enfantIl y a peu, je ne sais en quelle occasion, peut-être pour une énième reprise du dossier, la terrible « affaire Gregory » a refait parler d’elle.

Sans m’attarder aux commentaires toujours aussi oiseux des folliculaires – toujours en recherche d’audience, ce qui les amène à « fabriquer » l’événement quand ils n’ont aucun grain à moudre -, je me suis demandé si l’anthropocosmologie ne pourrait pas nous fournir quelques indices originaux même si peu exploitables.

Notamment par la technique des comparaisons de thèmes.

Cette technique est celle qui permet de juger du degré de compatibilité et/ou d’incompatibilité entre deux personnes à partir de leur héritage cosmique respectif.

Elle est précieuse si on ne lui demande pas ce qu’il ne faut pas lui demander : à savoir si deux personnes vont « forcément » établir une relation durable et profonde et si elles seront heureuses ensemble.

Pour la bonne raison que cet aspect des choses tient à deux réalités qui débordent les compatibilités/incompatibilités :

–        Il y a d’abord les circonstances : on peut avoir de fortes compatibilités et ne jamais se rencontrer.

–        Il y a ensuite la liberté individuelle : on peut aussi se rencontrer, éprouver de la sympathie, se sentir pleins d’affinités…et ne rien entreprendre ensemble parce-que notre « projet » n’intègre pas cette possibilité.

–        Il y surtout la dimension spécifique personnelle du thème :

On peut avoir de fortes compatibilités avec l’autre, mais sous l’angle négatif, chacun des deux activant chez l’autre ce que la structure du thème de l’autre présente de moins élaboré (le maso attirant le sado, le soumis attirant le dominateur…pour faire simple); en fait, l’autre ne sert que me révéler à moi même.

ou bien, à l’inverse, les deux thèmes bénéficient de telles affinités que la relation devient fade et ennuyeuse à force de se trouver consensuelle.

Comme toujours – et je ne l’écrirai jamais assez – le thème nous fournit la recette et les ingrédients mais c’est le degré de présence à nous-mêmes, notre lucidité sur nous mêmes  et notre détermination à nous accomplir en fonction de nos polarités, qui décident vraiment de notre destinée. On en revient toujours au couple intelligence et volonté qui nous font « à l’image et à la ressemblance » de notre Créateur.

Ceci posé et bien posé, je ne puis concevoir qu’il n’y ait aucune relation significative entre le thème d’une victime et de son assassin ; je ne parle pas de la victime d’une balle perdue ou d’une fusillade collective bien sûr ; encore que….

Mais je parle de la victime d’un criminel mû par des motivations violentes par des sentiments hostiles nourris à son encontre.

Or, tel semble être le cas de Grégory qui n’a certainement  pas été noyé par un inconnu sadique de passage puisqu’il n’y avait aucune autre trace de violences (notamment sexuelles) sur son pauvre corps.

Ni, non plus, de traces de résistance ou de lutte autant que je sache, ce qui pourrait faire penser que Gregory connaissait son agresseur, lui faisait confiance et a peut-être accepté de « jouer » avec lui une scène de ligotage qui devait aboutir à sa mort.

Une autre éventualité que l’assassinat volontaire est possible, c’est celle de l’accident maquillé en crime, mais je la réserve pour plus tard.

L’enquête foireuse – de nombreux indices ayant été négligés ou détruits – , relayée par des médias hystériques se nourrissant de ce drame comme les vers du cadavre, a tout d’abord incriminé Bernard LAROCHE.

Puis celui-ci a été innocenté et les soupçons se sont reportés sur la propre mère de Gregory. Avec une nouvelle relaxe au bout de quelque temps.

Arrêtons nous sur Bernard Laroche.

Nous savons tout – ou croyons tout savoir – de l’animosité et de la jalousie qui l’opposaient à Jean-Marie Villemin, père de l’enfant sacrifié.

Il a été inculpé à la suite du témoignage d’une jeune parente qui a affirmé avoir été transportée dans la voiture de BL peu avant l’assassinat, en compagnie du petit Grégory. BL  serait ensuite descendu du véhicule avec l’enfant et serait revenu plus tard seul.

