Après que j’aie publié mon premier article sur l’incendie de Notre Dame de Paris en plaine Semaine Sainte et que j’aie asticoté un peu le trio Barbarin, Moulins-Beaufort et Pontier que j’ai assimilé à la fameuse trilogie des trois singes dont l’un ne voit rien, l’autre n’entend rien et la troisième ne dit rien, et alors que je m’apprêtais à rédiger la suite de cette étude sur le plan astrologique, la nouvelle d’un massacre de plus de 207 personnes (au moment où j’écris ce lignes) et je ne sais combien de blessés, perpétré dans les Églises du Sri Lanka est tombé sur les  téléscripteurs.

Au moment même où le pape célébrait une cérémonie haute en couleurs, qui attire beaucoup de touristes à Rome, à l’occasion d’une Résurrection dont je ne suis pas sûr qu’il y croie vraiment tant il semble ignorer Ses volontés.

Quelle plus terrible réponse pouvait-on imaginer à l’imposture d’un Primat des Gaules qui se vante de pouvoir réciter la shahada aux derniers moments d’un musulman, au parjure d’un futur président de la CEF qui, lui, se spécialise dans les inaugurations de mosquées, et à la veulerie d’un futur-ex président de cette même assemblée qui affirme qu’il « ne se sent pas persécuté » alors que notre pays multiplie les records d’agressions contre le lieux sacrés, sans parler des personnes assassinées ?

Il a bien de la chance car nos frères chrétiens sri-lankais (mais je peux en dire autant de nos frères chrétiens syriens, égyptiens, irakiens, iraniens, maliens, nigérians, saoudiens, afghans… et j’en passe) ne peuvent vraiment pas en dire autant car là où ceux qui font office d’évêques en France – toute honte bue – se payent de paroles pour n’avoir pas à défendre leur foi, ils paient, eux, le prix du sang pour aller simplement assister à une messe de Pâques.

Mais, au bout du compte et malgré les souffrances qu’ils endurent, ont enduré et endureront encore, je ne suis pas sûr qu’il ne faille pas les envier car au jour du Jugement c’est eux qui auront la meilleure place à la droite du Seigneur puisqu’il n’y a pas de plus grande preuve d’amour que de « donner sa vie pour ceux qu’on aime ». Et je ne suis pas sûr non plus qu’ils y trouvent beaucoup de nos Excellences et Éminences Modernistes, Progressistes, Relativistes, Syncrétistes ou tout simplement Inverties… mais fort peu catholiques.

On pourrait croire, à lire ces philippiques, que je sois un fervent partisan de la guerre des religions.

Rien ne serait plus contraire à mon état d’esprit. Seuls l’islam et le protestantisme se sont répandus par la ruse et la guerre. Le catholicisme s’est répandu, lui, par la prédication et l’acceptation du sacrifice : sous les coups des païens, des romains ou des sarrasins. Or, je suis catholique donc prêt à partager ma foi, prêt à la défendre et à défendre les miens s’ils sont attaqués, mais certainement pas disposé à agresser les autres parce qu’ils croient à des contes de fées.

Je considère l’islam (à la suite de nombreuses recherches) comme une sorte de malentendu (version la plus soft) et surtout comme une contrefaçon lancée dans le but évident de casser l’expansion du catholicisme (donc le règne du Christ) de l’extérieur. Comme le protestantisme – et ses multiples dérives et rejetons – sont venus tenter de le détruire de l’intérieur du christianisme même. 

L’islam est, pour moi, une hérésie qui fait d’abord et avant tout le malheur de ceux qui le subissent même s’il assure le pouvoir et la richesse de ceux qui le leur imposent avec tant d’aveuglement. Et, si je n’ai que mépris pour les seconds, je ne manque ni de compassion ni de sympathie fraternelle pour les premiers.

Mon attitude envers un musulman est donc toute de respect et de bonne volonté. J’ai vécu toute la première grande partie de ma vie en milieu musulman : dans mon immeuble, à l’école, au cinéma, aux scouts, dans mon travail, même j’ai toujours été entouré d’amis musulmans. Mais c’était encore l’époque où personne n’essayait d’imposer sa foi à ceux d’en face, se contentant de témoigner de sa foi.

