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Comme vous le constaterez en observant l’affiche ci-jointe, j’ai été invité à prononcer une conférence dans le cadre du :
CINQUIÈME CONGRES DES ASTROLOGUE FRANCOPHONES [1].
Le thème choisi :
» Quelle Astrologie
au XXIème Siècle »
Voici, brièvement exposée, l’orientation que je compte donner à mon intervention :
Faute d’avoir toujours été comprise dans sa nature et ses fondements, je crois que l’Astrologie n’a jamais obtenu la place qui lui revenait dans le domaine de la sagesse.Divinisée par les uns, méprisée par les autres, ravalée au rang des pratiques obscures, l’Astrologie a dû affronter, au cours de l’Histoire, les affres d’une longue gestation, consécutive aux prises de conscience erronées des relations vraies que nous entretenons avec « le Ciel » : c’est à dire avec l’Absolu dont elle est une manifestation. Aujourd’hui, dans un monde entièrement livré au relativisme, l’Astrologie pourrait bien épouser sa vocation véritable : fournir un sens à l’existence en replaçant l’homme à sa juste place dans un ordre qui le dépasse. C’est cette conviction que j’aimerais partager avec les participants.
CONSULTATIONS A PARIS (page suivante) Lire la suite de cette entrée »
J’ai reçu, il y a quelques jours, le message suivant de Wolfgang SMITH avec qui je suis en correspondance depuis de nombreuses années et qui avait préfacé mon « Dictionnaire de la Verticalité ». Ce message était destiné à accompagner ce que ce grand scientifique, métaphysicien et théologien (alliage très rare chez la même personne) estime être « son dernier article ».
J’ai pensé qu’il serait bien égoïste de ma part de garder ce témoignage d’une pensée exceptionnelle pour moi seul; aussi ai-je décidé de le partager avec vous après que je l’aie traduit de l’anglais.
Je vous en souhaite à tous bonne lecture
Louis SAINT MARTIN
Cher Louis
Permettez-moi tout d’abord de vous remercier cordialement pour vos bons vœux d’anniversaire, que j’ai accueillis avec joie.
Je viens de terminer ce que je crois honnêtement être mon dernier article, dont je joins une copie. Comme je suis sûr que vous le comprendrez, j’aimerais pouvoir continuer à écrire. Mais cela devient de plus en plus difficile : « l’esprit est volontaire mais la chair est faible,.. » Mais je remercie Dieu qu’à l’âge de 93 ans je puisse encore participer à des conférences, donner des conférences et écrire des articles.
Deo gracias.
Et d’ajouter, cette fois-ci en allemand sa langue maternelle :
Toutes mes meilleures salutations
Votre vieil ami
Wolfgang.
J’ai rajouté quelques notes explicatives, aux notes de bas de page déjà prévues par l’auteur. Pour les en distinguer, je les ai fait précéder de « NDT » et leur ai attribué une autre couleur.
Mon propos, dans cette réflexion sur le thème de ce personnage, ne consiste pas à en rajouter sur le plan de l’indignation. On ne tire par sur une ambulance, comme le font ses ex-amis et amies, qui ne s’aperçoivent pas qu’en le condamnant de la sorte, ils ne font que s’horrifier du miroir qu’il leur tend et où ils ne se reconnaissent que trop. En fait, ils ne font que ranimer l’antique figure du « bouc émissaire » si bien décrite par René Girard, croyant se délester de leurs propres ignominies en accablant celui, avec qui, hier encore, ils « dégageaient » joyeusement.
Car tout ce qu’ils peuvent reprocher à cet homme à terre (et qui, certes, a tout fait pour s’y retrouver et y rester) ils pourraient se le reprocher : dans une nation où l’élite – politique, médiatique, artistique, voire juridique et universitaire, à de rares exceptions près – se vautre dans le culte de perversions érigées en art de vivre, où la drogue circule quasi officiellement dans les lieux de pouvoir, où la promiscuité sexuelle et les pratiques les plus abjectes (on nous parle de pédophilie pour Palmade, en oubliant combien les réseaux pédophiliques et/ou de prostitution enfantine sont actifs et « protégés » chez nous) font oublier les exploits de Sardanapale, Néron, Tibère et Caligula réunis. Ainsi, dans un tel contexte, le cas Pierre Palmade ne constitue qu’une simple « péripétie » comme aimait à dire De Gaulle.
La suite de réflexions que je vous propose ci-dessous, s’est imposée à moi lorsque j’ai (enfin) pris conscience que la Chandeleur et la Fête des Morts, entretenaient une sorte d’exacte symétrie : l’une tombe le 2 février, l’autre le 2 novembre.