Mais, la famille, sans doute mue par ce sentiment de solidarité atavique qui lie les familles paysannes et montagnardes (souvenons-nous de l’affaire Dominici) dans tous les pays du monde, aurait fait pression sur la gamine et l’aurait conduite à retirer son témoignage. D’où libération de BL, les indices matériels, comme je l’écrivais ci-dessus, ayant été ignorés, négligés ou corrompus.

Alors regardons le thème de BL et comparons le à celui de Gregory.

Il s’agit là d’une opération purement technique qui sera peut-être délicate pour les personnes qui ne possèdent pas le minimum de connaissances anthropocosmologiques (« corps célestes » et « maisons » surtout). Je m’efforcerai donc d’être aussi explicite que possible mais cela ne demandera pas moins un effort d’attention et de d’ouverture intellectuelle pour le lecteur privé d’une formation adéquate.

Je remarque pas moins de 15 occurrences précises entre le thème de BL et celui de GV ! Occurrences qu’on pourra désigner – en analogie avec l’anthropométrie – par le terme d’ »empreintes cosmiques ».

Par comparaison, songez qu’entre le thème de mon épouse et le mien, il  n’existe qu’une seule superposition exacte et trois ou quatre rapports plus ou moins étroits. Entre mon thème et celui de mes deux meilleurs amis, respectivement 3 et 5 corrélations plus ou moins étroites…  

Et là nous en avons 15 !!!

Corrélations presque toutes étroites et majeures.
C’est plus qu’il n’en faut – et de beaucoup – pour comprendre qu’au delà des circonstances (familiales, locales, etc..) une relation cosmique aussi forte, révèle des liens qui dépassaient de loin le simple réseau des rapports familiaux habituels avec toutes les passions qui y étaient associées.

2/ Thème de Gregory VILLEMIN

VILLEMIN Gregory -15

Je procéderai en deux étapes :

Je commencerai par rendre compte de ces 15 corrélation sans commentaire

Dans un second temps, je les reprendrai et les expliciterai (significations attachées aux symboles, rapports avec les secteurs de la destinée de chacun des deux personnages). Si bien que les personnes découragées par ces explications techniques pourront aisément passer outre.

 

Bernard LAROCHE

 

 Relation

 Gregory VILLEMIN

SOLEIL 2° Bélier

Opposition exacte

SOLEIL 2° Balance

MARS 18° Taureau

Opposition exacte

MARS 18° Scorpion

MARS 18° Taureau

Carré serré (conflit)

VENUS 19° Lion

LUNE 23° Poissons

Opposition exacte

JUPITER 23° Vierge

SATURNE/LUNE NOIRE 21° Scorpion

Conjoints = Superposition

MARS/URANUS 18/23° Scorpion

SATURNE/LUNE NOIRE 21° Scorpion

Carrés serrés

VENUS 19° Lion

URANUS 24° Cancer

Carré serré

MERCURE 23° Balance

JUPITER 20° Cancer

Carré serré

PLUTON 21° Balance

JUPITER 20° Cancer

Trigone

MARS/URANUS 18/23° Scorpion

PLUTON 25° Lion

Conjoint

FC

PLUTON 25° Lion

Carré serré

URANUS 23° Scorpion

NEPTUNE 27° Balance

Conjoint (large)

MERCURE 23° Balance

VENUS 22° Verseau

Conjoint serré

MC 21° Verseau

VENUS 22° Verseau

Opposition

VENUS 19° Lion

VENUS 22° Verseau

Carré serré

URANUS 23° Scorpion

VENUS 22° Verseau

Trigone

MERCURE/PLUTON 23°/21° Balance

 Reprenons :

  • Les deux SOLEILS en opposition signifient, suivant les cas, attirance et complémentarité ou rejet et incompatibilité.

Remarquons que le SOLEIL chez GV évoque la Maison IV : celle de la famille…et de la fin de l’existence.

Chez BL il gouverne la Maison III : relations avec les proches, aspects de rivalités possibles (BL est un Bélier de la Maison X : il voudrait pouvoir tout dominer).

  • Les deux MARS, outre les notions d’agressivité et de violence qui s’y attachent sont de plus situés dans l’axe des signes passionnels et sexuels par excellence : l’axe TAUREAU/SCORPION. Cet axe  redouble ici l’axe des Maisons V/XI, celui des amours. Chez Gregory Mars prend la signification destructrice maximum puisque, non seulement situé en Scorpion, il est accompagné d’URANUS formant avec lui la configuration la plus « explosive » et « accidentelle » qui soit.

