PRELAT ET ISLAM - Google imagesJe voudrais aujourd’hui consacrer une petite étude aux circonstances anthropocosmologiques de la mort du père Hamel, mais je ne peux m’y résoudre sans revenir sur les circonstances de ce drame et vous livrer quelques réflexions complémentaires à celles publiées dans mon précédent article.
Celui-ci aura donc deux parties qui se suffisent à elles-mêmes et qu’on peut donc lire séparément :
–        Une chronique de l’événement et quelques réflexions d’ordre politique et religieux.
–        Une étude purement anthropocosmologique sur la mort du père Hamel
Chacun y puisera ce qui l’intéresse
Bonne lecture à tous.

  • Hamel et les eunuques

Tout le monde connaît désormais le nom de Jacques HAMEL, ce prêtre égorgé à l’autel où il célébrait la Messe devenant ainsi le 1er martyre religieux français de ce XXIème siècle. Egorgé au nom d’une pseudo-religion fanatique qui a déclaré la guerre à ce que nous appelions autrefois la Chrétienté ou l’Occident, mais qui n’est plus que le canal collecteur de toutes les bassesses, de tous les abandons, entraîné par ses « élites » à une rage suicidaire en haine de notre civilisation qui fut autrefois chrétienne – et fière de l’être. Haine de notre identité qui prend le langage trompeur de l’anti-racisme, de la laïcité, du droits-de-l’hommisme, du multiculturalisme, de la non-discrimination, bref de la trahison et de l’apostasie.
Avec d’ailleurs la complicité de l’Eglise et de l’occupant actuel du trône de Pierre en personne en ce qui concerne ce dernier point.

On aurait pu croire que cet acte qui marque un degré de plus dans la barbarie et la lâcheté islamiques aurait enfin ouvert les yeux de nos bons Pères conciliâtres sur le danger que fait courir au troupeau qu’ils sont censés paître et instruire, une pseudo-religion dont le but est la conquête violente de la Terre par le couteau et/ou la soumission.

On aurait pu s’attendre à que l’Eglise unanime – la pseudo Eglise de France et la pseudo Eglise conciliaire de Rome – décident de dénoncer d’une même voix les funestes inepties interreligieuses imposées sournoisement à Vatican II.

On aurait pu enfin espérer que devant les violences et les souffrances supportées par les Chrétiens d’Orient, par les civils en France (toutes croyances confondues) puis par le père Hamel, celui qui remplit les fonctions de pape, allait solennellement se repentir des erreurs commises au nom de Nostra Aetate

« Compte là-dessus et bois de l’eau fraiche ! » disait-on, quand j’étais enfant, d’une attente illusoire.

Le corps du père Hamel n’était pas encore refroidi que les catholiques (ceux du peuple, ceux de la majorité silencieuse comme on disait autrefois) assistaient médusés et révoltés au spectacle d’imans invités à participer à des messes catholiques (dans la mesure où les « messes » actuelles sont encore catholiques), « messes » pendant lesquelles des prêtres déjantés  encensaient des mahométans médusés et ironiques qui ne croyaient pas qu’on puisse se montre si « jobard ».

Et ne reparlons pas de notre Souverain Pontife (cf. mon article précédent) qui ne trouva rien de mieux que d’affirmer  dans l’avion qui le ramenait de son super show polonais : « si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique. »  Pour terminer, sans doute inspiré par l’Esprit Saint,  par un jugement qui a dû aller droit au cœur des Chrétiens martyrisés en Orient, moins bien traités que des animaux : « Je crois qu’il n’est pas juste d’identifier l’islam avec la violence, ce n’est pas juste et ce n’est pas vrai. J’ai eu un long dialogue avec le grand iman de l’université Al-Azhar et je sais ce qu’ils pensent. Ils cherchent la paix, la rencontre. »

On voit que François n’a jamais lu Lyautey (il est vrai qu’il se targue de ne pas être très érudit) qui disait :  » Il est vain de vouloir négocier avec un Arabe quand on est battu, il vous rirait au nez » ou quelque chose de très approchant car je cite de mémoire.

