islamisme 3En 1960/61, alors que j’effectuais mes 28 mois de service militaire « pour rien » (puisque la décisionislamophilie 2 - google images d’abandonner l’Algérie aux mains de ses égorgeurs d’alors, était prise depuis longtemps par notre « homme providentiel« ) et alors que le discours sur « l’autodétermination » et « l’Algérie algérienne » avait ranimé la foi – très vacillante[1] – de la minorité d’indépendantistes qui terrorisait les populations musulmanes (plus encore que les populations européennes) pour les rallier à leur cause;  en ces temps là donc, un prêtre courageux, l’abbé Guichard (rien à voir avec le ministre du même nom) paissait le troupeau chrétien à Kouba situé dans la banlieue Est d’Alger.

La partie « vieux Kouba » de cette commune, comme nous l’appelions, était le plus ancien village fondé par la colonisation française en Afrique du Nord.  Bien que n’y habitant pas, j’y avais mes meilleurs amis de collège et mon professeur de piano. J’y étais donc souvent « fourré » comme disait ma mère.

Or donc, devant les sombres nuages qui s’amassaient sur nos têtes et dans l’angoisse légitime que la politique dictatoriale de notre brave général en retraite menait pour abandonner une terre, française depuis plus de 130 ans, à la violence du FLN, le curé de Kouba (ancien avocat converti) était monté en chaire un beau dimanche et dénonçant la menace et la répression de plus en plus agressive que le général faisait peser sur les populations qu’il s’était engagé à défendre, avait imploré Dieu (comme don Camillo quelques années plus tôt) en lui demandant :  » S’il ne pouvait lui ouvrir les yeux, qu’Il les lui ferme à jamais ! « . Il s’agit des yeux du général vous l’avez bien compris.

Certes ce n’était pas le langage larmoyant et veule que beaucoup de  nos chrétiens actuels croient devoir utiliser devant les menaces qui pèsent sur eux, mais en revanche c’était extrêmement culotté et courageux de sa part car, à cette époque, la barbouzerie gaulliste avait tôt fait d’exécuter les opposants que les autorités officielles n’avaient pas encore envoyé dans des camps de concentration dans le Sud algérien. 

Pour qui n’a pas vécu cette expérience de l’abandon par son propre gouvernement, je voudrais faire comprendre combien on peut être poussé au désespoir quand vos défenseurs, vos protecteurs naturels se détournent de vous, s’unissent à ceux qu’ils étaient venus combattre et se retournent contre vous. Comme le firent notamment les CRS et Gardes Mobiles dans les derniers mois de l’Algérie française; comme le firent certaines unités de l’Armée qui (non contentes d’accepter que les meilleurs des siens soient jetés en prison ou exécutés par l’état gaulliste) participèrent à de grandes réjouissances avec les bandes du FLN qui, hier encore, massacraient de jeunes soldats du contingent…après les avoir quelque peu mutilés. Faut bien se distraire non ?

Je pense que seuls les Français qui ont vécu les exactions les plus odieuses de la période 40/44 de la part d’autres Français (en sus de celles subies par les Allemands eux-mêmes) peuvent comprendre l’état d’esprit de ceux qui ont vécu la fin de l’Algérie française.   

C’est dans ces circonstances que l’âme doit se tourner vers le Sauveur pour puiser du courage en méditant sur Son expérience dans la solitude du Jardin des Oliviers et, un peu plus tard, quand Il s’écrit, s’adressant à Son protecteur suprême (Math. 27) : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné ? » (je me suis toujours refusé à « tutoyer » Dieu ou le Christ).

Malheureusement il n’y eut pas de « Résurrection » pour la belle province française d’Algérie; ses habitants furent laissés à leur sort contrairement à tous les engagements que les gouvernements successifs de notre « ripouxblique » avaient pris envers eux.

Il y eut des milliers d’enlèvements et d’assassinats d’européens dans les jours qui précédèrent et suivirent la signature des honteux « accords d’Evian » puis l’indépendance. Entre trois et cinq mille personnes furent sauvagement assassinées en public, dans les rues d’Oran début juillet 62, devant des casernes bourrées de soldats français restés l’arme au pied.

Le reste de la population européenne qui avait fait de ce pays un des plus prospères et des plus civilisés d’Afrique et du Moyen Orient, s’exila durant les semaines suivantes.

Il y eut des dizaines, voire des centaines de milliers d’exécutions de musulmans – mes frères d’armes – souvent dans des conditions épouvantables; ces braves Algériens qui ne demandaient qu’à continuer à habiter une terre française et qui s’étaient engagés aux côtés de l’armée venue défendre la civilisation dans des terres laissées à l’abandon par l’occupation arabo/turque, beaucoup plus prédatrice que créatrice. Armée qu’on avait forcé à les trahir.

Et puis il y eut des millions de Maghrébins qui, lassés des beautés de l’indépendance, émigrèrent vers ce pays dont on les avait « libérés » et dont ils colonisent à leur tour les banlieues. Pays, notre pays, pour lesquels, la plupart éprouvent des sentiments plus qu’ambigus si on en juge par la vague d' »insécurité » (quel bel euphémisme) qui submerge peu à peu la France depuis quarante ans; sinon par le développement exponentiel d’un communautarisme qui se nourrit soit de l’islamisme, soit d’un nationalisme pour le pays d’origine qui implique le rejet de la culture, des mœurs et des institutions français (ce en quoi je peux les comprendre étant donné la déliquescence morale de notre pays, mais que ne retournent-ils chez eux ?). Soit des deux.

Ce qui fait que nous avons une nation dans une nation et, si nous ne prenons les mesures radicales qui s’imposent, très bientôt nous aurons un Etat dans l’Etat, puisque l’Islam – il ne faut jamais cesser de le rabâcher – est un système politicio-religieux totalisant, de type clanique, qui demande une adhésion et une soumission absolues à ses membres auxquels il ne reconnaît aucun droit à s’y soustraire et que nous sommes dirigés par une caste politique chez laquelle – contrairement au peuple français dans ses profondeurs – l’attirance pour la « dhimitude » est très forte.

  • Ceci posé, vous vous demandez sans doute où je veux en venir. Et vous aurez raison.

Mais il me fallait faire le détour par l’histoire récente de notre pays et l’attitude qu’il a adoptée – sous l’influence du politiquement correct anti-raciste, anti-ceci, anti-cela, inspiré par les officines maçonniques –  dans le problème algérien d’abord, celui de l’immigration et ce que cela implique pour notre avenir ensuite, pour comprendre le titre de cet article.

Vous allez comprendre.

 NSP [2] le Pape dénonce…..la violence catholique !

 Non. Vous n’avez pas mal lu.

Dans son voyage de retour des JMJ de Pologne, le pape, comme toujours, a répondu à quelques questions des journalistes, et nous a livré sa vision des attentats perpétrés au nom de l’islam. On pourra trouver le texte intégral de sa réponse ici : http://medias-catholique.info/le-pape-francois-pour-defendre-lislam-attaque-les-catholiques-si-je-parle-de-violence-islamique-je-dois-parler-aussi-de-violence-catholique/2861Voici le texte intégral de sa réponse.
Je me contenterai, moi, de ne relever que ce qui, dans cette interview, tient à notre sujet : l’intégrité de la foi catholique et la protection (spirituelle et physique) des Chrétiens.