    URANUS gouverne la Maison VIII de BL (la sexualité, la mort, l’argent) et la IX de Grégory (la IX = la XII de la X donc « les ennemis cachés du père » en anthropocosmologie traditionnelle).

  • VENUS de GV est agressé par le MARS de BL : rapports soit de passion affective et charnelle, soit d’hostilité radicale. Elle est située à la pointe de la Maison IV : origine, famille, foyer, parents, gouverne la Maison V (amours, amants, maîtresses) et la Maison XII (les épreuves majeures de l’existence. Un résume concis de cette position qui pourrait résumer tout le drame de Grégory consisterait à dire : les rapports sentimentaux noués dans la famille affectent le sujet de manière très éprouvante. VENUS étant liée à NEPTUNE, il est probable que la famille ait connu des situations irrégulières, des liaisons cachées et clandestines, etc….D’autant que VENUS et NEPTUNE sont harmoniques à PLUTON dont on connaît bien les connotation sexuelles et instinctuelles redoutables…Bref, il règne sur ce thème (et sur cette famille) un parfum de lourds secrets d’alcôves qu’il vaut mieux tenir étouffés si on veut éviter l’asphyxie. On pourrait encore approfondir en prenant comme point de départ non pas le thème de GV comparé à celui de BL mais celui de BL comparé à celui de GV et on verrait peut-être  se préciser ce fameux réseau serré (et mortifère) de relations familiales que j’évoquais plus haut.

  • La LUNE de BL (qui est aussi le maître de son Ascendant et le désigne directement) est situé en Poissons (imagination, impressionnabilité, affabulation, fanstames, dénis de la réalité, etc….) agresse le JUPITER de GV : on ne peut pas dire que ce soit un aspect très épanouissant, l’un se révélant assez incapable de fournir à l’autre les structures éducatives dont il aurait besoin…s’il avait été son fils.

  • SATURNE/LUNE NOIRE de BL se superposant à la très redoutable conjonction MARS/URANUS en Scorpion de GV : dans l’absolu cette configuration est significative de rumination et de frustration agressive, de fantasmes érotiques ou punitifs (souvent les deux, les uns entraînant les autres) de calculs compliqués et sournois (Lune Noire) alimentant une profonde culpabilité (sexuelle surtout) débouchant sur des scrupules  étouffant (Saturne étant le grand patron de la conscience morale ou du « surmoi » si on préfère le langage freudien) et pouvant se transformer en volonté punitive ou autopunitive.

    Remarquez que Saturne ici est au carré de VENUS en Verseau (l’amour libre ne répondant qu’à ses seule critères de choix, par-delà le bien et le mal…aurait dit Niezstche).

  • Il est aussi au carré de PLUTON, ce qui ne fait que renforcer le conflit entre la conscience morale et l’expression dionysiaque des instincts.

Bref notre pauvre BL est un « torturé » cachant ses passions « inavouables » et ses frustrations douloureuses sous une armature d’intransigeance « morale ».  De ceux qui, par exemple, ne hurlent contre les bourgeois ou les «patrons » que parce-qu’ils les envient secrètement et ne songent qu’à les remplacer, mais n’osent se l’avouer. Et il semble bien que BL ait été une grande gueule de cette sorte…. Passons.

Bien entendu la rencontre, dans le thème de GV, de ce pôle de pure rancœur (pour ne pas parler de haine et de machiavélisme) avec l’explosive conjonction URANUS/MARS de l’enfant ne peut absolument pas laisser indifférent et attribuée au pur « hasard ».

Il est assez visible que BL était, plus que tout autre, prédisposé à détester Grégory pour des sombres raisons qui lui appartenaient. Je ne dis pas que c’était le cas, mais simplement que cette interprétation est plus que cohérente dans l’étant des choses tel qu’il se présente ici.

  • URANUS/MARS sont situés en Maison VI de GV : deux significations principales : le travail (laissons de côté) et l’ambiance au quotidien (qui me paraît assez violent et tendu ; en tous cas peu épanouissant) – et la santé : risque d’accidents et d’opérations chirurgicales…pour le moins.