En assistant à cet étalage de veulerie et d’aveuglement obstinés, je n’imagine qu’une seule comparaison. Ce serait celle de Pierre et de Paul qui séjournaient à Rome sous le règne de Néron et qui, au lendemain des  persécutions et crucifixions ordonnées par ce sociopathe (en admettant qu’ils n’en eussent pas été les premières victimes) auraient invité le Grand Pontife de la religion impériale (c’est à dire l’empereur lui même)  à venir prier dans leurs catacombes pour y affirmer sa touchante solidarité et son désir de paix. Et, au sortir de cette touchante cérémonie, déclarer aux folliculaires de l’époque :  » Nous croyons qu’il n’est pas juste d’identifier le culte impérial avec la violence, ce n’est pas juste et ce n’est pas vrai. J’ai eu un long dialogue avec notre génial empereur Néron  et je sais ce qu’il pense. Il cherche la paix, la rencontre ».

  • Et, puisque j’en viens à parler du pape, quelques mots de commentaires me paraissent nécessaires pour commenter la photo qui illustre cet article.

On y voit le pape, courbé devant un musulman, lui lavant les pieds et les baisant.
Le « catholique » conciliaire me fera observer :  » Mais l’exemple vient de NSJC qui a lavé les pieds de ses apôtres à la veille de Sa Passion avant de vivre la dernière Cène« . Ce serait se moquer du monde. Le Christ n’a jamais lavé les pieds des païens de son temps. Il n’a  pas non plus lavé ceux des caricatures religieuses qui siégeaient au Grand Sanhédrin incapable de Le reconnaître pour ce qu’Il était et qui le condamna à mort (et fit faire le sale boulot par les Romains). Il n’a pas non plus lavé les pieds à un de ces Romains idolâtres pratiquant le « culte impérial » voué à Tibère le pédophile, empereur de l’époque.

Il n’a lavé les pieds que de ses « frères spirituels » : les Apôtres. Ceux qui, avant même qu’ils ne fussent investis par le Saint Esprit au cours de la Pentecôte (cinquante jours après la Résurrection) avaient déjà, par un acte de leur libre volonté, accepté la Vérité qu’Il leur apportait, épousé Sa cause et qui s’apprêtaient, pour la plupart, à vivre le martyre qu’a connu le père Hamel en témoignage d’Espérance et de Fidélité à leur Maître. si bien que si le geste du Christ est un témoignage d’humilité et d’esprit de service, il est avant tout un signe de « reconnaissance » au double sens du mot : reconnaissance pour leur fidélité et leur engagement à Ses côtés – reconnaissance de leur qualité de Disciples aptes – après leur purification à la Pentecôte – à porter le Christianisme aux confins du monde.
On voit que la perspective est totalement différente que celle qui peut être donnée à l’initiative papale, dont j’ai dit, dans l’analyse que je lui ai consacrée, qu’en Sagittaire dissonant, c’était le pape des amalgames et de la confusion.

Je me demande quelquefois, s’il y a eu dans l’Histoire de l’Eglise un moment où tant de bêtise fut associée à tant d’ignominie déguisées en générosité ? Je ne crois le pas.

Que l’Histoire nous révèle des manques et des fautes dus à l’humaine nature des hommes qui incarnent sa manifestation terrestre, nul ne saurait le nier; mais que, sur le plan de la défense de la foi qui implique une nette distinction entre l’erreur et la vérité (du Christ), entre l’ami et l’ennemi (« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi« ) elle se soit abaissée à de telles compromissions, il n’en existe pas d’exemple. Ce qui prouve bien que nous sommes en ces temps annoncés par la Vierge où l’Eglise ayant perdu la foi, Elle serait obligée d’intervenir Elle même pour tout remettre en ordre.

  • Un anniversaire très symbolique.

Le père Hamel est mort en juillet 2016, à quelques mois du centenaire de la mort du Père de Charles de Foucaud, assassiné par les Touareg le 1er décembre 1916, à Tamanrasset, en Algérie.

Il n’est pas inutile de revenir, à cette occasion, à ce que pensait le Père de Foucaud de l’Afrique du Nord et l’islam qu’ils connaissaient parfaitement,  et de comparer son analyse à ce que nous disent nos « Mitres Molles » (l’expression est du regretté André Frossard qui en a fait le titre d’un ouvrage décapant) aujourd’hui.

