pas de fatalité… même si c’est plus difficile pour un Bélier de disposer de son libre-arbitre.
    Ici, la mort du père n’explique pas tout (mon père, né sous le signe du Bélier, s’est suicidé alors que j’avais deux ans, laissant une jeune veuve de 33 ans – Bélier aussi – avec quatre enfants et une ferme sur les bras ; et si cela n’a évidemment pas été sans conséquences, aucun de nous n’est devenu homosexuel, pervers ou assassin),
    Il faut compter ici avec l’attitude de la mère qui n’a pas permis à P.P de se situer aisément dans sa masculinité (il a grandi entouré de femmes). Il a lui-même raconté qu’à 18 ans, il a dit à sa mère : « Je crois que je préfère les garçons », elle a avoué plus tard que loin d’être contrariée, elle avait ressenti une sorte de satisfaction : ainsi, elle serait l’unique femme de sa vie.
    Cordialement,
    J.T

    • Merci, chère madame, pour vos encouragements et vos commentaires.
      Ce que vous me dites de l’attitude de la mère de PP me confirme dans le rôle extrêmement « castrateur » que peut jouer une mère sur son fils. Ce qui n’était que purement conjoncturel autrefois, est devenu une véritable maladie de société : les pères issus de la génération de « 68 » ont complètement perdu leur place de référent au sein de la famille. Et il faut bien dire qu’ils n’ont pas fait grand-chose pour résister à le mouvement de destruction de la famille. Et, quand ils essaient d’assumer leur rôle de père – celui qui dit la « loi » -, on les traite de « machistes » ou de « paternalistes ». Quant aux familles dites « homoparentales » à 90% constituées d’une mère et de son fils ou sa fille, ont-elles vraiment le droit de s’intituler « familles » ? Un unijambiste est-il équivalent d’un bipède ? Comment des enfants, élevés par le cadre de la guerre permanente des sexes qui déchirent les couples, pourraient-ils se construire sainement?
      Et je ne parle même pas de la programmation d’enfants sans père (MPA) qui les condamne d’emblée à vivre en orphelins. Bref. Notre monde a délibérément jeté aux orties toute référence à la loi naturelle (et je ne parle même pas de la loi divine) et a érigé le nombrilisme, le plaisir individuel, l’irresponsabilité, comme normes de vie et d’éducation.
      Il faut en accepter les conséquences.
      Bien à vous
      LSM

  • Jocelyne TARTARIN:

    Monsieur Saint-Martin,
    Vous écrivez : « Quant aux familles dites « homoparentales » à 90% constituées d’une mère et de son fils ou sa fille » : vous vouliez dire monoparentales, je suppose…
    Le problème, c’est que lorsque ces enfants qui grandissent dans ces familles dysfonctionnelles présentent des troubles divers (Thada, troubles du spectre autistique, anorexie, drogue, leucémie, sarcome d’Ewing, troubles de l’identité, homosexualité, harcèlement, etc), personne ne fait le lien, ni les parents ni les médecins. Or il n’y a pas d’effet sans cause.
    Concernant la maladie de société qui consiste depuis les années à rejeter toute règle (d’autant plus aisément que la pilule et l’IVG déresponsabilisent tout le monde, les femmes comme les hommes, et tout particulièrement les hommes) et toute notion de limite, voici ce que disait le psychanalyste Charles Melman (dcd en 2022) :
    « Un des grands troubles contemporains est que l’on puisse penser que « tout glisse »… Non, tout ne glisse pas, il y a des limites, un monde, des choses qui résistent. Et c’est d’ailleurs tout l’intérêt d’une vie humaine que d’avoir à se débattre avec ce monde. Dans le monde humain, il y a des frontières, il y a des limites, des interdits qui nous permettent de nous constituer. Nous vivons dans un monde de valeurs et non dans un monde des faits et là tout n’est pas continu et plat. La culture, la symbolique, la loi sont des valeurs et pas des faits. »
    Quelqu’un avait dit aussi : « Une fois qu’on a dépassé les bornes, il n’y a plus de limites… »
    Avec le « mariage pour tous », on a ouvert la boîtes de Pandore : la PMA pour les lesbiennes (remboursée par la S.S), la GPA que les couples gays pratiquent allègrement à l’étranger ; en France on a échappé de peu – pour l’instant – à la ROPA, ou FIV pour couple de lesbiennes ; une technique qui permet aux deux membres du couple de participer activement à la maternité ; elle consiste en une FIV, associée à un don d’ovocytes entre partenaires et à un don de sperme ; l’une apporte son « matériel génétique » (l’ovule), et après une fécondation in-vitro, l’embryon est implanté dans l’utérus de l’autre femme ; en résumé, l’une donne l’ovule, et l’autre porte le bébé le temps de la grossesse…
    Grâce aux médecins apprentis-sorciers, on arrête pas le progrès… avec sans cesse de nouveaux délires. Peut-être vaut-il mieux en rire.
    Avec mes salutations,
    J.T

    • Effectivement c’est une erreur de ma part. Je désignais bien les familles « monoparentales » et non les familles « homoparentales ». Si les premières sont pour moi des familles boiteuses et dysfonctionnelles par nature, les secondes ne sont pas des familles du tout mais des simulacres du plus mauvais goût.
      Pour le reste, je suis tellement d’accord avec vous que je pourrais signer votre texte sans réserve.
      Bien à vous.
      LSM

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