Dans les deux précédentes tentatives de portrait, nous avons essayé de mettre en exergue ce qui nous paraissait rapprocher les deux personnalités de Margaret Thatcher et de Wladimir Poutine à partir de l’observation de leurs thèmes et de leurs communes astralités :

  • Une forte valorisation de la Balance avec la présence du Soleil, accompagné d’autres Corps Célestes dans le signe.
  • Un Ascendant Scorpion, associé à Saturne pour Margaret, à Vénus pour Wladimir.
  • Une forte valorisation de Mars qui se trouve qualifié de « maître de nativité » suivant la méthode d’André Barbault et qui, de toute façon, est co-gouverneur du thème avec Pluton.

L’étude a permis de mettre en lumière :

1/ Du côté de la Balance

–         le sens politique et diplomatique, l’art du compromis quand cela s’avère nécessaire

–         les préoccupations esthétiques, l’élégance ou le désir de séduction propres à chacun des deux personnages (chacun à sa façon bien évidemment : guindée, léchée et figée chez l’une; magnétique et fortement érotisée chez l’autre)

2/ Du côté du Scorpion

–         la détermination sans faille de la volonté qui consiste à affirmer un extrême vouloir vivre, à mobiliser d’autant plus d’énergie que la situation s’avère dramatique ou dangereuse, à s’attacher à redresser des situations compromises, à trouver exaltation et plaisir dans la lutte et le conflit … De Gaulle, né un 22 novembre à la jonction du Scorpion et du Sagittaire ne disait-il pas « qu’on ne gouverne bien que dans la guerre » ?

–         un caractère entier et âpre, touchant à l’insensibilité, voire à la cruauté (Margaret a laissé mourir les grévistes de la faim Irlandais sans céder d’un pouce; quant à Poutine, on devine comment il traite ses opposants trop vindicatifs ou ses journalistes trop indiscret(e)s …)

Restait le troisième larron de la trilogie : Mohamed Merah, ce glorieux et courageux fils d’Allah, dont nous allons examiner le thème maintenant. Vous nous pardonnerez de devoir nous intéresser à ce dernier cas assez répugnant, car il n’y a aucune commune mesure entre Mohamed et les deux cas précédents qui, toute question de choix ou de préférence politique mise à part, présentent une haute stature, sont des serviteurs zélés, efficaces et inconditionnels de leur patrie et de futurs personnages historiques, au même titre qu’Elisabeth 1ère ou que Pierre le Grand qui ne leur cédaient en rien du côté des ombres et de la lumière.

Ici, c’est moins la personnalité de l’intéressé – marquée elle aussi par le trio Balance/Scorpion/Mars –  qui mobilise l’attention et justifie la comparaison, que l’extrême horreur de ses crimes, la stupidité et la lâcheté qu’ils nous révèlent et qu’on ne peut comprendre hors du cadre culturel pour lequel le dit Mohamed a opté et qui a conditionné cette figure d’assassin fanatique par laquelle il a donnée à sa signature anthropocosmologique.

Si, on fait exception du contexte culturel, éducatif, familial, moral, religieux et politique  dans lequel les personnalités de Margaret et Wladimir se sont construites on ne peut pas comprendre leur parcours. Le thème natal permet de comprendre une personnalité, il permet de rendre compte d’une destinée, mais il ne préjuge en rien (je l’ai déjà dit mais cette idée est à marteler à tout propos et hors de propos) au départ, du niveau d’intégration, d’expression et de réalisation auquel le possesseur d’un thème quelconque accèdera.

Cela tient, à la fois

–         de ces « conditions » que je viens d’évoquer, de l’univers particulier dans lequel le sujet se développera et trouvera ses repères, ses références, sa nourriture spirituelle, intellectuelle et morale,

–         de cet « appel » ou « vocation » qui se fait entendre chez les uns et n’effleure pas la conscience des autres. C’est un mystère au sens vrai du terme, et, en tant que tel, il nous échappe, qu’on soit anthropocosmologue ou qu’on ne le soit pas.

En un mot, sans parler de « prédestination » on peut parfaitement accepter l’idée de « prédispositions ». Et une grande destinée est toujours la rencontre et la synthèse entre

–         une prédisposition marquée (la « vocation », l' »akène » comme l’appelle James Hillman).

–         un environnement, je ne dirais pas « favorable » au sens habituel du terme, mais apte à actualiser cette prédisposition potentielle[1]

–         le tout à l’intérieur du cadre, de la « forme » indiqués par le thème natal

Il est évident, mais difficile à prouver, que des liens mystérieux doivent associer ces trois données qui paraissent indépendantes les unes des autres à nos pauvres yeux profanes. Mais l’affirmer serait passer outre notre souci d’objectivité et entrer dans la sphère du religieux ou de l’ésotérique. Nous nous en garderons bien et rendrons compte des faits tels qu’ils nous apparaissent : indépendants les uns des autres.

Pour une bonne part, le socle anthropocosmologique sur lequel s’est  bâtie la personnalité de M.M ressemble à celui des deux personnages politiques et on ne sera pas surpris de voir apparaître chez lui des traits de caractère et de comportement identiques aux leurs.

