kissVous le savez sans doute mais le fait est que le soir de la tuerie islamiste au Bataclan, le « groupe » de demeurés qui sévissait sur scène répondait au nom prédestiné de « The Eagles of Death Metal« , c’est à dire « Les Aigles de la Mort » !

On me dit que ce groupe avait choisi ce nom pour se moquer d’un autre groupe des années 60. Par dérision en quelque sorte. Soit. Mais vous avouerez que rétrospectivement, ce choix apparaît comme particulièrement  lourd d’influence morbide.

Quant aux malheureux qui allaient se faire massacrer sans pitié par ces autres oiseaux de mort (des charognards plutôt que des aigles)  que sont les dhihadistes musulmans, ils se contorsionnaient sur l’air  « I kiss the devil  » [« J’embrasse le diable » pour ceux qui n’auraient pas compris] beuglé par un groupe de décérébrés qui se prennent pour des « aigles« …mais qui surent pourtant trouver le chemin de la sortie encore plus vite que leurs malheureux spectateurs.

Même « pour rire » ce nom n’en est que plus tristement imbécile.

Paix aux âmes des malheureux morts au champ d’honneur de la culture de mort  qui se déchaînait ce soir là sur la scène du « bataclan » et compassion absolue avec leurs familles dont nous partageons sans réserve le chagrin, la douleur, la révolte, le désir ardent que justice soit faite ….pour ne pas parler de vengeance.

Mais comment ne pas être troublés – et plus que troublés – par un tel concours de circonstances ?

Comment ne pas voir dans cette terrible et absurde tragédie l’illustration aveuglante de notre effondrement spirituel ? Comment ne pas dénoncer la fascination que la « culture » occidentale éprouve pour le morbide, le scatologique, le pervers, le satanique ? Ici on expose un crucifix trempé dans l’urine, là on couvre le visage du Christ d’excréments, là-bas on expose le pseudo-vagin d’une reine martyre, et ce soir là notre jeunesse se régalait d' »embrasser Satan » avant de vivre l’enfer et d’en mourir….
Mais il y a plus d’une cinquantaine d’années (1961 pour être précis) l’anarchiste-caviar Léo Ferré ne chantait-il pas « Merci Satan » à la grande joie des bobos de l’époque qui, comme ceux d’aujourd’hui, se pensaient esprits forts en croyant braver le Ciel qui s’en tamponne ?

  • Plus près de nous la presse nous apprend qu’une paire de « sorciers » invertis « Tom Lanting, 34 ans, et Iain Robertson, 39 ans se sont légalement « mariés » à Edimbourg au cours d’une cérémonie païenne dans des caves voûtées du XVIe siècle, un lieu de réception habilité pour la célébration de mariages civils. Ils ont profité du droit que reconnaît l’Ecosse aux païens et aux autres « spiritualités minoritaires » [ne riez pas…..ne pleurez pas non plus, ça n’en vaut pas la peine] de se marier légalement lors d’une cérémonie correspondant à leur croyance.

Les deux hommes se présentent comme des sorciers pratiquant le hedgecraft », variante proche du shamanisme qui prétend traverser les frontières – les « hedges » – entre ce monde et l’autre et pratiquent la guérison par les herbes médicinales« .

Pour ce faire, ces deux intéressants personnages  » ont exhumé nombre de pratiques « traditionnelles » du paganisme comme le « handfasting » par lequel les mains des futurs « époux » sont liées et les engagent à vivre ensemble un an et un jour, la séparation étant alors possible si la femme n’a pas conçu d’enfant. On la promeut aujourd’hui pour ajouter du romantisme et de la solennité aux mariages civils, sans qu’il soit d’ailleurs question de répudiation. Toujours au nom du paganisme, les deux sorciers gays ont partagé l’hydromel et sauté par-dessus un balai. »

Il me paraît très heureux que « la question de répudiation » soit abandonnée dans ce cas, car si nos deux sorciers ne réussissaient pas [malgré herbes magiques et incantations à Belzébuth] à s’engrosser l’un l’autre [ou à se faire engrosser par un troisième…dame, on est libres ou on ne l’est pas] c’en serait fini d’une aussi belle histoire d’amour au bout d’un an et un jour. Sans doute au grand désespoir d’une large part de notre monde politico-médiatico-culturel qui a tant fait pour placer notre niveau spirituel dans la région de l’anus au cours de ces dernières décennies.

