Depuis plus cinquante ans nous vivons, sans trop nous en émouvoir, dans une mare putride à la surface de laquelle, de temps en temps, vient éclater une bulle un peu plus grosse que de coutume. Une bulle qui répand un parfum tellement méphitique, qu’il finit pas indisposer l’odorat le plus entraîné aux exhalaisons de latrines que répand généreusement, autour d’elle, notre super-classe politique, médiatique, artistique (ou prétendue telle) et, the last but not the least en matière de latrines: notre Université…

Inutile de citer des noms : ils ont assez défrayé la chronique au cours de ces dernières années, depuis l’affaire du Coral, celle du « pasteur » Doucet, celle des différents réseaux pédophiliques (Dutroux, Dugué) en passant par celle du Sofitel de New-York jusqu’à celle qui nous occupe aujourd’hui – l’affaire Kouchner-Pisier-Duhamel -, pour que nous les connaissions tous. Cette dernière n’est pas pire que les précédentes – encore qu’elle implique un enfant de 13 ans -, mais elle se révèle emblématique du degré de pourrissement et de cynisme qui a atteint nos élites auto-proclamées.

Pourrissement qui n’épargne d’ailleurs pas le centre névralgique, le foyer de notre civilisation jadis chrétienne, aujourd’hui croupissante et assaillie de toute part par de puissantes forces de désorganisation dont les acteurs les plus actifs ne lui sont pas extérieurs, mais, bien au contraire, en sont souvent ceux qui sont censés en perpétuer l’âme et les vertus  : je veux parler de l’Église bien sûr et du Vatican devenu, pour certains « Monsignores » et autres Cardinaux, une véritable agence de partouzes « gay » !

Un de mes consultants, parisiens celui-là, et très versé sur les mœurs nocturnes de certains membres du clergé de notre bonne capitale, me disait en riant qu’un de ses « amis » archiprêtre lui avait confié qu’il y avait beaucoup plus de chance de le rencontrer, lui et certains de ses collègues, au bois de Boulogne la nuit, que dans une église le jour.

Si bien que nous pouvons considérer que l’« affaire » qui nous occupe aujourd’hui et qui fait tant de bruit – celle d’Olivier Duhamel, prédateur sexuel sur la personne de son beau-fils de 13 ans – ne représente, en fait, que le  vrombissement d’une mouche, au-dessus du tas de fumier qu’est devenue la « civilisation » occidentale en ses « élites » parmi les plus représentatives. Une civilisation qui devait à la Grèce le culte de la raison, de la sagesse, de la mesure, de la maîtrise des passions à Jérusalem la Révélation de notre nature divine et des voies de notre Rédemption, et à Rome enfin, l’esprit civique, le culte du courage et de l’héroïsme, le sens de l’honneur, le sens de la famille.

Sans oublier le point d’orgue de l’enseignement chrétien en matière d’éducation des enfants, qui s’exprime ainsi : Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer : Matthieu 18, Marc 9:42, Luc 17:2, sont d’accord sur ce point. Paul écrit même (1 Corinthiens 8:12) : En péchant de la sorte contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ. On remarque que ce propos de Paul élargit la condamnation : là où les Évangélistes désignaient ces petits qui croient en moi (donc éduqués dans la foi chrétienne) Paul, lui, évoque simplement la conscience faible, indiquant bien l’universalité du respect que l’on doit aux enfants de toutes confessions, dans toutes les sociétés et sous toutes les latitudes, pour le simple fait qu’ils sont des enfants.

Je ne sais si la France pourrait produire assez de meules de moulin pour jeter au fond de la mer tous les prédateurs qui s’attaquent à nos enfants, toutes classes confondues, en toute impunité ou presque, puisque l’éthique contemporaine consiste à donner libre-cours à toutes les perversions sexuelles (et autres manipulations génétiques) sous le prétexte de la « liberté ».
Liberté de la science; la plus hypocrite qui soit,
Liberté religieuse, la plus fallacieuse,
Liberté morale, la plus corruptrice,
Liberté sexuelle, dont vous constatons les effets tous les jours.
Toutes libertés qui, se potentialisant les unes les autres, transforment l’Occident autrefois chrétien, en un immense pandémonium à ciel ouvert.
Liberté, que de crimes ne commet-on pas en ton nom, s’écriait, un peu tard, Mme Rolland avant de monter sur l’échafaud il y a plus de deux cents ans. Parole prophétique, Ô combien.

  • Revenons à notre affaire et voyons comment la presse la présente :

Le célèbre politologue est accusé de viols et d’agressions sexuelles sur son beau-fils. Le père de la victime, l’ancien ministre, Bernard Kouchner avait signé la pétition lancée par Gabriel Matzneff en 1977…

Alors que son livre « La Familia Grande » n’est pas encore sorti en librairie [c’est fait depuis le 07.01.2021] Camille Kouchner [sœur jumelle de la victime] a brisé un silence dont l’onde de choc fait beaucoup de bruit. Dans ce livre, l’avocate et fille de l’ancien ministre Bernard Kouchner, aujourd’hui âgée de 45 ans, dévoile un terrible secret de famille : les abus sexuels subis par son frère jumeau Antoine à partir de ses 13 ans [N.A : à partir de 1988 donc, puisque Antoine et Camille sont nés le 18 juin 1975], … commis par leur beau-père, le célèbre politologue Olivier Duhamel qui était en couple avec leur mère Évelyne Pisier.
En publiant son livre, elle brise une omerta très forte. Pourtant elle assure que les faits étaient connus depuis longtemps par son entourage qui a préféré se taire pour éviter tout scandale.
Sans commentaire.

Cela vous surprend, cela vous choque, vous n’arrivez pas à croire que le viol d’un gamin puisse être couvert par ceux-là même qui ont le devoir de le protéger ? C’est pourtant le cas ici.
Ainsi, le sort subi par Antoine Kouchner ne peut que soulever notre indignation.
Indignation ? Oui, sans réserve. Surprise ? Non. Aucune.

– D’abord parce que sur le fait lui-même – sans tenir compte des personnalités en cause – j’ai appris depuis peu qu’un enfant sur dix (10% de nos enfants donc) avait été, était encore, ou sera, victime d’inceste pédophilique ou de pédophilie incestueuse dans notre beau pays de France[1].
Je ne sais si ce chiffre indique une aggravation de ce type de criminalité ou si cet état de fait a toujours existé (comme certains me le suggèrent) avec la différence qu’aujourd’hui, on en parle plus qu’hier. Mais le fait est là : le jeune Kouchner fait donc partie des 10% soumis à un parent (quelquefois les deux) dénaturé.
On me fera remarquer qu’il a été abusé par son beau-père et non par son père. Certes. Mais en admettant que cela puisse constituer une circonstance atténuante, il nous faut replacer ce sordide événement dans le contexte familial et culturel qui est le sien.

  • État des lieux.

Nous sommes alors dans les années 80. Mai 68 pour qui « il est interdit d’interdire » a commencé à répandre ses théories délétères et nous allons entrer dans l’ère Mitterrand qui ne s’est jamais privé de se compromettre dans des situations scabreuses ou de s’entourer de personnalités sulfureuses (Lang, Bergé présent à son dernier réveillon, Tapie et quelques autres specimens remarquables). Mitterrand donc qui, en bon Scorpion qu’il était, a le goût des situations conjugales pour le moins complexes,  entretient une fascination extrême pour l’argent (Société Générale, Le Triangle, Vibrachoc, affaire de l’hôtel particulier parisien, trafics africains où s’illustra son fils, surnommé papamadit) – et pour la mort, comme le confiera François de Grossouvre, avant de « se suicider » – comme l’avait fait Pierre Bérégovoy -, dans les locaux même de l’Élysée !

Bref, le grand suicide moral de la France – qui a commencé avec Giscard et sa légalisation de l’avortement et peut-être même avec De Gaulle et la pilule, entraînant une cascade de conséquences désastreuses sur le plan sociétal, social, moral, anthropologique et démographique – est en route et il va prendre sa vitesse de croisière avec les années Mitterrand et l’ouverture de notre pays au libéral-libertarisme : économique, financier, commercial… et moral.
N’oublions pas, que nous sommes alors en plein développement de l’ « affaire de Saint-Ouen », affaire criminelle qui débute en 1978 (et qui se poursuivra jusque dans les années 90) lorsqu’un pédophile nommé Jacques Dugué est arrêté pour abus sexuel sur mineurs et accusé de faire partie d’un réseau de proxénétisme pédophile. L’intéressé sera condamné à six ans de prison ferme en 1981, avant de faire l’objet par la suite d’autres condamnations, tournant toujours autour de la pratique et de la propagande pédophilique ou la publication de milliers de photos porno-pédophiliques. Quelques années plus tard – en 1996 – éclatera en Belgique « l’affaire « Dutroux » qui associe la pédophilie au sadisme le plus noir et qui laissait entrevoir que l’Europe judiciaire, politique et policière, est noyautée par de grands réseaux de prédation et/ou de prostitution enfantine. Je ne suis pas sûr que les choses aient beaucoup changé de nos jours.

  • La fausse barbe du « consentement ».

C’est l’occasion pour le torchon intitulé Le Gai Pied (heureusement disparu corps et biens depuis longtemps) de monter aux créneaux et de défendre Dugué en dénonçant la coalition de la France profonde et de nos censeurs bureaucrates, anonymes et repus de cause contre les pervers [on ne le lui fait pas dire]. Il croit pouvoir affirmer qu’aucun enfant n’a dit être contraint d’aller chez Jacques Dugué, et que c’est « la loi [qui] se moque du consentement[2] ! Puis c’est au tour d’un autre torchon intitulé  Homophonies, fondé par le Comité d’urgence anti-répression homosexuelle (CUARH), lui-même créé en 1979 à l’occasion de la première Université d’été homosexuelle (sic), qui démarre sa brillante carrière en novembre 1980, en affirmant qu’aucun enfant n’a été contraint !
Comme si la contrainte était la condition sine qua non pour que la lascivité d’un adulte dépravé, souillant le corps d’un enfant qu’il a séduit (ce qui n’est pas très difficile quand on a gagné sa confiance), puisse, à elle seule, effacer le caractère ignoble de l’acte lui-même !