Les témoignages le présentent comme un garçon sociable, souriant, charmant, et toujours très bien de sa personne, avec un réel souci d’élégance voire de coquetterie dans la tenue : voilà pour la Balance.

Mais ce charmant garçon est déjà multirécidiviste au moment des assassinats, se complaisant dans les vols, braquages et autres innocentes occupations qui lui permettent de vivre grand train : vêtements coûteux, grosse cylindrée, voitures de sport, que sais-je encore. Et là nous sommes bien dans le Scorpion ou plutôt dans les dérives du Scorpion ! celui qui considère la société comme un vivier où il n’a qu’à puiser à sa convenance pour satisfaire ses désirs irrépressibles en usant de violence (Mars et Pluton gouvernent le signe) s’il le faut. N’oublions jamais que si l’image du Scorpion supérieur est l’aigle, sa représentation inférieure en est le vampire, si fascinante pour notre culture décervelée.

C’est ainsi que l’âpreté et les comportements destructeurs (et finalement autodestructeurs) du signe, viennent se mettre au service de ce goût effréné du plaisir et du recours permanent à la facilité et aux compromissions les plus douteuses, qui sont le propre des dérives de la Balance. Quand l’éducation n’a pas été à la hauteur par exemple. Ce qui est peu dire dans son cas et celui de toute une jeunesse « sauvageonne » comme l’appelait lucidement Jean-Pierre Chevènement. C’était une litote….

Si dans le thème de MT et de WP le Soleil et Mercure en Balance étaient accompagnés de Mars (MT) ou de Saturne (WP)  ici il est suivi de la Lune.

Ce qui veut dire que M.M est né sous une Nouvelle Lune dite appliquante (la naissance survient dans les heures qui précèdent la conjonction exacte).

Que peut-ont dire en bref de cette première observation ?

Une conjonction Soleil/Lune évoque « une faible volonté de s’imposer, inconstance et crispation » écrit Wolfgang Reinicke; Reinhold Ebertin y voit « une influence marquée du signe dans lequel a lieu la conjonction. Etroitesse d’esprit, être incompris » ; Marie Marczak, sur les traces de Barbault, voit dans la conjonction « l’expression d’une indifférenciation des principes féminins et masculins » (ce qui ne renforce pas la virilité déjà relative de la Balance); Georges Antarès considère qu’un tel aspect « tend à affaiblir notre volonté, à provoquer instabilité et indécision…le manque de décision et des désirs trop fréquents de changement nuisant à la réussite sociale…difficulté de réussir et de se faire prendre au sérieux…manque de persévérance »

Bref, comme vous le voyez, la combinaison ne paraît pas très heureuse à mes distingués confrères.

Pour ma part, j’avancerai l’analyse suivante. Que se passe-t-il à la Nouvelle Lune ? La Lune, en fait, disparaît totalement de notre ciel nocturne. C’est le moment du mois où il fait «  une nuit d’encre »….qui nous révèle d’autant mieux les étoiles, quand le ciel n’est pas couvert.

Ramené à notre réalité psychologique individuelle, cette « disparition » représente parallèlement l’occultation d’une partie de nous-mêmes à notre conscience. Une seule fonction semble devoir se développer au détriment de l’autre. C’est la partie solaire – rationnelle, logique, volontaire, conceptuelle – qui absorbe en quelque sorte la partie lunaire – sensitive, émotive, réceptive, irrationnelle et passive; celle qui porte nos rêves, nos désirs, nos illusions parfois; celle qui représente en tout cas le pôle le plus immature de notre personnalité (vous remarquerez qu’ici la Lune gouverne la Maison IX : celle des idéaux philosophiques, moraux et religieux. Nous y reviendrons)

C’est de l’équilibre entre ses deux grandes fonctions, nous le comprenons (on pourrait les assimiler au « côté gauche » logique et au « côté droit » irrationnel, du cerveau) que peut naître un être harmonieux, objectif et créatif, solidement appuyé sur ses deux fonctions pour avancer dans la vie.

Dans le cas d’une conjonction il y a pas déséquilibre mais confusion, aliénation, intrication entre les deux fonctions – conscient et inconscient, volonté et dépendance, action et soumission, masculin et féminin, rationalité et imagination, etc – qui ne peuvent plus se déployer, accéder à la plénitude de leurs fonctions, jouer correctement leur partie respective, parce que se gênant l’une l’autre.

Plusieurs conséquences possibles.

Soit l’être s’appuie essentiellement sur sa dimension solaire et il fonctionne par idées, préjugés, vérités toutes faites, il juge et il tranche sans être capable d’utiliser cette finesse de perception, cette capacité de sentir les choses, d’entrer en contact intimement avec elles pour les nuancer, que seule apporte la Lune. Dans les cas extrêmes il répétera souvent les opinions des autres, en croyant les avoir pensées lui-même, sans jamais songer à les passer au tri de son esprit critique. Il se fixera sur un modèle, une sorte de vérité première, qu’il sera incapable de remettre en cause et dont il ne démordra pas.

