Dans mes précédentes réflexions sur la mise en évidence de la correspondance existant entre des périodes d’épidémies et la conjonction Saturne/Pluton, je suis complètement passé à côté de la période 1981/1983 que je n’ai envisagée que du point de vue du fiasco politique et économique du premier gouvernement de Mitterrand avec Pierre Mauroy. Mais j’ai complètement oublié de traiter de toutes les bonnes raisons qui apparente cette période 1981/1983 à cette période 2019/2021 où nous affrontons la crise dite du coronavirus..

Les années 81/83 sont celles de la  tristement célèbre épidémie du SIDA et de la crise du « Sang Contaminé » qui la suivit, et où s’illustrèrent Georgina Dufoix (responsable mais pas coupable) Laurent Fabius dont le plumage de canard apte à supporter tous les orages, l’ont conduit à la présidence du Conseil Constitutionnel. Assemblée de juges intouchables qui ne ratent pas une occasion de se prononcer contre les intérêts identitaires et constitutifs de la nation française en se rapportant au Préambule de la Déclaration des Droits de l’Homme qui permet à tout individu de se comporter chez nous comme chez lui et d’y faire preuve d’aussi peu d’esprit civique que possible.

Je précise donc que la précédente conjonction Saturne-Pluton à celle de 2019/2020, s’est produite, en calculant large (10° d’orbe), d’octobre 1981 à décembre 1983 et qu’elle fut exacte le 18 novembre 1982.

  • Or, le premier cas de sida est décrit dès 1981. Le 5 juin de cette même année le C.D.C d’Atlanta informe la communauté scientifique de l’apparition d’une pneumonie – peu agressive en temps normal – mais mortelle dans les cas de déficience immunitaire[1].

Parallèlement des médecins new-yorkais s’alarment en constatant la mort de plusieurs de leur patients homosexuels, du fait d’un cancer de la peau appelé Sarcome de Kaposi, normalement assez bénin !

Au même moment la revue britannique intitulée « Journal de médecine de l’Angleterre nouvelle » signale l’existence d’un syndrome d’affaiblissement des défenses immunitaires avec, notamment, la chute du taux de Lymphocytes T4.

La même année, le chercheur américain Robert Gallo et son équipe font la découverte des rétrovirus  humains baptisés HTLV1 et HTVL2 qui parasitent les cellules du système immunitaire.

  • Arrive l’année 1982 (Saturne se rapproche de plus en plus de Pluton):

Le 27 juillet le Centre de Contrôle des maladies US informent les communautés américaines de la transfusion sanguine et des hémophiles, des risques liés la transfusion et l’utilisation des concentrés de facteur VIII[2].

Cette maladie aussitôt baptisée « maladie des gays américains« , touche désormais plusieurs zones géographiques comme Haïti, lieu de tourisme sexuel,[3]

et plusieurs types de populations comme les toxicomanes à l’héroïne et les hémophiles.

On émet alors une double hypothèse concernant le type de transmission de la maladie :

– les relations sexuelles

– le risque transfusionnel.

Mais on ne peut encore rien prouver, l’agent infectieux n’étant pas encore isolé de manière formelle. C’est à ce moment là que la maladie provoquant une baisse des défenses immunitaires du corps humain est baptisée A.I.D.S. aux USA et  SIDA en France : Syndrome d’Immuno-Déficience Acquise.

Robert Gallo aux USA et le docteur Montagnier à l’Institut Pasteur – et leurs équipes – se livrent tous deux à des recherches acharnées pour déterminer le vecteur de la maladie.

En 1982 la France compte une trentaine de cas et de les USA 750 dont 8 décédés Mais la progression est de de 3 à 4 personnes par jour (soient 1095 à 1460 cas nouveaux annuels si je compte bien).

  • 1983 : les premières alertes et mesures

Le 13 janvier 1983 Jane Desforges avertit que les affaiblissements immunitaires sont plus nombreux chez les hémophiles recourant à des concentrés, issus du mélange de plusieurs milliers de donneurs que des cryoprécipités ou le nombre de donneurs est plus restreint et contrôlé.

En mars 1983, le professeur Luc Montagnier et ses assistants, identifient le virus responsable de l’infection suite au prélèvement d’un ganglion infectieux sur un malade atteint des symptômes

La première publication semblant identifier un virus candidat comme responsable du SIDA date de mai 1983 (la conjonction est pleinement active). On pense encore qu’à l’instar des hépatites, certaines personnes peuvent être porteurs sains et que seulement 5 % des personnes contaminées risquent de développer la maladie.