Voila donc la position derrière laquelle s’abritent tous les dégénérés de France et de Navarre, distingués « intellectuels » très souvent, hommes politiques et universitaires connus (le personnel judiciaire est beaucoup plus discret mais tout aussi impliqué…), pour justifier leurs dérèglements :  invoquer le consentement !
C’est oublier que ce consentement chez un enfant ne peut être obtenu que par la séduction, la persuasion, voire la coercition ; ce qui veut dire que ce consentement n’en est pas un. Nos enfants n’ont rien à voir avec la nymphette inventée par l’agité du bocal, Vladimir Nabokov, nymphette qui, sa mère à peine enterrée suite à un accident de voiture survenu au moment où elle allait poster une lettre de dénonciation contre son mari dont elle a découvert les confessions pédophiliques, se précipite dans le lit de son « beau-père » et (si je puis dire) prend les choses en main à la plus grande satisfaction du monsieur. Dont la seule attitude acceptable eut été qu’il recouchât ipso facto ladite nymphette dans son lit. Loin de lui. En lui expliquant, en plus, qu’il y a des actes dont un enfant doit toujours se préserver.
Quand un commercial habile s’arrange à vous faire consentir à un emprunt qui vous ruinera à terme, quand un politique bien décidé à trahir vos choix demain, vous amène à consentir à voter pour lui, donc à vous tromper sciemment (Sarkozy et Macron sont des rois en ce domaine, De Gaulle n’était pas mal non plus avec ses referendum orientés) et que vous en prenez conscience, vous vous sentez « violé » malgré votre consentement de départ qui reposait sur des bases malsaines, et vous l’exprimez souvent en termes choisis… mais il est trop tard.
Que dire alors lorsque le sujet « séduit » ou « persuadé » ne dispose pas de la maturité psycho-émotionnelle et morale nécessaire pour échapper à la coercition et protéger son intégrité ?  Or n’est-ce-pas le cas d’un enfant ? Surtout lorsqu’il arrive à l’âge de la puberté où les bouleversements physiologiques et psychologiques qui l’accompagnent, le rendent particulièrement vulnérable et qu’il peut être tenté par certaines expériences qui le marqueront peut-être pour le restant de ses jours ?
Ce qui est le cas d’Antoine Kouchner, d’après sa sœur.
C’est pourquoi la plupart des prédateurs d’enfants évitent d’utiliser la force pour séduire et violer des enfants, mais se contentent de la persuasion pour obtenir le consentement de leurs futures victimes. Ils pensent ainsi se mettre à couvert vis à vis de la loi… toujours très souple lorsqu’il s’agit de faire preuve de restriction mentale à l’égard des plus pervers d’entre nous.
Ajoutons cependant pour montrer la perfidie intrinsèque de ce recours à l’argument du consentement qui justifierait tout et n’importe quoi, qu’a contrario, nous devrions condamner la contrainte que les parents exercent sur leurs enfants quand ils les envoient à l’école, sans leur consentement, alors que ceux-ci préfèreraient sans doute faire la grasse matinée ou s’abrutir sur leur tablette ! Ou quand ils les contraignent, à se laver, à respecter leurs vêtements ou leurs affaires de classe, à faire du sport, à manger des légumes, à se montrer polis envers leurs semblables, à respecter leurs parents qui, – il faut bien l’admettre en lisant de pareilles aberrations -, ne le méritent pas toujours …
Ainsi, d’après nos belles consciences, la responsabilité de l’adulte qui n’a pas contraint l’enfant à lui faire une fellation ou à se faire sodomiser [car il ne faut surtout pas avoir peur des mots si on veut vraiment se représenter l’ignominie de la chose] resterait totalement non engagée, compte tenu du fait qu’entraîner quelqu’un à faire quelque chose d’immoral sans avoir à le contraindre, efface tout caractère criminel aux actes qui auront été habilement ou sournoisement induits !
Voyez ces malheureux abrutis qui se font exploser parce qu’on les a sournoisement persuadés – et non contraints – qu’ils plairont à Allah en massacrant tout ce qui se trouve autour d’eux, y compris eux-mêmes ! Doit-on accepter l’idée que les fanatiques qui les ont manipulés sont dégagés de toute responsabilité pour s’être contenté de leur laver le cerveau et les amener à consentir à devenir des tueurs sanguinaires ?
Que ne ferait pas un enfant pour obtenir l’affection d’un adulte qu’il admire, qu’il aime et en qui il a confiance ? Surtout si cet adulte qui exerce un ascendant moral et affectif sur lui, lui donne l’impression qu’il le protège et ne lui veut que du bien ?

C’est un raisonnement qui ne touchait pas Dugué, et ceux qui le défendaient dans la pédérosphère, car le problème de ces personnes n’est pas d’ordre intellectuel, mais d’ordre spirituel. L’âme, le cœur, ces sources vives d’où irradie la chaleur, la générosité, l’amour vrai du prochain, le respect de sa dignité, la reconnaissance de son intégrité physique, morale et  spirituelle, exigences encore plus vives lorsqu’elles concernent le rapport aux enfants;  ces sources donc, chez de pareils dégénérés, ont été remplacées par des latrines [d’où le titre de mon article].
Chez ces êtres l’âme, le cœur et l’esprit, sont submergés, engloutis par la force corruptrice d’une concupiscence qui a perdu toute pudeur, toute dignité, toute limite. Ce sont ces « Âmes perdues » que Dino Risi dépeint avant tant de force dans son film éponyme, film dans lequel le personnage principal est définitivement enfermé dans l’enfer d’une sexualité pédophile qu’il cherche désespérément à perpétuer alors que sa femme, qu’il a « séduite » quand elle était enfant, a, depuis longtemps, atteint l’âge adulte. Or ce film sort en 1977, pratiquement au moment de l’affaire Dugué. Peut-être ce film a-t-il constitué une des sources d’inspiration de ce cher Olivier Duhamel.

  • « Libération »

Je lis dans la notice Wikipédia consacrée à Jacques Dugué : Alors qu’il n’a pas encore comparu devant un tribunal, Jacques Dugué, toujours en détention préventive, déclenche un scandale encore plus vif, car il publie dans le quotidien « Libération » une tribune libre où il fait l’apologie de la sodomisation d’enfants et incite à des relations sexuelles avec des jeunes âgés de seulement onze ans [pourquoi onze et pas dix ou neuf, peut-on se demander] . La tribune est publiée par le quotidien le 21 janvier 1979, quinze jours après l’article de France-Soir. Jacques Dugué y revendique la plupart des actes reprochés et s’en prend, plus généralement, à la tendance à « considérer les enfants comme des mi-hommes, dépendants et irresponsables ».
C’est la période (1977-1979) où Libération a commencé à publier de petites annonces destinées à des mineurs de douze à dix-huit ans.
Sans doute en application du fameux « droit à l’information » même quand ce droit évolue vers l’incitation à la débauche auprès des plus jeunes.

Libération ! Une référence pour nos élites intellectuelles et politiques. Pas un débat, radio ou télé, sur quelque sujet que ce soit, où Libération ne soit invité – avec l’inévitable psychanalyste de service – et dont les avis ne soient considérés avec tout le sérieux et la componction nécessaires.
Il est vrai qu’il y a de quoi respecter cet hebdomadaire : de toute la presse française c’est celui qui compte le plus grand nombre de victimes au champ d’honneur (entendez lieux de drague et de promiscuité) de l’épidémie de SIDA des années 80/90.
Le terme de Libération attire tout de suite l’attention sur la notion de « liberté », dont il se prétend le chantre décomplexé. Mais qu’est-ce-que la liberté sans la vérité ? le bon sens ? la charité ? l’humilité ? le respect de soi-même et de l’autre ?
On n’est pas « libre » parce qu’on s’oppose radicalement à toutes les valeurs et vertus qui constituent la civilisation qu’on rejette ; on change simplement de maître et de servitude. Et, dans le cas de cette culture qui émerge dans ces années où se place l’épisode sur lequel nous réfléchissons, je me demande si Libération et ses obsédés de la « liberté » (jamais réellement définie, comme toutes les « valeurs » de la république), aveuglés par leur fantasme de toute-puissance, n’ont pas lâché la proie pour l’ombre et ne sont pas condamnés à des asservissements bien plus pernicieux que ceux qu’ils dénonçaient ?…
Quoiqu’il en soit, il faudra attendre 1978 pour que cet hebdomadaire malodorant condamne, pour la première fois, les prises de position pro-pédophiles au sein de ses publications. Le quotidien édite alors la revue « Un Regard moderne », revue mensuelle d’actualité illustrée et animée par le groupe Bazooka. Après seulement six numéros, la parution de la revue est stoppée suite à la publication, dans le numéro du 5-6 novembre 1978, consacré aux personnes détenues, d’un dessin pédopornographique dans la page d’annonce « Taules ». Malgré cette prise de position, le journal ouvre encore ses pages à des défenseurs de la pédophilie à l’occasion de la publication de l’article « Câlins enfantins », en 1981.
Quand on songe que certains détraqués vont jusqu’à revendiquer, dans certains revues ou journaux de l’époque, le droit d’entretenir des relations sexuelles sur des enfants âgés de 3 mois (vous avez bien lu) à onze ans, on se demande quel type de folie a frappé une société qui laisse publier de telles revendications sans jeter leurs auteurs en prison ?
Maintenant, si on veut mieux comprendre l’atmosphère qui est celle des années mitterrandiennes où se place l’affaire dont nous nous horrifions aujourd’hui, il faut prendre connaissance de l’article publié par le journaliste Sorj Chalandon, le 23 février 2001, lui-même commentant un article de Jean-Claude Guillebaud.