Soit la fonction lunaire (occultée et refoulée : le ciel est noir !) de lui-même, se manifeste insidieusement en faussant son jugement : il n’est jamais aussi subjectif que lorsqu’il se croit parfaitement objectif, ses préférences intimes, ses sympathies et antipathies, ses caprices et ses mouvements d’humeur jouent dans ses raisonnements sans même qu’il s’en aperçoive et il en perd toute objectivité. Il avance avec des oeillères, polarisé sur un aspect des choses sans jamais pouvoir apercevoir l’autre aspect possible de la situation, de l’événement, du jugement. C’est le cas type, à mon avis, de ce que Paul Diel[2] appelle «  la pensée affective » : tout raisonnement est faussé par des préférences cachées.

Il est partial et arbitraire parce qu’il ne peut pas se détacher de ses propres points de vue. Si la Lune représente l’âme et le Soleil l’Esprit (le souffle vivifiant qui éclaire les âmes dans la magnifique représentation que nous en offre la Pentecôte par exemple)  on peut dire que la relation ne se fait plus, l’âme se dessèche se prenant elle même pour l’Esprit. L’intensification de la fonction solaire – valorisée par la présence lunaire – exacerbe l’égocentrisme du sujet et son quant-à-soi. A l’extrême il fait le vide autour de lui et il ne comprend pas pourquoi car il imagine que tout le monde devrait penser comme lui. Sa partialité devient proverbiale.

L’astrologie psychanalytique, qui n’est jamais en reste d’explications, émet l’hypothèse qu’à l’origine d’un tel aspect, les images parentales sont confondues. Il n’y a pas dans la structuration de l’enfant une délimitation précise entre la fonction paternelle (la loi, l’effort, le mérite, l’interdit, le contrôle de soi, l’ordre, etc) et la fonction maternelle (l’affectivité, la protection, la dépendance, la satisfaction des besoins, etc, etc). Il n’y a plus qu’un tout indifférencié. Cela est dû souvent au fait que, dans le couple parental, l’un des deux parents est ressenti comme tenant les deux rôles à lui tout seul. Je crois que c’est particulièrement vrai dans le cas de M.M dont le père est resté en Algérie, laissant sa femme se débrouiller avec les enfants chez nous.

Je vais vous donner une petite image qui m’est venue à l’esprit en écrivant cet article.

Si on compare le Soleil (volonté, tenue,  dignité, virilité, estime de soi) à un métal chauffé à blanc et la Lune (passivité, dépendance, imagination, désirs inépuisables) à un récipient d’eau froide et qu’on envisage ce qui se passe lorsqu’on plonge le métal en fusion dans l’eau froide :

–         le métal est refroidi donc la volonté est détendue,  la force intérieure diminuée, la virilité compromise, etc, etc,

–         mais l’eau est portée à ébullition, ce qui veut dire que les désirs sont irrépressibles et violents et qu’ils ne trouvent plus, face à eux, cette conscience morale, cette autolimitation (que Freud appelle « surmoi ») qui seules permettraient de les purifier, de les discipliner et de les réaliser d’une manière conforme aux règles de la vie sociale.

Et cela est d’autant plus inquiétant dans le cas d’une Lune appliquante (c’est à dire derrière le Soleil dans l’ordre des signes) que c’est la planète qui est « derrière » qui éclaire celle qui est « devant« . En termes un peu moins symboliques on peut dire que c’est la sphère des désirs et obsessions lunaires qui mobilisant la conjonction Soleil/Mercure (la raison, la conscience) détermine en fait la volonté et les décisions du sujet. C’est une combinaison où, sinon la réflexion, du moins la polarisation mentale, l’emportent sur l’action. Il y a là un côté entêté et organisé dont Mohamed Merah nous a administré la preuve quand on observe la façon dont il a conçu, organisé, exécuté ses massacres; dont il a prévu sa fuite hors du théâtre de ses exploits; dont il a essayé de brouiller astucieusement les pistes qui permettrait de remonter jusqu’à lui avant de commettre ses crimes, et enfin dont il a organisé sa résistance quand il a été découvert. Rien d’impulsif ou d’improvisé là-dedans mais une détermination sans faille servie par un esprit d’organisation remarquable.

Apparaît peut-être une deuxième configuration du thème qui peut être analysée sous deux points de vue différents : il s’agit du carré que forme la conjonction Saturne/Uranus en Sagittaire à Mars en Bélier (ce Mars, maître de nativité et gouverneur du thème – avec Pluton – je le rappelle).

–         dans une première approche, cette combinaison peut très bien représenter l’obstacle  structurant d’une rigueur morale et principielle inflexible (Saturne/Uranus) cherchant à contrôler la violence, l’impulsivité, le goût de la provocation, l’amour des conflits évoqués par un Mars particulièrement à l’aise dans son propre signe, le Bélier, impulsif et explosif entre tous. Un Mars de plus en conflit avec tout l’amas Balance par la Lune; donc particulièrement asocial et vindicatif. Bref nous aurions affaire avec ce carré entre planètes de « surmoi »‘ excessif (Saturne/Uranus) et  le représentant d’un « ça » explosif (Mars) à un aspect d’inhibition, voire de « castration » fort bienvenu chez un tel tueur (les Freudiens apprécieront j’espère….)