  • J’ai oublié de préciser que SATURNE, chez BL, gouvernait la Maison VII (les autres, les conjoints et associés, le grand-père maternel) et la VIII : le sexe, la mort, l’argent.

  • Chez Gregory il est le maître de la Maison VIII aussi !!!

Rencontre inquiétante n’est-il pas : ce qui est expression chez l’un est en affinité avec ce que l’autre a subi de la part d’un aîné, disposant d’une autorité statutaire (en parfaite adéquation avec les significations saturniennes traditionnelles).

Mais ce SATURNE de BL est aussi au carré de la VENUS de GV : rejet, fermeture, abandon, punition, etc…..On connaît la litanie des dissonances SATURNE/VENUS qui, avec les dissonances, SATURNE/LUNE sont parmi les plus douloureuses qui soient sur le plan affectif.

  • Laissons de côté la dissonance URANUS (BL) à MERCURE (GV) expressive là aussi d’une certaine forme de fermeture et de rejet, voire de mépris.    

  • Remarquons le carré JUPITER (BL) à PLUTON (GV) qui – dans ce contexte générale et dans ce contexte seulement – pourrait indiquer la satisfaction, pour ne pas dire la jouissance que Bernard aurait pu éprouver aux éléments destructeurs chez Gregory

 

A ce sujet ouvrons une parenthèse et remarquons combien le thème de Gregory évoque la souffrance, l’échec et la mort.

Il naît sous une conjonction SOLEIL/SATURNE qui n’évoque ni facilité,  ni joie de vivre (une naissance difficile peut-être, une situation difficile pour les parents ? un deuil  pendant sa gestation ? un héritage psycho généalogique de perte, abandon, orphelinat ? Toutes les pistes sont ouvertes.

Mais, de plus, SATURNE s’attaque à la LUNE (par opposition) pôle le plus tendre et le plus vulnérable de l’être. Cela fait beaucoup d’empêchement à vivre et grandir sereinement, d’autant que SOLEIL et LUNE sont les deux symboles de la VIE dans toutes ses dimensions : la VIE consciente et individuelle par le Soleil, la VIE biologique, sensitive et émotionnelle par la LUNE. Saturne, le maître de la MORT (maître de la M VIII) nous avertit dès la naissance que cet enfant ne pourra s’accomplir. Qu’il est voué à la destruction ou l’autodestruction (MERCURE maître de l’Asc étroitement lié à PLUTON, le maître du Scorpion 8ème Signe). Qu’il sera agressé et mourra de manière violente : URANUS/MARS en Scorpion en conflit avec VENUS (la vie incarnée) maître de la M XII : l’épreuve suprême.

Il nous avertit aussi que tout se joue au niveau des « affections et des amours » . L’axe V/XI  est, en effet, celui des amours et de leurs conséquences naturelles (du moins chez les gens sains et équilibrés) : les enfants, Or, il est sollicité de multiples façons, tant chez Gregory que chez Bernard. Je ne développe pas pour ne pas alourdir encore la démonstration.

 

  • PLUTON de BL (faisons court : la mort) se situe sur le point focal désignant la famille, les origines (le FC) de GV. Il est en conflit avec URANUS de ce même GV : l’agression violente et inattendue aboutissant à la mort….est une interprétation possible.

  • NEPTUNE de BL coiffe pratiquement la conjonction MERCURE (qui désigne Grégory lui même) associé au sinistre PLUTON. Or Neptune n’est-elle pas un symbole océanique, aquatique et son signe – les Poissons – n’est-il pas évocateur de toutes les formes d’étendue d’eau ? Et Grégory n’est-il pas mort noyé ? D’ailleurs le NEPTUNE de Grégory lui même est harmonique et à la conjonction MERCURE/PLUTON et à VENUS (je ne répète pas leur rôle dans le thème) comme si confirmation nous était donnée du type de danger qui guettait ce pauvre enfant et auquel il n’a pu échapper.

 

 

Pour moi donc, la cause est entendue et je ne peux me résoudre à condamner Jean-Marie Villemin du sort qu’il a réservé à son « cousin germain » car quelque chose me dit qu’il ne l’avait peut-être pas volé…..