En voici la première partie qui se passe de tout commentaire :
Début de citation :

A la fin des années 70, la pédophilie est une déviance écoutée.
«Libé» en écho d’un vertige commun.
Dimanche, dans son éditorial, Jean-Claude Guillebaud, journaliste à Sud-Ouest (et au Nouvel Observateur), écrivait à propos des années 70 et de la pédophilie: «Des crétins dans le vent allaient jusqu’à vanter la permissivité en ce domaine, sans que cela ne suscite beaucoup de protestations. Je pense à ces écrivains qui exaltaient dans les colonnes de Libération ce qu’ils appelaient « l’aventure pédophile ».» [N.A – « crétins » me paraît un terme bien indulgent quand il faudrait écrire « cinglés » ou « criminels »].
« Je faisais un cunnilingus à une amie. Sa fille, âgée de cinq ans, paraissait dormir dans son petit lit mitoyen. Quand j’ai eu fini, la petite s’est placée sur le dos en écartant les cuisses et, très sérieusement, me dit « à mon tour, maintenant ». Elle était adorable. Nos rapports se sont poursuivis pendant trois ans.» C’est un homme qui parle. Il s’appelle Benoît. Son interview, titrée «câlins enfantins», est précédée d’une phrase du journaliste: «Quand Benoît parle des enfants, ses yeux sombres de pâtre grec s’embrasent de tendresse[3].» C’est terrible, illisible, glaçant. Et publié dans Libération le 20 juin 1981.
Une autre fois, en 1979, défendant à pleines brassées de mots et de pages un moniteur d’éducation physique condamné pour détournement de mineurs, Libé titre « baudruche» une affaire qu’il estime se dégonfler. Des journaux avaient mis en scène des accusations de « prostitution enfantine», de «traites d’enfants». Tout cela était faux [Voire]. Ce qui était vrai, en revanche, c’est que cet homme mêlait des enfants à ses saloperies d’adulte. Le journaliste de Libération interroge le juge d’instruction chargé de l’enquête. « Cet homme était-il violent avec les enfants ?» « Non, répond le juge, mais il les faisait pisser et chier dans les partouzes». « Mais y a-t-il proxénétisme ?», continue le journaliste. « Non, mais il leur faisait faire des horreurs, jouer avec leurs excréments, ils en mangeaient. » Presque victorieusement, l’article estime avoir démonté la machination parce qu’aucune violence n’avait été exercée sur les enfants. Voilà. Alors « lâchez-nous les baskets », grondait l’article juste à côté, pour lequel cette « baudruche dégonflée » n’est rien de plus que l’expression d’une « campagne d’ordre moral».
Je ne sais ce qui l’emporte chez LIBE et ses journalistes : la crétinerie la plus sombre, ou les dérèglements de l’âme et de l’esprit qui nous feraient vraiment penser que Belzébuth a été embauché comme Directeur de la Publication ?
Quant à la campagne d’ordre moral, même si le terme peut faire sourire sous Giscard, Mitterrand et leurs successeurs, comment ne pas la préférer, quand on est vraiment « humain » à une campagne de désordres coprophiliques et de scatologie enfantine ? Qu’en pensez-vous ?

Voilà donc ce qui pouvait se faire et s’écrire dans notre beau pays après que les dernières digues qui retenaient encore notre bestialité naturelle fussent symboliquement rompues sous la bannière de la liberté, en ce mai 68… dont notre président actuel voulait commémorer le glorieux anniversaire en 2018. Ce qui ne manque pas d’éclairer certains aspects de ses comportements, de ses choix sociétaux, du choix de ses délicats collaborateurs les plus proches, de ses amours et de ses amitiés.
Voilà encore qui sert de toile de fond à l’indignation – dérisoire quand on a connaissance de l’ensemble des faits tels qu’on vient de les situer et tels qu’on va les préciser – d’Alexandra Kouchner volant au secours de l’innocence perdue de son frère trente ans après les faits, tout en arrondissant ses fins de mois par la vente d’un futur best-seller dont elle savait (bon chien chasse de race) qu’il bénéficierait de tous les moyens de promotion possibles en période de Covid où nous avons si peu de nouvelles croustillantes à nous mettre sous la dent.

  • Le « cluster » familial

Après le tableau d’une société – la nôtre – en état de décomposition avancée, revenons sur celui de la famille Kouchner-Pisier-Duhamel qui s’avère paradigmatique.
La presse nous présente les choses de la manière suivante :
Le politologue [Olivier Duhamel], qui était marié à leur mère Évelyne Pisier, aurait perpétré ces actes pendant les années 80, mais ce n’est qu’en 2008 que Camille Kouchner et son frère auraient dévoilé le secret aux autres membres de la famille. Jusqu’à sa mort en 2017, Évelyne Pisier [la mère de la victime] aurait choisi de ne pas ébruiter l’affaire et de ne pas écarter son mari de sa vie… Quant à sa sœur, l’actrice Marie-France Pisier, elle aurait condamné son mutisme. […]
Un autre extrait de presse précise : Évelyne Pisier, dévastée par le suicide de sa propre mère, ravagée par l’alcool, aurait fermé les yeux. Quant à sa sœur, la star Marie-France Pisier, son décès par noyade pourrait être lié au calvaire de son neveu.
[Notons que rien ne permet de confirmer ou d’infirmer cette dernière hypothèse].

  • Évelyne Pisier, militante à l’enfance difficile et amante de Fidel Castro 

Depuis leur enfance, leur quotidien a été jonché d’épreuves. Dans les années 40, alors que leur père est gouverneur colonial de l’Annam, l’une des composantes de l’Indochine française, Evelyne et Marie-France sont internées dans un camp de concentration japonais.
Quelques années plus tard, après le divorce de leurs parents, Georges Pisier et la militante féministe Paula Caucanas, [dont l’histoire vaut le détour, mais nous ne nous y attarderons pas ici] les deux sœurs s’installent à Nice avec leur mère.
En 1964, Evelyne Pisier devenue militante féministe, se rend à Cuba et y entame une liaison de quatre ans avec le leader maximo de la République de Cuba, Fidel Castro. « Il m’a fait appeler un soir. Ça m’est tombé sur la tête [façon de parler, je suppose]. Sur fond d’exotisme à la Garcia Llorca et de gauchisme planétaire, j’avais le chef dans la pochette surprise [elle appelle ça comme ça, elle ?], le doigt de Dieu sur moi » [une obscénité n’est jamais intéressante si elle n’est assortie d’un blasphème], avait-elle confié dans Libération, [non sans quelques confusions anatomiques, comme on vient de le constater.]
Pour son fils le doigt de Dieu est devenu le sexe de son mari. Et on comprend que l’ardente féministe, si elle considérait comme une bénédiction le fait d’être « honorée », – pardon, « troussée » -, par le tout puissant Fidel, ait pu considérer comme une autre bénédiction le fait que son propre fils soit « violé » – pardon : « séduit » – par son très honoré, très respecté et très introduit beau-père dans les hautes sphères de la cinquième ripoublique, dans une époque où les mots de « réalité » ou de « vérité » font rire.
Tout est question de perspective, n’est-il pas ?

 

Faisons une pause et posons-nous la question : combien d’enfants ont été violés, tués, combien de familles décimées, de femmes violées, de personnes poursuivies, condamnées, incarcérées ou exécutées sans autres formes de procès par les sbires de Castro – le héros d’Évelyne – pendant ces 4 ans où cette tête pensante du féminisme dispensait ses « gâteries » au Barbudo et, peut-être à certains de ses proches à l’hygiène douteuse ? En effet on est « socialiste », c’est à dire partageur et échangiste, ou on ne l’est pas. Platon lui-même – qui préférait pourtant les garçons – n’était-il pas favorable à la mise en commun des femmes et des enfants ? Au-delà de cet aspect des choses, peut-on penser que cette égérie de la « liberté » ait pu ignorer les abominations qui se perpétraient autour d’elle dans un des pays les plus oppressifs du monde, pendant qu’elle s’envoyait en l’air avec le tortionnaire en chef ??? Eva Braun, au moins, avait, elle, la décence de ne pas se répandre en confidences dans la presse, quand son amant massacrait des millions d’innocents dans toute l’Europe…
Décidément l’habitude de fermer les yeux sur les abominations provoquées par leur idéologie mortifère, tient du prodige chez nos « élites » progressistes de gauche. Il faut dire que l’exemple vient de loin : de 1792/93 pour être précis, période qui a érigé le meurtre de masse en moyen de gouvernement, en favorisant le passage de la puissance à l’acte chez les psychopathes et les tueurs en série de l’époque. Epoque que d’aucuns évoquent – sans rire – comme le passage des ténèbres à la lumière… aux Lumières, plus exactement.

  • Mais continuons notre lecture de la presse :

La brillante activiste, engagée à gauche et aux antipodes des idées racistes et misogynes de son père, épouse ensuite le médecin Bernard Kouchner. Ensemble, ils ont trois enfants, Julien, Camille et Antoine.
Dans les années 70, Évelyne Pisier soutient sa thèse de droit public à l’université Panthéon-Assas et devient l’une des premières femmes agrégées de droit public et de science politique. En 1972, elle est désignée enseignante à l’Institut d’études politiques de Paris. Un parcours brillant.
Une nouvelle pause : nous venons d’évoquer l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, c’est à dire le lieu emblématique, – La Mecque pour ainsi dire – , de la morale transgressive et dépravée inculquée à une jeunesse – nos enfants – où figurent les futurs cadres de la nation. Quand on découvre cette École telle que nous la décrit Josef Schovanec – qui « bénéficia » de son enseignement – dans son ouvrage « Je suis à l’Est ! » on ne doute pas que la mère du malheureux garçon n’y ait eu toute sa place. Nous aurons l’occasion d’y revenir un peu plus loin.

