Cette épidémie de Coronavirus se déclenche et se développe exactement au moment où se reproduit dans le ciel la conjonction Saturne/Pluton qui intervient environ tous les trente trois ans.

Si on considère qu’une conjonction entre deux corps célestes très lents comme SATURNE (cycle d’environ 29 ans) et PLUTON (cycle d’environ 248 ans) se met en place environ 10° avant la conjonction exacte et développe ses correspondances environ 10° après, on peut considérer que la conjonction exacte qui est intervenue le 12.01.2020 sur le 23ème degré du Capricorne a commencé à se faire sentir début 2019 et ne s’éteindra vraiment qu’en janvier 2021 !

Deux ans ! Ce n’est pas rien. D’autant qu’au cours de cette année 2019 que nous venons de traverser, nous avons eu à vivre trois carrés JUPITER-NEPTUNE dont le symbolisme concerne essentiellement les questions collectives, sociales, religieuses et sanitaires dans le sens du désordre, du gaspillage, de la compromission, de l’illégalité, de la corruption, de l’avachissement (André Barbault[1] dixit)

Au cours de cette année 2020 nous aurons à vivre plusieurs conjonctions JUPITER-PLUTON dont ce même André Barbault nous dit qu’elle peut aussi bien accompagner des périodes de création et de fécondité que – suivant la qualité des hommes qui ont à l’exprimer – une époque de corruption ou la puissance s’acquiert par des moyens douteux ou dangereux.

L’année se terminant sur une conjonction SATURNE-JUPITER, à laquelle la cinquième république est toujours sensible car elle exprime un effort de stabilisation, de remise en ordre, de solidité, de conservatisme, de tradition, de principes établis, de pondération, de compétence, de profondeur, d’organisation, d’administration, de profondeur[2]

Nous avons bien compris que ces différentes configurations – Jupiter/Neptune et Jupiter/Saturne – développent leurs correspondances dans le cadre plus large et sous le contrôle de la conjonction Saturne/Pluton qui justifie cet article.

Mais que signifie-t-elle cette conjonction ?

Saturne est un facteur de structuration, de construction, de solidité, de limitation et/ou d’autolimitation, voire d’épreuve et de renoncement nécessaires  pour accéder à une forme quelconque de maturité, d’autorité, de responsabilité, d’accomplissement… C’est l’archétype du père ou du chef dans la mesure où ils incarnent à la fois la loi et la protection qu’elle offre au citoyen. Donc éventuellement la sanction. Saturne concerne tout particulièrement  le pouvoir politique, administratif et juridique, ces pouvoirs qui permettent à une nation de se tenir debout dans le temps.

C’est Saturne qui, en dans l’Astrologie traditionnelle, circonscrit le monde visible, qui « ferme » et « contrôle » les limites du système solaire. C’est pourquoi il incarne l’autorité dans ce qu’elle a de plus impersonnel et de plus exigeant, alors que le Soleil incarne l’idéal même d’une autorité naturelle, rayonnante fondée sur l’amour, l’admiration, le respect : le père qu’on admire et qu’on aime, le roi, père de la nation.

Pluton, quand à lui, ne circonscrit pas le monde visible (il n’est pas visible à l’œil nu) mais le système solaire dans son intégralité. Il est tellement éloigné du Soleil et décrit une ellipse tellement décentrée par rapport au zodiaque que certains astronomes ont cru pouvoir l’exclure du système solaire… puis d’autres sont revenus sur les décisions des premiers. Bref, pour l’astrologue il n’y a pas photo, Pluton appartient bel et bien à la symbolique astrologique.

On pourrait évoquer ici, pour mieux comprendre son rôle, le mythe d’Hadès dans ses relations avec Déméter et Perséphone. Ce serait trop long. C’est une réflexion que je réserve au 2ème Tome de mon Dictionnaire Critique de la Lange Astrologique[3] en cours de rédaction.

Je préfère réfléchir ici à partir de sa position dans la chaîne planétaire. Si nous rapportons le système solaire à un organisme vivant, on pourrait dire que le Soleil en représente le cœur et le facteur essentiel de cohésion ;  Saturne la colonne vertébrale, la structure générale,  alors que Pluton, parce qu’il se tient en ses confins, en constituerait le gardien. Or, le rôle de tout gardien digne de ce nom consiste à détruire tout ce qui, du dehors, met en péril la pérennité du système qu’il est chargé de conserver dans son intégrité.

Mais ce n’est qu’un premier rôle et sans doute le moins important car, pour ce qui concerne le danger extérieur nous avons le symbolisme de Mars, le dieu de la guerre et des combats qui ne rêve que d’en découdre contre les ennemis du système auquel il appartient.

Pluton apparaît lui comme  l’outil privilégié du Soleil (centre de la volonté et de la conscience de cet organisme)  pour maintenir tout le système en bon état de fonctionnement. Certains vont même jusqu’à appeler Pluton un « second Soleil » tant son rôle, discret, mystérieux, est important pour la vie du système en son entier.

Pluton s’avère donc comme une sorte de cocktail de la CIA, de la NSA et du FBI réunis, si on se place du point de vue des USA.

Tant que l’organisme obéit aux lois édictées par le Soleil et imposées par la fonction saturnienne, Pluton n’a pas à intervenir. Mais qu’une transgression à ces lois mette en danger l’équilibre vital de l’organisme qu’il est chargé de garder en bonne forme (le système solaire symbolisant aussi bien le corps humain, le groupe, la nation, bref toute forme d’institution ou d’organisme) et le travail de Pluton consiste alors à remettre les choses en bon ordre en éliminant la menace. D’où la définition qu’en donnent la plupart des astrologues : destruction/reconstruction ou corruption/génération.