Mais l’anthropocosmologie n’est pas une « science exacte » (comme s’il existait des « sciences exactes » mais n’ouvrons pas le débat) et nous ne pouvons pas établir un diagnostic en des affaires aussi délicates et dramatiques sur le fait que non seulement la comparaison de thème n’interdit pas certaines conclusions mais qu’elle pourrait bien servir à les confirmer pour peu qu’elle rencontrât par ailleurs un fort tissu d’indices convergents. Ce qui est le cas en cette affaire, d’après ce que j’en connais.

Nous savons tous qu’une autre version a circulé pendant un temps, version que Marguerite Durasoir, avec son culot, son incompétence, sa névrose d’originalité à tout prix, a alimenté dans les colonnes d’un journal qui fait les délices de tous les bobos de France et de Navarre.

C’est celui de la culpabilité de la mère de Grégory.

Non qu’elle aurait délibérément décidé de l’assassinat de son fils, mais que, occupée à des jeux, tout sauf innocents, avec le « cousin germain » de son mari venu lui rendre visite, elle aurait laissé son fils sans surveillance et qu’il se serait noyé : dans la baignoire ? dans la Vologne ? Je ne sais pas. Comme je ne sais pas quelle la nature de l’eau que l’autopsie a bien dû révéler : robinet ou rivière ? Mais il y a eu tellement d’incompétence, de passion et de négligence dans cette enquête qu’on n’en est  pas à ce détail près.

Donc, affolés par la mort du petit garçon et ne voulant rien révéler de leur liaison le cousin et la maman auraient choisi de transformer un stupide – mais compromettant – accident mortel, en agression mystérieuse. D’où toute la mise en scène que nous connaissons.

Restent que les analyses ADN, l’analyse des voix enregistrées du mystérieux tourmenteur anonyme de Jean-Marie Villemin, ni celle de l’écriture des lettres tout aussi anonymes, n’ont donné aucun résultat.

Mais on se dit que tant qu’à inventer une pareille affabulation chargée d’égarer les enquêteurs (assez peu doués)  « on » a très bien pu se doter de complicités assez solides et étrangères aux personnes directement impliquées dans l’affaire, pour écrire des lettres, passer des coups de fil et coller des timbres sur des enveloppes pour faire battre la campagne à tous les policiers, gendarmes et journalistes du coin ; surtout si les dits journalistes étaient aussi fondus que la célèbre nymphettes sur le retour de l’amant de la Chine du Nord. Ce Nord qu’elle-même avait perdu depuis fort longtemps au moment des faits dans les vapeurs du Chivas Royal ou autre solide stimulant pour des neurones fatigués.

Bref, cette version, pour s’avérer assez pitoyable, présente l’avantage de fournir des motivations plus compréhensibles (même si elles sont plus cyniques et tout aussi insupportables) que celles de la frustration mortelle d’un individu castré psychologiquement, assez lâche et veule pour ne trouver l’occasion de  « se venger » d’un parent plus doué et ayant mieux réussi socialement et financièrement (et peut-être sentimentalement), qu’en s’attaquant à son fils de 4 ans !

Mais pour cela, et en tenant compte de toutes les réserves que j’ai émises en début d’article  pour établir la distinction entre les potentialités et leur éventuelle actualisation, il faudrait sans doute que les thèmes de BL et de Christine Villemin présentent un certain nombre d’affinités significatives.

Or c’est bien ce qu’il se passe quand on compare les deux cartes du ciel.

Je me contenterai ici de mettre en lumière ces corrélations marquantes sans trop entrer dans une explication approfondie, l’essentiel de ma réflexion portant plutôt sur les rapports Bernard Laroche/Grégory Villemin qui me paraissent devoir interpeller n’importe quel observateur épris du goût de la recherche et de la vérité.

Nous allons voir que les rapports entre les thèmes de Bernard et de Christine sont parmi les plus étroits et significatifs qui soient.