Puis, après son divorce d’avec le père de ses enfants, elle se remarie avec Olivier Duhamel …
Alors qu’elles ont la quarantaine, les sœurs Pisier doivent faire face à l’atroce mort de leurs parents. Leur mère met fin à ses jours par empoisonnement en 1988, alors qu’elle a 64 ans, deux ans après le suicide de leur père par arme à feu, alors qu’il a 75 ans…
Après la mort de sa mère, Évelyne Pisier sombre dans l’alcoolisme. C’est à cet instant que son fils aurait commencé à subir l’inceste, sans que l’épouse d’Olivier Duhamel, plongée dans sa propre détresse, ne soupçonne l’atrocité… [on s’apercevra par la suite qu’elle ne la « soupçonnait » pas mais la « connaissait »]
Quant à Marie-France Pisier, l’actrice s’est, comme sa sœur, démarquée dans sa jeunesse par son engagement sans faille. Peut-être une conséquence de l’éducation stricte et conservatrice de leur père.
Féministe, elle est l’une des signataires du manifeste des 343, rédigé par Simone de Beauvoir, pour le droit à l’avortement, publié en 1971 dans « Le Nouvel Observateur ».
Elle apporte également son aide au militant Daniel Cohn-Bendit [autre pédophile avéré et assumé si je ne me trompe…], avec qui elle vit une idylle.
Castro, Kouchner et Duhamel pour Isabelle, Cohn-Bendit – dont le nom, du point de auditif, est un véritable aveu  – mais aussi Kouchner lui-même (comme on va le voir) pour Marie-France ! Décidément ces pauvres jeunes femmes avaient une image singulière de l’homme idéal. Ce qui arrive très souvent chez ceux qui développent trop le mental, leur fonction « Pensée » (dirait C.G Jung). Leurs capacités affectives et émotionnelles – leur fonction « sentiment » – se racornit en proportion et les conduit à les choix esthétiques et sentimentaux aberrants.
 Passons sur les diverses amours suivantes de Marie-France Pisier, d’abord avec Me Kiejman, puis avec Thierry Funck-Brentano à qui elle donne deux enfants Mathieu et Iris. Passons aussi sur son suicide improbable au fond de sa piscine… sa tête et ses épaules enchevêtrées dans le croisillon d’une chaise (sic) !!! … Mort d’autant plus improbable qu’on n’a pas retrouvé d’eau dans ses poumons… et que l’affaire n’est toujours pas classée.
N’épiloguons pas, cette saga familiale est déjà assez sordide pour qu’on n’en rajoute pas..
Au fil de l’histoire nous apprendrons aussi, toujours grâce au livre de sa propre fille, que Bernard Kouchner, l’ex Gauleiter du Kosovo, celui que la presse appelait « un tiers-mondiste, deux tiers-mondain » a eu une liaison avec cette même Marie-France Pisier [la tatie d’Antoine] qui semble donc détenir un tableau de chasse impressionnant chez les hommes de pouvoir ainsi qu’un sens sororal très développé. Comme l’écrit Le Parisien citant l’ouvrage de Chantal Kouchner : Les deux sœurs de l’après-68 étaient « partageuses.

  • Le « TIERS-MONDAIN » et « FOLCOCHE »

Si notre indignation – enfin celle de nos compatriotes qui ont l’esprit à l’endroit et le cœur haut placé – ne trouve aucune circonstance atténuante à Olivier Duhamel, le beau-père lubrique, il ne faut pas croire pour autant qu’on puisse vraiment exonérer de toute responsabilité le couple Kouchner (père biologique)-Christine Ockrent (belle-mère improbable).
Celle-ci semblait vouloir rivaliser avec le célèbre personnage de « Vipère au poing » dans son rôle de belle-mère : pas « câline » pour deux sous, c’est le moins qu’on puisse dire. C’est ainsi qu’elle supportait mal la présence des trois enfants de son mari les rares fois où ils venaient séjourner au domicile du couple :  « Tes enfants font trop de bruit, dis-leur de rire moins fort« , avait-elle l’habitude de lâcher à son sirupeux mari (sirupeux devant les caméras s’entend).
Quant au père lui-même, qualifié de « père absent » par ses enfants, il allait jusqu’à leur donner un somnifère relativement tôt dans la soirée, afin qu’ils dorment le plus rapidement possible ».
Non seulement il voyait rarement des enfants dont il ne se préoccupait guère, mais quand ils les recevaient c’était pour les droguer !
Il faut dire que dans l’art de l’enfumage politique qui consiste à endormir l’électeur, c’était un maître. Or « enfumer » et « endormir » n’est-ce pas un peu équivalent ? Ah, le charmant homme que celui qui se présente toujours sous les couleurs du dévouement le plus généreux envers des causes soigneusement choisies. Celles qui serviront sa carrière !
Et quelle charmante belle-mère que celle qu’on surnommait « la Reine Cbristine » !  En oubliant que la vraie reine Christine se faisait appeler « Roi de Suède », qu’elle fut responsable de la mort de Descartes en l’obligeant, en plein hiver glacial, à venir lui donner des cours de philosophie à 7 h du matin; qu’elle sautait sur toutes ses femmes de chambre; et qu’elle était celle-là même qui avait fait assassiner sans broncher,
sous ses yeux, son amant et Grand Écuyer Monaldeschi, par son successeur dans son lit, Santinelli capitaine de ses gardes. Le plus naturellement du monde dans les couloirs du château de Saint Germain. Même Mazarin en avait été choqué.
Ce qui valut à la « reine Christine », paraît-il, le surnom de Sémiramis suédoise ! De Sémiramis à Folcoche, quelle dégringolade !

Et le reste de cette charmante famille, jouissant d’un prestige certain et bénéficiant de grands honneurs de la part de notre Ripoublique, bien qu’informée de ce qui se passait dans le lit d’Alexandre lorsque son cher beau-papa venait lui rendre visite, n’a rien dit et rien fait. Chantal Kouchner reproche également à d’autres membres de la famille leur mutisme, alors même que tous semblaient au courant des supposés abus sexuels du politologue sur son frère jumeau, lorsque ce dernier n’était âgé que de 14 ans.
D’autres versions disent 13 ans, mais on ne va pas chipoter sur la datation de l’ignoble.

Il faudra attendre 2008, c’est à dire, si je compte bien, vingt ans après que les faits aient commencé, pour que son frère dévoile la sordide vérité aux membres de ladite famille… sans que ceux-ci n’en soient émus. Pour qu’ils le fussent, encore faudrait-il qu’ils aient vraiment considéré la situation comme « sordide » ou « inacceptable » et non comme un sain divertissement dans les rapports parents/enfants, en vertu de cette doctrine libertaire adoptée par notre élite qui a choisi Michel Foucault pour remplacer François de Sales dans ses bibliothèques !

Le plus écœurant, dans cette histoire, est la réaction de Bernard Kouchner lui-même, lui qui voulait péter la gueule d’Olivier Duhamel ; lui qui félicite sa fille de son courage en dénonçant enfin  le lourd secret qui pesait sur [cette famille] depuis trop longtemps, alors que pendant des années il n’avait rien fait pour protéger son fils ni même pour s’intéresser à ce qu’il devenait. Et, plus encore, alors qu’il ne pouvait que reconnaître en Olivier Duhamel violeur de son fils, le digne émule de ses propres prises de position en faveur de la pédophilie incestueuse puisqu’il avait signé la tribune publiée par Matzneff en 77. Un Matzneff qui n’a jamais cherché à cacher ses turpitudes.
Les sordides théories adoubées par le père mises en œuvre par le beau-père.
Quelle harmonie familiale exemplaire !

Certes, en fin renard qui voit venir le coup (la publication de l’ouvrage de sa fille), il avait cherché à se dédouaner dès l’année passée en déclarant au  Point que cette signature était une connerie absolue (sic). Et en ajoutant : La tribune de Matzneff, je ne l’ai pas lue ! Daniel Cohn-Bendit et moi l’avons signée parce que Jack Lang nous l’avait demandé. C’était il y a 40 ans. C’est une énorme erreur. Il y avait derrière une odeur de pédophilie, c’est clair [Ah bon ?]. C’était une connerie absolue. Plus qu’une connerie, une sorte de recherche de l’oppression [???]. Je regrette beaucoup.
On en pleurerait presque. On remarque au passage que Kouchner implique son collègue Jack Lang (affaire Doucet, affaire du Coral et autres qui s’éclaireront peut-être un jour…), comme instigateur de cette propagande ignoble ; Lang, qui s’est fait une solide réputation en faveur de toutes les transgressions possibles ; Lang qui voulait que certains films homo-pornographiques version sado-maso soient déclassifiés « X » pour être mis à la disposition des mineurs ; Lang néanmoins nommé Ministre de l’Éducation nationale et de la Culture par Mitterrand ! Édifiant non ?

  • La pétition

Au fait, qui donc avait signé cette pétition publiée dans Le Monde – qui, lui, s’est fait une spécialité de la désinformation sournoise – le 26 janvier 1977 ?

