Voici le texte de la lettre que j’ai envoyée au directeur de la publication du magazine Monde & Vie (fort intéressant par ailleurs) à la suite d’un article paru dans son N° 989 d’août 2020 et dans lequel François La Choüe nous entretenait des regrettables fluctuations de Jean Raspail en matière de restauration royale en France, mettant à égalité le « légitimisme » qui a assuré l’identité, la pérennité et la vigueur de la France pendant treize siècles, et l' »orléanisme », contre-façon libérale et révolutionnaire, qui l’ont conduite aux pires désillusions.
Je m’efforce ici de dégager les principes qui distinguent ces deux approches du royalisme en France et surtout de démontrer en quoi le second peut difficilement prétendre à remplacer le premier dont il n’est que la caricature.
Nous allons laisser parler ces deux personnages dont j’ai recueilli les propos à de bonnes sources. Donc parfaitement vérifiables. Le premier, Jean-Paul II, fut un des premiers témoins de notre temps, doué d’une hauteur de vue et d’une expérience au plan géopolitique (pour ne parler que de cet aspect de sa personnalité hors normes) à laquelle le second ne peut même pas rêver, quelque talent qu’il manifeste en matière d’esbroufe politique, et quelle que soit la qualité des leçons que lui ont prodiguées Messieurs Rothschild, Attali et consorts, sans oublier celles de maman Brigitte.
Je ne manque jamais de lire vos chroniques dans « L’Homme Nouveau » auquel je suis abonné depuis longtemps. Toujours avec intérêt. Mais quelquefois avec un certain malaise quand je vous vois adopter des positions qui, pour se vouloir conciliatrices, sont plutôt contradictoires. Rhétorique bien journalistique (et bien gémelienne puisque vous êtes Gémeaux, le signe du relativisme absolu, si je ne me trompe pas). Lire la suite de cette entrée »