–         dans une approche contraire, la valorisation de Mars étant trop forte (maître d’Asc et en contact avec les Luminaires) on peut y voir la marque d’une révolte active, violente, insolente contre toute forme de règles ou de principes. Pas d’inhibition ici, mais au contraire une relance permanente dès qu’un obstacle surgit à la satisfaction du désir. Et c’est bien de cette façon que ce garçon s’est comporté durant un certain temps, vivant comme un golden boy grâce à ses rapines bien que frappé par dix sept condamnations qui n’ont jamais entravé le flot des transgressions, dégradations et agressions.  Garçon qu’on aurait mieux fait de renvoyer chez son père et dans son pays véritable, si le gouvernement qui est censé nous protéger, ne se souciait beaucoup plus de caresser la police de la pensée qui nous impose de supporter l’invasion que nous subissons depuis trente ans comme une « chance »,  que de combattre une présence hostile sur notre sol, dangereuse pour notre identité et notre survie en tant que nation, car voulant nous imposer ses modes de vie et son idéologie pseudo-religieuse et dont Mohamed Merah est le funeste prototype. Nous reviendrons sur cet aspect plus large des choses en fin d’article.

Mais il est une troisième façon de comprendre le conflit Saturne/Uranus à Mars.

Saturne/Uranus (la règle, les principes, la loi, l’interdit) ne pouvant éteindre et contrôler le feu destructeur de Mars, vont libérer ses énergies en les orientant rigoureusement vers leur pleine satisfaction. Un peu comme avait fait Du Guesclin qui, ne pouvant contrôler la violence et les activités destructrices des grande compagnies qui ravageaient la France sous Charles V, eut l’idée géniale de se mettre à leur tête et de les conduire en Espagne. Bon vent ….!

Remarquez que Saturne et Uranus gouvernent tous les deux la Maison III du thème, celle qui concerne les idées du sujet, son mental. On constate mieux ainsi la rigidité intellectuelle étouffante de ce charmant garçon, si aimable aux gens de son quartier; ses prédispositions au fanatisme qui n’attendaient qu’un contenu qui justifiât, légitimât l’exercice délicieux de la violence, seul moyen de réconcilier vraiment les deux instances du conflit Mars (pour instincts belliqueux) à Uranus-Saturne (les exigences d’un surmoi inflexible).

Observons que la dite Maison III évoque aussi la relation avec l’entourage proche, notamment les « frères et les sœurs », ainsi qu’avec les éducateurs, dans l’AnthropoCosmologie pratique et concrète. Inutile donc de chercher bien loin où Mohamed a trouvé les moyens de justifier son action à ses propres yeux et aux yeux de la communauté et de satisfaire sa conscience. N’est-il pas déjà un « héros » pour de nombreux « jeunes des cités » ainsi que le confirme l’acteur Smaïn qui déclarait il y a peu « qu’il y avait beaucoup de Mohamed Mérah dans les banlieues françaises » (je cite de mémoire) ?

On commence à entrevoir le cocktail explosif que constitue la polarisation obsessionnelle Lune/Soleil évoquée plus haut d’une part, associée à la rigidité d’un mental proprement fanatique, mobilisant et canalisant la violence martienne vers de sombres objectifs …mis au service d’un goût certain de « l’épate », de la gloriole personnelle, dont nous parlerons plus tard.

Et puisque nous parlons de la polarisation obsessionnelle Lune/Soleil, remarquons aussi que la Lune gouverne, elle, la Maison IX (complémentaire de la Maison III) : celle qui représente les orientations morales, philosophiques et religieuses d’un sujet.

Il est facile de deviner que cette violence qui ne demandait qu’à s’exercer ne pouvait qu’apprécier l’excellente opportunité que lui offraient les combinaisons fermées et rigides ci-dessus décrites en lui indiquant une oientation idéale (avec l’aide des « grands frères » ?) vers la cause islamiste. Ne pas oublier que la Lune est l’emblème de l’islam et que l’axe Cancer/Capricorne évoque les racines, la culture, les origines, les structures culturelles (familiales et nationales) d’un individu.

Il est clair, à travers les choix du sujet, que ses structures familiales et nationales n’ont rien de Français malgré tout ce que nous avons pu entendre de la part de nos plus hauts responsables « qui ont des yeux pour voir mais ne voient point » ou lire dans les analyses de nos plumitifs stipendiés qui s’attachent tous à faire de M.M un Français, égaré sans doute, mais un Français du simple fait qu’il est né sur le territoire français…comme si ses choix, ses convictions et ses rejets n’avaient aucune importance. Un proverbe russe (rappelé il y a quelques années par feu le pseudo-comte de Paris dans une tribune du Figaro, si je me souviens bien) affirme « qu’une hirondelle n’est pas une vache parce qu’elle est née dans une étable« . Nous ferions bien de nous en souvenir.