Outre Kouchner et Duhamel lui-même, – l’inspirateur et l’exécuteur du viol permanent d’Antoine associés dans la même démarche indigne, ça ne s’invente pas -, outre leur nom donc, on trouvait celui de Guy Hocquenghem, créateur du FHAR – ou Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire [5], à côté de celui de Gabriel Matzneff. Association très instructive puisque la promotion de la pédophilie se plaçait d’emblée sous le patronage de l’homosexualisme militant. Ce qui est plus qu’un aveu.
Ce qui devrait ainsi attirer notre attention c’est qu’Olivier Duhamel, ne s’est jamais attaqué à sa belle-fille, mais uniquement à son beau-fils. On me répondra que nous n’analysons qu’un cas isolé qui ne présente aucune signification particulière. On aura tort. Car je me souviens parfaitement avoir lu, il y a plusieurs années, un article consacré au sujet de la pédophilie (incestueuse ou non). Certains chiffres m’en sont restés en tête : 80% des actes incestueux sur mineurs concernent des garçons abusés par des hommes (pères, grands-pères, oncles, frères, cousins et j’en passe…). Je vous laisse tirer vos conclusions sur les rapports respectifs entre inceste, pédophilie et homosexualité.

Quoiqu’il en soit, on ne sera pas surpris de trouver, près de ceux des initiateurs, les noms suivants : Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, Roland Barthes, Gilles et Fanny Deleuze, Francis Ponge, Philippe Sollers, Jack Lang (déjà nommé) Bernard Kouchner (idem), Louis Aragon (off course), André Glucksmann, François Châtelet, Daniel Guérin, Pierre Guyotat, Françoise Laborie, Catherine Millet, Vincent Monteil, Alain Cuny, entre autres soutenus par de nombreux psychiatres.
Comme on le voit : la fine fleur de la cloacocratie parisienne de l’époque (et même de la nôtre pour les survivants au SIDA) celle qui pensait faire preuve d’autant plus de force de caractère, d’ouverture d’esprit et d’amour de la liberté, que ses prises de position tendaient à transgresser toute forme de pudeur et de dignité, prélude à la scatocratie culturelle généralisée.
Quant aux psychiatres de la pétition – ceux de « l’antipsychiatrie » notamment – leurs hypothèses délirantes, ou les déviations personnelles de certains membres de leur corporation (comme Kinsey aux USA par exemple), n’ont-elles pas, au cours des temps, souvent servi à couvrir toutes sortes d’ignominies sous une sophistique jargonnante qui ne peut tromper que ceux qui ont intérêt à l’être ? Lénine, Hitler, Staline, Brejnev, Mao et consorts n’en avaient-ils pas saisi toute la portée politique ? Et n’avaient-ils pas trouvé, au sein de cette noble corporation, toutes les cautions nécessaires à justifier leurs abominations ?
Rappelons enfin, qu’au départ, cette pétition qui fait couler tant d’encre, était destinée à défendre trois hommes incarcérés depuis plus de trois ans pour avoir abusé sexuellement de mineurs de moins de 15 ans. Peut-être
un jour, étant donnée l’orientation prise par notre société, ira-t-on jusqu’à les réhabiliter, les dédommager et, éventuellement, les décorer. Qui sait ? Parallèlement on pourrait peut-être condamner, rétrospectivement, les trois garçons de 15 ans qui n’avaient pas su apprécier les gratifications dont on les avait honorés ? Tout me paraît possible quand j’observe la marche des choses en France.

  • Une mère modèle

Il nous faut maintenant revenir sur le rôle de la mère de ces malheureux jumeaux dont l’un est la victime de son mari et l’autre sa dénonciatrice : Evelyne Pisier.
Nous l’avons découverte jetant son bonnet par dessus les moulins à Cuba, brillante universitaire, future alcoolique invétérée. La documentation que j’utilise (et qui est à la portée de chacun pour peu qu’on se donne la peine de chercher un peu) révèle que le nombre de personnes au courant des agissements d’Olivier Duhamel s’élevait sans doute à des dizaines, voire à des centaines. Mais que toutes préféraient se taire et regarder ailleurs. C’était également le cas de sa propre mère [d’Antoine donc] qui aurait choisi de passer l’affaire sous silence. A tel point qu’elle serait entrée dans une rage folle lorsqu’en 2008, le secret [de polichinelle] aurait été révélé à l’entourage. « Salauds ! Vous avez tout balancé. Je hais votre perversité. Tout le monde maintenant va être au courant« , aurait-elle reproché à ses enfants, d’après un extrait du livre ... Il faut dire que la militante a toujours nié l’évidence. Elle, qui avait sombré dans l’alcoolisme en 1988 après le suicide de sa mère Paula, avait choisi de fermer les yeux lorsque son fils lui avait fait part des sévices qu’il aurait subis. Elle s’était enfermée dans son silence,  » usant de toutes les excuses possibles, jusqu’au consentement de son fils [à ce que l’affaire fût révélée ] selon le récit de Camille Kouchner », comme l’écrit Le Parisien.
On peut lire sur le site de « Closer » en date du 07 janvier 2021 : Lors de son passage dans « C à vous », la journaliste Cécile Prieur – qui a travaillé sur l’affaire – expliquait que cette dernière [la mère d’Antoine] avait d’abord fait face au déni. Elle aurait lâché à son fils lors d’une conversation téléphonique : « Il n’y a pas eu de sodomie, c’était juste une fellation. Il regrette… Tu avais plus de quinze ans ».
Estupendo !
comme disait mon prof d’espagnol. En bon Français, s
i je m’appelais Orgon, je m’écrierais, ému : la pauvre femme ! Et même si c’est dans une tonalité bien différente de celle que Molière prête à son personnage, on ne peut que s’écrier en effet  : la pauvre femme ! en voyant une mère aussi peu sensible au désarroi de son fils, cherchant à tout prix à minimiser les agressions qu’il a subies pour sauver sa face de grande-bourgeoise, aussi pitoyable moralement et spirituellement qu’elle était brillante intellectuellement.  C’est toujours mieux de s’écrier ; la pauvre femme !, que ah! la salope ! Non ? En tout cas c’est plus charitable.
Mais voyons ses arguments  : pas de sodomie – pourquoi  ? elle y était ? / une simple fellation – elle les a donc comptées ? et n’est-ce pas une autre forme de viol à l’égal de la sodomie, une autre abjection commise sur un « fils » quelque soit son âge ? / plus de quinze ans – ouf ! nous voila rassurés : on peut tout se permettre sur le corps d’un garçon de quinze ans, surtout quand, en fait, il en avait treize lorsque les faits ont commencé.
Ce qui dérange cette dame c’est le scandale qui va atteindre cette pseudo-famille tuyau-de-poêle : non le caractère inacceptable de l’acte que son fils a subi  et les conséquences traumatisantes de cette expérience forcée. Elle qui a fait les quatre cents coups dans sa jeunesse, ne se préoccupe désormais plus, en bonne bourgeoise bien intégrée, que de ceque les gens de sa classe – aussi corrompus qu’elle et son mari  pour la plupart – vont bien pouvoir « dire », tout heureux de l’aubaine d’un scandale à se mettre sous la dent, sans songer une minute à l’état psychologique et moral de son fils !
Un peu plus haut nous découvrions sous la plume d’une journaliste qu’elle et sa sœur étaient partageuses. Elle l’était tellement qu’elle acceptait (« qui ne dit mot consent ») de partager son fils avec son mari. Et pourquoi pas dans le lit conjugal ? Un peu comme dans l’ignoblissime « Souffle au cœur » de Louis Malle, film sorti en 1971 ?
Je comprends ainsi – moi qui me fiche des classes sociales comme de ma première crème glacée – la haine que certains, au cours des siècles, ont pu vouer à cette haute bourgeoisie aussi arrogante et intolérante qu’elle est, en fait, corrompue et pervertie au plus profond d’elle-même, par le culte exclusif de l’argent et de la réussite qui finit toujours par pourrir l’âme et le coeur.

J’ai eu l’occasion d’évoquer, au cours de cette réflexion sur le dernier scandale à la mode ; scandale survenu en une époque où le mot n’a pourtant plus grande signification ; j’ai eu l’occasion donc d’évoquer Sciences Po où les rejetons chargés de perpétuer la upper class bourgeoise – celle qui est aux commandes depuis environ la fin de la deuxième guerre mondiale -, doivent forcément faire leurs études, s’ils veulent pouvoir un jour, récupérer les sinécures obtenues par leurs parents dans les multiples « fromages » que notre administration démocratique et pléthorique met à leur disposition.

Or, cet établissement semble bien constituer un lieu emblématique qui renvoie aux turpitudes Duhamel-Pisier-Kouchner.
En la personne d’Evelyne d’abord. En effet, entre autres prestigieuses fonctions et responsabilités universitaires au niveau le plus haut , on la voit diriger, au sein du CNRS, le Centre d’études des conceptions politiques classiques et modernes de Paris-I ; entrer à la fondation Saint-Simon (fondée par François Furet) en 1987 et fréquenter, -avec Olivier Duhamel -, Claude Lefort, Cornelius Castoriadis,, Edgar Morin, Alain Finkielkraut, Pierre Manent et Philippe Raynaud. Que du beau linge, comme on le voit. Et elle commence à enseigner à Sciences Po. à partir de 1979.

En la personne de son mari et beau-père d’Antoine ensuite, puisqu’Olivier Duhamel, agrégé de droit public, professeur émérite des universités à Sciences Po, spécialiste du droit constitutionnel, de la Cinquième République et de la gauche française, est resté jusqu’à fin 2010, distingué professeur dans les établissements suivants : universités de Besançon, Paris-Nanterre, Panthéon-Sorbonne et – cerise sur le gâteau – Institut d’études politiques de Paris. Mieux : il prend la présidence de la Fondation nationale des sciences politiques de 2016 au 4 janvier 2021 (jour où le scandale explose).

Or, qui est le directeur de Sciences Po de 1996 (il n’a que 38 ans ! c’est dire s’il a de l’entregent et, sans doute, de l’entre-jambe) à 2012, date de sa mort dans une chambre d’hôtel de New-York [pas la même que celle de Strauss-Kahn, je pense] ?[6]  Richard Descoings bien sûr !

