Une de mes correspondantes qui dit être âgée de 94 ans, m’adresse ce petit-aide mémoire qui, lorsque vous l’aurez lu, vous montrera – chiffres en main – qu’il serait vain d’attendre du personnel de la Cinquième République, instituée par le plus grand arnaqueur de notre Histoire qui soit, qu’il vous respecte et qu’il respecte votre argent.
Des conclusions sont à tirer de cet état de fait. Elles le seront dans un autre article que je publierai entre les deux tours de ladite présidentielle : absolument déterminante quant à la pérennité de notre patrie.
Voici le texte de cette personne
ON SAIT COMPTER ..…
De 1956 à nos jours : 65 ans d’imagination fiscale… et surtout de mensonges.
Je me présente. Je m’appelle M… S… Je suis née en 1927 et je vous le dis tout net : à force de tirer sur l’élastique, la corde va péter !
En 1956, quand Guy Mollet a instauré la vignette pour « fournir un revenu minimum à toutes les personnes âgées de 65 ans et plus », bon… moi j’avais à peine 30 ans et j’étais très fière de pouvoir venir en aide aux anciens.
En plus, Paul Ramadier, le ministre des Affaires économiques, avait affirmé que ça serait une taxe temporaire… Bah, il a duré quarante-quatre ans le temporaire ! Pendant quarante-quatre ans j’ai payé cette vignette ! Alors merci !
Surtout que les anciens n’en ont presque jamais vu la couleur, vu qu’au bout de trois ans, le Premier ministre, Michel Debré, a annoncé que le produit de la vignette serait finalement « acquis au budget de l’État… », qui le reverserait au Fonds national de solidarité. Enfin, en partie… Enfin, en petite partie… Que les vieux se fassent dépouiller comme ça, ça a fait du foin, pendant toutes ces années. Mais ça n’a jamais rien changé.
Ensuite en 1991, Rocard et sa suite ont créé la CSG, la contribution sociale généralisée pour financer la branche famille, en remplacement des cotisations patronales d’allocations familiales, bon… sans râler, j’ai payé !
Surtout que ça ne devait durer que cinq ans. « Une contribution transitoire » qu’ils disaient… et puis 1,1 %, c’était supportable. Seulement vingt-sept ans plus tard, elle transite toujours la CSG !
Et elle a grimpé à 9,2 % pour les salariés et 8,3 % pour les retraités. Par étapes, bien sûr, c’est moins voyant.
En 1993, elle est passée de 1,1 à 2,4 %. Pour alimenter en plus le Fonds de solidarité vieillesse. Y’avait pas déjà la vignette pour ça ? Chuuuuut, arrêtez d’être insolents !
En 1997 , elle augmente encore pour financer, en plus, la branche maladie : on en est à 3,4 %.
En 1998, toujours pour la branche maladie, elle passe à 7,5 %, etc.
Bref, la protection sociale ne s’est pas redressée, et ce qui devait être temporaire est devenu… un impôt de plus.
Ah bah oui ! La CSG, ça rapporte plus que l’impôt sur le revenu aujourd’hui.
Si on vous demande combien vous payez d’impôts par an, vous savez le dire. Mais si on vous demande combien vous payez de CSG, vous savez ?
Chez moi on disait : « C’est tout un art de plumer l’oie sans la faire crier.» Alors qu’il y aurait de quoi hurler.
Et puis en 1996 , rebelote avec la CRDS, la « contribution à la réduction de la dette sociale ».
J’ai payé. (Mais j’avoue, j’ai râlé.)
À cette époque, les déficits sociaux s’élevaient à un montant estimé entre 30 et 38 milliards d’euros (équivalents). Oui, parce que nous, si on se trompe de dix euros dans notre déclaration de revenus, on risque une amende, mais eux, un flou de 8 milliards, ils ont le droit… Toujours est-il qu’ils avaient tout bien calculé : en treize ans, tout serait remboursé.
La CRDS devait disparaître le 31 janvier 2009.
Mais voilà-t’y pas qu’en septembre 1997, le gouvernement Jospin annonce 13 milliards d’euros supplémentaires de dettes, qui correspondaient aux déficits sociaux non financés des années 1996 à 1998.