Remarquons maintenant l’harmonie de la conjonction Saturne/Uranus à Vénus (maître de la Balance) en Vierge (les limitations de toutes sortes) et en Maison X : la carrière et la notoriété. Configuration qu’il nous faut analyser en liaison avec la dissonance que forme cette même Vénus à Jupiter en Gémeaux qui indique le contraire : l’absence de limites, quasi l’anarchie, les fantaisie absolue.

Commençons par cette dernière. La dissonance Vénus/Jupiter exprime un fort désir de jouir, de posséder, de se faire plaisir, de ne se priver de rien, appétit de jouissance  contrarié  le plus souvent par le contexte et le cadre social, familial ou professionnel, imposés au sujet. Ici, le côté ressenti comme étriqué et limitatif imposé au sujet est clairement indiqué par le signe de la Vierge en Maison X (contexte paternel/parental).

C’est pourquoi les dissonances Vénus/Jupiter mettent toujours en garde contre une mauvaise attitude envers l’argent : « avoir les yeux plus grands que le ventre » est la bonne expression qui désigne tant la propension à la dépense et à la poudre aux yeux, à « l’épate » comme je le disais plus haut, qu’une sorte d’avidité excessive qui dépasse largement les moyens que votre condition ou votre travail vous permettent d’espérer.

Or cette frénésie de fric et de lucre pour épater la galerie (pensez aux démonstrations bruyantes avec la superbe moto que ce charmant garçon, comme nombre de ses semblables, se croyait obligé d’infliger aux habitants de son quartier) constitue la motivation première et principale du thème, avant toute motivation idéologique. Pourquoi ?

Parce que Jupiter (en exil : légèreté, dispersion, désorganisation, désordre, insouciance) est au trigone de la Lune et c’est lui qui alimente les rêves et obsessions lunaires dont nous avons longuement parlé quand nous avons analysé la conjonction soli/lunaire tout à l’heure Ce qui fait de Mohamed Mérah beaucoup plus une petite frappe gloutonne qu’un authentique militant djihadiste porté par quelque idéal que ce soit, fût-il d’aussi piètre qualité que la cause « islamiste »

La deuxième motivation – consécutive à la première et qui explique le goût de l’épate – réside dans le besoin de sortir de l’anonymat, de la grisaille du quotidien. Et c’est le sens de la dissonance Vénus en Maison X (la notoriété, la renommée) mais en Vierge où Vénus se trouve fort contrariée et limitée – à Jupiter (la démesure, la vantardise, l’inflation du « moi ») en Maison VII : les autres, la galerie, le spectacle.

Sans oublier que la Balance ici, comme chez Margaret et Wladimir, tombe en Maison XI, secteur particulièrement dévolu à l’importance de la vie sociale, aux préoccupations d’ordre idéologique ou politique, au besoin d’y remplir un rôle et d’être reconnu C’est pourquoi c’est une Maison qui convient parfaitement aux activités artistiques, notamment celles du spectacle On peut dire qu’avec le charmant Mohamed nous avons été servi en fait de spectacle

Et c’est bien sûr la conjonction Saturne/Uranus (trigone Vénus) qui a donné à M.M  la froide détermination nécessaire à accomplir ses trois motivations jusqu’à leur terme : le fric et la grande vie d’un côté, l’épate  et la mise en lumière de l’autre, la satisfaction de la violence aveugle enfin.

Il existe un autre signe de cette froide détermination à aller au bout d’une entreprise, fût-elle mortelle : c’est la présence de Pluton dans son signe, le Scorpion, et en conjonction à l’Asc. de Mohamed, juste au-dessus de celui-ci.

Quelques mots de Christine Saint-Pierre, adepte reconnue de « l’astrologie conditionaliste » vous feront mieux comprendre ce que cette présence de Pluton peut avoir de redoutable et inquiétant dans le contexte général de ce thème d’immature obsédé de reconnaissance. Soulignons que Pluton est placé en Maison XII, « Carcer » en latin, c’est à dire la « prison« ; et bien plus celle de nos prisons intérieures, celle de nos cauchemars obsessionnels les plus intimes, que la « prison » telle que beaucoup la conçoivent. 

Pluton, d’après Christine Saint-Pierre, ignore la raison et la réalité, « il méprise les expériences et la vie » écrit-elle,  il est entièrement orienté vers cette dimension de la conscience où l’individu se sent porteur d’une mission et d’un pouvoir qui ne sont pas liés à des choix objectifs, mais à une volonté plus forte que la sienne et qui s’impose à lui avec le poids de la fatalité; il se sent « missionné« , « agent du destin« , « bras armé de la justice immanente » vous pouvez choisir toute autre expression équivalente qui détache le sujet de ses propres responsabilités pour le ravaler au rang d’exécuteur aveugle d’une puissance inflexible et redoutable. Christine Saint-Pierre ajoute à la citation déjà évoquée un peu plus haut : « le plutonien …..refuse aussi les normes et ne peut avoir de certitudes. C’est un asocial qui s’exclut de lui même par ses agissements. La clandestinité lui convient. Dans les cas extrêmes, il se montre destructeur, barbare, sans foi ni loi, inhumain« [1].