  • Richard DESCOINGS

Je renonce à tracer le portrait détaillé de cet homme, qu’on dit bipolaire, habité de fantasmes sulfureux, travaillé par de puissantes perversions sexuelles, mais prodigieux communicateur. Ce qui explique sa carrière. Réfléchissons : 38 ans, quelque peu transgressif, bon communicateur, cela ne vous rappelle personne ??? Notre cher Emmanuel bien sûr, qui a été élève de ladite « école » de 2001 à 2004 , en pleine ère Descoings… qui n’aura pas manqué de remarquer un étudiant si prometteur et si avenant !
Vous en saurez tout autant que moi en tapant « Richard Descoings » dans un moteur de recherches et cela vous édifiera amplement. Mais je ne résiste pas au besoin de vous communiquer un extrait de l’article consacré à l’ouvrage – intitulé « Richie » – que Raphaëlle Bacqué grand reporter au « Monde », a publié sur l’ascension de l’ancien directeur de Sciences Po, énarque rockstar, adulé et transgressif. Avec un sous titre très révélateur : Le pouvoir gay en France : tout un programme !

Je cite :
Dans sa promotion de l’ENA, il est loin d’être le plus brillant. Ses ­camarades s’étonnent de voir cet étudiant transparent sortir dixième de la promotion Léonard de Vinci |sans doute avait-il des talents cachés]. Dès le début, la césure est là. Il est, d’un côté, le jour, un garçon travailleur se pliant aux règles de l’ambition et, de l’autre côté, la nuit, un fêtard invétéré attiré par les garçons. Sa trajectoire : assumer les différentes parties de sa personnalité. La journaliste raconte, à travers ­Richard Descoings, un air du temps : la victoire de François Mitterrand en 1981 ; la création d’Aides (association de lutte contre le sida), où il milite jusqu’en 1986 ; la bataille pour une filière d’accès à Sciences-Po pour les élèves issus des ZEP (zones d’éducation prioritaire) en 2001 ; les cours de Dominique Strauss-Kahn à l’IEP [on peut penser qu’il y a trouvé un bon « matériel » pour ses coucheries], dès la rentrée 2000, dans l’espoir qu’il ­devienne président. « Richie » est aussi une radioscopie du pouvoir gay en France [7]. Le récit fera surtout parler pour ça : Raphaëlle Bacqué brise les tabous en exposant au grand jour les réseaux homosexuels, racontant connexions, lieux de pouvoir, rencontres. Richard Descoings et Guillaume Pepy [décidément expert en toutes sortes de transports et branchements – malgré son strabisme – puisqu’il fut président de la SNCF durant onze ans ] louent ensemble un appartement près de la place de la Madeleine, où se retrouve toute une génération de hauts fonctionnaires homosexuels venant de la Cour des comptes, du Quai d’Orsay, du Conseil d’État [Comme quoi hauts fonctionnaires et hommes politiques ne font pas que retourner leur veste : ils savent aussi payer de leur personne].

Richard Descoings ne cessera de jouer avec les limites, les bienséances, les règles. Sa santé vacille après des nuits avec coke, ecstasy et alcool, en compagnie de Diane de Beauvau, alors qu’il travaille dans les cabinets ministériels. Son image vacille quand il est photographié en train de se dévêtir dans une boîte de nuit à Berlin [d’autres préfèrent se faire photographier entre deux beaux métis à moitié nus sous le soleil des tropiques, dans une attitude obscène, sans que leur carrière en soit affectée] lors d’un voyage de fin d’études de Sciences-Po. Loin, toujours plus loin, dans les failles et les forces. Le jeune énarque de 38 ans prend la tête de Sciences-Po [on se demande quels « paternels » soutiens ont permis une telle promotion] et le révolutionne [il faut lire : et le flétrit] . Son rêve d’un « Harvard à la française » porte haut les couleurs de l’école [sans doute le drapeau arc-en-ciel ?]. Sciences-Po, sous sa direction, gagnera en notoriété. Il est lui-même devenu une figure médiatique estimée. Mais s’il tutoie les sommets à l’extérieur, il frôle les abîmes à l’intérieur. Le ­directeur de Sciences-Po n’abandonne pas son goût pour l’alcool, la drogue, les garçons durant son ascension. Il a des crises de larmes. Il est hospitalisé en maison de santé, après une tentative de suicide, durant la fin du mois de janvier 2002 [durant la scolarité de Macron, donc]. Nadia Marik, épousée en mai 2004 [pourquoi faire ?], prend de plus en plus d’importance dans sa vie personnelle et professionnelle. Elle est devenue l’incontournable numéro 2 de Sciences-Po. [Sciences Po était donc gouverné par deux Premières Dames : quelle chance !].
Mais entre autres innovations, dont la louable mais, sans doute fort peu désintéressée, volonté d’ouvrir l’École à la bouillonnante jeunesse de banlieue [une vraie pépinière], Richard Descoings est l’inoubliable fondateur de la Semaine Queer en 2009.
Fin de citation.

 

  • La Semaine Queer de Sciences Po.

Nous y voilà. La Semaine Queer ne pouvait être ignorée d’Olivier Duhamel qui était encore professeur à Sciences Po en 2010 ; et encore moins lorsqu’il deviendra Président de l’Institut d’Études Politiques en 2016, comme nous l’avons vu plus haut. Or cette prise de fonction n’a nullement affecté cette Semaine Queer qui répand toujours ses pestilences dans les locaux de l’Établissement, au début du printemps de chaque année, avec le retour des hirondelles.

Qu’est-ce-que la Semaine Queer ?

Pour expliquer à ceux de mes lecteurs qui ignoreraient le type d’activités culturelles qui sévit dans nos Grandes Écoles, parallèlement aux cycles d’études qu’elles doivent assurer, je vais laisser parler un collectif d’étudiants de Sciences Po qui, dans une tribune publiée sur Figarovox/Tribune en mars 2016 et mise à jour en octobre 2018, dénonce la tenue de la Queer Week dans leur école [et] s’élèvent contre la prise d’otage idéologique dont sont victimes ceux qui y étudient.
Pour accéder à la tribune complète : https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/03/25/31001-20160325ARTFIG00300–queer-week-melange-des-genres-a-sciences-po.php

Extraits :
Cette année encore, nous n’y aurons pas échappé. A Sciences Po, la Queer Week, semaine «des genres et des sexualités», vient toujours avec le début du printemps. Si l’édition 2016 est un peu plus sobre que les précédentes, les élèves de la rue Saint Guillaume auront tout de même pu assister au cours de la semaine écoulée à des conférences aux intitulés de choix :

  • «Eco-orgasme: comment jouir dans le respect de l’environnement et de soi ?»,

  • « Réappropriation de ses fluides corporels» -dans le but de « les sublimer, les déguiser, les intégrer à une production plastique/artistique»,

  • «Théories, pratiques et solidarités chez les féministes islamiques».

Ces thématiques, notons-le, ont également été l’objet de débats au sein de « groupes de discussion en non-mixité personnes non-binaires » [je sais : c’est du charabia pour vous comme pour moi, mais c’est très hautement pensé, soyez en sûrs].

Et la Tribune de ces étudiants, hors circuit des latrines,  poursuit :
Contrairement aux crus passés, nous aurions pu nous réjouir qu’aucune « messe noire » ne soit prévue au programme de cette année. De même, plus de Bibles brûlées dans le jardin de l’école, d’ateliers sur « la sodomie et les jeux de cordes » ou d’expositions mêlant représentations sadomasochistes et photographies de fillettes de 5 ans accompagnées de la légende: « je suis une grosse gouine». Ouf ! [On ne peut mieux constater à travers les exemples cités par ces étudiants en colère, combien le pansexualisme débridé et le goût de la perversion, prônés par les « progressistes de gauche » ou par les « libertaristes » de tout poil, est, avant toute chose, l’expression d’une haine quasi religieuse contre le Christianisme. De quoi il apparaît très clairement qu’il est intrinsèquement – peut-être même sans que ses propagateurs le sachent – d’essence satanique].
La Queer Week serait-elle en train de se soumettre à la société « coloniale, blanche patriarcale, et hétéronormée»? Rien n’est impossible. Pourtant, nous ne pouvons nous satisfaire de ce « moindre mal ». C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité prendre la plume aujourd’hui. Nous voulons exprimer notre colère, et dénoncer la promotion par Sciences Po d’une telle manifestation, alerter aussi sur la prise d’otage idéologique dont sont victimes ceux qui y étudient.
D’une façon plus globale, nous nous insurgeons contre la volonté de Sciences Po de faire de l’idéologie du genre une vérité générale :
– programme PRÉSAGE, relatif à la recherche et à l’enseignement des « savoirs » sur le genre,
– utilisation de la novlangue orthographique « non sexiste » dans les mails d’un nombre croissant d’enseignants,
– mise à l’index des étudiants qui osent interroger la pertinence de ce militantisme politique….
Nous n’avons que faire des pratiques sexuelles des uns et des autres, et ne nous donnons pas le droit d’en juger. Néanmoins, nous estimons qu’un établissement d’enseignement supérieur, financé par de l’argent public, sort de son rôle lorsqu’il organise, supporte, et assure le relais d’un événement comme la Queer Week. L’éducation doit être une affaire de pédagogues, non d’idéologues [surtout quand il sont « tarés » comme l’annonce clairement le sigle LGBT : La Grande Bande de Tarés]. Les participants à la conférence d’hier sur le thème «Comment être un-e militant-e chercheur-se», ne seront sans doute pas de notre avis.
Peu importe, car si à Sciences Po les années passent et les Queer Week se succèdent, l’indignation monte et de nombreuses consciences s’éveillent.
Acceptons en l’augure, mais j’ai du mal à percevoir les manifestations concrètes – politiques et administratives – que cette indignation de certains consciences, devrait provoquer.