Or un organisme vivant est  un organisme en perpétuelle mutation. Pour faire simple, disons qu’à tout moment notre corps, pour se maintenir en vie, doit se régénérer en procédant à l’élimination de cellules obsolètes et à la fabrication de cellules neuves et, si possible, « en bon état ». C’est la fonction plutonienne qui est en charge de cette perpétuelle « mise à jour » comme on dit en informatique, mais, s’agissant de la personne humaine ou de toute autre forme d’organisme, nous parlerons plutôt de métamorphose ou de perpétuelle auto-régénération.

Ce n’est que lorsque la fonction plutonienne ne remplit pas son rôle comme elle le devrait, quand elle est détournée de sa fonction conservatrice et régénératrice, qu’on peut parler de transgression ou de dépravation (sur le plan social et moral) de dégradation (sur le plan physique, comme dans le cas du cancer… ou d’une épidémie, par exemple) ouvrant la porte à toutes sortes de déboires physiques, sociaux, politiques, moraux, culturels, voire à des destructions allant jusqu’à la mort. Pour les individus comme pour les sociétés et les civilisations. Rappelons que la Grande Peste qui fit disparaître la moitié de la population européenne au milieu du XIVème siècle, intervint sous une conjonction Saturne/Pluton. L’épidémie de choléra de 1723 apparut sous un carré Saturne-Pluton et celle de 1832 sous une opposition entre les deux compères.

Pour autant, attribuer à Pluton un rôle négatif quelconque constitue un contresens monumental. C’est ce à quoi il s’attaque ou les transgressions qu’il met en évidence qui constituent le danger que Pluton cherche à éliminer de manière aussi radicale que possible ! Dans tous les cas cités plus haut on pourrait mettre en cause une hygiène déplorable dans la plupart des populations mondiales et des circulations internationales propagatrices de pandémies redoutables, puisque ces épidémies nous arrivaient toutes de l’Orient lointain par le biais des navires de commerce. Aujourd’hui, le coronavirus nous vient de Chine : rien ne change donc sous le soleil ? Non. En tous cas pas tant que nous n’aurons pas tiré les leçons nécessaires à ces catastrophes répétitives.

Symbole de l’instinct le plus proche de notre instinct vital de survie –   alors que le Soleil maintient le plus haut niveau de conscience réfléchie –  on retrouve Pluton – dans son expression le plus élémentaire – dans tous les mécanismes où interviennent les besoins primaires d’absorption et d’excrétion, d’anabolisme et de catabolisme : bref de gendarme de l’organisme. Mais, au niveau le plus haut il y a d’abord la sexualité qui constitue une des voies possibles pour aller au-delà de notre petit « système solaire » individuel en transmettant la vie pour assurer à la fois  notre pérennité et celle de l’espèce sous la forme des générations à venir.   Il y a enfin le dépassement de la condition humaine charnelle et terrestre par les œuvres de l’esprit qui nous survivront et par la découverte de l’immortalité de notre âme qui nous fait échapper à l’angoisse de mort. Toutes ces voies – et leurs multiples moyens d’expression -, sont totalement complémentaires et obéissent à des exigences différentes de la Vie et de la Création.

La rencontre Saturne/Pluton est donc un moment-clé de remise en ordre et de purification, si elle intervient de manière significative dans notre thème natal – Soleil, Lune, Asc., MC, Maître d’Asc., configuration importante – bref si elle met en jeu des positions névralgiques. Elle sera d’autant plus active que les deux compères sont déjà en relation réciproque dans le thème natal : conjonction, opposition, carré, trigone surtout.

Son rôle consistera à nous interroger sur ce que nous devons absolument réformer dans notre existence, sur les choix drastiques que nous devons mettre en œuvre pour renoncer à ce qui risque d’empoissonner notre existence.

Une mes correspondantes m’écrit, depuis les Caraïbes où elle réside, concernant notre période saturno/plutonienne actuelle :  Espérons que Pluton jouera un de ses rôles  en secouant bien le cocotier et Saturne en ne gardant que ce qui peut être utile et solide. A eux deux, ils joueraient une sorte d’Anubis: son symbole est le chacal qui sur un corps en voie de putréfaction ne dévore que les chairs putréfiées, laissant les chairs non corrompues.

C’est pas mal vu. Mais quand on observe notre société du point de vue culturel, moral, social, politique et médiatique, il me semble qu’Anubis pourrait s’en donner à cœur joie et qu’il ne trouverait pas une seule « chair non corrompue » pour échapper à son appétit.

Au moment même où j’étais en train de rédiger cet article j’ai eu en consultation une personne disposant d’un thème natal dont l’Asc. à 27° Capricorne, étroitement conjoint à Vénus à 28° reçoit de plein fouet la visite des deux compères.

Vénus, dans le thème de cette personne gouverne la Maison IV (le passé familial) et la Maison IX (les orientations philosophiques et morales). Maison IX qui intercepte largement le Scorpion où l’on trouve un Pluton natal au carré exact de l’Asc. et une très nocive conjonction Mars/Saturne au carré de Mercure en Verseau et en Maison I.

On ne sera pas étonné que la longue exploration commune de ce thème intervient à un moment clé de l’histoire du sujet. Celui où s’interrogeant sur les crises d’angoisse  survenues à partir du décès de son père (novembre 2013, au moment du retour de Saturne sur sa conjonction avec Mars) elle a éprouvé le besoin de consulter. Or, qu’est-il apparu dans notre entretien ? Je résume à l’extrême bien sûr.