3/ Thème natal de Christine VILLEMIN

VILLEMIN Christine - 13.07.1960 - 00.30 - PETITMONT 48N33 - 06E57 

BERNARD

Corrélation

CHRISTINE

 

ASC. 12° CANCER

JUPITER 20° CANCER

URANUS 24° CANCER

 

Conjoints

FC 11° CANCER

SOLEIL 21° CANCER

VENUS 27° CANCER

MERCURE 27° Cancer

 

LUNE 23° POISSONS

MERCURE 7° POISSONS

 

Conjoints

LUNE 18° POISSONS

MARS 18° TAUREAU[1]

Conjoint exact

MARS 17° TAUREAU

ASC 11° TAUREAU

 

VENUS 22° VERSEAU

 

Opposition

URANUS 20° LION

SATURNE/LUNE NOIRE 21° SCORPION

Trigone

Trigone

Opposition (large)

LUNE 18° Poissons

SOLEIL/VENUS/Mercure 21°/26°/27° Cancer

MARS 17° Taureau

PLUTON 24° Lion

 

Trigone

Jupiter 26° Sagittaire


Ce qui nous fait à peu près (cela dépend de la méthode calcul) une bonne dizaine de corrélations importantes (en laissant de côté les aspects mineurs).

Ce qui est considérable et assez exceptionnel.

Un bémol cependant : on remarque que les deux symboles de l’amour et la sexualité chez Bernard, Vénus et Mars, sont sèchement renvoyés dans leurs cordes par les oppositions que leur présentent les symboles de la règle et de l’autodiscipline – Saturne et Uranus – dans  le thème de Christine.

Auquel cas, l’accumulation de corrélations significatives – sans doute en relation avec le même passé transgénéalogique – n’aurait été que l’occasion de mieux mettre en relief ce qui, entre les deux personnes, était de l’ordre du l’impossible ou du rejet ?

Difficile de trancher et personne ne nous le demande. Nous nous interrogeons et nous confirmons que le mystère de la mort de Gregory tourne autour des relations familiales complexes et nocives qui impliquent de très près Bernard et Christine.

Chose remarquable, la comparaison des thèmes de Bernard et de Jean-Marie et celle des thèmes de Jean-Marie et de son épouse (sauf une présence de la LUNE de Christine sur l’ascendant de JM en Taureau, qui représente sans doute une affinité très forte) ces comparaisons donc, s’inscrivent dans les panorama normal des comparaisons habituelles : rien d’exceptionnel ou de remarquable.

Alors que, nous l’avons vu, il n’en est pas du tout de même, mais alors pas du tout, entre les trois principaux protagonistes de ce drame inacceptable qui n’a pas fini de nous interroger sur un certain nombre de reflets assez sombres de l’âme humaine.

 

LSM

 


[1] Noter que Bernard, Christine et Gregory ont un MARS exactement à la même place dans le zodiaque 17/18° Taureau. Typique de relations « passionnelles » et excessives….dans un sens ou un autre.

2 réponses à to “QUI A NOYE LE PETIT GREGORY ?”

  • Alain de Chivré:

    Cher confrère,

    Etes-vous sûr des coordonnées de naissance de Grégory Villemin ?
    Vous semblez avoir fait vos calculs pour le 24 Septembre alors que sa date de naissance est, d’après Marc Brun et Didier Geslain, le 24 Aout 1980. Ou alors je ne suis pas encore réveillé de mes anesthésies ?
    Je préfère vous le signaler en toute amitié et sans aucune désobligeance.

    Alain de Chivré

    • Il n’y a aucune désobligeance à éradiquer l’erreur et à rétablir la vérité quand elle a été ignorée et je vous remercie de m’avoir alerté.
      Tout comme Didier Geslain j’interroge systématiquement les Etats Civils à chaque fois que c’est possible et je possède désormais une impressionnante collection d’Actes de Naissance (sans filiation).
      Grégory représente donc une faille dans mon dispositif et je vous avouerai que je ne sais pas du tout comment cette erreur d’un mois s’est glissée dans mon travail : mauvaise info ? mauvaise lecture ? étourderie ? tout est possible hélas, et « quand le diable s’en mêle« ……
      Quoiqu’il en soit il va de soi que je supprime dès maintenant l’article que j’avais consacré à ce pauvre enfant puisqu’il et désormais totalement (ou presque) obsolète. Il est possible que je reprenne cette étude à nouveaux frais s’il y a quelque leçon à tirer d’un cas aussi pénible.
      De toute façon, je vous renouvelle mes remerciements de m’avoir éviter de propager une information faussée.
      Vous me parlez d' »anesthésies », j’en conclus donc que vous avez éprouvé quelque difficulté de santé. Permettez moi de vous adresser tous mes voeux pour un rétablissement rapide et complet.
      Bien cordialement à vous avec mon meilleur souvenir.

      LSM

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