mondialismeJe voulais consacrer un article solidement documenté sur les sombres coulisses du COP 21 dont on nous rebat les oreilles.
Je n’en ai pas eu le temps.
Je reproduis ici un échange avec un de mes amis – très engagé sur la défense de l’environnement et dont, bien sûr, je protégerai l’anonymat – qui résume un peu les positions qui sont les miennes, encore confortées par les révélations de Lord Christopher Monckton sur la mise en place d’un gouvernement mondial à la faveur du prétexte du « réchauffement climatique » censé devoir imposer des mesures coercitives à tous les Etats de la planète.

 

  • Mon cher X…

Je vous envoie un article relatif aux révélations d’un homme politique britannique sur les visées réelles du COP 21. Il vous intéressera peut-être. Faisant suite au rapport très documenté et assez explosif de ce Groupe de Mathématiciens contre les thèses du GIEC (mathématiciens qui ne sont d’ailleurs pas les seuls à contester cette manifestation de la « pensée unique » dans le vaste monde scientifique) personne ne pourra dire plus tard, quand la « pieuvre » mondialiste (ONU – Gouvernement US – FMI et Finances Internationales – « Taupe » bruxelloise et ONG diverses, bref tout ce que le « prince de ce monde » aura réussi à convaincre et à embrigader sous sa bannière) aura pris les nations et les peuples (notamment de culture chrétienne) dans ses tentacules jusqu’à les étouffer : « je ne savais pas, je n’avais pas voulu cela« .
Je sais bien que le temps de l’Antéchrist sera celui d’une sorte de « religion universelle » de type luciférien prenant le visage de la toute-puissance technologique et technocratique rejetant toute forme de considération culturelle, notamment religieuse ou transcendante, mais ce n’est pas une raison pour ne rien faire, fermer les yeux et jouer « les idiots utiles » comme ces intellectuels français qui, dans les années 60, considéraient le marxisme comme l’horizon indépassable du progrès social.
Chesterton disait que les idées socialistes ou progressistes étaient « des idées chrétiennes devenues folles »
Je crois qu’il en est de même des idées dites écologistes ou inspirées par la religion du développement durable et surtout celles du « réchauffement climatique« .

Inspirées par une préoccupation louable consistant à protéger notre biotype, à attirer l’attention sur les nuisances inconsidérées entraînées par notre production industrielle et notre style de vie hyper consumériste, attachées à retrouver les comportements capables d’assurer la survie de l’espèce dans le respect des équilibres naturels (bref, tout ce que les écologistes sincères essaient de mettre en oeuvre, mais ils sont assez rares), elle sont devenues le masque d’une idéologie de type LIBERAL (relativiste, individualiste, cynique) et MESSIANIQUE (il faut lire, totalitaire et tyrannique) dans laquelle les considérations mercantiles (un vaste marché indifférencié à l’échelle de la planète) la volonté de toute-puissance (une oligarchie technocratique dominant des milliards de producteurs/consommateurs esclaves indifférenciés) et des objectifs plus essentiels encore : effacer les cultures, les nations, les religions au seul profit de Big Brother ou de Big Market, et de son haut clergé occulte, détourneront les hommes de la seule préoccupation qui vaille : vivre libres, dignes, fidèles à leurs identités et leurs cultures,  assurer leur destinée spirituelle, et surtout reconnaître le Christ comme leur unique Sauveur.
Magnifique travail de subversion qui consiste à amener les peuples à un état de dégénérescence et de servitude absolu en les persuadant que l’on n’agit que pour leur Bien.

Bien à vous

LSM

  •  Cher Louis

Hum ! Je ne comprends pas tout, il me faudrait la semaine pour y gamberger.
Je pense que refuser d’admettre que l’homme influence le climat par ses activités est un combat perdu d’avance.

– Surtout si on a tiré les conclusions avant même d’analyser la question dans toute sa réelle complexité.