Les temps ont changé. Disons pour faire court que l’islam qui semblait s’être endormi il y a quelques siècles (si on excepte les tentatives ottomanes en Europe aux 16ème et 17ème siècles, voire au XIXème) s’est réveillé et, avec lui, les ferments intolérants, violents et dominateurs de sa doctrine. Ce que tout le monde peut constater en lisant quelques versets du Coran. En vente libre dans toutes les bonnes librairies.

Qu’il y ait des musulmans dit « modérés » c’est certainement  vrai, mais ces musulmans « modérés » ne pèsent pas lourd dans la balance quand un régime à la Erdogan ou à la Khomeiny par exemple, et  même à la Mohamed VI ou à la Bouteflika, prend le pouvoir. C’est un peu comme nos « girondins » sous la révolution française, la dynamique même du processus qu’ils avaient encouragé les condamnait à plus ou moins brève échéance à passer par la lunette de la guillotine… et à forcer un peuple de vingt cinq millions de citoyens, respectueux d’un roi qu’ils affectionnaient, à le voir décapité et à subir les violences d’un régime totalitaire. En toute situation historiques, ceux que nous appelons les « modérés » ou les « centristes » mais que nous devrions souvent nommer les lâches et les timorés, sont les premiers à pâtir de leur absence de conviction.

Il en est de même avec l’islam qui, de ce point de vue, présente beaucoup d’analogies avec l’idéologie révolutionnaire qui ne supportait ni opposition, ni tiédeur, ni critique, aussitôt taxées de trahison à l’idéal révolutionnaire et passibles de mort.

L’islam, comme la « révolution » qui s’était efforcé, comme toute bonne idéologie, soit à détruire le christianisme soit à l’asservir, ne supporte par définition aucune concurrence. Il ne doit rester dans la conscience du musulman aucune zone, aucun domaine, aucune pensée qui puisse échapper  à la doxa religieuse, sociale et politique du système, sous peine de constituer un cas d’apostasie et de voir son auteur traité comme tel.

Un jour je publierai peut-être les lettres très émouvantes que j’ai reçues d’un jeune Algérien qui s’est converti au christianisme et qui racontent la persécution dont il fit (et fait encore) l’objet, non seulement de la société dans laquelle il est obligé de vivre, mais de sa propre famille, jusque-là si aimante…

Je ne dis rien là que nous ne sachions tous déjà et que nous ne puissions constater chaque jour un peu plus. L’islam veut tout régir et s’efforce d’occuper le terrain – quand il n’est pas encore en état de force suffisante – de mille et une façons insidieuse : le foulard, le hallal dans les cantines, dans les magasins, dans l’industrie agro-alimentaire, la séparation des sexes dans les piscines et jusqu’à la réclamation de Dalil Boubakeur de voir les églises désaffectés transférées à l’islam ! Peut-on se montrer plus explicite ? Sans oublier sa présence grandissante dans de multiples associations, parents d’élèves, colocataires, et dans le secteur social d’une manière générale, sans compter naturellement les conseils municipaux.  Il  n’arrêtera ses revendications que le jour où la sharia sera devenue régime juridique officiel de la France.

C’est ce qu’a montré une enquête menée en 2016[1] qui voyait 28% des sondés musulmans « adopter des valeurs incompatibles avec les valeurs de la république » – 29%  se déclarer « d’accord » avec l’affirmation suivante: « La loi islamique (charia) est plus importante que la loi de la République ». On y apprenait aussi que la question du voile est plus clivante: si 65% se déclarent favorables au port du foulard (et 24% à celui du niqab), seules 37% des personnes de culture musulmane considèrent que les jeunes filles devraient pouvoir porter le voile au collège et au lycée. Soit plus d’une sur trois quand même !

L’islam est donc en permanence en état de conquête :

– feutrée quand il est minoritaire et qu’il doit s’adapter. La takhiha (l’art du mensonge et de la dissimulation) lui est alors d’un grand recours. C’est ce que Descartes appellerait « avancer masqué ». 