Cette personne a été abandonnée par son père quand elle avait cinq ans et elle a commencé à souffrir de crises d’asthme l’année suivante (Saturne passait sur son Asc.). S’interrogeant sur ses relations avec sa famille d’origine ainsi qu’avec les problèmes rencontrés avec ses frères et sœurs (la conjonction Mars/ Saturne au carré de Mercure – très négative – illustrant ce type de rapports) elle a voulu remonter plus haut et interroger son génélogique (rappelez-vous que Vénus gouverne la Maison IV) et elle commandé un test ADN, car, m’a-t-elle dit sans me donner de précisions, elle appartenait à une famille où il y avait eu de  nombreux abandons d’enfants. Qui dit « enfants » dit forcément « sexualité » et qui dit « abandon » dit aussi « transgressions », voire « perversions », quelquefois « violences » ou « viols », tous comportements qui ressortissent au domaine moral et aux règles de vie… Or on retrouve Vénus (dont le rôle érotique est bien connu) maîtresse d’un Maison IX (les choix moraux) qui présente une image de la sexualité (avec le Scorpion, Mars et Pluton) pour le moins exaltée et transgressive.

Je pense que ce transit doit donc s’interpréter comme un moment essentiel dans la vie du sujet pour accomplir un travail de purification des « mémoires familiales » de lourdes charges transgénérationnelles, qui n’ont pu s’exprimer jusqu’à présent dans la vie du sujet que sous la forme de déboires familiaux et de crises d’angoisse à répétition.

  • Si bien qu’on comprend mieux la double manifestation d’un transit Sature/Pluton : – d’un côté il cristallise (Saturne) ce qui pose un grave problème à la « pérennité» d’un domaine quelconque de notre existence (Pluton) en une sorte de point d’orgue qui empêche toute forme de dérobade

  • de l’autre, il nous force à prendre enfin la mesure des distorsions que nous voulions ignorer et nous conduit à les affronter du mieux possible pour les assainir.

En résumé pour peut définir un rapport Saturne/Pluton de la façon suivante : conservation de l’essentiel sain et destruction de ce qui compromet la libre circulation des énergies vitales. Il s’agit de vider l’abcès qui risque d’installer la gangrène, voire de pratiquer une amputation, ou encore de jeter la pomme (quelquefois elles sont plusieurs) qui finira par corrompre tout le panier. A l’extrême nous nous trouvons affrontés à une situation qui pourrait évoquer le très fameux « choix de Sophie ». Mais, Dieu merci, c’est assez rare.

Voilà ce qu’il me paraissait utile de poser pour mieux comprendre à quoi nous confronte l’épisode Saturne/Pluton que nous vivons actuellement en liaison avec l’épidémie de Coronavirus. Mais que l’arbre ne nous cache pas la forêt. Si on fait de cette épidémie le centre de toutes nos préoccupations (peut-être pour nous préparer à des mesures qui nous ferons regretter les méfaits de l’épidémie elle-même) nous ne devons pas pour autant oublier les autres signes de drastique purification nécessaire dans nos pratiques et nos mœurs. Quand nous constatons l’état alarmant dans lequel se trouve notre planète après plus de deux siècles d’effroyable exploitation technoscientifique mise au service de la ploutocratie mondiale, les immenses incendies qui ravagent le continent australien, les invasions de sauterelles qui affament l’Est africain – entre autres drames – les tornades gigantesques, les sécheresses, les inondations, etc,  etc, tous ces « signes »   doivent nous apparaître pour ce qu’ils sont : la sanction naturelle de nos propres dérèglements car le cosmos est UN et toutes les transgressions que nous consentons collectivement nous reviennent de plein fouet dans la figure.

Hier nos élites intellectuelles et médiatiques encensaient des régimes (donc des mœurs, des comportements, des règles, des politiques) fondés sur un fanatisme insensible à la souffrance des hommes qu’ils se disaient habilités à refaçonner du tout au tout. Il n’en est resté que ruines et charniers.

Aujourd’hui nous nous soumettons au grand défoulement « progressiste », libertaire et hédoniste si cher à  la ploutocratie libérale à Georges Soros et à la poignée de ses semblables qui gouvernent le monde. Une ploutocratie qui finance largement pouvoirs politiques et pouvoirs médiatiques pour assurer le pourrissement de nos sociétés par institutions internationales et européennes réunies.

Le plus amusant, si on peut dire, c’est que cette nouvelle forme de peste ou de choléra qui décimaient le monde de nos aïeux, nous vient d’un pays (la Chine) soumis au pouvoir dictatorial qui était, hier, celui des grands totalitarismes, mais qui a adopté des méthodes d’aujourd’hui, qui sont celles du monde libéral style US. Monde le plus fermé qui fut jamais à toute forme de transcendance spirituelle et qui a remplace depuis longtemps la Croix par le $ la £ ou l’€ dans l’âme et l’imaginaire de ses peuples. Monde qui préfère l’empoisonnement doux et progressif des dites âmes aux méthodes coercitives et brutales des régimes totalitaires d’hier : d’où le Coronavirus en lieu et place de la peste, du choléra ou du typhus.

Mais le « signe » est le même et il est même pire. Car si hier ces totalitarisme s’attaquaient non seulement à l’existence mais à l’humanité même, c’est à dire à l’âme, de ceux qu’il asservissait, il provoquait, du même coup, une résistance et une réaction salutaire. C’est ce qui fait que la Russie d’aujourd’hui se retrouve encore plus Orthodoxe qu’elle ne fut peut-être jamais.

Tandis que la méthode libéral ressemble beaucoup plus à celle de Circé qui, prenant les hommes par leur point faible, les transforme en cochons. Nous n’en sommes pas encore là (quoique quand on entend certaines revendications émises par certaines « minorités sexuelles » on n’en est pas loin) mais on nous a transformé au cours des dernières décennies – en fait depuis la dernière conjonction Saturne/Pluton de 1982/83 – en consommateurs, pousseurs de caddies et spectateurs imbéciles d’une multiplicité de publicités aussi imbéciles que nous qui viennent envahir nos maisons et polluer notre vision, dès que nous avons le malheur de tourner le bouton de notre télé.