7  milliards de gens qui mangent, consomment et polluent, cela n’a rien de bon.

– Il est sûr que si la Terre n’était pas habitée et si l’homme n’existait pas, nous ne nous poserions pas ces problèmes. Et dire qu’il « n’est pas bon » que nous soyons si nombreux peut très bien entraîner l’idée dans les cervelles fragiles que nous devrions éliminer une certaine partie excédentaire de la population pour favoriser le développement durable des survivants. Je sais que ce n’est pas votre pensée mais je pense que c’est votre formulation « qui n’est pas bonne ».

Le concept du développement durable est la clef d’un développement agréable et tenable en fonction des ressources dont nous disposons. Je reste convaincu que c’est la bonne voie.

– J’en suis d’accord mais reste à savoir comment. Vous ne pouvez être convaincu de la positivé d’une voie que personne n’a, que je sache, clairement définie.

Après, que certains se positionnent autrement pour exister, c’est normal, mais je reste totalement convaincu que les décisions à  prendre pendant COP 21 doivent être prises.

Je répondrai ici un peu plus longuement.
Tout d’abord je pense qu’il ne faut pas amalgamer la réflexion sur le « développement durable » avec celle sur la « climatologie ».
L’homme dégrade son environnement en consommant et produisant de manière insensée, nous en sommes bien d’accord et il lui faut réapprendre à ménager ses ressources naturelles et cesser de polluer à tout va. Et cela peut très bien se faire à l’échelle des nations en collaboration ouverte les unes avec les autres par la voie d’une sorte de mutualisation des bonnes pratiques et des bonnes idées.
Mais on peut douter que cette activité excessive ait une influence réelle sur le climat qui s’est toujours manifesté de manière fluctuante au cours des ères et des phases géologiques, car il obéit à des lois que nous ne maîtrisons pas et qui ont sans doute peu à voir avec nous. Les études scientifiques montrent qu’il y a eu des périodes dans l’histoire où la quantité de CO 2 dans l’atmosphère et les océans était plus élevée qu’aujourd’hui alors qu’il n’y avait aucune activité humaine. Il y a eu, aussi, des périodes de glaciation et de canicule au cours des deux ou trois derniers siècles qui ne peuvent être imputées à une production de CO2 alors inexistante. Et pourtant ces données n’entrent pas dans les calculs et théories alarmistes du GIEC.

Donc, sans aucunement prêcher laxisme et indifférence en matière de production/consommation, il faut peut-être prendre quelque recul par rapport aux théories qui vont être imposées au cours du COP 21…sous peine d’être, nous mêmes, accusés de n’exister qu’à travers elles, comme vous en accuses ceux qui ne pensent pas comme vous. Vous êtes un homme d’expérience pratique, il ne faudrait pas que vous deveniez un doctrinaire fermé à tout ce qui peut invalider votre approche de la situation. Ce qui semble être le cas pour les plus acharnés défenseurs de tout ce qu’on met sous l’étiquette « développement durable » et qui, comme la « charity business » par exemple, cache souvent des intérêts politiques et économiques qui ont peu à voir avec la défense de l’environnement ou la philanthropie.

Mais surtout, ce qui est à redouter de la grand-messe qui va s’ouvrir à Paris, ce sont les décisions politiques auxquelles l’affolement généralisé, soigneusement entretenu par les groupes de pression et lobbies qui instrumentalisent l’écologisme, vont conduire et qui se dessinent déjà : instauration d’un gouvernement mondial, en apparence destiné à imposer et coordonner un certain nombre d’impératifs catégoriques en matière de DD (au nombre desquelles le contrôle autoritaire des naissances comme en Chine) mais en fait orienté vers un asservissement des Etats et la mise en esclavage feutré des nations. C’est à dire de vous, de moi, de nos enfants et de notre pays. Ce serait la réalisation à la fois du rêve maçonnique : le Grand Architecte installant son règne sur toute la Terre (car toutes les superstructures internationales sont noyautées par la Maçonnerie qui les a inventées) – du rêve libéral/libertaire : un grand marché unifié où il n’y aurait plus de citoyens et de nationaux mais de simples consommateurs/producteurs sans mémoire et sans aspiration autre que consommer et de satisfaire leurs désirs élémentaires – enfin du rêve révolutionnaire issu des Lumières : l’Homme sans Dieu dominant un monde-objet (au lieu de respecter une Création) et contrôlant rigoureusement toute expression culturelle ou religieuse rejetée vers la sphère privée, au profit du culte unique de Lui-Même, du Progrès, de la Raison, de la Jouissance et autres idoles…..
On en a déjà pris le chemin chez nous depuis 1792.