– affirmée et autoritaire (pour ne pas dire plus) quand il est en état de supériorité numérique. Il n’y a qu’à aller observer ce qui se passe dans nos banlieues, désertées par les Français d’origine et « où les lois de la république n’ont plus cours »  pour être fixé.

Mais en aucun cas l’islam ne peut concevoir une situation d’équilibre ou de neutralité qui l’amènerait à partager l’autorité religieuse et sociale ainsi que le pouvoir politique avec un autre système de pensée et à égalité. Il se renierait lui-même puisque le Coran lui enjoint de soumettre la Terre au despotisme absolu d’Allah.

Cela peut se lire noir sur blanc – ou vert sur blanc si vous préférez – sur tous les sites islamistes de France et de Navarre. Tous nous affirment que la France est ou va devenir Dar al-islam et que les opposants ne rigoleront plus.

Au quatorzième et quinzième siècle l’Angleterre voulait que la France devînt anglaise, puis les Habsbourg au seizième et au dix-septième siècle, l’Allemagne à la fin du XIXème et au XXème siècle.
À chaque fois – et si on excepte les innombrables « collabos » qui se révélèrent en ces occasions et dont l’évêque Cauchon pourrait devenir le saint Patron – nous avons su voir le danger, le dénoncer, y résister puis le vaincre.

Aujourd’hui la manœuvre est plus subtile et donc plus dangereuse.
Les droits-de-l’homme (sans foi ni loi, sans feu ni lieu) la non-discrimination, la tolérance, l’antiracisme, l’égalitarisme, la repentance, bref toutes les recettes que le globalisme mondialiste a mis en place depuis quelques décennies pour éradiquer les nations, les cultures et casser les résistances par le biais de grandes institutions internationales (ONU, UE, Cour européenne des Droits de l’Homme, Unesco, OMS, FMI, innombrables ONG, noyautage de milieux politique, judiciaire et médiatique)  afin d’établir son grand marché d’esclaves producteurs et consommateurs, nous ont désarmé intellectuellement et politiquement ; l’hédonisme, le pseudo « progressisme » et le libéro-libéralisme, puissamment encouragés par l’éducation dite nationale, ont produit des générations à imposante majorité d’invertébrés, dévirilisés, décérébrés, narcissiques à boucles d’oreilles et à tatouages, incapables d’affronter une situation dont la vie et la liberté des générations à venir (et même la nôtre) va dépendre.

Jamais la France n’a été plus fragile, plus exposée qu’en ces temps où ses gouvernements se font complices de son invasion d’un côté (l’islam  et la politique des « migrations ») et de sa subversion de l’autre (le mondialisme via l’UE et autres lieux).
À quoi servent des armes nucléaires et une puissante armée lorsque le civisme, le patriotisme, la morale traditionnelle, la capacité à distinguer l’ami de l’ennemi et le bien du mal, ont été tellement raillés, conspués, flétris, qu’ils ont été effacés de la mémoire d’un peuple rendant ainsi nos moyens de défense inopérants  puisque le pensée dominante interdit de les mettre en oeuvre ?
A mon avis, il ne faut pas chercher beaucoup plus loin la cause profonde de l’épouvantable vague de suicides constatée dans les forces de police. Celles-ci sont soumises au supplice de la « double injonction » – celle qui rend fou. D’un côté on leur dit, il faut maintenir l’ordre et traquer délinquants, agités et criminels de toutes sortes – de l’autre, du côté judiciaire et médiatique très noyautés par le « progressisme », on s’évertue soit à disqualifier leur travail et à les mettre en accusation en cas de « bavures », soit à le rendre inopérant en libérant des malfaiteurs ou casseurs qu’ils ont eu beaucoup de mal à arrêter, soit à présenter tous les voyous de France et de Navarre – surtout s’il sont d’origine allogène – comme des victimes de la société et, comme tels, beaucoup plus justiciables de sympathie que de coercition. Comment tenir le coup en subissant de telles distorsions morales et professionnelles ?