Laissons donc de côté les réponses, convenues, sur la jeunesse ou sur la Turquie. On lit d’abord cette déclaration : « C’est vrai que l’on doit toujours éviter le mal aux catholiques». Encore heureux, a-t-on envie de lui répondre.
Arrive alors une question  » sur le fait qu’il se refusait à parler d' »islamistes » ou de « musulmans » pour commenter des attentats pourtant commis au nom de l’islam, comme celui du Père Hamel, mais qu’il utilisait toujours le mot «terroristes». Et le pape de répondre :  « Je crois qu’il y a presque toujours dans toutes les religions un petit groupe de fondamentalistes. Nous en avons »

Si on dépasse le côté « langue de bois » de cette réponse et qu’on s’interroge sur les trois derniers mots, on peut se demander ; qui sont-ils, ceux que le pape qualifie, chez nous, de fondamentalistes ?

Des Chrétiens armés d’une Bible et d’un fusil partant pourfendre  le sarrasin et convertir le païen dans les terres inhospitalières d’Afrique et d’Asie, ou réalisant de véritables massacres de récalcitrants comme le font les « fondamentalistes » musulmans ?

Il faudra qu’on me les montre, car je n’en connais pas et, s’il y en avait, aucun doute que notre médiacratie progressiste ne manquerait pas de les dénoncer à longueur de colonnes.

A moins que ces fondamentalistes soient ceux qui voient dans Vatican II une dangereuse tentative de subversion de l’Eglise de la part d’un groupe actif et bien organisé qui avait pour objectif de l’adapter au monde moderne, de la convertir à son relativisme et à son individualisme, de « dé-surnaturaliser » son message, de dévaluer sa Messe et ses Sacrements, d’affaiblir sa discipline, de dé-catéchiser le troupeau qui lui était confié et de le laisser, désarmé spirituellement, dans l’ignorance des principes et des vérités de la foi catholique pour mieux les préparer  à un syncrétisme  religieux qui doit aboutir à une sorte de « grande religion mondiale » tournée vers le Prince de ce monde (et non plus vers le Christ) telle que concoctée depuis des siècles par les instances maçonniques dans la discrétion des loges et contre laquelle nous avons été mis en garde par tant de textes magistraux ?

Si telle est la pensée du pape, on peut dire que les « fondamentalistes » – c’est à dire ceux qui sont restés fidèles au magistère permanent – sont très nombreux, depuis le simple pécheur que je suis jusqu’à certaines personnalités courageuses dans les plus hautes instances de l’Eglise qui font de plus en plus entendre leurs inquiétudes, voire leur opposition aux innovations et torsions infligées par les gentils « progressistes », dont le pape lui-même, aux vérités révélées et enseignées sans interruption pendant deux mille ans.

Et le pape a poursuivi :

« Je n’aime pas parler de violence islamique, parce qu’en feuilletant les journaux je vois tous les jours que des violences, même en Italie: celui-là qui tue sa fiancée, tel autre qui tue sa belle-mère, et un autre… et ce sont des catholiques baptisés! Ce sont des catholiques violents. Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique. Non, les musulmans ne sont pas tous violents, les catholiques ne sont pas tous violents. C’est comme dans la macédoine, il y a de tout… Il y a des violents de cette religion…»

Voilà une déclaration qui réchauffera le cœur de tous les Chrétiens qui subissent, de par le vaste monde, les brutalités meurtrières de musulmans « fanatisés »… puisqu’il y a, paraît-il des « modérés » qui se contentent simplement de mépriser les Chrétiens en tant que « mécréants », sans plus….

J’ai peine à trouver le terme adéquat pour qualifier un tel tissu d’absurdités sans me montrer irrespectueux. Aucun de nos papes précédents, n’a manifesté une telle médiocrité dans la pensée, une telle propension à la confusion et à l’amalgame.[3]

On ne peut comparer la violence ordinaire, propre à tous les êtres humains depuis qu’ils ont été corrompus par le péché originel, et la violence dite « islamique ».

L’une touche tous les hommes quand ils se laissent déborder par leurs instincts depuis que le monde est monde. C’est ce qui les amenés à accepter – sous peine de s’entretuer jusqu’au dernier – de se doter   de lois et de règles, de s’organiser en sociétés afin que leurs violence et leurs passions pussent être canalisées de manière positive au lier de se manifester sous forme destructrice.

Or, la violence islamique s’oppose directement à cet effort de civilisation, de pacification des instincts destructeurs naturels à l’homme. Elle s’affirme, bien au contraire,  comme la mise en œuvre légitime de ces règles et de ces lois qui étaient censées la canaliser et la limiter.

 Quand un homme, qu’il soit chrétien ou musulman, assassine sa belle-mère son voisin ou son concurrent – quelle qu’en soit la raison – il sait et (sauf s’il est psychopathe ou sociopathe) il admet en son for intérieur qu’il le fait en contrevenant l’ordre social, la loi, la justice. Et c’est pourquoi sa culpabilité l’amène très souvent à se faire prendre.

Quand un « islamiste« , c’est à dire un « musulman » fondamentaliste (potentiel ou actif), égorge un prêtre, non seulement il ne lui viendrait pas à l’idée qu’il a contrevenu à une loi qui nous permet de dominer notre animalité dans ce qu’elle a de plus violent, mais il est persuadé qu’il a pleinement réalisé ce que la loi lui ordonne de faire pour être un homme pieux, un bon sujet de l’islam, un exemple pour ses enfants, un martyre pour ses coreligionnaires, et un futur chouchou d’Allah dans son grand paradis (qui ressemble à un bordel d’après l’abbé Georges de Tanoüarn). En bref l’égorgeur commet un acte sacré et non un délit.
J’espère qu’on perçoit la différence radicale qui semble avoir échappé au pape !?

Je peux comprendre que François qui – dans une autre partie de son interview – parle de la « vertu de prudence » (si chère aux disciples de saint Ignace) ne veuille pas verser de l’huile sur le feu, mais il ne peut rester crédible quand il s’exprime sur ces sujets (et sur d’autres) qu’en respectant la réalité des choses c’est à dire en reconnaissant – comme le font le cardinal Burke ou le père Samir Khalil dans le même temps – que l’islam nous fait la guerre et que chaque musulman, quelle que soit sa volonté personnelle d’intégration, de paix et de fraternité, s’il veut rester musulman – et ne pas être banni hors de sa communauté ou tué – devra se comporter en « fondamentaliste » lorsque ses dirigeants (imans, émirs et autres cheiks) lui intimeront de passer à l’action. En bref, comme le dit le cardinal Burke, il aura « le devoir » d’imposer la loi islamique par tous les moyens à sa disposition.

La seule échappatoire à cette situation est une prédication urbi et orbi sans concession doctrinale, un grand élan de nos prêtres et religieux pour ouvrir à l’amour du Christ les cœurs sincères embrigadés dans cette fausse religion. Mais ils ont autre chose à faire : du social larmoyant.

Et François plus qu’un autre, en tant que Vicaire du Christ, devait savoir et dire – de manière diplomatique certes – que nous avons affaire avec l’islam à une poussée de l’anti-Christ, donc de Lucifer (s’il y croit encore). Que le prince de ce monde prend de multiples formes qu’il nous faut savoir reconnaître et dénoncer et que l’islam en est une depuis quinze siècles (car si l’islam dit vrai, le Christ dit faux, c’est tout simple);  et, au lieu de se défausser honteusement en accusant la communauté des fidèles que Dieu lui a confiés, de crimes et de violences potentiels qui n’ont rien à voir avec les abominations islamiques dont ils sont les premières victimes, il ferait mieux de retrouver la foi de saint Louis ou celle de saint Pie V qui nous sauva du Grand Turc et de cesser de désarmer spirituellement les Chrétiens, ces Chrétiens qui constituent l’Eglise, corps du Christ. 