  • Pour en revenir aux sombres moments que nous avons vécus et que nous allons sans doute vivre tant que nous nous complairons à barboter dans l’égout collecteur de toutes les ignominies qu’est devenue notre « culture républicaine » il n’en demeure pas moins que 130 personnes ont été livrées en holocauste aux puissances infernales invoquées par les uns (les victimes) et servies par les autres (les tueurs) car le Coran, le Khabar et les pseudo-Hadiths  du pseudo-prophète dont ces forcenés se réclament, ne sont qu’œuvre sataniques comme le disait Salman Rushdie il y a quelque temps.

Ce qui explique la violence intrinsèque à cette idéologie de conquête et de domination fabriquée entre le 7ème et le 10ème siècle.

  • J’aurai l’occasion d’y revenir textes à l’appui.

  • C’est d’ailleurs ce que nous rappelle le Père Samir Khalil Samir s.j. quand il déclare à  l’agence Apic : « Quand Daech, l’Etat islamique, brûle, enfermé dans une cage, le pilote jordanien Muadh al Kasasbeh, abattu près de Raqqa, en Syrie, ou décapite 21 chrétiens coptes en Libye, on ne peut pas dire que cela n’a rien à voir avec l’islam, en affirmant que l’islam veut dire paix et non-violence. C’est un mensonge ! »

Professeur d’islamologie et spécialiste de la pensée arabe, le jésuite relevait que la violence est omniprésente dans l’islam, que ce soit dans le Coran lui-même ou dans le khabar ou les hadith, qui recueillent les traditions relatives aux actes et aux paroles de Mahomet et de ses compagnons. « On trouve tout ce que l’on veut dans la tradition, et on prend ce qui arrange, selon les circonstances. Tout ce que font les extrémistes trouve sa justification dans une sourate du Coran, dans le khabar ou les hadith. Il s’agit seulement de choisir un passage, pour justifier tel ou tel acte. Chaque groupe de djihadistes dispose de son propre mufti, qui édicte ses fatwas, des décrets religieux fondés sur les Ecritures ». Et pour justifier l’extermination du kâfir – le mécréant ou l’infidèle…c’est à dire NOUS – les textes fondateurs de l’islam ne manquent pas. La violence est présente dans de nombreuses sourates du Coran. Ainsi la sourate 5, 33-37 : « Voici quelle sera la récompense de ceux qui combattent Dieu et son apôtre,… vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix ; vous leur couperez les mains et les pieds alternés ; ils seront chassés de leur pays ».

Mais surtout « pasdalmagame » car il est évident que « l’islam-est-une-religon-de-paix-et-d’amour » clament sur tous les tons de la gamme (mineure bien sûr car plus « orientalisante ») Imans et Curés progressistes.

  • C’est ainsi que, le 15 novembre 2015,  le cardinal Pietro Parolin (Secrétaire d’Etat du Saint Siège) reconnaissant dans La Croix que le Vatican pouvait être une cible « en raison de sa signification religieuse »  adoucissait ce pronostic en faisant remarquer combien le jubilé de la miséricorde arrivait à point nommé : « C’est le moment juste pour lancer l’offensive de la miséricorde. On peut comprendre qu’après des attentats, existent des sentiments de vengeance mais il faut vraiment les combattre (…) ». « Embrassons-nous Folleville » …..

Et le cardinal Jean-Louis Tauran d’emboîter le pas au Monsignore italien quand il déclare que  » le danger serait de laisser germer la haine, et c’est là que les chrétiens doivent montrer le pouvoir de l’amour. » Certes, mais l’amour n’est pas l’aveuglement ni la complaisance veule. Il doit s’appoyer sur la justice et sur la sagesse avant toute chose. Ce n’est pas moi qui le dit c’est saint Thomas (un vrai saint lui).

Mais il semble que ce prélat, par ailleurs président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, ne soit pas aussi naïf qu’il pourrait sembler car il admet que   » les actes terroristes donnent bien sûr peu de crédibilité au dialogue interreligieux ». Tout en ajoutant – politiquement correct oblige – que « la majeure partie des musulmans n’est pas comme cela. » Puisqu’il le dit…

  • Du côté de la Belgique c’est Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, qui déclare sur CathoBel, le site officiel de l’Eglise catholique en Belgique francophone : « dans l’islam, on peut trouver toutes sortes de textes pour justifier des actes abominables ». Tout en s’empressant de préciser, un peu plus loin – comme effrayé de sa propre audace – que cette violence « ce n’est pas ça l’islam ». Mais enfin, l’évêque a conclu son propos en  déclarant légitime de « porter un regard critique sur ce qui se passe et de demander aux musulmans s’ils sont d’accord ou pas avec ces actes. »