En juillet 1916 – cent ans presque jour pour  jour avant l’égorgement de notre prêtre – de Foucaud écrivait à René Bazin (académicien) la phrase suivante : « Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens. »
Clair et limpide, mais notre « république » est et a toujours été dirigée, officiellement ou officieusement, par les Francs Macs, ennemis jurés du catholicisme et totalement opposés à une politique de conversion en AFN.

Dans cette même lettre, l’ermite du Hoggar décrivait à l’académicien son apostolat auprès des musulmans : « A mesure que l’intimité s’établit, je parle, toujours ou presque toujours en tête-à-tête, du bon Dieu, brièvement, donnant à chacun ce qu’il peut porter, fuite du péché, acte d’amour parfait, acte de contrition parfaite, les deux grands commandements de l’amour de Dieu et du prochain, examen de conscience, méditation des fins dernières, à la vue de la créature penser à Dieu, etc. »

Un modèle donc de prédication dans le respect de la personne. Il ne s’agit pas d’imposer quoi que ce soit, mais de permettre à tous les hommes de rencontrer le Christ sur leur route. Puis de L’aimer, de Le suivre, ou de passer son chemin…..C’est très exactement ce que devrait faire notre clergé français dans nos « banlieues » ou nos « quartiers difficiles » et qu’il se refuse à faire : par respect de la « liberté religieuse » ou par lâcheté ? La réponse est simple : quand le Christ enjoint à ses Apôtres ;  » Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, » (Matthieu 28) a-t-on l’impression qu’Il leur demande de violer la « liberté religieuse » des hommes ou, bien au contraire, d’éclairer cette liberté – obscurcie depuis le péché originel – pour qu’en présence de la Vérité elle puisse faire le bon choix ? Celui qui correspond à son essence même ? Qu’est-ce que la liberté sans la Vérité ? C’est le cloaque dans lequel nous vivons.

Ainsi, non seulement cette prédication a été abandonnée mais aujourd’hui, les responsables les plus autorisés de l’Eglise, inspirés par Vatican II, incitent les musulmans à le rester « car il y a des éléments de salut dans toutes les religions » disent-ils : ce qui est directement contraire aux paroles du Christ.De même fricotent-ils  avec les croyances qui rejettent le Christ, seul voie de salut, à la limite de l’apostasie (Assise en est un exemple majeur). A tel point que certains estiment qu’il faudrait donner nos églises vides aux musulmans;  que d’autres leur octroient généreusement des terrains pour y bâtir leurs mosquées ou lèvent des collectes pour les y aider ! Quant au pape…voir plus haut.
Conséquence du relativisme et de la dérive syncrétiste qui s’est emparé de l’âme de l’Eglise.

Le P. de Foucauld n’allait pas prier à la mosquée, n’invitait pas les musulmans à la messe, ne disait pas : « Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique ». Il écrivait dans son journal, à la date du 30 juin 1903 : « Que chacun de nous offre au Sacré-Cœur prières et pénitences pour la conversion des musulmans et l’envoi de nombreux et saints ouvriers dans ce champ du Père céleste, que chacun soit non seulement un bon exemple, mais un « divin » exemple perpétuel, un alter Christus : alors la grâce descendra, l’ignorance disparaîtra, la bonne volonté naîtra, Jésus règnera… La conversion des musulmans ne présente pas plus d’obstacles que celle de l’antique Rome, la grande Babylone ; soyons semblables aux apôtres par la ferveur, nous le serons par le succès ; faisons des miracles de ferveur, Dieu fera des miracles de grâce. »

Hélas c’est l’inverse qui se produit, c’est l’Eglise officielle qui se convertit peu à peu aux moeurs et aux exigences de l’antique Rome, la grande Babylone.  C’est l’ex-Occident chrétien qui se convertit à rebours. Il est vrai que l’inversion dans tous les domaines est devenue le principe même de notre société pourrissante et finissante.
Le père de Foucaud nous donne en exemple, l’évolution et la conversion qui furent celles de la Rome antique devenue officiellement chrétienne – après plusieurs persécutions d’Etat – au 4ème siècle avec Constantin.
Fasse Dieu que nos petits enfants n’aient pas à évoquer l’évolution et la conversion de la Rome autrefois catholique à l’islam dans le courant du 21ème siècle. A sa violence, à sa fausse prédication, à son « paradis » conçu par quelque satrape oriental mais certainement pas habité par l’Esprit Saint…

  • La submersion/subversion de la France.