Et le pape a ajouté :

« Une chose est vraie: je crois qu’il y a presque toujours dans toutes les religions un petit groupe de fondamentalistes. Nous en avons. Quand le fondamentalisme arrive à tuer… mais on peut tuer avec la langue comme le dit l’apôtre Jacques, ce n’est pas moi qui le dit. On peut aussi tuer avec le couteau, non ? »

Qu’est-ce-que ce laïus veut dire ?

Que ceux qui dénoncent le danger de l’islam et essaient d’ouvrir les yeux, non seulement de leur coreligionnaires catholiques et chrétiens, mais de leurs concitoyens en général – et surtout ceux qui sont enfermés malgré eux dans ce totalitarisme – sont des fondamentalistes dangereux ? Et qu’à tout prendre il faut mieux un couteau bien aiguisé qui ne peut toucher qu’une personne à la fois qu’une bonne démonstration qui peut, elle, toucher de nombreux cœurs de gens ouverts et sensés ?

Avec un pape pareil, les médersas pourront bientôt fermer leurs portes, les imans qu’on nous envoie de ces grands pays humanistes que sont l’Arabie saoudite, le Maroc, l’Algérie ou le Qatar pour endoctriner nos « jeunes », pourront retourner chez eux (si seulement…) tranquilles : le pape fait le boulot à leur place.
Pendant les heures sombres où le communisme international faisait peser une lourde menace sur les pays occidentaux, notre université produisait ses chantres qui venaient nous apprendre ce que c’était qu’un bon citoyen, un vrai démocrate, un grand patriote. Nous étions enseignés (et nous le sommes toujours, d’une manière encore plus insidieuse) par ceux – des compatriotes pourtant – qui n’avaient et n’ont d’autre but que de nous priver de nos droits, de  nos identités, de notre culture, de notre religion historique.

J’ai peur d’en arriver à la même conclusion avec François : il nous enseigne comment apostasier notre foi catholique traditionnelle pour nous convertir à ce syncrétisme religieux dans lequel toutes les religions se valent pour peu qu’on y mette un peu de bonne volonté. Exactement le contraire de ce que nous enseigne le Christ  (« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse » Matthieu 12.30 – Luc 11.23) et, en fidélité à Sa parole, l’Eglise depuis toujours. Or, depuis cinquante ans et la fin du Concile, la hiérarchie relativiste qui occupe la tête de l’Eglise, disperse et vide nos églises. Au profit de qui ???

Et le pape d’ajouter :

« Je crois qu’il n’est pas juste d’identifier l’islam avec la violence, ce n’est pas juste et ce n’est pas vrai. J’ai eu un long dialogue avec le grand iman de l’université Al-Azhar et je sais ce qu’ils pensent. Ils cherchent la paix, la rencontre »

Il est « trop ! » ce pape, comme diraient mes petits fils !

Il se vante de ne pas connaître la théologie qui l’a placé à la tête de l’Eglise, il se pique de se désintéresser de la liturgie qui sert à prier le Dieu qu’il représente,  deux des outils indispensables à sa fonction. En revanche il nous gratifie de grands jugements définitif sur la nature de l’islam et son histoire pacifique. Où et à quel moment de l’Histoire François a-t-il pu constater une extension de ce fléau par d’autres moyens que violents et guerriers[4] ? On ne peut que conclure qu’à ses lacunes constitutives, le pape ajoute une solide méconnaissance de l’Histoire…ou une solide volonté d’aveuglement qui touche au déni de la réalité.

Aveuglement d’autant plus inqualifiable et inadmissible qu’il peut voir l’islam en acte sous les yeux. Je ne parle pas des sectes islamiques et de leurs exactions sur lesquelles nous focalisons notre attention. Je parle des grandes nations islamiques, républiques et autres monarchies confondues. Où a-t-il vu qu’en pays sunnite : Arabie saoudite, autres pays de la péninsule arabique, Egypte (94%) Turquie (99.5%), Afrique du Nord, Afrique, Pakistan, Afghanistan, Soudan, Nigéria (à moitié chrétien ???) voire même Indonésie, qualifiée de « laïque ») – ou chiite : Iran, Irak, Syrie, Liban, Bahrein; où a-t-il vu donc que la loi islamique ne s’exerce pas dans ses pays avec tyrannie, que des assassinats des membres des autres religions n’y soient pas perpétrés – et tolérés – en haine de leur foi ? Et que ces personnes ne soient considérées comme de seconde zone et privées d’accès à toute carrière prestigieuse ou administrative dans le meilleur des cas ?

Le pape s’est entretenu avec le grand iman d’Al-Azhar ! La belle affaire….

Que s’attendait-il à entendre de la bouche d’un des principaux propagandistes de l’islam dans le monde, sinon les paroles qui pourraient le mieux encourager ses lubies pacifistes et idéalistes ? Le pape n’a sans doute pas entendu parler (en fait je me demande de quoi sont faites les convictions du pape…) de la Takiyya[5] que j’évoquais plus haut, ce qui explique ce que nous pourrions parler de sa « naïveté »  voire de sa « jobardise » s’il ne s’agissait d’un personnage aussi digne de respect, en temps normal.

Et de s’émerveiller ensuite de l’Afrique noire où « des musulmans veulent faire le Jubilé de la Miséricorde» Plus loin : « Ce sont des frères! Quand je suis allé en République Centrafricaine, je suis allé les voir et l’iman est aussi monté sur la papamobile. On peut vivre ensemble bien ». Il m’est, moi aussi, arrivé de fêter l’Aïd avec des amis musulmans, notamment pendant mon service militaire, ou la « Fête des cabanes » avec des amis juifs, mais cela n’a pas pour autant modifié d’un iota ma fidélité au catholicisme….

Et encore :

« Oui, nous pouvons dire que le soi-disant ISIS est un État islamique qui se présente comme violent. Mais on ne peut pas dire, ce n’est pas vrai et ce n’est pas juste, que l’islam soit terroriste »

Ce n’est plus de la naïveté, c’est de la mythomanie ou de la désinformation au choix.
Car l’islam est violent, et donc potentiellement terroriste :

  • Dans ses textes constitutifs : Coran et hadiths attribués à Mahomet, mais en fait rédigés par des érudits pour justifier les besoins stratégiques et politiques des différents Califes qui ont dominé le monde musulman jusqu’à Xème siècle où l’on est arrivé à une version définitive et tellement trafiquée et manipulée qu’elle en est devenue illisible…

  • Sauf pour ceux qui s’en servent et les interprètent au gré  des besoins de leur pouvoir sur la communauté.

  • Quelle différence avec les paroles du Christ : si sereines, si claires et si simples même. Paroles pleines de bienveillance pour les faiblesses humaines, pleines d’amour et de paix véritable, toutes orientées vers le partage et la conversion libre des cœurs

  • Le pape a-t-il pris le temps de comparer certaines sourates du Coran et les versets des Evangiles ?

Plus loin :

« Il y a des petits groupes fondamentalistes. Et je me demande, c’est une question: combien de jeunes, nous, Européens, avons laissé, vides d’idéal, qui n’ont pas de travail, s’approchent de la drogue, de l’alcool ? Ils vont là-bas et ils s’enrôlent dans les groupes fondamentalistes »

Parfaitement vu, Saint Père, vous marquez un point !