En fait le bon mot pour qualifier le symbolisme de Saturne/Pluton est le mot français « sanction ». Dans la mesure où nous savons que sanction vient du latin sanctio, qui signifie “sanction ou peine” et que ce sanctio latin provient lui-même du verbe sancire, dont l’un des dérivés est sanctum  ou saint, nous comprenons que le sens de cette configuration est de nous indiquer que le temps est venu de sanctionner les comportements malsains pour favoriser la sainteté de l’âme et de l’esprit sur le plan moral, d’assurer le bien commun en matière juridique et sociale, et de favoriser la santé des corps en imposant la mise en œuvre de mesures sanitaires radicales devenues indispensables.  

Nous ne prenons conscience que de cette dernière nécessité mais il ne faudrait pas négliger les deux autres, sous peins de profondes déconvenues à l’avenir.

Pour mais comprendre les enjeux de la conjonction actuelle, revenons sur celles qui l’ont précédée au cours du vingtième siècle. Il est évident que je ne m’intéresse ici qu’à la France et à quelques événements marquants, mais de nombreuses illustrations de cette manifestation symbolique peuvent être trouvées au-delà des exemples fournis et dans l’histoire mondiale, par le chercheur intéressé par ces questions

  • Novembre 1982 (active depuis l’automne 81 jusqu’à fin 1983.

 Année où le socialisme triomphant croyant réformer ne fait que vider les caisses, agresser l’économie et dévaluer le franc à deux reprises (juin 1981 et mars 1983), dévaluation assortie d’un plan de rigueur. Mais c’est le temps aussi où l’outre sonore nommée Pierre Mauroy interprétant son patron François Mitterrand en playback, sous prétexte de « changer la vie », instaure les 39 H et la cinquième semaine de congés payés (cherchez la cohérence avec le « plan de rigueur » !)  ouvrant la voie, pour l’avenir, au tandem Jospin/Aubry (fille de Mauroy, il ne faut pas l’oublier) qui, sous le calamiteux mandat de Chirac/Juppé quelques années plus tard, aggraveront le processus avec les 35 H déstabilisant toute l’économie du pays. Sans oublier les services publics et notamment les établissements de santé qui ne s’en sont jamais remis et qui connaissent à partir de cette époque, une épidémie bien compréhensible de burn-out..

Comment s’étonner que des mesures aussi démagogiques prises sous une conjonction Saturne/Pluton, débouchent, à la conjonction suivante, sur la crise des gilets jaunes, une multiplicité de grèves de longues durée, y compris (chose inouïe) celle des magistrats, des avocats, des infirmières et même des médecins ! Sans oublier l’explosif problème des retraites directement lié au temps de travail (39 h, puis 35 h, 5 semaines de congés annuels) et à la démographie : 220.000 enfants tués dans le ventre de leur mère chaque année qui ne travailleront jamais pour payer la retraite de leurs parents. Comment toucher de bonnes retraites quand on travaille de plus en plus tard, qu’on part à la retraite cinq ans plus tôt que nos pères qui travaillaient 40 h par semaine jusqu’à 65 ans, et qu’on détruit ses propres enfants pour satisfaire un hédonisme à court terme ? Comment l’avenir pourrait-il se résumer autrement que par ces deux possibilités où le problème des retraites apparaîtra comme bien dérisoire : disparition ou colonisation ? A réfléchir et à réagir comme nous le faisons actuellement, nous aurons sans doute les deux.

  • Saturne/Pluton nous interrogent aujourd’hui, que leur répondrons nous ?

L’idéologie rend idiot : l’idéologie socialo-progressiste ne faillit pas à la règle. C’est une maladie de l’esprit qui nie la réalité et l’ordre des choses

L’idéologie libérale n’est pas en reste : elle corrompt et rend veule. C’est une maladie de l’âme qui nie toute forme de transcendance et se cantonne à la sphère des intérêts matériels.

  • Conjonction d’Août 1947 (active d’octobre 1946 à l’été 48 en gros).

 Je ne retiens que deux événements de cette période.

L’un apparemment positif mais négatif à long terme : Naissance du Plan Marshall censé aider l’Europe à se reconstruire (Saturne) après les terribles dévastations de la guerre (Pluton). En fait c’est le début d’un asservissement économique et culturel de l’Europe aux intérêts des USA qui est allé s’amplifier jusqu’à faire emq nos enfants ne sachent plus chanter qu’en patois américain.

Le deuxième est positif/positif. Je cite Wikipédia :

En 1947 [Jules Moch] est nommé ministre de l’intérieur en vue de se confronter aux grèves de novembre-décembre 1947, qui font suite à l’arrestation de militants communistes à Marseille puis l’assassinat d’un jeune manifestant par des mafieux du quartier « chaud ». Dans un contexte de pénurie générale, de stagnation des salaires et de répression syndicale dans le bassin minier du Nord, la majorité « unitaire » de la CGT reprend ce mouvement sous son égide, et la confrontation s’amplifie. Jules Moch montre une grande fermeté pour assurer la reprise du travail. Le point d’orgue des troubles se situe dans la nuit du 2 au 3 décembre 1947, lorsque des saboteurs provoquent le déraillement du train Paris-Tourcoing, occasionnant ainsi 16 morts et environ trente blessés. Pour l’historien Philippe Robrieux, « l’initiative de ce déraillement revient à d’anciens activistes de la clandestinité qui croyaient ainsi arrêter un train de CRS ». Quelle que soit l’origine de cette attaque, elle est dénoncée par tous les partis.

