Va-t-on devoir assister à ce naufrage du bon sens et du sens du Réel encore longtemps ou devra-ton accepter que notre société se transforme en un immense asile d’aliénés où chacun peut définir ce qu’il est ou qu’il n’est pas, son genre, son sexe; ce que sont le mariage, la filiation, la paternité, la maternité, la pudeur; décider que le ciel est naturellement rouge, que le vrai et le faux s’équivalent puisqu’ils n’existent ni l’un ni l’autre, et que le bien et le mal ne sont qu’affaire d’appréciations personnelles ?
Que toutes les formes de déviances qui ne relèvent que du domaine intime et personnel doivent s’imposer dans le champ des valeurs communes et que les délires des uns et des autres, dans une sorte d’apothéose du relativisme et du nihilisme qui empoisonnent notre culture depuis plus de quarante ans, finissent par s’imposer à nos lois sous le coup de groupes de pression ultra-minoritaires mais enragés à transformer la France en une sorte d’antichambre de Pandémonium et conduisent notre société déboussolée à accepter une corruption de nos moeurs qui stupéfierait même les bonobos ? Il faut dire que de bonobo à bobo, il n’y a qu’un pas à franchir. En arrière bien sûr.
Il y a quelques années, l’auteur Jean-Paul BRIGHELLI (préfacé par Bernard Lecherbonnier) publiait un virulent portrait de notre système scolaire dans son livre « La fabrique du crétin : La mort programmée de l’école« .
On pensera ce qu’on voudra de cette analyse, d’ailleurs corroborée par de nombreux autres études qui toutes dénoncent la décomposition de notre système scolaire – décomposition intellectuelle, morale, pédagogique, spirituelle – mais il faut bien remarquer que ces auteurs ont tort sur un point : notre Education Nationale a le souci permanent de préparer nos enfants à entrer dans cette civilisation du phoque et de l’escargot qui est sensée représenter le nec plus ultra de la révolution « républicaine » entreprise par le Frère Vincent Peillon pour qui les initiales G.O veulent dire tout autre chose que « Gentil Organisateur » Lire la suite de cette entrée »