Allez plus loin et demandez-vous combien de jeunes – et surtout  pourquoi – l’Eglise conciliaire  a-t-elle maintenus dans une méconnaissance insigne de leur foi ? Pourquoi a-t-elle interdit les catéchismes traditionnels : ceux du Concile de Trente, ceux de saint Pie X, par exemple, qui dispensaient les contenus de la foi la plus sûre pour les remplacer par ces « Pierres vivantes », une sorte de caramel humaniste qui a fait des enfants de nos paroisses, depuis cinquante ans, de véritables païens. Interrogez un enfant qui vient de faire sa communion solennelle. On appelle cela maintenant une « profession de foi »…. sans éclater de rire quand on constate  qu’ils sont très peu à connaître leur « credo ». Professer une « foi » qu’on ne connaît pas et qu’on ne vous a surtout pas transmise ! quelle dérision !

Bien sûr la forfaiture de l’Eglise (dont la tâche est, avant toute chose, d’annoncer la Bonne Nouvelle, de baptiser, d’enseigner et de transmettre) est encore pire envers les jeunes musulmans nés sur le territoire français car, non seulement elle n’a pas rempli son rôle régalien envers eux et les a laissés livrés à eux-mêmes, abandonnés par des parents déficients (souvent hostiles à la France qui les accueillait et à sa religion d’origine) – décérébrés par une Dés-Education anti-nationale dont l’athéisme touche à la bêtise, mais, pour ceux qui avaient soif d’idéal et de repères, elles les a laissés à la merci de ce qui se présentait à eux comme un espoir de salut : l’islam et ses dérives.  

Ainsi pourquoi nos froufroutants jeunes prêtres dont certains ressemblent à des prêtres comme moi à un top-modèle, ne sillonnent-ils pas les banlieues pour leur apporter la parole de Dieu et l’amour du Christ ?

Sans doute parce-qu’on le leur interdit puisque la politique officielle de l’Eglise dite de France est de « ne pas convertir » et même d’encourager les musulmans à persévérer dans leur foi hérétique car elle est « un instrument de salut » aussi heureux que la conversion au Christ.

Et le bouquet final : « Oui, nous pouvons dire que le soi-disant ISIS est un État islamique qui se présente comme violent. Quand ils présentent leur carte d’identité, ils font voir comment ils tuent les Égyptiens sur les côtes libyennes ou autre, mais ceci est un petit groupe fondamentaliste, qui s’appelle ISIS. Mais on ne peut pas dire, ce n’est pas vrai et ce n’est pas juste, que l’islam soit terroriste »

Imaginons un instant, que Pie XII, dans un de ses courageux radio-messages ait lancé :  » Oui, nous pouvons dire que la soi-disant Waffen-SS soit une organisation totalitaire qui se présente comme violente. Quand ils présentent leur carte d’identité, ils font voir comment ils massacrent des juifs  en Pologne, en Allemagne ou autre, mais ceci est un petit groupe fondamentaliste, qui s’appelle Waffen-SS. Mais on ne peut pas dire, ce n’est pas vrai et ce n’est pas juste, que le Nazisme soit terroriste »

Je me demande comment aujourd’hui nous parlerions de Pie XII – le seul véritable saint que nous aient donné les papes de ce dernier siècle, avec Pie X –  dont on s’est ingénié à salir la mémoire jusqu’à l’absurde pour faire pression sur le concile afin qu’il ne dénonçât pas le communisme ?

Si les choses évoluent vers le pire, ce qui est à craindre pour de nombreux observateurs politique qui nous annoncent une guerre civile probable, je me demande comment nous devrons juger François quand nous relirons ces paroles que n’auraient sans doute pas désavouées Pierre Laval en d’autres temps et d’autres circonstances.

Hier encore les idiots utiles de l’intelligentsia française affirmaient que, si les peuples de l’Est européen vivaient dans la pauvreté, la coercition, l’oppression, si des hommes et des femmes se retrouvaient dans des camps de concentration ou dans des hôpitaux psychiatriques, s’ils étaient exilés dans le plus grand dénuement dans quelque république d’Asie centrale, s’ils ne pouvaient franchir les frontières de leur pays, si les tanks et les mitraillettes leur apprenaient à penser droit quand ils s’agitaient un peu, ce n’était pas à cause du marxisme-léninisme en lui-même……mais parce qu’il était mal appliqué.

Je retrouve le même discours chez François.

François n’est pas le Vicaire du Christ, c’est un idéologue, passé à l' »humanisme relativiste » et au « personnalisme » depuis longtemps et qui défend ses propres idées du haut de la chaire de Pierre. Idées qui se ramènent à un principe unique : la grande religion mondiale œcuménique et libérale qui doit assurer paix, justice et bonheur dans le monde.

C’est la religion maçonnique par excellence. Une religion qui cache ses buts ultimes derrière une généreuse utopie syncrétiste qui nous mène à la mort. Car, en fait, il ne s’agit de rien moins que de rejeter le Christ hors de la cité, d’abandonner Jésus au « vent de l’Histoire », de ranger Sa mort et Sa résurrection au rang des aléas de l’histoire,  pour faire advenir la religion de l’Homme. Un Homme libéré de toute médiation sacrée. Un homme assurant son salut par lui-même. Un homme auto-rédempteur comme votre four est autonettoyant. Un Homme qui affirme son droit à mordre dans le fruit de la « connaissance du Bien et du Mal » car il pense que c’est lui qui l’a planté et pas Dieu du fait même qu’il n’y a pas d’autre Dieu que lui. Bref un vizir qui a réussi son coup et qui remplace le Calife.

Tout ceci ne surprendra que ceux qui ignorent tout ce qui a été écrit concernant la grande parousie qui doit marquer la fin des temps (des  nôtres bien sûr, car l’aventure humaine n’est peut-être pas terminée); les grands avertissements de la Vierge sur l’apostasie de l’Eglise jusque dans ses plus hautes sphères; la victoire (provisoire) du « prince de ce monde » et la restauration des choses grâce à son intervention. Mais laissons cela de côté.

Ce qu’il faut voir c’est que François apporte toute son énergie à gommer de la religion catholique tout ce qui peut l’empêcher de se dissoudre dans la grande religion mondiale; celle qui devrait satisfaire toutes les illusions humaines et détruire à tout jamais leur effort vers une Transcendance Verticale. Ce que Luc Ferry – dont je ne sais s’il est « maçon » – appellerait certainement  une « transcendance horizontale » définitivement émancipée de toute Révélation.

Lucifer ne veut pas autre chose et je crains bien que nous ayons un pape qui fasse son jeu, sans doute à son corps défendant (laissons-lui le bénéfice du doute) mais on ne peut pas analyser autrement non seulement son attitude envers l’islam, mais ses multiples prises de position concernant des questions qui touchent au cœur même de la doctrine chrétienne, dans un sens qui n’a plus rien de catholique.

Revenons à son interview. Les choses se précisent encore mieux par la suite de la conversation avec les journalistes car, loin de vouloir combattre l’islam (avec les armes de la théologie et de la prédication bien sûr….. mais François ne prêche que la doctrine progressiste et ignore la théologie comme il l’avoue lui-même) il veut au contraire l’aider en accusant «le dieu argent [comme] un terrorisme de base». Ainsi « Le terrorisme est partout. Pensez au terrorisme tribal dans certains pays africains. Le terrorisme est aussi… je ne sais pas si je peux le dire car c’est un peu dangereux, mais le terrorisme grandit lorsqu’il n’y a pas d’autre option. Et au centre de l’économie mondiale, il y a le Dieu argent, et non la personne, l’homme et la femme, voilà le premier terrorisme. Il a chassé la merveille de la création, l’homme et la femme, et il a mis là l’argent. Ceci est un terrorisme de base, contre toute l’humanité. Nous devons y réfléchir »

On ne pourrait rêver révélation plus évidente des influences maçonniques (que j’évoquais plus haut) qui ont permis l’élection d’un tel pape à la tête de l’Eglise après qu’elles aient pollué et faussé le Concile Vatican II, détourné des fins qui lui avaient été assignées.