Cette possibilité n’est plus une simple vue de l’esprit quand on entend Azouz Begag, ancien ministre d’une certaine girouette nommée Chirac, déclarer qu’il y a d’après ses calculs, entre quinze et vingt millions de personnes qui, en France peuvent se déclarer « musulmanes » pour une raison ou une autre. Vous avez bien lu : de quinze à vingt millions !

L’Afrique du Nord en son entier, n’a pas pu supporter la présence de quelques centaines de mille Français qui l’avait arrachée au moyen-âge pour la faire entrer dans la modernité; mais nous nous devrions nous réjouir d’abriter cette redoutable tête de pont de l’islam, de la « oumma » sur notre sol ! Et il faudrait même, suivant le bel Azouz, lui réserver quelques places au sein de notre Assemblée nationale, justifiant ainsi la crainte de De Gaulle, déclarant à Alain Peyrefitte  » et que ferions si nous avions[1] quatre cents députés musulmans siégeant à l’Assemblée nationale , C’est alors que Colombey-les-deux-Eglises deviendrait « Colombey-les-deux mosquées« .

Et surtout, ne me répondez pas que Azouz Begag est un exemple d’intégration, pur rejeton de la liaison adultère entre l’éducation a-nationale et la laïcité maçonne, car vous vous tromperiez lourdement. Soyons logiques :

  • s’il ne distinguait pas entre les citoyens suivant leur religion il ne s’offusquerait pas qu’il n’y eût – d’après lui – aucun musulman à l’Assemblée dite nationale, pourvu que chacun d’eux fut un représentant de la « volonté générale » suivant la fiction rousseauiste.
  • mais, s’il revendique pour « les musulmans » une place à l’Assemblée, non en tant qu’immigrés par exemple, mais spécifiquement en tant que « musulmans » et sachant parfaitement  que l’allégeance à l’islam est d’abord et avant tout une allégeance politique  qui fait de l’instauration de la Sh’aria un DEVOIR pour chaque musulman partout où il se trouve (cf les propos du cardinal BURKE en complète opposition avec les boniments du pape et de Mgr Barbarin)  alors il se fait, volontairement ou non (je doute personnellement de son angélisme) le propagateur de l’instauration de la Sh’aria en France et doit être combattu comme ennemi de la nation….avant qu’il ne soit trop tard. L’Assemblée vue par Begag ressemble étrangement au Cheval de Troie vue par les Grecs.

J’arrête là ces réflexions sans concession sur les leçons à tirer de la mort du père Hamel et du sort qui nous attend si nous ne réagissons pas très vite à une situation qui, à terme, implique de réduire ce que nous appelions « la France », en une simple couche archéologique comme le fut Pompéi sous les cendres du Vésuve. Sauf qu’il s’agit ici de la mort d’une culture, d’une histoire, d’un peuple, par une vague barbare et non par un volcan.

  • Etude anthropocosmologique concernant la mort du père Hamel.

Je reviens au père Hamel pour qui cet article est écrit.

  • Quelques considérations sur sont Thème Natal

HAMEL Jacques - 30.11.1930 - Darnetal 1°E9 - 49°N25J’ai obtenu son heure de naissance de la mairie de Darnetal que je remercie ici.

Comme je m’en doutais un peu, le père Hamel – dont tout le monde savait qu’il était Sagittaire puisque sa date de naissance a été révélée par quasi tous les médias – est né sous un Ascendant Capricorne avec SATURNE sur l’Asc : abnégation, oubli de soi, identification au devoir, sens du sacrifice peut-être forgé par des circonstances difficiles dans son enfance (que je ne connais pas).