Nous l’avons échappé belle une première fois grâce au rôle protecteur de la conjonction qui a inspiré les bonnes décisions de fermeté (Pluton) au gouvernement (Saturne) quand on songe qu’en février 1948 le « coup de Prague » va installer les communistes au pouvoir en Tchécoslovaquie pour un demi-siècle.

La configuration se dissout en été mais elle est relayée par une série d’harmonies Jupiter/Saturne (remise en ordre) et Jupiter/Uranus (réaction autoconservatrice) qui se déploieront tout au long de 1948.

Et c’est ainsi qu’à l’automne 1948 le nouveau président du Conseil, Henri Queuille, qui a déjà chassé les communistes du gouvernement en mars 1947 (la conjonction est déjà active à cette époque et inspire les saines mesure pour sauvegarder l’intégrité de l’État) et doit faire face à des grèves dans les mines dont il dénonce le  caractère insurrectionnel. Ces nouvelles grèves, qui prennent des allures révolutionnaires notamment dans les charbonnages du Nord, sont déclenchées en octobre 1948 par la CGT en raison d’un retard des salaires sur les prix de plus de 30 %, l’inflation étant alors un mal chronique [qu’on retrouvera en 1982] malgré l’aide américaine et la suppression des avantages acquis à la Libération, décidée par le ministre de l’Industrie, Robert Lacoste.
Pour contrer la grève, Jules Moch mobilise 60 000 CRS et soldats, qui se heurtent aux 15 000 grévistes retranchés dans les puits, et leur imposent, fin novembre une cuisante reprise du travail. À la faveur de la lassitude des travailleurs et des divisions des syndicats, la répression est sévère, avec plus de 3 000 licenciements, six morts et de nombreux blessés. Les
communistes gardent contre Jules Moch un profond ressentiment.

On ne peut que les comprendre sans toutefois aller jusqu’à comprendre leur tendre sollicitude pour les bourreaux communistes qui massacrent et internent leur population à tour de bras en Europe à ce moment là.

J’ai oublié de vous préciser que le thème de Jules Moch qui nous a sans doute protégé d’une insurrection communiste et les drames qui s’en seraient suivis,  présentait un magnifique trigone Saturne/Pluton.

Cette fois-là la « peste rouge » (Pluton) n’a pas entamé la résistance d’une nation voulant rester elle-même (Saturne).

Abordons la précédente et dernière conjonction du vingtième siècle

  • Conjonction Saturne-Pluton de septembre/octobre 1914

Celle-là, je n’aurais même pas à la commenter. Ses conséquences sont encore vives dans l’inconscient collectif. Elle annonce le massacre d’un million sept cent mille jeunes Français morts au champ d’honneur, plus de quatre millions de blessés. Wikipédia écrit : Les pertes humaines de la Première Guerre mondiale s’élèvent à environ 18,6 millions de morts. Ce nombre inclut 9,7 millions de morts pour les militaires et 8,9 millions pour les civils. Les Alliés de la Première Guerre mondiale comme les Empires centraux perdent approximativement plus de 9 millions de vies chacun. Cet article ne parle pas de la grippe de 1918, conséquence indirecte de la guerre.

Or, quels sont-elles ces pertes liées à la « grippe » espagnole ?

Reprenons la lecture de Wikipédia : La pandémie grippale de 1918, dite « grippe espagnole », est une pandémie de grippe due à une souche (H1N1) particulièrement virulente et contagieuse qui s’est répandue de 1918 à 1919. Bien qu’étant d’abord apparue aux États-Unis puis en France, elle prit le nom de « grippe espagnole » car l’Espagne – non impliquée dans la Première Guerre mondiale – fut le seul pays à publier librement les informations relatives à cette épidémie. Cette pandémie a fait de 20 à 50 millions de morts selon l’Institut Pasteur, et peut-être jusqu’à 100 millions selon certaines réévaluations récentes, soit 2,5 à 5 % de la population mondiale.

On estime à 165.000, d’après certaines sources, le nombre de décès en France qui lui sont imputables.

Rappelons, pour faire bonne mesure, que l’année 1940 voit se former un carré Saturne/Pluton en mars et un carré Jupiter/Pluton en avril, quelques semaines avant la ruée des panzers sur notre malheureux pays et les hécatombes de militaires et de civils qui s’ensuivirent.

 Là Saturne (symbolisant le lamentable gouvernement de la IIIème république) n’avait pas su arrêter Pluton (la peste brune).

La stupidité criminelle qui a entraîné la guerre de 14/18 et la criminelle stupidité qui a inspiré la politique française après la guerre : dépeçage de l’Autriche-Hongrie, maintien d’une Allemagne ulcérée, asséchée financièrement mais intacte, lâcheté pacifiste face au réarmement allemand, lâcheté tout court devant les exigences de Hitler à Munich, tout cela se trouve résumé dans ces deux configurations qui ne font que mobiliser ce que Pluton peut présenter de plus répressif quand les hommes ne sont pas à la hauteur de ses exigences.

Il faut bien comprendre que les indications qui nous sont fournies par les grandes configurations planétaires sont absolument neutres sur point de vue de la mise en œuvre qui incombe entièrement aux hommes et à eux seuls.

Quand ils en comprennent le sens et qu’ils s’évertuent à en tirer les conséquences inévitables sur le plan de l’action à entreprendre, elles s’avèrent « positives » mais quand ils les ignorent ou ne se donnent pas la peine d’y réfléchir par une saine pratique prévisionnelle, ils sont mis face à de terribles réalités qui ne sont pas liées à une sorte de punition divine annoncée par les corps célestes, mais qui ne sont que la conséquence directe de leurs errements.  