Lisez bien ce que dit le pape.

Le monde a voué un culte au Dieu « argent ». Rien à dire, depuis le culte du dieu Mammon, l’épisode du Veau d’Or dans la Bible, etc, le Chrétien sait bien que Satan trouble nos âmes et les voue à la damnation éternelle avec quatre séductions majeures : le sexe, l’argent, le pouvoir et l’orgueil. Chacun des quatre pouvant d’ailleurs servir les intérêts des trois autres. En anthropocosmologie ce sont les valeurs du Scorpion, du Taureau, du Lion et du Verseau qui représentent les 4 défis à relever pour échapper à la dictature de ces addictions mortelles pour l’âme.

Nous savons depuis au moins vingt-cinq siècles (grâce aux Grecs) que la soumission à l’une d’elles (notamment à l’argent qui nous donne les moyens de satisfaire les trois autres)  constitue la base même de l’épreuve morale que l’homme doit affronter sur Terre, suite aux dégâts causés par le péché originel. Et de même nous savons que l’argent est cause d’une extrême violence qui pousse beaucoup à l’acquérir au mépris des intérêts légitimes de leurs semblables.

Il donc est inutile de prendre tant de précautions oratoires pour dénoncer l’oligarchie technico-industrielle qui veut conquérir le pouvoir mondial en usant des outils de la finance internationale, anonyme, vagabonde, transnationale et a-nationale, comme le fait François. Celle qui nous domine et nous étouffe à travers les dispositions de plus en plus contraignantes que font peser sur nos nations, nos cultures et nos personnes, les grands organismes internationaux ou pseudo-ONG.

Là n’est pas l’aveu explicite de la dénaturation du message de l’Eglise et de l’apostasie larvée du Vicaire du Christ.  Cet aveu apparaît quand nous lisons ces paroles du pape :

 «  Et au centre de l’économie mondiale, il y a le Dieu argent, et non la personne, l’homme et la femme, voilà le premier terrorisme. Il a chassé la merveille de la création, l’homme et la femme, et il a mis là l’argent. Ceci est un terrorisme de base, contre toute l’humanité. Nous devons y réfléchir ».

Ces paroles sont à la fois troublantes et fallacieuses.

Ce que le pape, Vicaire du Christ je ne le rappellerai jamais assez, aurait dû déclarer avec force c’est ceci :

«  Et au centre de l’économie mondiale, il y a le Dieu argent, et non le Christ, le rédempteur du genre humain, voilà le premier terrorisme. Il a chassé de la Création Celui qui est destiné à la restaurer et à assurer le salut de l’homme et de la femme : le Christ, et l’a remplacé par l’argent. Ceci est un terrorisme de base, contre toute l’humanité. Nous devons y réfléchir »

Voilà à peu près les paroles qu’auraient sans doute prononcées Léon XIII, Pie X, Pie XI, Pie XII et peut-être même Jean XXIII, et n’importe lequel de leurs prédécesseurs depuis deux mille ans.

Mais François a repris les paroles de Paul VI qui dans son discours de clôture s’écriait en parlant du Concile qui se terminait (parag. 22) :  » Reconnaissez-lui au moins ce mérite, vous, humanistes modernes, qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes, et sachez reconnaître notre nouvel humanisme : nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l’homme « .

Si je traduis bien la pensée de Paul VI, qui s’exprime de manière assez ambigüe pour qu’on puisse accepter ses paroles, si je traduis bien donc, ce paragraphe n’a d’autre signification  que d’établir une équivalence entre « la transcendance » d’un côté et « le culte de l’homme » de l’autre.

Ce n’est même plus de l’hérésie, c’est de l’apostasie pure et simple car la seule transcendance que je connaisse n’est pas celle de l’homme mais celle de Dieu et de Son Fils unique. Et c’est ce que fait le Nouvel Ordo Missae qui place l’Homme au centre de l’autel dont on a – plus ou moins radicalement – chassé le Christ Rédempteur du genre humain

Ces paroles équivoques sont en complète contradiction avec tout ce qui avait été prêché et enseigné précédemment, quel que soit le génie herméneutique de l’exégète qui les scrute.

Mais en fait, paroles fausses, car si le Christ S’est incarné, a été crucifié et est ressuscité c’est bien parce-que l’homme seul, par ses propres forces, est bien incapable de guérir les tares morales qui l’affectent et le conduisent à privilégier l’argent sur le bonheur de ses frères (pour en revenir aux paroles de François, digne successeur de Paul VI).

Si bien que la solution de François, de mettre au centre « l’homme et la femme » insatisfaits, blessés et cupides par nature tant qu’ils n’ont pas accepté de mettre le Christ au cœur de leur existence, cela revient à peu près à mettre un djihadiste au centre de notre dispositif de sécurité pour éviter les attentats, ou de mettre un vampire à la tête des chasseurs de vampires comme il advient aux héros du film de Polanski  « Le bal des vampires » d’excellente mémoire.

Et c’est là où j’en reviens à mon titre et à l’histoire de mon courageux curé de Kouba qu’on pourrait être tenté d’imiter en espérant que  » Si Dieu n’arrive pas à ouvrir les yeux de François  » et à le guérir de sa dérive maçonnique et mondialisme (fort favorable à l’islam et à la désorganisation qu’il peut infliger aux nations européennes)  pour en faire un pape catholique,  » qu’Il veuille bien les lui fermer à jamais « …. avant qu’il n’entraîne l’Eglise dans un nouveau schisme dont on sent poindre l’éventualité dans des déclarations de plus en plus vives au sein de l’épiscopat et même de la Curie. Eventualité entretenue désormais par la contradiction frontale qui se manifeste entre les deux camps :  » le progressiste » (en fait maçonnique) et le « traditionnel« , qualifié d' »intégriste » ou de « fondamentaliste » bien sûr, car comme le dit François lui-même il y a des mots qui tuent dans le langage imposé par l’hydre médiatique.
Mais je me refuse à en arriver à cette extrémité; je ne désire ni même ne souhaite la disparition du pape qui n’a d’autre tort que d’avoir perdu sa  boussole catholique, mais il est loin d’être le seul dans l’Eglise et il n’a pas été élu pour rien. Ce que je souhaiterais, ce serait une « déposition » du pape avant qu’il n’ait fait trop de dégâts. Le droit canonique le prévoit et le permet en cas d’hérésie ou d’apostasie caractérisée de la part du souverain pontife. On pourra lire avec le plus grand profit un des derniers ouvrages de Roberto de Mattéi « Le Vicaire du Christ » (Editions « Le Drapeau Blanc ») qui fait le point sur la question avec sa compétence habituelle.

L’Eglise déchirée.

Ainsi, dans le sillage de François, voyons nous le cardinal Barbarin [celui que se vantait de pouvoir dire, sans état d’âme, la Chah’ada – profession de foi musulmane – au chevet d’un musulman !] apporter son soutien à un projet de propagande musulmane. Dans un appel intitulé « La concorde ne doit jamais craindre de voir progresser la culture, il écrit ….il nous parait juste qu’un lieu de présentation, d’études et de débats permettant de découvrir les apports de la culture musulmane, puisse fédérer de larges soutiens ».