Rapportées au langage astrologique ou pourrait dire (même si ce n’est pas tout à fait exact sur le plan strictement technique) qu’elles sont « au carré » (angle de 90°) l’une de l’autre. Or, le carré en astrologie, si on veut bien dépasser son aspect conflictuel apparent, évoque avant tout, la production d’une énergie indispensable à toute forme d’action, de création ou de production.
Certes, à travers ces deux fêtes chrétiennes – car c’est avant tout en Chrétien que j’écris tous mes
articles – et leur rapport obligé, nous sommes interrogés sur le sens de la mort (Scorpion) et sur celui de la renaissance (Verseau). Le risque étant de poser ce rapport comme la contradiction de deux absolus ou, pire, comme deux moments qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Ce qui serait absurde, puisque le Zodiaque ne symbolise qu’une seule et unique énergie en ses douze métamorphoses : celle de la Vie.
Suite à notre précédente correspondance, M. X… m’a fait parvenir le commentaire suivant :
Cher Monsieur,
Je vous remercie pour votre réponse; je viens de lire votre article. J’ai été impressionné par les études astrologiques que vous donnez. Bien sûr, c’est assez difficile à suivre, mais je me rassure en pensant que je ne dois pas être le seul dans ce cas. Cela doit être très intéressant de pouvoir « accéder » à un thème tant aisance, mais ce n’est pas donné à tout le monde.
Pour ce qui est de l’aspect « sexuel » de Mauriac, il est possible que cela « se montre » dans les relations des parents du Guillou, pas de lui. Je me trompe certainement, mais je ne suis pas sûr que la définition de Wikipédia du sagouin puisse lui correspondre (pauvre gosse), mais ‘est celle que l’on a voulu lui coller. D’après ma mémoire, je crois que c’était un enfant « attardé », donc dans l’impossibilité de se défendre. Il a été un souffre-douleur, un martyr, au point de se suicider, vers l’âge de 10 ans, suivi par son père, pour mettre fin ensemble à leur malheur. De mémoire (toujours), c’est son instituteur qui l’éveille à la « confiance », à un peu de bonheur. Quant à Drogo, sa vie se résume peut être à une quête vaine, toujours recommencée, comme celle de l’étoile de Don Quichotte de Jacques Brel.
Seule, peut être, la rencontre avec une personnalité hors norme, comme sœur Thérésa par exemple (Yalla), aurait pu infléchir leur destinée. Parce que là se trouve la compassion et la confiance absolue. Mais dans la majorité des cas, il faut se débrouiller avec les moyens du bord.
Merci encore pour votre réponse.
X…Y…
PS: Votre analyse sur l’homosexualité « cachée » de Mauriac, m’a fait penser à un de vos articles sur Hitler, qui aurait été dans la même situation et que peu de biographes évoquent (si je ne me trompe pas). Hadès évoque un cas similaire en la personne de Conan Doyle; ce que les biographies n’évoquent sans doute pas. Mais dans l’Angleterre de cette époque, on comprend qu’il ait préféré se cacher. Surtout si l’on se remémore, qu’encore en 1954, Alan Turing, génie des mathématiques, a été poussé au suicide.
Comme le visiteur de ce site peut s’en douter, je reçois un courrier régulier soient des lecteurs des articles que j’y publie – pour ceux qui préfèrent les voies postales, à la rubrique « Commentaires » qui est à leur disposition à la fin de chacune de mes publications. Soient des lecteurs de mes livres. Courrier auquel je me fais un devoir de répondre aussitôt et aussi complètement que possible.
Certaines de ces correspondances, par leurs qualités, me paraissent avoir une portée qui mérite leur diffusion au plus grand nombre. C’est le cas de la lettre ci-dessous qui m’a été adressée par un consultant fidèle et fort porté à la réflexion philosophico-morale. Je la reproduis intégralement, entrecoupée de mes commentaires dans une autre couleur de texte pour en faciliter la lecture.
Bien entendu l’anonymat de ce genre de publication est total et non négociable, chacun peut donc m’écrire en toute confiance et, si la personne m’autorise à publier son texte, elle peut être assurée que, sans même avoir à le demander, son anonymat sera préservé.
De même que sera préservé l’anonymat des personnes ou personnages évoqués dans ces correspondances. Ce qui est le cas ici comme vous allez vous en apercevoir. Sauf pour ce qui est de François Mauriac, personnage désormais entré dans l’Histoire de la littérature française et dont on connaît la biographie en long et en travers étant données les nombreuses études et publications qui lui ont été consacrées. Lire la suite de cette entrée »