Mais la traçabilité des lots de produits sanguins n’est pas encore une pratique courante à ce moment là. Le 21 mars 1983, la technique de chauffage des produits sanguins avant leur mise à disposition est validée.

Le 24 mars 1983, La revue « Morbidity & Mortality Weekly Report » du CDC d’Atlanta confirme que le virus est transmissible par voie sanguine.

En avril 1983, le gouvernement fédéral américain recommande aux organismes collecteurs de sang d’écarter les sujets potentiellement à risques.

Le 4 mai 1983, face aux risques représentés par le VIH, la firme américaine Travenol-Hyland, un des plus importants producteurs de dérivés sanguins, prend la décision d’exclure préventivement tous les produits non chauffés de sa chaîne de production et procède au rappel des lots hypothétiquement infectés. Elle en informe les directeurs des centres de traitement des hémophiles, y compris le C.N.T.S[4]. avec une lettre adressée à Michel Garetta alors adjoint du directeur de la structure.

Je passe sur la teneur de la lettre très explicite sur les dangers de diffuser des produits sanguins non chauffés, mais ce qui est clair c’est que le C.N.T.S. refuse une proposition d’importation de produits chauffés étrangers.

Le 9 juin 1983, un rapport confidentiel de Bahman Habibi, directeur scientifique en ce même C.N.T.S., rapporte la contamination de 6 hémophiles français, dont 3 n’ayant utilisé que des produits issus du C.N.T.S. (sur un total de 2 300 hémophiles français). Il estime également que « l’efficacité des nouvelles préparations commerciales de facteur VIII traités par la chaleur dans la réduction de l’incidence des troubles associés au Sida, demande au préalable une évaluation rigoureuse ». Comme s’il voulait invalider les informations officielles venues des USA. Le professeur Jean Pierre Soulier lors d’une réunion de l’Assemblée nationale de l’Association Française des Hémophiles ou A.F.H., évoque également le risque à long terme du facteur VIII chauffé. Risque que personne n’a pu constater où que ce soit.

D’autant que ce produit chauffé, qui est déjà distribué par la firme allemande Behring depuis 1978, a été contrôlé par les autorités de tutelle de la RFA depuis 1978, pendant de nombreuses années et ce, sans effets notoires sur la santé des patients hémophiles. De même, le produit Hémofil T, proposé par la firme américaine Travenol-Hyland au C.N.T.S., a été validé par la FDA.

La circulaire du 20 juin 1983 du professeur Jacques Roux, directeur général de la Santé, et autorité de tutelle du C.N.T.S. sur la base des informations transmises par ce dernier est adressée à tous les centres de transfusion sanguine. Considérant que « bien que la transmission sanguine française ne constitue pas actuellement un risque minimum de transmission du syndrome d’immunodéficience acquise » (on croit rêver devant tant d’aveuglement), il recommande d’écarter des dons les sujets à risque : homosexuels, bisexuels, usagers de drogues injectables, Haïtiens, hémophiles et leurs partenaires sexuels.
Il a oublié les adhérents LGBT. Mais jusqu’en 1985, ces textes d’informations et de recommandations qui ne contenaient aucune disposition impérative, sont au mieux mal ou pas appliqués notamment dans le cadre des collectes de sang en prison, lieu traditionnel de collecte.

Je passe sur les années 84 et 85 pendant lesquelles le scandale, désormais public, du sang contaminé, délibérément collecté auprès de populations à risque et distribué, sans autre forme de procès, à des populations parfaitement saines, continue encore d’alimenter les polémiques, tant les motifs qui ont conduit à ce scandale, voire à ce crime, d’État, apparaissent tordus :

  • servir des intérêts financiers en écoulant des stocks de sang contaminé déjà constitués ; stocks qui auraient dû être détruits si on avait adopté les mesures préconisées ?

  • écarter l’opprobre des populations homosexuelles et droguées en répandant la maladie parmi les populations exemptes de ce genre d’addictions ? En bref : noyer le poisson ?

  • manifester une fois de plus l’impéritie de l’administration sanitaire française, ultra-technocratisée, dans laquelle des robots en col blanc nourris d’algorithmes ont remplacé les responsables humains ?

Sans doute les trois à la fois.

Mais il me paraissait intéressant de retracer, même très sommairement, l’histoire d’une crise qui, au-delà de l’aspect purement factuel d’une épidémie [qui aurait d’ailleurs pu être prévue grâce à une bonne pratique de la prévision astrologique], évoque furieusement celle que nous traversons.