Un grand « triangle » en signe de feu – SOLEIL/Sagittaire, MARS/Lion, URANUS/Bélier – montre que le père Hamel était tout à la fois un homme courageux, passionné et énergique, guidé par de grandes exigences morales.

Le Sagittaire imprime souvent à la personnalité le besoin de servir une grande cause, une mission. Généralement cela se borne à occuper le plus de place possible et de profiter le plus largement possible des possibilités offertes par le milieu dans un étalement horizontal de la personnalité. Il n’y a pas plus « inflationniste » ou mégalo que le signe du Sagittaire quand il n’obéit pas à sa vocation véritable où l’égo doit disparaître au service de ce qui le dépasse (cf mon étude sur Andreas Lubitz).

Ici, pas de risque : le maître de l’Asc SATURNE dans son propre signe, le Capricorne, au trigone de NEPTUNE en Vierge et au carré du SOLEIL force la puissance d’expansion du  Sagittaire à s’orienter vers les domaines supérieurs de la foi, de la compassion, de l’humilité et de la charité.

Mais qu’on ne s’y trompe pas, le père Hamel n’était pas une brebis qu’on égorge sans qu’elle réagisse. Seul son âge avancé – 86 ans – peut probablement expliquer qu’il n’y ait pas eu lutte (à ma connaissance tout au moins). L’élément « FEU » (énergie, combativité, autorité) l’emporte largement dans son thème, ainsi que le rythme « CARDINAL » qui marque ceux qui aiment prendre l’initiative et imposer leur tempo. Rien d’un suiveur ou d’un mou. Mais probablement une grande maîtrise : celle qui lui avait été nécessaire pour contenir une nature dans le fond assez indépendante et exigeante et même  assez portée à n’obéir qu’à ses propres convictions. Je me demande comment ce prêtre avait vécu les bouleversements de Vatican II (il avait 35 ans en 1965 à la fermeture du Concile) ? Mais que SATURNE (le respect de la tradition, la loyauté, la fidélité) l’ait emporté dans son âme, ou que ce soit URANUS avec lequel il est en conflit (URANUS représentant les doctrines progressistes)  il est certain que ce n’était pas l’homme des compromissions ou des demi-mesures.

  • Abordons maintenant les circonstances anthropocosmologiques de sa mort qui sont à l’origine de cette étude.

Bien sûr cette démonstration ne peut se réaliser que sous l’angle d’un langage technique qui peut rebuter le lecteur non préparé, mais qui constituera un exercice formateur pour les autres car il apprend à savoir « regarder un thème ». Je conseille donc aux intéressé(e)s de se reporter à la rubrique « Vade-mecum » de mon site.

  • Quels sont les symboles de la vie dans un thème ?

L’Asc, le maître de l’Asc, le Soleil, la Lune et, à un degré moindre, les planètes intérieures (Mercure et Vénus) essentiellement.

  • Quelles sont les « maisons » concernées par la mort ?

l’Asc (toujours lui) la  VIII, la XII, la IV.

  • Quels sont les agents à observer ?

D’abord et avant tout les planètes « lentes » de MARS à PLUTON avec une attention plus particulière à SATURNE, PLUTON et MARS et avec les maîtres des maisons susnommées (dont ils font quelquefois partie).

Mise en pratique

  • Méthode des TRANSITS CELESTES:

  • JUPITER (M XII) et qui séjourne en VIII à la naissance, est resté toute l’année au carré de MERCURE, lui-même MVIII et situé à la pointe de la M XII.
  • SATURNE (M I) est longuement passé sur le SOLEIL tout au long de 2015, entraînant pour le prêtre une période très éprouvante (le propre de Saturne) surtout à son âge.
  • URANUS le fanatique  – signalant les événements cruciaux, soudains et souvent traumatisants de l’existence – a séjourné toute l’année au carré de JUPITER (MXII en MVII : les ennemis déclarés) et de PLUTON (la mort, la transformation, la corruption) Maître de la M. X (la destinée ultime)
  • PLUTON céleste arrivait à l’opposé de lui-même et de JUPITER, signalant ainsi une étape fatidique dans l’existence du pauvre prêtre.
  • NEPTUNE (maître analogique de la M XII par sa maîtrise sur les Poissons, 12ème signe) sortait du carré au SOLEIL (1er Maitre de la Maison VIII qui commence en Lion et intercepte tout le signe de la Vierge) avec des connotations du côté de « l’évasion » hors du monde, de la dissolution, du retour de l’âme à Dieu.
  • En même temps ce NEPTUNE ainsi qu’URANUS, informent bien sur le caractère idéologique et/ou religieux de l’événement.
  • Enfin, au moment de l’assassinat du prêtre, MARS  : l’action brutale, l’arme, le couteau, passait directement sur VENUS, en exil en Scorpion, en Maison X (la destinée) et Maîtresse de la Maison IX : la religion, les croyances ainsi que la Maison IV : la fin de la vie.
  • THEME ANNIVERSAIRE 2015 ou REVOLUTION SOLAIRE

HAMEL Jacques - RS 2015 -En voici les éléments les plus remarquables et très significatifs du « climat » de l’année solaire du prêtre:

Au moment du dernier anniversaire de l’abbé Hamel,

  • L’ASC tombait dans la Maison VIII (la mort) du thème natal, au sextile de VENUS en X (destinée) M IV, fin de la vie, M IX, questions religieuses
  • JUPITER M XII tombait exactement au carré de Mercure M VIII natal et M XII céleste
  • SATURNE transitait exactement la position du SOLEIL natal au carré de NEPTUNE natal et au carré de NEPTUNE anniversaire (répétition d’aspect très évocateur)
  • MERCURE (2ème M VIII était en train de rejoindre sa position natale en Maison XII
  • PLUTON était au carré d’URANUS natal
  • NEPTUNE en Poissons était au carré exact du SOLEIL et à l’opposition de sa position natale (répétition d’aspect).
  • URANUS était au carré exact de SATURNE maître de l’Asc.
  • MARS, à 10° Balance, était, lui aussi, au carré exact de SATURNE et formait donc une explosive opposition avec URANUS natal.
  • VENUS transitait le Nœud Lunaire Sud
  • PROGRESSIONS 2015 (Un  jour après la naissance du sujet = un an de son existence)

  • HAMEL Jacques - Progressions 2015SOLEIL à 4° Poissons arrivait à l’opposition de NEPTUNE avec qui il est en conflit à la naissance.
  •  La LUNE à 8° Taureau allait passer au carré de MARS (blessure, cassure, brûlure, etc) avant l’anniversaire suivant.
  • VENUS (voir plus haut) en conjonction étroite avec SATURNE était à l’opposé de JUPITER/PLUTON en VII (les adversaires déclarés, la mort, les épreuves majeures). Conjonction unissant le Maître de l’Asc SATURNE, significateur général des épreuves, VENUS, la vie physique et ici Maître de la IV, la fin de l’existence – et la IX la religion, mais aussi….les grands voyages
    Cette conjonction dans les « progressions » fait  écho  de façon impressionnante à la conjonction SOLEIL/SATURNE de la RS 2015 décrite ci-dessus.

 

 

  • CONCLUSION

Bref, comme je l’ai démontré à de nombreuses reprises, aucune loi statistique prenant en compte l’ensemble de ces mouvements simultanés ne peut aboutir à une explication par le « hasard » ou la « coincidence ».

Il faudra bien que le monde scientifique se résolve à admettre que l’anthropocosmologie a quelque chose à nous dire sur nous-mêmes et sur le déroulement de notre destinée.

Cela dit, cette démonstration ne nous console pas du sort infligé au père Hamel, qui de là où il est maintenant, auprès de Notre Seigneur, ne peut plus être atteint par l’angoisse, la peur, la colère, la rancune ou le désespoir. Mais je peux aisément imaginer que, néanmoins, il soit très inquiet du sort auquel nous exposent les trahisons et les lâchetés de nos responsables politiques et religieux et qu’il s’efforce – purifié par le martyr –  de convaincre le Christ de ne pas laisser tomber trop lourdement son bras sur ces « élites » perverties, lorsque l’heure du Jugement sera venue.

LSM


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