Bien sûr ! Et s’il livrait les séminaires de son diocèse, ou ce qu’il en reste,  à l’imam Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon, pour y installer son centre de propagande et de coercition des populations ? C’est-y pas une idée-qu’elle-serait-bonne ?

Et cela dans le même temps où un prêtre vient d’être égorgé dans son église sur le territoire d’un de ses collègues,  pendant qu’à quelques dizaines de kms de là, Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, un autre evêque-dhimi, vient de s’illustrer en tentant de chasser le desservant de la chapelle Saint-François, confiée jusque-là à l’Institut traditionaliste du Christ-Roi. La raison ? Elle est simple : alors que Mgr d’Ornellas et ses complices de l’Eglise de France, vident les églises et les séminaires (et souvent s’en vantent) l’Institut du Christ-Roi a un tel succès qu’on doit refuser du monde, faute de places !

A vous dégoûter d’être archevêque et pas Grand Muphti. Molière aurait écrit : Grand Mamamouchi sans doute.

Inversement, et fort heureusement, il y a encore des prélats qui ont le courage de penser et de parler en catholiques lucides et (par les temps qui courent) courageux.

  • C’est ainsi que Mgr Burke ex-préfet du tribunal suprême de la Signature apostolique et chassé de ses fonctions par le pape François, [en  le nommant patron de l’Ordre souverain militaire de Malte], sans doute parce-que Mgr Burke n’appréciait pas les distorsions que le dit pape s’apprêtait à faire subir  à l’institution familiale en organisant un synode dont il avait soigneusement imposé la composition « progressiste »; mgr Burke donc, vient de s’exprimer sur l’islam.  

 Interrogé par Religion News Service le 21 juillet, (Source : « le salon beige » http://www.lesalonbeige.fr/cardinal-burke-il-ny-a-aucun-doute-que-lislam-veut-gouverner-le-monde/) le cardinal Burke a affirmé que l’islam est « d’abord une forme de gouvernement ».

Et d’enfoncer le clou en déclarant  » je m’inquiète de ce que plusieurs personnes ne comprennent pas que «quand ils [il s’agit des musulmans bien sûr] deviennent majoritaires dans un pays, ils ont le devoir de soumettre toute la population à la charia »…

 Vous avez bien lu : il s’agit d’un « devoir« .

Donc les déclarations amicales et lénifiantes de tel imam ou de tel recteur d’université islamique, c’est du pipeau pour faire danser nos éminences et plus….

 [..] «Le point que je veux faire passer est le suivant. Quand ils deviennent majoritaires dans quelque pays que ce soit, les musulmans ont l’obligation religieuse de gouverner le pays. Si c’est ce que les citoyens d’une nation donnée désirent, alors ils n’ont qu’à permettre que ça continue. D’un autre côté, s’ils s’y objectent, alors ils doivent trouver une façon de faire face à la situation. »

On devine laquelle à observer l’arrivée de l’islam dans tous les pays qu’il a conquis.

Le cardinal a indiqué que, dans certaines villes de France et de Belgique, avec d’importantes populations musulmanes, « il y a des mini États islamiques » avec des «zones fermées» [‘no-go zones’] aux autorités gouvernementales

Il ajoute que :

« ces phénomènes ne sont pas des anomalies dans l’islam. C’est la façon dont les choses doivent aller… Si vous comprenez cela et que vous n’aimez pas l’idée de vous voir imposer un gouvernement islamique par la force, alors vous avez raison d’avoir peur ».

Il rappelle des exemples historiques d’invasions musulmanes de nations chrétiennes d’Europe, comme la bataille de Lépante (1571) et la bataille de Vienne (1683) qui s’étaient soldées par des défaites de l’empire ottoman.

 « Ces événements historiques sont directement rattachés à la situation qu’on vit aujourd’hui. Il n’y a aucun doute que l’islam veut gouverner le monde». […]

« Je pense qu’on doit insister là-dessus. On doit dire non, notre pays n’est pas disponible pour être transformé en État islamique

Peut-on concevoir deux discours aussi contradictoires que celui de François le syncrétiste et de Mgr Burke, cardinal resté catholique ?

Cela aide-t-il à comprendre le titre de mon article sur lequel je reviens, titre qui ne se veut nullement agressif mais qui fait référence à une situation de trahison que bien des Français ont vécue sur le plan historique et politique il y a 58 ans pour la dernière fois et qui  est en train de se répéter, avec des conséquences infiniment plus dramatiques aujourd’hui car elles ne concernent plus un petit pays d’Afrique du Nord où « le vent de l’histoire » a passé par la volonté d’un général félon, mais l’avenir de la Chrétienté toute entier conduite vers l’abîme par de mauvais bergers.

On peut accuser le brave curé de Kouba d’avoir un peu outrepassé les exigences de la charité chrétienne quand il demandait à Dieu de fermer les yeux d’un général rendu déjà aveugle par son orgueil et son ressentiment aux populations d’Afrique du Nord. Mais c’étaient des paroles dictées par le désespoir et on peut les lui pardonner.

Pour ma part je complèterai ce que j’ai dit plus haut et en resterai à la première partie de l’invocation de ce prêtre en disant :

 » Seigneur, quand allez-Vous ouvrir les yeux de notre pape sur la réalité ? Quand le délivrerez-Vous de ses illusions humanistes et progressistes pour qu’il en revienne, fidèle à la mission que Vous lui avez confiée, à la prédication des seules vérités que Vous avez enseignées à Votre Eglise et que tous nos papes depuis deux mille ans, et quelles que fussent leurs limites naturelles ou les turpitudes dans lesquelles certains se perdirent en tant qu’hommes, surent respecter et maintenir pour le plus grand profit de la communauté chrétienne et de l’humanité tout entière ? Quand le pape parlera-t-il en catholique aux catholiques, quand prendra-t-il leur défense au lieu de les assimiler à leurs agresseurs, quand leur demandera-t-il de dire leur chapelet aux intentions des musulmans, au lieu de conforter ses derniers dans leur hérésie et d’entraîner son troupeau dans une direction sans issue puisque, de toute façon, Marie, Votre mère, aura toujours le dernier mot ? « 

Vous voyez, nul souhait regrettable, bien au contraire. Que Dieu accorde longue vie à François, dans la mesure où il accomplit vraiment Ses desseins. Dans le cas contraire Dieu sait mieux que moi ce qu’Il a à faire pour conduire l’humanité au salut.

  • Voici un deuxième avis autorisé en contradiction absolue avec les paroles lénifiantes et mensongères du pape.

C’est celui de SAMIR KHALIL – père jésuite – islamologue
Dans un entretien mis en ligne par le site de vidéos catholiques EUK Mamie, [dont je vous livre l’intégralité] le père jésuite Samir Khalil, islamologue de l’université Saint-Joseph de Beyrouth et intervenant dans plusieurs universités pontificales, dénonce la persécution contre les chrétiens du Proche-Orient de la part de l’islam. Pour lui, il n’y a pas de doute : l’Etat islamique, c’est vraiment la mise en œuvre de l’islam, appuyée sur l’exemple de Mahomet : « Daesh, l’Etat islamique, n’a rien fait contre la loi islamique. Il a appliqué ce qui se trouve dans le Coran ou dans la vie de Mahomet, et dans ses paroles. »

De la part d’un fin connaisseur de l’islam comme le P. Khalil, cette analyse a du poids – même si elle contredit frontalement le politiquement correct qui veut que l’islam soit une religion « de paix et de tolérance ». Auteur d’une soixantaine de livres et de plus de 1.500 articles universitaires, il est spécialisé dans l’histoire de l’Orient chrétien et du patrimoine culturel et théologique chrétien arabe ; il s’est également beaucoup penché sur les relations entre chrétiens et musulmans et la question de « l’intégration » des musulmans en Europe.