D’autre part, 80 à 90% de nos lois sont déjà soumises à la technocratie bruxelloise (qui n’est qu’une avant-garde de la dictature mondialiste). Celle-ci décide de notre vie quotidienne sans aucun mandat, sans aucune légitimité. C’est un coup d’état permanent comme aurait dû le dire François le pervers s’il n’avait été occupé à arrondir sa galette. Avec l’advenue d’une Superstructure Onuso-Mondialiste sous couvert de lutte « contre le réchauffement climatique » je ne donne pas cher des quelques libertés qui nous restent.
Si bien que la cause écologiste qui devait nous faire respirer un air plus sain, nous aura en fait transformés en esclaves. Très peu pour moi. Je préfère mourir de chaud (si le GIEC a raison, ce dont il est légitime au moins de douter) que de vivre dans une prison aseptisée et climatisée.

Le « meilleur des mondes » à la Orwell qu’on nous prépare : très peu pour moi ! J’ai la chance d’avoir 76 ans et j’échapperai assez rapidement, je l’espère, à la prison qui se met en place sous couvert de l’idéologie climatologique onusienne…. autre nom de ce que la Bible appelle le règne de l’Antéchrist. Mais j’ai trois enfants, trois beaux-enfants et sept petits-enfants (pour le moment) et, pour eux plus que pour moi je ne cesserai de dénoncer ce monde unipolaire, matérialiste, confondu dans le culte de l’Idole Ecologiste sœur jumelle de l’Idole Libéraliste et de l’idole Athéiste…pour le plus grand profit de quelques  oligarchies technocratiques et financières.

L’écologie est une chose belle et nécessaire quand elle ne se mêle pas de devenir une idéologie niant l’identité des nations, circonvenant le politique, dissolvant et fusionnant les Etats dans des structures anonymes et coercitives.
Nazisme et Communisme hier, Islamisme, Droit-de-l’Hommisme, Economisme (Grand Marché Mondial) et Ecologisme aujourd’hui : la démarche est la même et trouve son origine dans un certain messianisme fort bien analysé par Pierre Hillard dans sa préface à l’ouvrage de Carroll Quigley « Histoire secrète de l’Oligarchie Anglo-Américaine » et qui, en fait, se résume au désir de puissance de quelques uns décidés de l’imposer partout et à tous.

C’est à ce projet que va contribuer le COP 21 s’il n’y a pas quelques nations qui se ressaisissent avant de tomber dans ce piège dont il nous sera très difficile de nous libérer par la suite.
Je regrette donc de ne pas partager vos espoirs et votre enthousiasme à propos de cet événement dont il aurait pu naître le meilleur mais dont, je le crains, il ne sortira que le pire.

Puissent les faits me contredire.

  • Cher Louis,

Fichtre… Vous voilà  bien remonté !!! Plus encore que vous ne le pensez, quand j’entr’aperçois ce vers quoi nous nous dirigeons.