Et, puisque nous parlons « conscience », il semblerait que celle de certains membres des familles Duhamel, Pisier, Kouchner qui toutes – par les éminentes fonctions qu’elles occupaient dans le monde de « l’éducation » (sans rire) comme par les relations que ces fonctions impliquaient avec les Grandes Écoles et leurs divers responsables, dont Science Po – ne se soient jamais réveillées du long sommeil transgressif dans lequel la terrible corruption morale de leur milieu intellectuel – soixante-huitard, pour faire simple –  les a plongées et dont, très certainement, elles ne sortiront jamais.
Il faut toujours garder cet arrière-fond culturel et social (que je n’ai fait qu’esquisser ici), pour bien saisir les enjeux de l’affaire Alexandre Kouchner/Olivier Duhamel. Affaire qui ne représente sans doute que la partie émergée d’une très longue série d’ignominies encore ignorées, qui se révèleront peut-être un jour.
Affaire qui nous concerne tous puisque nous confions la formation de nos enfants à ces pervers avoués et heureux de l’être, et condamnons les générations à venir à perpétuer les modèles transgressifs et bestiaux qui leur auront été inculqués par les classes dirigeantes, entre autre universitaires,  de ce pays.
Sauf si le peuple de France ne décide de prendre les choses en main une bonne fois pour toute, de chasser un personnel politique, universitaire, administratif, médiatique, culturel aussi corrompu qu’il est incompétent, et de nettoyer les Écuries d’Augias de cette cinquième république qui pourrit sur pied et qui est morte sans qu’elle le sache encore. Ce qui implique qu’il faudra alors mettre en place de nouvelles institutions reposant sur des principes purifiés de la gangrène qui les a corrompus au cours du siècle dernier; ces « vertus devenues folles » dont parlait Chesterton. Et cela implique plus encore, de remettre en place les Institutions qui s’étaient abreuvées des valeurs et des vertus qui ont favorisé la grandeur de la France et l’éclat de sa culture pendant treize siècles : une Royauté organique et décentralisée, appuyée par une représentation efficace du Pays Réel.
En un mot, il nous faut consentir à la conversion des esprits et des cœurs en rouvrant le grand chantier que le christianisme avait ouvert dans notre pays au baptistère de Reims, si nous voulons retrouver le sens même de ce que veut dire « être humain » dans un temps où nous sommes beaucoup plus encouragés à nous montrer bestiaux que divins et où on nous traite comme tels.

Pour revenir sur la perfidie de la notion de « consentement » et mieux la comprendre; cette perfidie qui permet aux pervers et détraqués de tout poil de justifier leur mépris des enfants et adolescents traités en esclaves sexuels, je conseille de lire « Le Consentement » de Vanessa Springora [8] qui elle même a été victime d’un prédateur sexuel de cinquante ans (elle en avait quatorze) écrivain de son état, sur l’identité duquel les connaisseurs du microcosme latrino-parisien n’auront aucun mal à mettre un nom sans doute.
Un extrait de la critique : Plus de trente ans après les faits, Vanessa Springora livre ce texte fulgurant, d’une sidérante lucidité, écrit dans une langue remarquable. Elle y dépeint un processus de manipulation psychique implacable et l’ambiguïté effrayante dans laquelle est placée la victime consentante, amoureuse. Mais au-delà de son histoire individuelle, elle questionne aussi les dérives d’une époque, et la complaisance d’un milieu aveuglé par le talent et la célébrité.
Où vous constaterez que ce que révèle l’affaire Duhamel/Pisier/Kouchner n’est que la partie émergée de cet iceberg de turpitudes que représente une certaine partie de la société française de nos jours.

Petite Conclusion en forme de Voeux.

Comme je l’ai déjà écrit par ailleurs, nous sommes arrivé au 3ème volet de la saga « Le Seigneur des Anneaux ». Les différents Saruman qui occupent le siège de Pierre depuis Vatican II, ont depuis longtemps rendu hommage au Grand Sauron mondialiste, ce que d’autres appellent l’Etat Profond qui domine et corrompt les uns après les autres, tous les gouvernements fantoches de la planète et asservit, peu à peu, toutes les cultures et toutes les nations. Il ne semble rien à avoir à espérer de ce côté là pour entraver le sombre cours des choses. Ainsi, l’ombre du Gondor s’étendant  peu à peu, sans rencontrer d’obstacle véritable, sur toute la planète (la « terre du milieu » dans le roman)…
Mais il nous reste encore l’espoir qu’un Frodon Sacquet, un Sam Garnegie, un Legolas Vertefeuille, et surtout un Aragorn soutenu par un authentique Gandalf le Blanc, livrent la dernière bataille de notre civilisation en grand péril et remportent la victoire.
C’est le seul voeu que je crois utile et pertinent de vous adresse en ce début d’année 2021

NOTES.

[1] Un petit bilan des affaires de pédophilie (souvent avec meurtres) survenus entre 2000 et 2005, tel que relevé dans la presse de l’époque :

2000 : – 8 décembre : Jean-Paul Barbault, 37 ans, est condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour une série d’enlèvements suivis d’agressions sexuelles ou de viols sur treize fillettes, entre 1977 et 1995, dans l’Ouest et le Sud-ouest de la France. Les victimes étaient toutes âgées d’environ 10 ans.

2002 : – 19 septembre : Dix hommes sont condamnés par la cour d’assises de Seine-et-Marne à des peines de 4 ans à 15 ans de prison pour des viols commis sur des garçons dont la plupart avait moins de 15 ans. Multirécidiviste, le principal animateur du réseau, Michel Albenque, 49 ans, est condamné à 15 ans de prison.
Les victimes, issues de familles démunies, se voyaient offrir de l’argent ou des cadeaux en échange de faveurs sexuelles.

– 24 octobre : Jacques Dugué, 66 ans, pédophile multirécidiviste, est condamné à 30 ans de prison. Il était accusé d’avoir d’avoir violé à plusieurs reprises deux jeunes garçons à Chambéry (Haute-Savoie).
2003 : – 1er mai : John Lindquist, 43 ans, est condamné à 15 ans de réclusion criminelle par la Cour d’assises de Paris. Entre 1993 et 2000, il a sexuellement agressé quatre enfants d’une même famille, ses voisins, âgés de 6 à 13 ans, ainsi que leur cousin de 15 ans.

– 12 décembre : La Cour d’assises du Pas-de-Calais condamne un homme à cinq ans de prison, sa femme à trois ans avec sursis, deux autres adultes à six mois avec sursis, et acquitte deux autres couples.
Le couple condamné, résidant à Saint-Omer (Pas-de-Calais), a fait subir des viols à leurs six enfants, de 1997 à 2000, et les obligeait à participer à des séances photo ou vidéo à caractère pornographique.

2004 : – 19 mars : Lanfranco Giordani, 65 ans, est condamné à 20 ans de réclusion criminelle, son épouse Liliane, 52 ans, à 14 ans. Le couple a commis une série de viols et d’agressions sexuelles entre 1994 et 1999 à leur domicile de Gargenville (Yvelines) et dans leur maison de campagne de Frétigny (Eure-et-Loir) sur neuf fillettes âgées de 7 à 14 ans.

– 2 juillet : Le procès d’Outreau livre son verdict. Sept des 17 accusés sont relaxés, les principaux accusés sont condamnés.
Parmi eux, Thierry Delay écope de 20 ans de prison notamment pour viols de neuf enfants, et proxénétisme sur ses quatre fils. Son épouse Myriam est condamnée à 15 ans de prison pour les viols de sept enfants et proxénétisme sur ses quatre fils.

Six des dix condamnés font appel.

2005 : – 27 juillet : La cour d’assises de Maine-et-Loire prononce des peines allant de 4 mois avec sursis à 28 ans de réclusion et acquitte trois des 65 accusés du plus grand procès de pédophilie jamais organisé en France.
Au total, 39 hommes et 26 femmes, âgés de 23 à 73 ans, répondaient de prostitution, viols et agressions sexuelles commis sur 45 enfants, âgés de quelques mois à 12 ans (!) au moment des faits, entre janvier 1999 et février 2002.

[2] On aperçoit ici la profonde corruption morale qui fait de la loi, le critère de la moralité ou de la licité d’un acte. Il suffirait donc que le législateur décide, un jour, que la sodomisation des enfants de quelques mois à 18 ans soit « légale » pour que l’acte devienne, comme par un coup de baguette magique, aussi acceptable que le fait de leur offrir un bonbon à la sortie des écoles. Ajoutons que cette façon de (dé)raisonner [de « débloquer » diraient mes petits-fils] n’est pas une simple idée des « progressistes » et autres « dépravés » « de gauche », grands lecteurs de Libération, puisque Jacques Chirac a pu affirmer en substance dans un de ses discours : non à la loi morale au-dessus de la loi républicaine … en fait de plus en plus luciférienne.

[3] Il ne faut sans doute pas tourner très rond pour confondre tendresse et bestialité.

[4] Pour ceux qui ont la nostalgie des « Malheurs de Sophie ».

[5] Je n’ai jamais compris pourquoi G.H avait choisi le signe de FHAR et non celui de PHAR qui, outre sa consonance encore plus « lumineuse », aurait été plus près de la vérité. En effet, pourquoi parler de « Front » là où il s’agissait de défendre les revendications légitimes du « Postérieur » ? Je n’aurai jamais la réponse à cette énigme lancinante, G.H, étant tombé, lui aussi, au champ d’honneur des victimes du SIDA, avant de m’apporter quelque réponse.

[6] Certains disent à la suite d’une séance de bondage (sado-masochisme en bon français) trop réussie…

[7] Le surlignage est de mon fait.

[8] Springora Vanessa – Le Consentement – Grasset, janvier 2020, 216 p.

7 réponses à to “2021 ! Où l’on constate que le Cloaca Maximus se jette dans la Seine depuis 50 ans !”