Le P. Samir Khalil a livré ses réflexions sur l’Etat islamique en italien, dans le cadre de l’émission « Sur les traces du Nazaréen ». Le site hispanophone Infocatolica en a retranscrit la substance.

Samir Khalil, père jésuite, refuse le langage lénifiant sur l’islam

 Ayant noté que l’islam pratique la « discrimination » par le truchement de l’inscription de la religion sur la carte d’identité dans les pays du Proche-Orient – question épineuse qui pose aussi le problème de la sauvegarde les légitimes privilèges communautaires en matière de droit matrimonial par exemple – le P. Khalil souligne qu’en islam, « la liberté de conscience n’existe pas ». A la manière du traître qui révèle des secrets d’importance capitale pour son pays, « celui qui abandonne l’islam pour adhérer à une autre religion est tenu pour un traître qu’il faut châtier » : c’est pourquoi le musulman qui abandonne publiquement l’islam est passible de la mort. Cela s’explique, souligne le jésuite, par la nature de l’islam : « Il est religion, Etat, politique, économie, tout. »
 
A quoi s’ajoute une autre grave difficulté : les musulmans identifient l’Occident et le comportement moral de l’Europe et de l’Amérique avec le christianisme, ce qui leur fait dire que les chrétiens sont pires que les païens. [En quoi ils n’ont pas tort…même s’ils agissent comme nous à chaque fois qu’ils le peuvent. NDR]

A propos de l’actualité du Proche-Orient, le P. Khalil explique : « Les tendances les plus fanatiques de l’islam, les plus radicales, ont pris le pouvoir. C’est la force qui a triomphé et des mouvements radicaux sont apparus, culminant avec l’Etat islamique ou Daesh. » Ce mouvement sunnite vient s’opposer aux forces chiites favorisées en Irak par les États-Unis ou au pouvoir en Syrie avec le clan Alaouite de Bachar al-Assad. Et selon le jésuite, il est tout naturellement soutenu et armé par l’Arabie Saoudite, le Qatar et d’autres pays sunnites qui laissent l’État islamique mener leur bataille contre les chiites considérés comme « hérétiques ».
 
L’Etat islamique s’est fait barbare, poursuit-il. « Il n’est plus humain, il est inhumain : il tue des enfants, il tue des personnes désarmées, des femmes… Ils ont réhabilité l’esclavage, les femmes ont été prises comme esclaves, vendues ; ils ont organisé un marché d’esclaves – comme cela se faisait au temps de Mahomet – un marché qui a lieu toutes les semaines et où on les achète comme on achète la nourriture et d’autres choses. Tout cela est un scandale mais on s’est tu. »

Un islamologue montre que l’Etat islamique, c’est l’islam

C’est alors qu’il explique : « L’Etat islamique, ou Daesh en arabe, fait tout ce qu’il fait en le justifiant par des arguments tirés de la vie de Mahomet ou du Coran. Ou des paroles de Mahomet. Par exemple, l’esclavage, en particulier celui des femmes était la chose la plus banale car la guerre se faisait pour cela, pour prendre les biens mais aussi pour prendre les personnes : les hommes, on les faisait travailler ou on les tuait, les femmes devenaient esclave pour le plaisir sexuel. Il existe dans le Coran un chapitre appelé “sourate du butin”, qui explique comment prendre le butin au cours de la guerre. »

Cela est certes nié par les musulmans « modérés ». « Les musulmans n’osent pas le dire, ils disent : “Non, Daesh n’a rien à voir avec l’islam, parce que l’islam veut dire Salam, paix.” C’est avant tout un mensonge linguistique. Ce mot peut signifier salut, paix, soumission, etc. Islam veut dire soumission, ce qui suppose la soumission à Dieu. (…) Dire que cela n’appartient pas à l’islam est un mensonge. La réalité, c’est que l’État islamique est 100 % musulman. Que cela ne plaise pas aux musulmans et à leur sens de l’honneur, cela veut dire que celui qui dit cela n’est pas musulman, c’est une personne modérée  mais juridiquement, il est musulman. (…) On ne peut pas dire que l’islam est égal à la violence. Mais on ne peut pas dire le contraire : qu’il n’y a pas de violence dans l’islam. Il y a de la violence. »

La convivialité avec les musulmans suppose l’évangélisation [en d’autres termes et pour être précis : qu’ils deviennent Chrétiens ? NDR]

 Et de conclure : « Voilà la situation telle qu’elle est, mais l’expérience prouve que l’on peut vivre ensemble, dans la paix et la tolérance. C’est ce qu’il nous faut recréer aujourd’hui : aider les musulmans à vivre ensemble comme frères. (…) Il nous appartient de donner un autre modèle de coexistence, de fraternité, et de dire où nous l’avons appris : dans l’Évangile, et de Jésus. Si tu veux être parfait, va, suis Jésus. Voilà notre mission. »

Une mission d’évangélisation, donc. Voilà pourquoi le P. Samir Khalil ajoute : « On pourrait changer beaucoup de choses si l’on se disait : bien, Dieu a envoyé les musulmans en Europe. Ils sont aujourd’hui peut-être près de 15 millions. Que faisons-nous pour leur faire connaître l’Evangile ? C’est-à-dire quelque chose qui dépasse l’islam et l’être humain ordinaire. L’Evangile, c’est le maximum. Pourquoi ne le transmettons nous pas ? Jadis, nos pères traversaient les mers, affrontait le martyre, ils étaient tués, etc. (…) pour gagner un musulman à l’Evangile. Aujourd’hui je n’ai pas besoin de traverser la mer. Ils viennent. Alors, tenter de les marginaliser… c’est un crime. Cela n’est pas admissible. Il s’agit de les accueillir, et de leur dire : “Je te donne ce que j’ai de plus beau, l’Évangile.” Et si quelqu’un découvre que l’Évangile est en vérité la chose la plus belle, je l’invite à devenir chrétien. Mais c’est une invitation, rien de plus. »

On peut s’interroger sur l’efficacité de cette démarche face au nombre des musulmans et à l’agressivité de l’islam en Europe, et à sa tendance à se marginaliser – à constituer une communauté à part – lui-même. Mais dire qu’il n’y a pas d’autre salut que leur conversion – avec la grâce de Dieu – est sans doute la seule réponse véridique au drame du tsunami migratoire.
 Anne Dolhein »

(fin de citation)

Cet article ne nécessite aucune conclusion il parle de lui-même et chacun en tirera les leçons qu’il voudra bien y trouver.

Pour ma part, ma conclusion est faite depuis longtemps et j’attends avec confiance et espérance, le retour de la foi au sein de l’Eglise après cette très longue éclipse où « les étoiles sont tombées du ciel« . Mais je doute qu’elle se fasse avec François sur le trône de Pierre.

Comme il aura 80 ans à la fin de l’année, tous les espoirs nous sont permis. Sauf si le successeur est pire.

 « O Dieu, combien tes voix sont impénétrables ! » gémissaient les prêtres et les religieux attachés à la Cathédrale Sainte Sophie, rangés dans un ordre impeccable, pendant que les soudards de Méhémet II, qui venait de prendre Constantinople, les égorgeaient un par un sans qu’ils manifestassent la moindre résistance.