Mais, pour revenir à la question qui nous occupe – les massacres exponentiels de chrétiens par des musulmans (qu’on les rebaptise islamistes ne doit tromper personne) – c’est cette situation qui fait que la trahison et la complaisance de l’Église conciliaire envers ceux qui s’attaquent aux catholiques, est insupportable, impardonnable. C’est elle qui devrait nous rappeler à temps et à contretemps qui nous sommes, d’où nous venons et à qui nous appartenons (ce que j’ai essayé de rappeler dans mon précédent article) au lieu de jouer servilement et ignoblement le jeu de ceux qui n’ont d’intérêt pour lej Christ que pour Le crucifier une nouvelle fois.

C’est elle qui, au lieu de se répandre en courbettes et manifestations serviles d’amitié  devrait relever la tête au lieu d’ôter ses babouches avant d’aller « prier » dans les moquées. C’est elle qui, par ses voix les plus autorisées, devrait dire aux autorités musulmanes : Stop ! Arrêtez de nous prendre pour des billes ! Le catholicisme est une religion de paix réelle car c’est ce que lui a enseigné son divin fondateur et ce  pas le cas du vôtre qui, pendant un temps de sa vie, n’a rêvé que massacres et pillages et n’a laissé que la mort en héritage à ceux qui ne croyaient pas en lui.

Nous voulons bien croire que la majorité d’entre vous n’approuve pas ces crimes, destructions, massacres et abominations, mais alors pourquoi se tait-elle ? Pourquoi n’entend jamais les plus hauts représentants de votre religion dénoncer avec vigueur, colère et conviction des actes monstrueux et répétés qui viennent contredire l’affirmation de ceux qui – comme Dalil Boubekeur déjà cité – prétendent, en sirotant une tasse de thé à la menthe,  que l’islam est une « religion d’amour et de paix » ?

Vous êtes ici non en dar el-islam mais en Terre chrétienne depuis quatorze siècles et il n’est pas question qu’elle apostasie sa foi fondatrice car ce serait se nier elle-même et se condamner à disparaître. Si la république est le régime (provisoire) de la France, si elle peut tolérer la présence de musulmans sur son sol à certaines conditions bien précises,  le catholicisme en notre sève nourricière, celle qui n’apparaît que lorsqu’une blessure l’amène à se répandre. Or les blessures se multiplient de la part de ceux qui se réclament de l’islam. Nous ne vous déclarons pas la guerre, nous sommes même prête à vivre en bonne intelligence avec vous, mais en aucun cas nous ne nous laisserons attaquer ou détruire et si certains d’entre vous voulaient s’obstiner à nous agresser ils connaîtraient un nouveau Poitiers ou un nouveau Lepante, quand Pie V avait mobilisé les vertus du chapelet pour  envoyer la flotte ottomane par le fond.

Mais nous n’avons plus de saint Pie V de nos jours, mais une espèce de « cléricature » pseudo-progressiste plus soucieuse, de se fait bien voir par les Loges en épousant l’esprit de compromission avec « le monde », que de défendre la foi de l’Église. Surtout s’il y a des coups à prendre.
Il y a dans cette attitude, dans cette apostasie qui n’ose dire son nom mais qui transparaît dans toutes les paroles et toutes les initiatives des papes et des Églises européennes depuis un demi-siècle : flagorneries envers l’ONU, appel à la formation d’un « grand gouvernement mondial » ou contribution à l’émergence un « grand syncrétisme
universel » qui gommerait toutes les différences entres vraies et fausses religions, ou plutôt entre religion du Christ, seul Seigneur et Sauveur de l’Humanité (et ces mots ont une portée toute particulière en ce jour de Pâques) et les hérésies apparues dès les temps patristiques, il y a donc  dans ces démissions inouïes de l’Église, quelque chose que la conscience droite ne peut accepter qu’en étant persuadée qu’il s’agit là d’une situation « providentielle » au sens où je l’employais dans mon dernier article ; c’est à dire une situation sans doute très déprimante pour nous pauvres baptisés, mais nécessaire aux plans de Dieu sur la France, l’Europe et le monde.

Attendons avec confiance que Sa volonté soit faite.

Louis SAINT MARTIN.

[1] https://www.bfmtv.com/societe/islam-francais-un-rapport-accablant-1038242.html

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