 Inutile de dire combien un pluton fort et non contrôlé (comme il l’est dans le thème de Mérah) peut produire de marginaux, de fanatiques, d’électrons libres qui suivent leur chemin et obéissent aux injonctions obscure d’une volonté absolue d’accomplissement qui n’est, en fait, que la voix des pulsions les plus basiques de l’espèce : le sexe et la mort, dont Pluton est le grand symbole anthropocosmologique.

C’est pourquoi on le trouve tellement valorisé dans tous les thèmes de tueurs en série, pervers, sociopathes, « fous d’Allah », kamikazes, possédés et terroristes de tous acabits. Ce ne sont plus des humains qui dégoupillent des grenades mais ils sont devenus grenades et outils de mort eux mêmes.

Pourquoi ? Parce que toute idéologie ou religion qui implique de la part de ses dévots soumission absolue (« islam » veut dire soumission et même esclavage pour certains traducteurs) et obéissance à des injonctions indiscutables (au sens fort), fait le bonheur absolu des « plutoniens » qui trouvent en elles des raisons moralement satisfaisantes de laisser s’exprimer librement cet instinct de mort (et souvent de viol) qui les habite. Si on ajoute que dans le thème de Mérah, Pluton forme un seul aspect : un sextile à Neptune (l’idéologie, maître de la Maison IV comme nous l’avons déjà vu, c’est à dire le représentant de la famille, des origines et des sources culturelles) on comprend encore mieux la démarche qui a conduit cet individu apparemment civilisé par vingt années d’imprégnation de culture française à se comporter comme un monstre et fier de l’être.


[1] Christine Saint-Pierre : « Guide d’astrologie conditionaliste » – Coll. Astrologie, Editions ST MICHEL, 1994, p.66.

Au chapitre de la propension à agir ou combattre pour une idéologie de manière aveugle et violente on peut associer le carré de forme Mars à Neptune (l’idéologie, le fantasme, le délire, l’affabulation, au choix) dans le Capricorne (voir ce que j’en dis lus haut) et maître de Maison IV (les origines, la famille, les racines : sans commentaire)

Et à celui d’une violence et du caractère asociale parfaitement assumé par le sujet, on peut associer sans doute l’harmonie que forme l’opposition réactive et vindicative de Mars à la Lune (et, par elle, à tout l’amas Balance) à Jupiter, les règles et conventions. En fait le sujet se sent parfaitement justifié dans ses comportements violents et infantiles, par le  système de référence qu’il a choisi.

Quelques mots sur ce système qui a enfanté Mohamed Mérah, comme le système de référence de l’opiniâtre, possessive et ombrageuse Angleterre a produit Margaret; et celui de la Russie éternelle, exception entre les nations, héritière à la fois d’une tradition messianique forte (certaines pages de Dostoïevski sont extrêmement significatives à ce sujet)  et d’un conditionnement idéologique violent pdt soixante douze ans d’enfermement marxiste, a produit un Wladimir, en tant que les « conditionnements » naturels (anthropocosmologiques) de l’un et de l’autre s’accordaient pleinement à exprimer la vérité de leur milieu en un moment donné.

Ici le « conditionnement » naturel qui a permis à Mohamed Mérah  de donner toute sa mesure est la lecture assidue du Coran.

Voici un petit florilège que j’ai pu relever en faisant quelques recherches mais qui ne rend pas compte de l’endoctrinement oral (prêches et propagandes de toutes sortes) qu’il a pu subir et que j’ignore.

« At-Tauba – 9.5. Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur (sic) et Miséricordieux. »

Qu’est ce que les « associateurs » me demanderez vous ?

Voici les réponses que j’ai pu glaner :

–         Etre un associateur c’est « croire que quelqu’un d’autre que Dieu (un sorcier par exemple ) pourrait changer le destin ou prévenir l’avenir« .

–         C’est « adorer quelqu’un ou quelque chose d’autre avec ou au lieu de Dieu« 

Avis à nos contemporains qui ne cessent d’adorer l’argent que pour adorer leur corps, voire leur simple nombril….

Autre réponse :

–  « L’ association (chirk en arabe) est le pire des péchés. En islam les chrétiens sont considérés comme associateurs puisqu’ils croient au fils, au père et au saint esprit« 

Bref, me voilà devenu associateur sans le savoir (comme M. Jourdain faisait de la prose) mais contrairement au personnage de Molière cela risque de me faire « tuer, guetté en embuscade, capturé, assiégé » et autres joyeusetés. Mais – Allah en soit remercié – je peux m’en tirer si je pratique la Salat (la prière islamique) et acquitte la Zakat (l’aumône). Car, autrement, voilà encore ce qui m’attend :

« Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d’où ils vous ont chassés : l’association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants…

Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S’ils cessent, donc plus d’hostilités, sauf contre les injustes. » 2.191-193

Et encore ceci qui menace surtout les athées et fiers de l’être dans le style Hollande ou Mélanchon :

«  Voici  quelle sera la récompense de ceux qui combattent Allah et son apôtre, et qui emploient toutes leurs forces à commettre des désordres sur la terre: vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix; vous leur couperez les mains et les pieds alternés; ils seront chassés de leur pays. L’ignominie les couvrira dans ce monde, et un châtiment cruel dans l’autre. »

«  Certes, ceux qui ne croient pas à Nos Versets, (le Coran) Nous les brûlerons bientôt dans le Feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d’autres peaux en échange afin qu’ils goûtent au châtiment. Allah est certes Puissant et Sage! » 2.191

« Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur » 4.89.