Nous voici donc, désormais, en mesure de mieux comprendre cette fameuse crise du Coronavirus qui, comme la guerre de 14/18 comme l’épidémie de grippe espagnole qui l’a suivie, était annoncée par la conjonction Saturne/Pluton ; conjonction qui aurait dû nous mettre en garde pour peu, comme je le disais plus haut, que le politique ait bien voulu s’instruire aux sources de l’astrologique.

Nous avons bien compris que guerre ou épidémie (ou les deux) – sans parler de ce que nous appelons « catastrophe environnementale »  –  ne sont que les symptômes d’un dérèglement spirituel profond se déclinant sur le politique, le social, le géo-biologique et le sanitaire.

C’est d’une certaine façon le renouvellement compulsif de ce que nous enseigne le mythe de la sortie de l’Éden ou celui du Déluge : les transgressions de l’homme qui se croit maître d’imposer ses lois au cosmos en ignorant celles qu’il devrait observer ainsi que leur Auteur – dont il croit pouvoir prendre la place -, amènent inévitablement une cascade de désordres sur les différents plans de réalité aboutissant à la destruction et à la mort sur le plan physique, plus bas degré d’Être.

Je ne développerai pas cet aspect – essentiel – des choses ici, je le fais en maints endroits de mes ouvrages.

Nous avons sommairement vu comment cette configuration s’est exprimée sur le plan des réalités humaines au cours du XXème siècle.

La bonne question serait de se demander : qu’est-ce-qui cloche dans nos comportements ? Qu’est-ce-qui est contraire aux lois de la vie dans la conception que nous en avons ? Qu’est-ce-qui est faux, nocif, voire mortel, dans les modèles d’existence que nous avons choisis (ou qu’on nous a forcé à adopter) pour que nous « méritions » d’être rappelés à l’ordre (de façon encore assez légère malgré tout si on compare aux périodes comparables) par le Coronavirus ?

Chacun de vous devra trouver la réponse car la question mérite d’abord une réponse individuelle et sincère. Il est trop facile de critiquer en permanence – nous Français avons la palme dans ce domaine –  « tout ce qui ne va pas » dans les décisions de nos (ir)Responsables que nous méprisons ; il nous est trop facile de mettre en cause ces médias qui nous mentent en permanence, ces hommes politiques qui nous trompent au nom de leurs intérêts personnels ou de leurs déviations idéologiques, cet État incompétent auquel nous avons délégué depuis longtemps nos propres responsabilités, etc., etc. sans jamais reconnaître notre degré de complicité individuelle avec ce système que nous condamnons mais dont nous cherchons à tirer le meilleur profit.

Saturne-Pluton doit favoriser un effort de lucidité si nous voulons survivre car les menaces qui pèsent sur notre nation et notre culture, sont infiniment plus dangereuses que celles représentées par l’Allemagne de 1914 ou même celle de 1940 où subsistaient encore un certain nombre de vertus dans l’âme de notre peuple forgée par deux mille ans de christianisme et de patriotisme. Plus pernicieuses et plus dangereuses car ces menaces ne se présentent plus sous la forme terrifiante d’un ennemi extérieur facilement repérable, mais sous celle d’un ennemi intérieur qui se contenterait de verser dans nos verres toutes sortes de poisons mortels que nous ne pourrions nous empêcher de boire sous prétexte qu’ils ont le goût délicieux de la transgression et de la liberté : apostasie, scepticisme, relativisme, amoralisme, cynisme, égalitarisme, droit-de-l’hommisme, sexualisme, démocratisme démagogique, matérialisme, multiculturalisme, voilà – totalement en vrac – quelques uns des poisons qui compromettent notre survie et dont on dit qu’ils sont les manifestations d’une société enfin libre et majeure.

Sur un plan plus astrologique, regardons où cette sévère conjonction Saturne/Pluton s’est formée dans le thème de la Cinquième République (censée représentée la nation française).

Nous pouvons prendre deux dates pour situer l’événement :

  • Un thème de conception : celui de référendum du 28.09.1958 – 22.00 – Paris fermeture du dernier bureau de vote, où les jeux étaient faits, le peuple français s’étant prononcé

  • Le thème de naissance: celui où le général De Gaulle « aurait » signé l’acte constitutionnel instituant la dite Cinquième République : 04.10.1958 – 18.21 Paris.

Nous ne nous attarderons pas aux mérites comparés des deux thèmes mais il nous faut remarquer que :

  • dans le thème de conception, la conjonction tombe en Maison VIII

  • dans le thème de naissance, elle tombe en Maison X

Je ne suis pas un spécialiste de l’Astrologie Mondiale (ou géostratégique)  alors je me réfère à ce qu’en dit un de mes éminents collègues :

  • La Maison VIII en Astrologie Mondiale, évoque :

Les catastrophes naturelles, les accidents, les crises mettant en jeu l’indépendance nationale. Les centrales nucléaires, les industries militaires, chimiques, les usines de recyclage. Dettes et emprunts de l’État. Le budget des armées. Les impôts, les taxes.

On ne pourrait rêver de correspondances plus précises que celles qui sont proposées dans ce petit paragraphe. Tout y : une catastrophe (non naturelle sans doute) – l’indépendance nationale (l’épidémie nous vient de Chine, la grande pourvoyeuse de bons faux besoins) – les industries chimiques (problèmes d’approvisionnement en matériel médical : masque, gants, respirateurs…) les dettes de l’État (grimpées en flèche pour faire face à la crise financière liée à l’impossibilité de la plupart des activités économiques) les taxes et les impôts (dont l’augmentation, une fois la crise passée, nous pend au nez) qui, pour le moment, n’entrent plus dans les caisses de l’État, et pour cause.

Quand vous découvrez

  • Que Saturne est le maître de cette Maison VIII, aggravant le côté éprouvant de cette crise et des innombrables pertes et frustrations qu’elle entraîne.