  • Réponse lui a été fournie par l’AFP qui nous informait que 400 « responsables musulmans » de France s’étaient rassemblés le 29 novembre devant le grand auditorium de l’Institut du monde arabe, à Paris, en réponse à un appel lancé par le Conseil français du culte musulman (CFCM). Et son président CFCM, Anouar Kbibech, d’évoquer un « rassemblement historique » et de condamner des « actes barbares qui ne peuvent se réclamer d’aucune religion, d’aucune cause, d’aucune valeur humaine ».

Allons M. le président, seriez-vous aussi peu instruit de votre religion que le sont nos évêques français de la leur ?

  • Il vous suffira alors de lire ce qu’a déclaré – dans la revue marocaine Tel quel le 20 novembre dernier – le journaliste et islamologue marocain, Abdellah Tourabi. Pour lui « les adeptes de Daech appliquent le Coran à la lettre, font des hadiths le fondement même de leur vie quotidienne, et veulent reproduire intégralement la première forme politique connue de l’islam, le califat. Leur univers est certes fantasmé et anachronique, mais il correspond à une réalité qui a existé il y a 14 siècles. Le nier ou refuser de le reconnaître serait un aveuglement. » Et il ajoute que « notre refus de voir cette vérité en face, de reconnaître la part de violence dans l’islam et de vouloir la dépasser nous entraîne dans une spirale d’hypocrisie et de déni de réalité. »

J’espère que François, l’évêque de Rome qui troque de plus en plus sa fonction sacrée de chef de l’Eglise du Christ pour celle de Président d’une ONC (Organisation Non Catholique) lui qui refuse qu’on puisse songer à « convertir les Musulmans« , qui  se balade en papamobile avec un Iman au coeur de l’Afrique où les Chrétiens sont horriblement massacrés et ne sait plus comment manifester sa pontificale admiration et ses pontifiantes déclarations d’amour à une religion ;

– qui nie la divinité du Christ,
– qui abomine la Trinité (dont elle pense que la 3ème Personne est Marie et non le Saint-Esprit !) et
– qui nous considère comme des « païens » pour adorer trois dieux aux lieu d’Un seul…

Alors que lui, François le simple, voit dans toutes les croyances diverses et variées de la Terre, des rayons de vérité et des chemins éventuels pour aller à Dieu…sauf peut-être dans la Tradition catholique.
J’espère donc qu’il aura l’occasion de lire cet article….

  • Peut-être aura-t-il aussi l’occasion d’être informé des propos du P. Hervé Benoît qui, refusant de s’aveugler sur la crise que nous vivons et dont nous sommes les premiers responsables, a dénoncé – à juste raison – non seulement la culture de mort des auteurs des attentats du 13 novembre, mais également celle des victimes du Bataclan.

Ce prêtre courageux qui n’a pas perdu ses testicules du simple fait qu’il a fait vœu de célibat a signé une tribune libre publiée par le site Riposte catholique et qu’il a intitulée : » Les Aigles (déplumés) de la mort aiment le diable ! »

Il y écrit qu’il a vu en eux [les demeurés qui embrassaient le diable] des « morts-vivants », des « pauvres enfants de la génération bobo ». Et de faire alors le parallèle avec leurs « assassins, ces zombis-haschishin » leurs « frères siamois », soulignant les points communs entre attaquants et attaqués : « même déracinement », « même amnésie », « même infantilisme », « même inculture »… Et d’enfoncer le clou : « les uns se gavaient de valeurs chrétiennes devenues folles : tolérance, relativisme, universalisme, hédonisme… » [on pourrait ajouter arrogance, cynisme, goût de la transgression, de la perversion, du sacrilège],  les autres « de valeurs musulmanes devenues encore plus folles au contact de la modernité : intolérance, dogmatisme, cosmopolitisme de la haine… ».

C’est là où ce courageux curé lyonnais se trompe car ces « valeurs musulmanes » ne sont pas devenues folles; elles portent en elles, intrinsèquement et dès le départ, leur charge de violence qui ne fait que se réveiller et s’exprimer ouvertement comme à la grande époque de l’expansion arabo-musulmane du 7ème au 14ème siècle.

Que croyez-vous qu’il arriva au Père Benoît, chapelain à la Basilique de Fourvière, quelques jours après cette lucide analyse publique ?