Alors, ils ont tout bien recalculé, finalement pour tout éponger il fallait prolonger… jusqu’au 31 janvier 2014.
Mais voilà-t’y pas qu’en 2004 , le plan de redressement de la Sécurité sociale concocté par Philippe Douste-Blazy annonce 50 milliards d’euros supplémentaires de dette à rembourser. Alors, ils ont tout bien re-recalculé… et ils ont vu que finalement, la Trinité était la meilleure date pour arrêter la CRDS. Donc, on la paye toujours…
Et puis, en 2004 , Raffarin a inventé la « journée de solidarité », vouée à « l’autonomie des personnes âgées ».
Moi, ça va, j’étais déjà à la retraite, mais vous, vous avez travaillé… sans être payés !
Et en 2013, une nouvelle taxe pour les retraités. CASA, ça s’appelle. C’est la « contribution additionnelle de solidarité à l’autonomie », 0,3 % sur les retraites, pensions d’invalidité, allocations de préretraite.
C’est-à-dire qu’ils font payer les vieux pour que les vieux soient autonomes !
C’est pas du bon foutage de gueule, ça ? Et on continue. En 2013, toujours, M. Jean-Marc Ayrault nous gèle les retraites complémentaires…
Et comme ça ne s’arrête jamais, maintenant, parce que j’ai 1 247 euros de revenu fiscal par mois, j’ai une augmentation monstrueuse de la CSG : 25 % d’augmentation !
Ah ben oui, on nous a dit 1,7 % , mais ce n’est pas 1,7 % de ce qu’on payait… c’est le taux qui augmente de 1,7 %.
Bref, nous les vieux, on est passés de 6,6 % à 8,3 % de CSG , ça nous fait 25 % dans les dents….enfin celles qui nous restent.
Et maintenant, la cerise sur le pompon : on nous annonce que nos retraites vont être revalorisées de 0,3 %.
Cinq fois moins que l’augmentation dont on aurait dû bénéficier si le code de la Sécurité sociale avait été simplement respecté, puisqu’il prévoit que les pensions soient revalorisées du montant de l’inflation moyenne sur l’année pour éviter toute dégradation du niveau de vie. Et l’inflation prévue d’après l’Insee est de 1,6 %
Et Bruno Le Maire ose dire sur RTL : « Mais ils ne seront pas perdants, leur pension de retraite continuera à être revalorisée. » Il croit qu’on est tous gâteux ou quoi ?
Je n’ai que mon certificat d’études, mais y’a pas besoin de sortir de Polytechnique pour comprendre qu’une hausse de 0,3 % des pensions, quand les prix augmentent de 1,6 %, revient à une baisse du pouvoir d’achat.
D’après le baromètre de l’institut Elabe, publié le 6 septembre, 72 % des retraités déclarent ne pas avoir confiance dans le chef de l’État, alors qu’ils étaient 44 % en janvier et 35 % lors de son élection. On se demande vraiment pourquoi un type qui, pour se faire élire, déclarait chez Jean-Jacques Bourdin en décembre 2016 : « L’engagement que je prends ici devant vous, c’est que, avec moi, toutes les petites retraites auront leur pouvoir d’achat protégé. » Et sur RMC encore, en février 2017 : « Je ne veux pas, moi, faire d’économies sur le dos ni des retraités, ni de celles et ceux qui sont à quelques années d’aller à la retraite. » Et au 20 heures de France 2 en mars 2017 : « Je ne touche pas à la retraite de celles et ceux qui sont aujourd’hui retraités. Leur retraite sera préservée. Il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat, c’est essentiel ! »
Alors je pose la question : 72 % qui n’ont pas confiance, comment est-ce possible ?
Comment peut-il se trouver encore 28 % de retraités qui lui fassent confiance ? …
Toute ma vie, j’ai payé pour aider les vieux et maintenant que je suis vieille, il faut que je paye pour aider les jeunes ? Que vont-ils nous inventer encore ?
N’hésitez pas à diffuser largement cette petite analyse….de la situation réelle.