Ah, les braves gens !

Autres morceaux choisis :

 » Celles de vos femmes qui forniquent, faites témoigner à leur encontre quatre d’entre vous. S’ils témoignent, alors confinez ces femmes dans vos maisons jusqu’à ce que la mort les rappelle ou qu’Allah décrète un autre ordre à leur égard.  » (4:15)

Mais vous conviendrez que cela peut prendre du temps, alors un autre verset règle le problème :

 » La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitié pour eux dans l’exécution de la loi d’Allah – si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu’un groupe de croyants assiste à leur punition.  » (24:2)

Quant à la lapidation, reportez vous à la Note en bas de page. Je n’ai pas changé un seul mot du texte qui vous est parfaitement accessible sur internet en tapant simplement dans Google « lapidation-coran ». Elle vous éclairera[3]

Au tour de nos concussionnaires, prévaricateurs et profiteurs de toute sorte. Nos banquiers et certains de nos politiques devaient avoir du mouron à se faire :

« Vous couperez les mains des voleurs, hommes ou femmes, en punition de leur crime. C’est la peine que Dieu a établie contre eux. Il est puissant et sage » Sourate V, 37 à 38

Nous pouvons mieux comprendre maintenant quel impact peuvent avoir ces textes « sacrés » à la source d’une « culture » qui est celle de plus d’un milliard d’êtres humains et qui ne considèrent l’existence et le monde qu’à travers elle. Appliquée à des natures comme celle de Mohamed Mérah, on a pu constater ce que cela peut donner :

–         cinq hommes abattus froidement sans qu’ils puissent esquisser un geste pour se défendre (le texte sacre conseillait de les « guetter dans toute embuscade » Mohamed a appliqué ce sage conseil à la lettre)

–         trois enfants poursuivis, dont une petite fille saisie par les cheveux,  et abattus d’une balle dans la tête. En d’autres temps ils eussent été égorgés comme des moutons…question de timing et d’organisation sans doute.

–         Car c’est ce qui se passait dans les stades de Kaboul de l’heureux temps du régime Taliban où les spectateurs étaient aimablement conviés à venir égorger eux mêmes les « condamnés » à l’aide d’un couteau de cuisine qu’on mettait aimablement à leur disposition.

Ne faisons pas « d’amalgame » a chanté la presse en chœur après qu’on ait découvert l’identité et les origines du tueur. Auparavant il en allait tout autrement : on dénonçait la « bête immonde », le retour du nazisme, du fascisme et on commençait à pointer du doigt certaines familles politiques ou certaines personnalités accusées de prêcher la haine, l’exclusion, la méfiance…bref le couplet habituel de ceux qui n’aiment la France que lorsqu’elle est défigurée et humiliée, sans aucun souci de faire des « amalgames » à ce moment là, bien entendu.

Alors sans vouloir faire d’amalgame entre Mohamed Mérah et cet islam qu’on nous dit si tolérant, j’ai lu dans la presse quotidienne qu’en Afghanistan, le parlement (démocratique comme vous le savez) a autorisé les punitions corporelles sur les femmes, à condition que cela se fasse dans les règles prévues par le Coran !

Et dire que nous envoyons nos enfants dans ce pays se faire tuer pour soutenir les « démocrates » et combattre les Talibans dans le même temps où les premiers  privent les seconds de leur gagne-pain !

En Arabie Saoudite, le cheikh Abdul Aziz bin Abdullah (à vos souhaits) grand mufti, a déclaré à un groupe de députés koweitiens qu’il était interdit de construire de nouvelles églises dans la péninsule arabique, donc dans tous les Etats du Golfe (même ceux qui raflent notre patrimoine à coups de pétrodollars). Et, tout  benoîtement, il a appelé à la destruction de l’ensemble des églises de la dite péninsule, car « il y en a beaucoup trop… » (sic).

L’article où j’ai puisé cette information estime à environ 800.000 les chrétiens présents dans les Emirats….pour moins d’une dizaine d’églises de diverses confessions. C’est-à-dire trois fois moins que le nombre de mosquées et lieux de prière musulmans à Paris où l’on en recense « officiellement » trente deux. Qui dit mieux ?

Vous imaginez ce que ce conseil peut provoquer comme agressions et déprédations (ou pire) contre les églises du pays, et comme agressions sanglantes contre les chrétiens de toute confessions habitant le Proche et le Moyen-Orient. Si on peut (et même si on « doit ») détruire et incendier les églises, pourquoi ne pourrait-on pas égorger ceux qui les fréquentent pour honorer Allah et son Prophète ?