Il a tout bonnement été « relevé de ses différentes charges pastorales » par l’archevêque de Lyon, Primat des Gaules. Je veux parler du cardinal Philippe Barbarin, celui qui se vante de pouvoir réciter la chah ada (prière des morts) sur la tombe d’un musulman; qui a d’ailleurs invité un groupe d’Imans à participer à une cérémonie commune dans le chœur de la cathédrale saint Jean.

Ce digne prince de l’Eglise a demandé au Père Benoît de « prendre du recul » et de se retirer dans une abbaye. Puis il a publié un communiqué qui nous explique que « dans le contexte qui est le nôtre, il n’est pas acceptable que des chrétiens, à plus forte raison des prêtres, ne s’appliquent pas toujours et le plus possible à maintenir entre les hommes la paix et la concorde fondée sur la justice ».

  • On se demande quel sort réserverait le cardinal Barbarin à saint Pie V s’il revenait parmi nous et nous demandait de réciter le chapelet pour nous protéger des avancées de l’islam, comme il le fit lorsque le Grand Turc voulait envahir l’Europe et la convertir ?

Car saint Pie V, comme toute personne lucide et courageuse ne pourrait rester silencieux devant les avancées actuelles les plus dangereuses de l’islam qui, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ne sont pas les actes violents et imbéciles de « djihadistes » allumés, mais ont pris la forme d’une conquête feutrée – Ô combien plus efficace et dangereuse – constituée par une immigration/colonisation exponentielle à la démographie galopante, encouragée par une interprétation criminelle des « droits-de-l’homme », de la « tolérance » et de la « non-discrimination » pour désarmer les réflexes de défense du peuple français

Saint Pie V ne resterait certainement pas silencieux. Comme le père Hervé Benoît, il fustigerait l’état de décrépitude spirituelle dans lequel nous avons sombré du fait de la toute puissante hégémonie des philosophies libertaro-socialo-progressistes et il sonnerait l’alarme sur le danger extérieur en constatant avec effroi l’implantation progressif chez nous d’un système à la fois religieux-politique et social, dont les deux meilleures illustrations sont l’Iran chiite et l’Arabie sunnite, deux régimes totalitaires proprement ….. totalement incompatible avec notre identité européenne et chrétienne.

Je suis sûr que Philippe Barbarin enfermerait saint Pie V dans les caves de son archevêché à moins que, plus courageux, il ne le fasse jeter dans le Rhône.

  • Dieu merci, il y a dans l’Eglise des cardinaux un peu moins veules. C’est le cas de Robert Sarah qui lors du dernier synode des évêques sur la famille n’a pas craint de déclarer : « Un discernement théologique nous permet de voir à notre époque deux menaces inattendues (presque comme deux ‘bêtes de l’Apocalypse’) situées sur des pôles opposés : d’une part, l’idolâtrie de la liberté occidentale ; de l’autre, le fondamentalisme islamique : laïcisme athée contre fanatisme religieux (…) Plusieurs indices nous permettent de percevoir la même origine démoniaque de ces deux mouvements. »
    A mon avis le cardinal Sarah n’a pas intérêt à se balader du côté de Lyon, voire à s’inviter auprès de la Conférence de nos Mitres Molles de France. Il risquerait fort de se retrouver enfermé dans une Médersa pour se faire quelque peu ré-endoctriner à une plus saine vision de l' »œcuménisme ».
    Pus sérieusement et pour terminer cet article sur une notre un peu plus confiante en l’avenir, je dirais que, pour ma part, j’espère bien que ce cardinal Sarah dont le nom est apparu sous ma plume et qui n’a « que » soixante-dix ans depuis le mois de Juin, devienne notre nouveau Pape. Il remplacera fort avantageusement le calamiteux esbroufeur qui nous vient d’Argentine et qui semble – au-delà des déclarations d’amour aux pauvres, à sa « mère » Terre, à l’écologie, aux bébés phoques, aux musulmans aux adorateurs de l’oignon et j’en passe –  n’avoir d’autre objectif (sournois, comme il le dit de lui même) que de détruire la morale catholique et le dogme grâce à elle [puisque l’une ne peut aller sans l’autre] au profit d’une religion de l’Homme, plus ou moins teilhardienne, dont tous les papes à partir de Jean XXIII se sont montrés les ardents zélateurs,  préfigurant ainsi la grande apostasie qui doit – d’après les textes prophétiques – marquer la fin des temps.