  • Que Pluton, maître du Scorpion (VIIIème signe) est ici le maitre de la Maison VI (la maladie contagieuse, les épidémies).

  • Que la conjonction touche essentiellement Vénus en Vierge (santé/maladie/hygiène) qui gouverne à la fois la Maison V : spéculations financières (celles que certains n’hésiteront pas à tenter sur le dos de la contagion pour en tirer de substantiels bénéfices) – mais aussi aux activités culturelles et artistiques, sports, salles de spectacle, etc., etc., vous vous dites que si les spéculateurs sont à la fête, le reste de la population (notamment les jeunes) ne l’est pas qui ne peut plus se distraire.

  • Enfin soulignons que Vénus gouverne aussi la Maison XII qui, en matière d’astrologie mondiale (et politique) concerne : les ennemis, les épreuves de la nation, l’espionnage, les complots, le terrorisme, la criminalité, les sectes et/ou sociétés secrètes. Les grandes épidémies. Prisons, asiles et hôpitaux. Les maisons de retraite, et parfois les monastères, abbayes, couvents C’est à dire les confinements extrêmes ! Cela ne s’invente pas

Vous n’avez plus qu’à choisir dans le tas, ce qui vous paraît convenir à la situation. Et dire que certains dénient tout caractère sérieux aux informations que nous délivre l’astrologie !

 Tout se résume ici par le concept de crise purificatrice nécessaire à la vie de la nation. Saurons nous en tirer les leçons nécessaires ? C’est une tout autre question qui ressortit au libre-arbitre et non aux prévisions astrologiques.

  • La Maison X du thème de naissance de la Cinquième république concerne :

Le chef de l’État, le pouvoir des dirigeants, les hauts personnages politiques, la situation et/ou le destin de la nation, son autorité, son pouvoir, sa puissance, sa renommée. Les célébrités nationales, les hautes classes sociales.

Vous comprenez, à la lecture de ces lignes qui ne sont nullement de circonstance, que quelque chose d’important est en train de se jouer – grâce ou à cause de cette crise sanitaire – dans la façon dont nous sommes gouvernés. Peut-être cela ira-t-il au-delà de la mise en cause des gouvernants actuels, qui font ce qu’ils peuvent mais qui ont une vision des choses et appliquent des principes qui, eux, sont mortifères et doivent définitivement abandonnés.

Je vais dit que les corps célestes sont parfaitement neutres du point de vue moral et que c’est la traduction que les hommes tirent de leur langage qui est morale ou non.

Ou cette crise permettra un renouveau spirituel (car tout passe par là) et un assainissement de nos pratiques politiques et sociales ou nous ne saurons pas entendre son message et elle ne servira qu’à nous asservir un peu plus aux délires de la technoscience et de l’économisme apatride mondial.

Remarquons, pour terminer, que cette redoutable conjonction Saturne/Pluton tombe dans la Maison XII (voir plus haut) de notre actuel président et que Saturne va longuement transité son Asc à 29° Capricorne de mars à décembre 2020.

Qu’en résultera-t-il pour lui ?

Sortira-t-il du délire dans lequel il s’est enfermé (et nous avec lui) pour compenser le déséquilibre (psychopathologique pour certains) d’une personnalité narcissique travaillée par une volonté de toute-puissance probablement liée à ses traumatismes familiaux ?

Saturne, puis Pluton un peu plus tard devrait l’y aider par un retour – difficile – au réel… qui lui évitera de cruelles déconvenues à terme.

Pour ma part j’en doute. Je le crois trop dépendant de ceux qui ont financé sa campagne et l’ont hissé sur le pavois où il se prend pour Jupiter et Abraracourcix réunis, pour pouvoir faire machine arrière et abandonner son universalisme mondialiste. Celui-là même qui est en train d’être mis rudement à mal aujourd’hui.

Dénonçant l’idéologie démocratique qui se préoccupe beaucoup plus des élections sénatoriales de septembre qui expliquent le maintien inexplicable des municipales en mars, un commentateur de la crise que nous vivons écrit sur le site de Renaissance Catholique :

Au lendemain de la défaite de juin 40 ministres et parlementaires se précipitèrent à Bordeaux pour embarquer à bord du paquebot Massilia à destination de Casablanca. L’équipage fit grève après avoir largement sifflé et conspué ses illustres passagers. Puis il refusa d’appareiller, voyant dans ces politiciens qui quittaient le territoire national, avec, selon les cas, leur famille ou leur maîtresse les responsables du désastre en cours. Quelques-uns étaient déjà célèbres, d’autres le devinrent. Citons Edouard Daladier, Pierre Mendès-France, Georges Mandel, Jean Zay – l’homme pour qui le drapeau français était de « la race vile des torche-culs. » Il est probable que, sous d’autres formes, c’est le sort auquel semble promis une bonne part de notre personnel politique, nos concitoyens se sentant plus à la veille du 10 mai 1940 qu’à celle d’Austerlitz. C’est du peuple de France, assisté de la grâce divine, qu’un fois encore viendra le salut. Le peuple qui choisit Jeanne contre Cauchon et qui à chaque génération, plus ou moins douloureusement, revit le constat désabusé de Jacques Bainville :  « A des sommes prodigieuses de dévouement et de sacrifice répondent des abîmes d’ignorance et de morgue » !

C’est très bien vu, mais je ne suis pas sûr que nos malheurs puissent être réglés par quelque « divine surprise » que ce soit. Je pencherais plutôt pour  une nouvelle étape luciférienne aussi peu surprenante que possible.

Sauf si nous nous convertissions et renouions avec les sources profondes de notre identité française qui ont jailli à Reims à la fin du cinquième siècle ou plutôt au tout début du VIème si on en croit les recherches de Philippe de Villiers[4].