Mérah s’est peut-être posé la question et on a pu constater comment il a su y répondre.

Lorsqu’on sait qu’un enfant sur deux naît de mère musulmane actuellement en France, il n’est pas illégitime de se poser des questions sur l’avenir si nous n’avons pas le courage et la force de réagir avant qu’il ne soit trop tard.


[1] Je pense fournir un bon exemple en évoquant ici, les camps de concentration allemands, dont on peut difficilement dire qu’ils représentaient un environnement « favorable » à quelque prédisposition que ce soit. Et pourtant c’est eux qui ont permis à des personnalités comme Maximilien Kolbe ou Edith Stein de rayonner au-delà de toute expression et d’illuminer certaines existences. D’où leur accession aux autels.

En aurait-il été de même si ces personnalités n’avaient été atteints par ce type de cruauté inouïe ?  On ne le sait.

[2] Cf Paul Diel « La psychologie de la motivation », PBP.

[3] La lapidation dans la ChariaExtrait du livre : Woujoub Tatbiq Al-Houdoud Ash-Shar’iya (L’obligation de mettre en application les sanctions conformes à la Charia). Par: Cheikh Abdur-Rahman Abdul-Khaleq. Des modifications ont été apportées au texte d’origine.La lapidation dans le CoranAllah, Gloire à Lui, dit : » Celles de vos femmes qui forniquent, faites témoigner à leur encontre quatre d’entre vous. S’ils témoignent, alors confinez ces femmes dans vos maisons jusqu’à ce que la mort les rappelle ou qu’Allah décrète un autre ordre à leur égard.  » (4:15)D’après ce Verset, Allah ordonne d’enfermer les fornicatrices dans leurs maisons jusqu’à la mort ou jusqu’à ce qu’Allah décrète un nouvel ordre abrogeant ce Verset. Cet ordre est révélé ultérieurement au Messager d’Allah sous forme d’un Verset Coranique et d’une parole prophétique. Allah, Gloire à Lui, dit : » La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitié pour eux dans l’exécution de la loi d’Allah – si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu’un groupe de croyants assiste à leur punition.  » (24:2)Le Messager d’Allah (bénédiction et paix sur lui) dit : « Prenez (ce que je vous dis) ! Prenez (ce que je vous dis) ! Allah a décrété un nouvel ordre à leur égard: la vierge par la vierge: 100 coups de fouet et un an d’exil, et la mariée par la mariée : 100 coups de fouet et lapidation » (rapporté par Muslim, At-tirmidhi, Ibn Majah et Abi Daoud).Par conséquent, l’ordre d’emprisonner les fornicatrices, décrété dans la Sourate 4 (les femmes), est abrogé par à la fois l’ordre de fouetter, décrété dans la Sourate 24 (la lumière), et le Hadith du prophète. Ibn Abbass (qu’Allah lui offre Son Agrément) dit : (Le jugement était ainsi (emprisonnement) jusqu’à ce qu’Allah a fait descendre la Sourate Annour (La lumière) où Allah a abrogé (l’ancien jugement) et l’a remplacé par les coups de fouet ou la lapidation ». Donc la lapidation est indiquée dans le Coran par le « nouvel ordre » révélé au Messager d’Allah qui doit l’exposer :  » (Nous les avons envoyés) avec des preuves évidentes et des livres saints. Et vers toi, Nous avons fait descendre le Coran, pour que tu exposes clairement aux gens ce qu’on a fait descendre pour eux et afin qu’ils réfléchissent.  » (16:44)Abou Houraira et Zayd Ben Khaled al-Johami ont rapporté qu’un homme est venu demander au Messager d’Allah (bénédiction et paix sur lui) : « Je te demande, par Allah, de juger entre nous selon le Livre d’Allah. Son adversaire s’est mis debout – et il était plus fort en matière de jurisprudence que le premier – et a dit : « Oui ô messager d’Allah ! Juge-nous selon le Livre d’Allah et permets-moi de commencer » Le prophète lui a demandé alors de parler. Il a dit : « mon enfant était domestique chez cette personne et il a forniqué avec sa femme. Pour le dédommager, je lui ai proposé 100 ovins et un domestique. Mais je me suis renseigné auprès des érudits qui voient que mon fils mérite 100 coups de fouet et un an d’exil et que la femme de cette personne mérite la lapidation ». Le prophète a dit : « Par Celui qui détient mon âme, je vais juger entre vous selon le Livre d’Allah : tes 100 ovins et ton domestique sont rejetés et ton fils aura 100 coups de fouet et un an d’exil. Ô Aniss ! Vas interroger la femme de cette personne, si elle avoue, alors lapide-la » La femme a avoué et est lapidée (rapporté par les imams Bukhari et Muslim : Allo’lo’ wal Marjane, 423-424). C’est un récit authentique qui met en évidence le jugement du Coran au sujet de la fornication. Notez bien la parole du prophète : « Par Celui qui détient mon âme, je vais juger entre vous selon le Livre d’Allah. » Le Livre d’Allah n’est autre que le Coran révélé au Muhammad (bénédiction et paix sur lui)

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