  • bidault:

    Bonjour Monsieur Saint Martin

    Bravo! et un immense Merci! Je viens de lire votre dernière article
    2021 ! Où l’on constate que le Cloaca Maximus se jette dans la Seine depuis 50 ans !

    Et je souris car vous portez bien votre nom!

    Quoi dire de plus vous avez su exposer le plus vilain d’une façon magistrale et sans équivoque, je me permets d’ailleurs de partager votre article en indiquant la source amplement…

    Est-ce que nous pourrions le traduire à l’espagnol et l’anglais afin de diffuser l’importance de son contenu au quatre coin du monde ?

    Par ailleurs je souhaite pour cette année 2021 la même chose que vous, puisses ce qui se passe aux EUA être le commencement du grand réveille dont nous avons besoin pour nous émancipé de cette descente aux enfers.

    Trés cordialement, Caroline

    • Merci pour votre message et vos encouragements chère Madame.
      A toutes les époques de notre longue Histoire il y a eu des « grandes gueules » pour dénoncer l’imposture et les ignominies qui se commettaient sous un prétexte ou un autre. Je fais modestement partie de cette famille de personnes qui ont entendu l’injonction de sainte Catherine de Sienne pour dénoncer les scandales:  » Criez par cent mille bouches ! »
      Quant au nom que je me suis choisi – Saint Martin, l’évangélisateur de notre pays -, il est sans équivoque en effet.
      Faire et dire ce qui nous paraît devoir être fait et dit à l’époque où nous vivons et à l’endroit où nous nous trouvons pour défendre un minimum de civilisation est un devoir impérieux pour chacun de nous avec les moyens dont il dispose. Notre monde va si mal non parce que les « méchants » sont plus nombreux que les « bons », mais parce que les « bons » ou ceux qui s’efforcent de l’être, se taisent et laissent faire. C’est à juste titre que le Christ « vomit les tièdes »…
      Que cet article, si vous l’en jugez digne, soit traduit en espagnol et en anglais et diffusé « aux quatre coins du monde » (!!!) ne me pose aucun problème. Bien au contraire : la parole doit circuler librement.
      Ce qui me permet de vous demander – si cela vous est possible – de me mettre en relation avec vos traducteurs, car j’ai des ouvrages que j’aimerais bien pouvoir faire publier en anglais et en espagnol … sans avoir les moyens de payer un traducteur officiel dont les tarifs dépassent de beaucoup mes faibles possibilités.
      Merci pour vos bons voeux ! Je partage vos attentes, en sachant bien qu’il nous faudra encore beaucoup résister et batailler pour sauver ce qui peut encore l’être de notre civilisation héléno-chrétienne.
      Bien cordialement à vous
      LSM

  • ELISABETH ROLLAND:

    On croit ne plus s’étonner des défauts moraux et des vices de notre « élite », traduisons ce mot horriblement détourné de son sens véritable, « gens connus et ayant de l’influence, voire du pouvoir », et on est encore accablé en découvrant encore plus de vice. Comment ne pas se demander: »Et combien d’horreurs cachent-ils encore, eux et leurs courtisans, sûrs de leur impunité et même incapables de se sentir coupables? »
    Il me semble que « Discours de la servitude volontaire », de La Boétie devrait être lu et relu. Parions que nul enseignant n’osera proposer son étude ni à l’ENA ni à Sciences Po.
    Pas plus que « Machiavel Pédagogue » dans l’institut de formation des enseignants de base.

    • Nos classes dirigeantes, sont sournoisement travaillées depuis des siècles par une force obscure et tenace (celle qui a financé guerres et révolutions et qui est au pouvoir partout dans le monde, – car elle tient les médias et la monnaie – derrière les pantins qui s’agitent sur le devant de la scène) dont le seul et unique but consiste à détruire le christianisme et à instaurer une religion mondiale dont elle prendra la tête. L’état de décomposition est très largement amorcé et l’ultime victoire, celle qui emportera le morceau, c’est l’arrivée de Bergoglio aux commandes pour saper l’église catholique de l’intérieur comme il était prévue dès le 19ème siècle.
      Ce qui surviendra après, je n’en sais rien mais je suppose que la Providence a son plan B tout prêt. Du moins j’en ai l’Espérance.
      En attendant et pour en rester à la constatation de l’incroyable degré de pourrissement atteint par nos élites mondiales, je viens de recevoir l’annonce de la publication d’un ouvrage dont je reproduis ici la 4ème de couverture. L’ouvrage est intitulé « L’Affaire Epstein ». Voici cette 4ème de c.:
      Pour la première fois, voici la vie détraquée du milliardaire Jeffrey Epstein, confident de Bill Clinton, qui a piégé, pendant 20 ans, pour le compte des services israéliens, des milliers de députés, sénateurs, hommes d’affaires, journalistes, stars de cinéma, scientifiques de renom, recteurs et doyens d’universités, premiers ministres, princes et princesses (dont le prince Andrew), et même des présidents avec son réseau de prostitution de jeunes filles.
      De son ascension en tant que professeur de mathématiques en passant par une carrière ratée à Wall Street, on le suit jusqu’à sa gloire et sa déchéance, en passant par sa rencontre capitale avec Ghilaine Maxwell, la fille d’un autre très grand espion du Mossad, Robert Maxwell qui avait acheté les médias britanniques pour le compte d’Israël.
      Alors qu’il se prétendait millionnaire grâce à Wall Street, en réalité Epstein s’était transformé en proxénète spécialisé pour les seuls ultra-riches et tout-puissants qui n’exigent qu’une seule chose : la discrétion la plus totale. Il invitait tout ce qui était célèbre dans ses différentes luxueuses propriétés, les privées ou encore à Paris, où toutes les chambres étaient sonorisées et équipées de caméras très discrètes. En leur fournissant régulièrement des gamines, Epstein avait monté le plus grand réseau international de pédophiles, au point que son avion a été surnommé par les contrôleurs aériens le « Lolita Express », avion que prenaient régulièrement Bill Gates comme Bill Clinton. Et ensuite il vendait les vidéos aux services.
      Arrêté par la police américaine une seconde fois pour « trafic de mineures » il a été retrouvé mort dans des conditions spectaculaires en août 2019 dans sa cellule du Metropolitan Correctional Center de New York. Un suicide qui a arrangé toutes les célébrités dont les noms se trouvent dans son fameux « Carnet Noir ».

      Inutile d’épiloguer, je suppose.
      Bien amicalement
      Louis

  • Nanker:

    « Nadia Marik, épousée en mai 2004 [pourquoi faire ?] »

    Allons allons, vous jouez au naïf Monsieur.
    D’autres vont pousser la manoeuvre plus loin encore en « s’entichant » (au moins pour les « une » de «Gala» et «Paris Match») d’une femme plus âgée. Ca fait encore plus MODERNE, et les femmes de 60 ans et plus applaudissent : « ah oui depuis le temps qu’on attend ça!! Un homme jeune et une femme plus mûre. Ah ah on tient notre revanche! ».

    Les pauvres, elles ne comprennent pas que tout cela n’est qu’illusion et rideau de fumée.

    Au fait vous avez oublié les amitiés particulières entre Fredo Mitterrand et l’homo-facho Miguel Caignet. Sans doute l’affaire la plus saumâtre de la Mitterandie (et c’est peu de le dire).

    • La dilection, – quand elle ne constitue pas un rideau de fumée cachant d’autres zones plus sombres de la personnalité -, de jeunes hommes (probablement immatures) pour des femmes qui pourraient être leur mère est un vaste sujet qui fera sans doute les délices des psychanalystes mais qui n’est pas le mien. Je n’ajouterai qu’une chose à ce sujet, c’est qu’un jeune homme de 14 ans, déniaisé par une femme qui en avait 24 de plus que lui (!) au moment de leur rencontre – ce qui est le cas du couple qui est censé nous gouverner – et même s’ils se sont épousés par la suite, met sur un pied d’égalité la séductrice, prédatrice sexuelle dudit jeune homme avec Gabriel Matzneff ou Olivier Duhamel. Deux poids, deux mesures ??? A vous de juger.
      Quant à ce Miguel Caignet dont vous m’apprenez l’existence, il m’a fallu aller sur Wikipédia pour en découvrir les tristes exploits et je ne suis pas autrement surpris qu’on trouve Fredo dans cette sordide odyssée, tant il a la tête de l’emploi.
      Bien cordialement à vous
      LSM

    • Pour aller plus loin dans la réponse que je vous ai faite, notamment à propos de ce Miguel Caignet, fasciste d’anthologie, il ne faut pas être surpris de voir toute une frange de la communauté homo, fascinée par la force brutale (virile ?) incarnée par l’hitlérisme… qui s’est bâti en grande partie sur la fantasme homosexuel en union avec le fantasme racial. On imagine souvent que le nazisme était hostile à l’homosexualité, parce qu’après qu’Hitler fût arrivé au pouvoir, les homosexuels étaient – en apparence – pourchassés par le régime. Mais la réalité est tout autre : le culte du corps et des amours virils est constitutif de l’idéologie nazie. Hitler, prostitué à Munich, a trouvé auprès des grands homosexuels de Bavière (entre autre le général Rohm) les appuis indispensables à construire sa terrible et répugnante carrière. Ne parlons pas de Rudolf Hess son « compagnon » de cellule pendant son incarcération, Hess qu’on appelait « mademoiselle » à Alexandrie où il était né je crois.
      Bref, tout cela vous est décrit en détail dans un livre parfaitement documenté intitulé « La face cachée d’Hitler » écrit par le Pr Lothar Macthan et publié en 2002 (toujours disponible, au moins d’occasion); livre auquel j’ai consacré une série d’articles sur ce même blog qui présente même les thèmes natals des principaux amants du Führer…
      Bien à vous

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