Articles avec le tag ‘Capricorne’

Il était amusant, pour qui s’intéresse un peu à l’anthropocosmologie, d’entendre les commentaires des folliculaires sur les qualités (on n’insiste pas tellement sur les défauts, mais il faut dire que le personnage offre bien peu de prise à la critique) de Sa Majesté the Queen of England, Scotland, Wales and other Countries….à l’occasion des cérémonies fort émouvantes qui ont marqué ses soixante ans de règne. Au-delà du personnage lui même sur lequel nous allons revenir, le peuple anglais et sa souveraine nous ont offert l’image archétypale de ce qu’est, de ce que doit être le rapport entre un peuple évolué et celui ou celle qui est chargé(e) de le représenter, de l’incarner même, au regard de l’Histoire.

Après l’agitation simiesque d’un personnage qui paraissant accoutumé à s’asseoir sur une fourmilière, se trouve contraint de grimacer, se contorsionner, s’agiter en tout sens  au mépris de toute dignité; ou la raideur un rien emphatique d’un dindon cherchant à poser au lion devant l’Histoire tout en donnant toujours une irréductible impression de « négligé »; après ces images qui tiennent plus du cirque et de la ménagerie que de celle d’un magistère politique   qui a remplacé celui de ces rois qui faisaient l’admiration de l’Europe du temps où elle était encore berceau de civilisation, l’attitude de cette très vieille dame et de sa famille, naturellement, spontanément, dignes, pleins de « classe« , avait quelque chose de réjouissant et de consolant pour le spectateur de la chose publique qui pouvait aussi constater l’osmose et la complicité qui s’établissent entre les citoyens et leurs dirigeants quand ils les aiment et les respectent. N’est-ce pas Rivarol qui écrivait  « quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir » ? Nous en savons quelque chose nous Français qui passons la moitié de notre temps à insulter ceux qui nous gouvernent (alors que nous les avons élus) et l’autre moitié à défiler dans les rues pour « protester », « revendiquer » contre eux…. Lire la suite de cette entrée »

Il me semble, à lire l’ensemble des commentaires fort bienvenus pour la plupart, que la controverse entre le « politique d’abord » et le « spirituel d’abord » dans la façon de juger la mission de Jeanne, vient de ce que les raisonnements, pour éloquents qu’ils soient pour la plupart, ne mènent pas l’analyse à son terme.

Et d’un : il est évident que toute politique doit s’enraciner dans une vision religieuse, spirituelle de la société; comme dans la philosophie classique le « métaphysique » ne suit pas mais précède le « physique » et lui donne sens. L’ordre cosmique précède l’ordre naturel qui, pour un Chrétien, ne peut aucunement dépendre « du hasard et de la nécessité ».

Et de deux : il en découle que des multiples sens – souvent bien méprisables, comme à notre époque – que nous pouvons accorder au mot « politique » celui qui doit être retenu pour Jeanne d’Arc pourrait être « une action spirituelle en acte au service du collectif ». Lire la suite de cette entrée »

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