 Il serait absurde de considérer que Daesh, soit la nouvelle et seule survivance de Méhémet II, car celui-ci a fait des petits. Il n’est qu’à réfléchir à ce qui est arrivé au père Hamel et à l’insignifiance de celui qui l’a assassiné pour le comprendre quand on sait qu’il y en a quinze millions en Europe qui lui ressemblent comme deux gouttes d’eau.

 


[1] « Très  vacillante« ‘ depuis le véritable miracle du sursaut « Algérie française » du 13 mai 1958 qui avait rassemblé des dizaines, voire des centaines de milliers de participants dans les grandes villes, toutes communautés confondues, venus manifester leur attachement à la mère Patrie; manifestations pendant lesquelles, le FLN, atterré et découragé ne trouva pas la force de commettre le moindre attentat.

Hélas, ce sursaut, détourné de sa finalité réelle, fut instrumentalisé par les gaullistes très actifs à Alger, et il ne servit qu’à porter au pouvoir le pire adversaire qui soit de l’Algérie française, avec le PC et ses traîtres actifs bien sûr, je veux parler de général De Gaulle….qui n’a jamais été aussi efficace et dur que lorsqu’il avait à combattre ses compatriotes. 

Si bien que cette date du 13 mai 1958 qui fut à l’origine de la Vème république, constitue la date du hold-up politique et de la « journée des dupes » les plus remarquables de notre Histoire de France.  Rien de bon ne pouvait sortir d’une telle duplicité et d’une telle trahison. L’état de notre pays – directement lié aux origines malsaines de nos  institutions actuelles –  en est une illustration éclatante.

Rien de bon ne peut naître de l’illégitimité, de la transgression et de la forfaiture : toute la tragédie grecque nous en avertit depuis plus de vingt cinq siècles.

[2] J’écris « Notre » parce-qu’en aucune façon, je ne puis considérer que le pape, élu dans des conditions conformes aux lois de l’Eglise, n’est pas « notre » pape. Je ne serais pas catholique. Mais, dans le même temps,  je ne peux ignorer que celui qui a été élu à la Chaire de Pierre, semble oublier en permanence qu’il est le Vicaire du Christ sur Terre, qu’il est contraint par son statut même, statut institué par Notre Seigneur Lui-même, d’enseigner les Nations et de les baptiser « au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit »  et non de les encourager dans leurs délires hérétiques.

On m’accusera d' »intégrisme » de « sédévacantisme » et autres péchés dignes du bûcher médiatique et bien-pensant des catho conciliaires, mais je m’en moque comme de ma première  brosse à dents. Je m’appuie sur deux mille ans de théologie catholique, sans cesse actualisée et confirmée, pour dire que ce que déclare le « pape » n’est souvent pas catholique parce-que contraire au magistère contant de l’Eglise. Je reconnais, je le répète, que François est bien le pape de l’Eglise catholique, mais c’est le pape d’une Eglise qui, dans sa grande majorité, du moins en France, a pratiquement apostasié les vérités sur lesquelles l’Eglise du Christ a été  bâtie. Donc, en tant que baptisé, confirmé et dans la pleine acceptation des lois et de l’autorité de l’Eglise, j’ai parfaitement le droit d’apporter une critique virulente concernant les agissements de certains responsables « conciliaires » qui frisent si bien l’apostasie qu’ils en ont les cheveux roussis. En commençant par celui qui s’obstine à se faire appeler l’Evêque de Rome en oubliant qu’il est d’abord et avant tout le « vicaire du Christ » (NB)

Mais je reconnaîtrai sans réserve comme « mien » le  pape quand il abandonnera le langage humaniste et lénifiant du progressisme maçonnique et du mondialisme, les arguments du relativisme religieux,  celui du syncrétisme déguisé en œcuménisme   –  c’est à dire quand il parlera en « pape »; quand il se contentera de nous rappeler, contre vents et marées, mais avec ses propres mots, cette vérité religieuse dont ses prédécesseurs ne se sont jamais écartés avant Vatican II.

Si je me trompe, que Dieu m’ouvre les yeux (tiens ? on retrouve le tire de l’article !) si ma pensée est droite, que Dieu m’y maintienne.

(NB) Vous trouverez une très éloquente explication de ce qu’est la notion de « vicaire du christ » de ce que cela implique de celui qui a l’honneur de la porter et du droit qu’ont les chrétiens de dénoncer les erreurs de leurs clercs, y compris du pape, quand ils s’éloignent des enseignements du magistère. Et ce droit remonte aux origines mêmes de l’Eglise lorsque saint Paul critiqua publiquement des décisions de Pierre qui contrevenaient à la foi de l’Eglise. Ce que Pierre reconnut et dont il s’amenda.

 

[3] J’ai expliqué, dans un autre article consacré à l’étude du thème du pape Françaois, combien les Sagittaires peu ou mal intégrés, avaient tendance à tout mélanger et à pratiquer des amalgames de bric et de broc. C’est sans doute la raison pour laquelle François parle de macédoine car c’est l’image même de sa pensée qu’il nous révèle là.

[4] On pourrait d’ailleurs en dire tout autant du « protestantisme » qui a toujours avancé 1/ en prétendant vouloir réformer et non détruire (c’était la takiyya de l’époque) ce qui a permis d’abuser nombre de personnes 2/ et surtout par les armes des princes qu’il avait moralement autorisés à s’emparer des biens de l’Eglise catholique d’alors et dont il avait encouragé le désir orgueilleux de domination, puisqu’ils devenaient « Chefs de l’Eglise » de leur pays. De nouveaux petits papes, des « papounets » en quelque sorte…

[5] … » prudence, crainte«  ou « action de dissimuler, voiler », opposé à id̲h̲āʿa « divulgation, révélation ». Il désigne une pratique consistant à dissimuler sa foi sous la contrainte, afin d’éviter tout préjudice et réaction hostile d’un milieu extérieur défavorable. Au sein de l’islam, cette pratique relevant de la charî’a fait notamment partie de la catégorie juridique chiite. Le développement de la notion de taqîya en islam provient du directement du texte coranique ainsi que d’une recommandation du prophète de l’Islam selon laquelle la foi peut être cachée si elle conduit à la persécution. …….Cette mesure de prudence, issue à l’origine de l’ésotérisme islamique, permet aux musulmans de dissimuler aux yeux du plus grand nombre des vérités d’ordre ésotérique, ou bien de pratiquer leur foi en secret dans certaines circonstances de force majeure et dans un milieu globalement hostile; elle offre un large domaine d’application. Les milieux islamistes promeuvent une dimension supplémentaire de la Taqiyya.  Elle est alors perçue comme un principe de dissimulation stratégique dans un contexte de conquête. Mis en avant par Al-Qaida, puis par l’Etat Islamique, elle permet la dissimulation, jusqu’au mépris ostensible des règles cultuelles et morales musulmanes, comme moyen stratégique guerrier. Cette dimension fait débat parmi les musulmans et les universitaires. » Ah, les braves gens….

 

2 réponses à to “ » Si vous ne pouvez lui ouvrir les yeux….. »”

  • ROLLAND:

    L’image qui me vient en tête est dans un film sur les vampires, avec Klaus Kinsky et Isabelle Adjani. Vers la fin l’héroïne erre seule dans une ville dévastée, les autres habitants mourant de la peste ou se livrant à toutes sortes d’ivresse, ou gisant cadavres abandonnés. Les vampires font la loi. Ca se termine mal.

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