Plus que jamais, après François, il faudra « tout restaurer dans le Christ » (saint Pie X).

  • Le cardinal SARAH si j’en juge par son thème, peut-être ce restaurateur.
    L’Esprit Saint qui ne manque pas d’humour, pourrait ainsi confier au premier Pape Noir de l’Histoire, le soin de remettre Rome dans Rome et de ramener le catholicisme sur la voie de la Vérité et de la décence.

  • Si cela arrivait, je lui souhaiterais d’ailleurs bien du plaisir quand je lis dans la presse régionale que le 11 décembre s’est tenue une « prière commune » de catholiques et de musulmans à la mosquée turque d’Auray. Elle était organisée par le curé de la paroisse Saint-Gildas d’Auray, archiprêtre du doyenné d’Auray, Emile Bigumira, d’origine congolaise. Cette initiative a été annoncée sur la radio RCF Bretagne-Sud (« Radio Sainte-Anne »…) par une interview du curé sur « cette belle initiative inter-religieuse », et partiellement reprise le lendemain matin pour que les catholiques aillent à la mosquée pour la prière du vendredi« .
    Vous vous dites – après être revenus de votre surprise et de votre indignation – « Aïe, aïe, aïe, ce curé a dû se faire sonner les cloches par son évêque comme le père Benoît par le sien !!! » Que nenni. Emile Bigumira ne sera pas envoyé dans un couvent pour réviser sa théologie non plus que dans son Congo d’origine. Bien au contraire. Toute la presse bretonne s’est félicité de cette charmante initiative:

    – Ouest-France a titré « Chrétiens et Musulmans unis dans la même prière »
    Le Télégramme, lui, a écrit « Ces catholiques d’Auray ont assisté à la prière et au prêche de l’imam Fatik Ozturk ».

  • Et comme l’aberration était insuffisante le curé congolais, sans doute formé dans un de ces séminaires français dont on connaît la très haute tenue doctrinale,  a tenu à offrir à ses paroissiens un petit sermon édifiant : « Beaucoup de gens, dont nous faisons partie, nous catholiques et vous musulmans, veulent construire une humanité nouvelle. Nous sommes différents. Notre religion n’est pas la même, mais d’un autre côté nous partageons beaucoup de points communs, comme la fraternité et l’amour de notre prochain. Et surtout nous croyons en un même Dieu. »

  • Tout est faux dans ce texte.

  • Construire une « humanité nouvelle » est un projet luciférien, celui de la Révolution et de tous ses avatars depuis deux cent trente ans…… que ce malheureux prêtre confond avec l’Homme Nouveau qui naît du baptème et qui se configure au Christ.

  • Nous ne partageons aucun point commun avec l’islam sur la plan religieux, moral, social, sociétal. Je ne vais où notre curé a découvert que « fraternité et l’amour du prochain » constituaient un point commun entre l’islam et le christianisme. Si ces dispositions constituent l’essence même du second, notre curé (qui connaît aussi peu la religion de son hôte que la sienne propre) semble ignorer que l’essence du premier est la soumission totale et indiscutable à Allah et que cette soumission peut entraîner une haine de bon aloi et une violence contre le prochain agréable à Allah si le dit prochain refuse cette soumission.

  • Et surtout, surtout – et j’ai honte d’entendre ces paroles dans la bouche d’un prêtre – nous ne croyons absolument pas, mais absolument pas « en un même Dieu ». J’en ai donné quelques raisons un peu plus haut dans l’article et je n’y reviens pas.

  • Je pourrais comprendre qu’une pareille contrevérité soit proclamée par ceux qui sont payés pour nous abuser ou pour nous endoctriner, mais qu’elle soit affirmée par un prêtre ou qui se prétend tel [tant sa tenue et son apparence sont « profanes »] est absolument  inadmissible et aurait dû être automatiquement sanctionné par son évêque…s’il était encore catholique.
    Au fait, je me demande si ce n’est pas cet évêque qui se vantait n’avoir « aucun séminariste à se reprocher dans son diocèse » ?

  • Oui, le cardinal SARAH – si Dieu veuille qu’il occupe la chaire de Pierre – aura beaucoup à souffrir, comme l’annonçait la Vierge aux bergers innocents. Et nous avec lui.

Joyeux et Saint Noël à tou(te)s

Laisser un commentaire

Statistiques
  • 637240Visiteurs Total:
  • 89Visiteurs aujourd'hui:
  • 119Visiteurs hier:
  • 2Visiteur(s) en ligne:
Archives