Tout ce que vous dites est vrai. Dans ce cas, il faut prier pour que COP 21 en tant qu’outil privilégié de la mise en place d’une hégémonie mondialiste, capote. Sinon cette conférence mondiale risque d’avoir le même effet que celle de Munich en 1938 et aura le même résultat sans avoir à utiliser les blindés allemands : l’inféodation et la domination progressive des nations avec risque de non-retour. La perte de nos libertés déjà soumises à toutes sortes d’interdictions et de réglementations qui ne se justifient pas toujours réellement. On ne pourra bientôt plus pisser dans son jardin sans risquer une amende et un procès !

Mais il y a quand même une grande quantité de gens qui, dans ce bourbier annoncé , oeuvrent pour que le bon sens reprenne le pas sur le reste. C’est pas gagné , j’en conviens , mais ça vaut le coup de tenter de participer à inventer un autre modèle …

Certes et c’est la raison pour laquelle je collabore à vos entreprises dans ce domaine.
Mais il faut que ces gens efficaces, de bonne volonté et de bon sens, trouvent d’autre moyens d’agir que de se précipiter vers le « miroir aux alouettes » qui leur est offert en comprenant que « le réchauffement climatique » n’est qu’un prétexte et un moyen tout ce qu’il y a de moins innocent. Sinon ils subiront – et nous avec eux – le sort de la ville de Hamelin dans le fameux conte des frères Grimm où le Joueur de Flûte, sous prétexte de dératisation rassurante et bienfaisante, n’a d’autre projet que de noyer les enfants de la ville en les entraînant dans la rivière au son de son instrument. Et qui y réussit parfaitement.

 Bien cordialement à vous et tous mes voeux pour que vos espoirs puissent se réaliser.

LSM

 

3 réponses à to “LE COP 21 : à quelle sauce serons nous mangés ?”

  • ROLLAND:

    Il y a longtemps que les conclusions mettant en cause les activités humaines dans les changements climatologiques me semblent télécommandées, pour les raisons citées dans votre discussion.
    Qui a provoqué l’élévation de température qui fait disparaître les rennes dans le Périgord ? A contrario, mais pour la même période, comment les scientifiques expliquent-ils la bonne congélation de plusieurs animaux comme les mammouths que l’on découvre, à l’occasion de la fonte des glaces, avec poils et même du sang ? Ce n’est pas un poulet de 2kg qui a été congelé, mais une bête de plusieurs centaines de kgs.
    Cela pour les changements climatiques.
    Pour le développement durable, j’ai fait la connaissance de Pierre Rabbi, qui s’est converti adulte au catholicisme, et qui, tranquille,
    Il a une vue très saine, d’après moi évidemment, de ce que les humains peuvent faire pour arrêter de pourrir la terre, l’eau et l’air. Je recommande ses ouvrages, en dernier les entretiens avec Nicolas Hulot, qui expose bien mieux ses idées. Il a lancé et s’est longtemps occupé d’une revue « terre et humanisme », que je recommande également.

    • Vous savez, ces épouvantails politico-scientifiques qu’on nous agite sous le nez et qui servent d’écran à de redoutables cupidités et appétits de puissance, me font penser à la comédie judiciaire où les avocats ne doivent poser aux témoins que les questions dont ils connaissent exactement les réponses en évitant toutes celles qui pourraient nuire aux intérêts de la crapule qu’ils ont à défendre. La « vérité » elle, est resté à l’extérieur du prétoire.
      Le réchauffement climatique est peut-être lié aux activités humaines, il ne l’est peut-être pas. Mais la réflexion est tellement brouillée par la mauvaise foi, les intérêts des uns et des autres pour l’une ou l’autre thèse, qu’il est désormais – comme pour le petit Grégory dont je parlais récemment – impossible d’accéder à une lueur de vérité objective. Les pachydermes de la « communication » ont piétiné la mare d’eau pure de la rigueur scientifique, du bon sens et de la bonne foi et désormais nous n’avons plus à notre disposition qu’une boue malodorante.
      Quant à Pierre Rabbi, j’admire beaucoup sa pensée et son action et je crois, avec vous, que le bon sens et la santé intellectuelle se trouvent de son côté.
      Bien à vous

      LSM

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