Car ces deux crises, celle du Sida et du sang contaminé, et celle du Coronavirus,  sont très révélatrices des maladies constitutives, sans doute mortelles à terme, qui touchent en profondeur le type de société que la modernité à enfantée comme une mouche produit des larves sur une chair purulente. Une société  où les décisions sont prises, quand elles le sont :

  • soit sur des critères idéologiques. Dans le premier cas il s’agissait de dédouaner les « élites » morales et politiques que nous subissons depuis cinquante ans des ravages entraînés par la « libération des mœurs » et le « vagabondage sexuel » approuvés et encouragés dès la maternelle, ou presque.

  • soit sur des critères purement financiers: dans la crise actuelle il s’agit du manque criant de places en réanimation, de l’absence de masques pour la population, y compris pour les professionnels de santé, du manque de matériel de réanimation, de blouses, de lits…etc.

  • soit à partir d’une désinvolture et d’un manque de sérieux qui frisent l’impéritie la plus totale quand on voit un président aller au théâtre avec sa Diane de Poitiers un soir, et déclarer que « nous sommes en guerre » quelques jours plus tard, sur un ton de gravité dramatique que Rachel ou Sarah Bernhardt dans le rôle de Phèdre auraient admiré.

  • soit encore sur des critères machiavéliquement politiques. Vers quoi tendent les grandes crises comme celle du coronavirus sinon à favoriser, à la faveur d’une mobilisation mondiale suscitée par le matraquage médiatique, la mise en place de mesures qui, petit à petit, en s’additionnant les unes aux autres dans des secteurs très éloignés en apparence – santé, finances, transports, éducation, commerce – nous acheminent vers ce gouvernement mondial dont rêvent les ploutocrates qui gouvernent la planète ?

Rendez-vous en 2053 pour la prochaine conjonction Saturne-Pluton dont je contemplerai les effets du haut du balcon céleste… s’il plaît à Dieu.

Et je ne terminerai pas avec le désormais rituel et absurde « prenez soin de vous » mais plutôt par un vigoureux « secouez-vous » et renvoyez ces naufrageurs, ces pollueurs, ces pervertisseurs, ces nullités verbeuses et coûteuses là où elles devraient se trouver : à l’écurie.

 [1] Toutes les informations délivrées ici, viennent de Wikipédia qui a consacré un très long article à la « crise du sang contaminé » dont je me suis efforcé de ne retenir que l’essentiel : mailto:https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_sang_contamin%C3%A9?subject=https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_sang_contamin%C3%A9

[2] C’est moi qui souligne.

[3] Ah, la merveilleuse expression !

[4] Centre National de Transfusion Sanguine.

4 réponses à to “CORONAVIRUS et SANG CONTAMINE : MÊME FORFAITURE ?”

  • Nom:

    Bonjour,
    merci pour cette analyse. Je suis en train d’écouter l’allocution de PHILIPPE Edouard : pas fameux. Des critiques, des hypothèses dans tous les sens! A mon petit niveau (je suis lambda…) je suis incapable de comprendre la réalité (à part constater que quelques-uns autour de moi, ayant « pris soin d’eux », sont quand même partis emportés par ce satané virus). Que dit l’Astrologie pour la sortie de crise, quand, comment, à quelles conditions… ? Merci pour la suite,
    Marie

    • Je laisse les prévisions « dans l’absolu » c’est à dire, de portée générale ou universelle, à mes confrères spécialistes d’astrologie dite mondiale.
      Pour ma part je me contente de réfléchir sur des thèmes concrets et précis comme celui de la cinquième république ou celui de Macron.
      Je suppose cependant que le passage de Saturne et de Jupiter en Verseau à la fin de l’année, évoque une forme quelconque de renouveau en accord avec le symbolisme de ce signe.
      Bien cordialement à vous
      LSM

  • Mélusine8:

    Tiens, je faisais les même recherche hier. A l’époque, Uranus (planète des révolution, de l’adolescence et de l’homosexualité se trouvait depuis un certain temps en scorpion en 1977 et alentours. Donc en exaltation (sexe et analité). Début de la libération sexuelle et le mouvement LGBT). Pluton en 1984 arrive aussi en scorpion (sida, justice immanente). Et que constatons-nous aujourd’hui, l’adolescent Uranus est coincé et en chute dans le Minotaure (Taureau), le signe opposé au scorpion. Confinement…. carré avec saturne et jupiter en verseau (emprisonné par sa soeur Gaïa-Taureau) et squatté chez lui. Pluton en capricorne (2008-chute boursière) Au moment de la conjonction saturne-pluton en capricorne: début du Covid qui est similaire au sida. 7 fois 7 cycles d’Uranus (le bien nommé). Et d’ailleurs, le verseau est plus eau que air…

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