En ce qui me concerne, en plus de savoir compter j’ai encore ma mémoire et je saurais m’en souvenir en Avril prochain.
Comparer la dette publique des années 1970 … et celle d’aujourd’hui : vous comprendrez la nullité de nos dirigeants
Mon commentaire :
Le pire dans l’histoire, c’est que les meilleures bonnes volontés politiques – s’il en existe – héritant de 64 ans de gabegie, de mensonges et d’arrogante désinvolture, ne pourront pas faire grand-chose pour redresser la barre et apurer les comptes : ce n’est pas elles qui tiennent ou tiendront le gouvernail demain. Depuis les débuts de la Cinquième république, les puissances financières – l’État Profond – a réussi à prendre le contrôle des États occidentaux, avec la complicité, volontaire ou subie, des hommes et femmes placés aux postes de commande de notre pays. Grâce à Macron – fils de Rothschild, élève d’Attali, fils spirituel de Soros, admirateur de Zuckerberg, Bill Gates (Microsoft) , Sundar Pichai (Google), Jassy (Amazon), ayant pour Big Pharma (Novartis, Pfizer, Roche, Sanofi and Co) les yeux de Chimène, qui espère devenir soit milliardaire comme eux, soit se voir adouber pour devenir quelque chose comme le Calife de l’Europe (d’où sa mansuétude devant les exactions islamistes dans notre pays), sorte de Saroumane inféodé au Sauron mondialiste, ces puissances financières ont réussi leur coup de maître et n’auront aucun effort à faire demain, pour s’opposer à un quelconque effort de restauration de notre indépendance économique, financière et budgétaire qui irait contre leurs intérêts
Il nous faudra donc bien réfléchir avant de jeter notre bulletin de vote dans l’urne demain et encore plus dans deux semaines pour le choix définitif. Ne nous laissons pas enfumer par les questions de « pouvoir d’achat » qui, pour importantes qu’elles soient, n’engagent par pour autant nous avenir en tant que Nation, notre destinée en tant que Citoyens, notre identité en tant que nos racines remontent à Clovis le baptisé de Reims et que ces racines ont irrigué deux millénaires de culture éblouissante et de farouche indépendance nationale. C’est cela et uniquement cela qu’il faut avoir en vue lors du vote.
A quoi servirait un SMIG et des retraites améliorés, et quelques autres miettes de prospérité, si c’était pour vivre comme des serfs dans un pays qui n’aurait d’autres raisons d’être que de produire, consommer et valoriser les bilans de quelques multi-milliardaires qui, par le biais du libre-échange, des fusions-acquisitions, de la défiscalisation imposée aux gouvernements corrompus, victimes ou complices, du déplacement de capitaux entre sociétés écrans et amassés dans quelques paradis fiscaux ? Multi-milliardaires (ils ne sont pas très nombreux) qui n’auraient pas plus de considération pour nous que n’en avaient les pharaons envers les esclaves qui construisaient leur stupides pyramides en y laissant leurs larmes, leur sang et leur vie.
Nous ne sommes pas à l’orée d’un changement de gouvernement, ni même d’un changement de régime qui, s’inspirant des mêmes principes que ceux qui nous ont conduits à l’abime aujourd’hui, ne manqueraient de nous y précipiter demain.
Nous sommes au moment où nous devons décider de choisir entre sortir définitivement de la sphère de la civilisation humaine et chrétienne prête de s’effondrer, pour entrer dans une forme de barbarie qui, pour être très évoluée techniquement, sera celle du Veau d’Or où la personne humaine n’aura pas beaucoup d’importance et où elle sera sacrifiée sur l’autel de Mammon aussi souvent que possible. En douceur peut-être mais radicalement.
C’est dire si nous devrons réfléchir avant de voter.
C’est dire aussi qu’un vote blanc ou un vote nul ne constitueraient pas un choix judicieux. Car ils ne feraient que renforcer la position du candidat arrivé en tête. Or je crains bien que ce soit justement celui de Mammon.
Je reprendrai ces idées dans mon prochain article.
Bonne chance à la France, trahie depuis trois siècles par la république universaliste et apatride, bonne chance à nous tous.