C’est depuis cette époque que la France est liée au Christ par un pacte que la révolution française a rompu en décapitant l’« oint du Seigneur », les « Sergent de Dieu », le « Lieutenant du Christ ». Pacte que la cinquième république, héritière des deux siècles maçonniques  qui l’ont précédée, a remplacé, à partir des années 70 surtout, par un pacte avec Belzébuth tout heureux de satisfaire nos tendances les plus transgressives et suicidaires en paiement de notre apostasie.

N’oublions pas non plus que, depuis 1638, la France est placée sous la protection de Notre Dame, vraie Reine de France dont les souveraines françaises ne sont, en quelque sorte, que les dames d’honneur.

Le Christ et Sa Mère, observent, regardent et attendent. Prêts à pardonner, absoudre et guérir si – et seulement si – nous en faisons la demande.

Ils nous voient nous démener dans le bourbier que notre veulerie démocratique a installé en lieu et place du Décalogue et des Évangiles sur lesquels se fondait notre civilisation chrétienne.

Interpréter les malheurs qui nous frappent – comme la crise du Coronavirus – en tant que « punition divine » est le pire et le plus absurde contresens que nos glapissants pharisiens puissent nous proposer.

Cette « punition » n’est autre que celle que nous nous infligeons à nous-mêmes qui avons perdu le contact avec la Lumière, ce qui nous amène à nous heurter douloureusement à tous les obstacles et à toutes les épreuves que nous impose la vie terrestre après la sortie de l’Éden. C’est ce que Saturne/Pluton viennent charitablement nous rappeler : nous n’expérimentons aujourd’hui que les conséquences inéluctables de nos aberrations religieuses, politiques et morales. Merci à eux de sonner la fin d’une récréation qui pourrait se terminer en cauchemar.

Ôtons le voile d’orgueil et d’arrogance dont nous avons recouvert la Lumière depuis plus de deux siècles et nous ne nous cognerons plus à tous les angles des meubles, à tous les rochers du chemin, à tous les murs de l’existence ; nous ne nous enliserons plus dans toutes les tourbières putrides où notre inconséquence et nos convoitises nous ont plongés. Et, si des obstacles se dressent malgré tout sur la route, nous pourrons être secourus dans l’épreuve et en sortir sans trop de dommages grâce à nos prières qui rendront plus efficaces les solutions concrètes que nous mettrons en oeuvre sur le plan qui est le nôtre : la Terre.

Nous n’avons pas renoncer à tout ce qui, dans notre monde moderne, peut favoriser le Bien Commun (qui englobe notre devenir spirituel et le salut de nos âmes) mais à le mettre en accord avec l’ordre cosmique en renonçant à ce qui y contrevient. Nous devons replacer l’organisation de nos sociétés sous la Lumière de l’Esprit, sous celle du Christ qui est Dieu fait homme pour nous apporter le salut et annonce Son Royaume. Renonçons à la prétention exorbitante de vouloir placer l’homme à la place de Dieu, convertissons-nous, convertissons notre Patrie, ramenons là à la Lumière qu’elle s’était engagée à répandre et protéger, et le reste nous sera donné par surcroît.

Sans quoi, il y a fort à parier que nous finirons par regretter le bon vieux temps où nous n’avions que le seul défi du Coronavirus à vaincre sous le regard goguenard de Saturne et Pluton.

 

 

 

THÈME DE CONCEPTION DE LA CINQUIÈME RÉPUBLIQUE.

THÈME DE NAISSANCE DE LA CINQUIÈME RÉPUBLIQUE.

 

THÈME DE NAISSANCE D’EMMANUEL MACRON.

 

[1] André Barbault – Traité Pratique d’Astrologie – Seuil, 4ème trim 1981 – 359 p., p. 207

[2] Op. cité, p. 206

[3] Mais on peut se procurer le premier Tome : «  Dictionnaire Critique de la Langue Astrologique – Pour sortir de la Barbarie – de A à L –», L’Harmattan, Coll. « Pronoïa ». On peut se le procurer soit sur le site de L’Harmattan lui-même :

https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=result.

Soit sur http://www.lalibrairie.com/.

Dans la mesure du possible, privilégiez cette plateforme à celle d’Amazon. Vous aiderez ainsi les librairies de France à tenir le coup face aux géants du mondialisme apatride.

[4] Philippe de Villiers – Le Mystère Clovis – Albin Michel

2 réponses à to “SATURNE-PLUTON HEUREUX PARENTS DU PETIT « CORONAVIRUS »”

  • Elisabeth ROLLAND:

    Colonisés, nous le sommes déjà, si j’en juge par le langage courant, truffé de mots issus de l’Anglo-Saxon, utilisés n’importe comment (cool= de sang-froid ), ou remplaçant des mots français existants , coach pour entraîneur, manager pour gérer, etc. Sans parler du fait de féminiser des noms de fonction, qui pourraient rester neutre en ajoutant stupidement un « e » final. A ce compte ministre, poète, père,etc., tous mots finissant sur un E, devraient le voir supprimé, dès lors qu’il indique un masculin. Qu’une langue vivante évolue, oui, de cette façon absurde…

    • Vous prêchez un converti ! Pour ma part j’évite tous les termes de franglais et je ne féminise jamais un mot neutre… quel que soit le respect et l’affection que je porte à la gent féminine. Vous évoquez le cas des noms masculins se terminant par « e » comme père, poète, ministre ou notaire, mais que dire des mots féminins désignant un homme ? Faudrait-il dire, sous prétexte de non discrimination sexiste, un estafette, un sentinelle, un crapule, un fripouille ???
      Les crétins et les crétines ont pris le pouvoir pour un moment sur les esprits d’un peuple qui se prétend le plus intelligent du monde. Espérons un retour au bon sens….

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