Louis Saint Martin
Bonjour Monsieur Louis Saint Martin,
Félicitations à M. S, votre correspondante et à sa mémoire.
Comme je suis fille de paysans, à la longue liste de taxes qu’elle récapitule avec précision, je voudrais ajouter la Taxe de remembrement… Dans le village où je suis née (Ste Marie la Blanche, en Côte d’Or) remembrement des terres agricoles a été fait dans les années 70, sans que les paysans aient leur mot à dire. Cela s’est accompagné d’une Taxe de remembrement. Par attachement à la terre, je n’ai pas vendu les parcelles dont j’ai hérité et qui sont en fermage ; cinquante ans après le remembrement, je paie toujours une taxe de remembrement. Il y a quelques années, j’ai téléphone au Trésor public pour savoir jusqu’à quand : on a pas pu me répondre. Ad vitam aeternam, je suppose.
Les scientifiques transhumanistes croient à l’homme augmenté et veulent supprimer la mort ; évidemment ils sont à côté de la plaque et c’est impossible, heureusement.
La seule chose qui augmente de façon exponentielle et qui ne meurt jamais : ce sont les taxes !
En vous souhaitant un bon dimanche, ainsi qu’à Madame S.M à qui je souhaite encore de belles années de lucidité et de rébellion.
Jocelyne Tartarin
Merci pour votre témoignage chère Madame. La république, par nature, est peu soucieuse du droit de propriété : elle a commencé sa triste carrière par la confiscation des biens de toute une partie de la nation française qui n’avait rien fait pour mériter un tel sort : le clergé et la noblesse. Ce qui a permis à toute une race de charognards d’acquérir de vastes domaines à un moindre coût.
Cette même philosophie prévaut toujours de nos jours sous des formes différentes, plus hypocrites et doucereuses. Mais le fond est le même : l’envie et la cupidité. On pressure ceux qui ont hérité du fruit du travail de leurs pères et mères, jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus payer. Ce qui permet alors une redistribution des biens qui ne profite qu’à l’élite spéculative au pouvoir. Je me souviens que, sous Mitterrand, lorsque la loi sur l’ISF fut discutée, M. Fabius, ci-devant président de notre Conseil Constitutionnel, s’était opposé à ce que les oeuvres d’art entrassent dans le calcul de cet impôt. Pourquoi ? Parce que papa Fabius était un des plus riches marchands d’art de France et son père avant lui et qu’il détenait une fortune en oeuvres d’art. D’où ces braves gens tenaient-ils les moyens qui leur permettaient de spéculer sur le fruit du travail d’artistes dont certains étaient quasi morts de faim – je pense à Utrillo ou a Van Gogh – ? Je ne sais. Mais eux n’ont rien payé.
Comme notre chère Anne Sinclair – Anne-Elise Schwartz de son vrai nom, « petite-fille de Paul Rosenberg célèbre marchand d’art parisien, londonien puis new-yorkais, dont elle est l’une des héritières (elle possède une partie de sa collection de tableaux d’une valeur de plusieurs dizaines de millions d’euros) » (Wikipédia) qui n’a sans doute jamais payé d’impôt sur sa fortune de tableaux; elle qui refusait de recevoir JM Le Pen à son émision 7/7 mais qui se trouvait bien d’épouser DSK, dont nous connaissons tous la carrière édifiante, aussi bien du point financier que du point de vue sexuel d’ailleurs.
Et vous, vous devez payer des « taxes de remembrement » ! En fait des « taxes de démembrement » puisque le but de la manoeuvre est de finir par vous déposséder de votre bien patrimonial suivant le projet de suppression du droit de propriété que l' »Etat Profond » mondialiste – dont l’homme-lige en France s’appelle Emmanuel Macron -, veut imposer à l’échelon universel. Tous des esclaves est le projet que le mondialisme cherche à mettre en oeuvre par gouvernements corrompus interposés : esclaves bien nourris sans doute, mais esclaves taillables et corvéables à merci pour le profit de la Upper-Class dominante dont, rassurez-vous, DSK, Sinclair, Fabius, Macron, Attali, Gates, Soros font partie. Et Rothschild of course.
Bien à vous
LSM