Voici deux ou trois brèves qui devraient réjouir le grand cœur de nos « progressistes » de tout poil (il se cache tellement d’idéologies déjantées derrière ce vocable, que je renonce à les énumérer toutes).
Ce qui est plus probable c’est que ces événements illustrent, chacun à sa manière, l’époque que nous vivons et que je m’obstine à qualifier de « luciférienne » quant au culte païen qu’elle voue à la technique et à l’illusion de toute-puissance qu’elle donne à notre pauvre espèce humaine, et de « satanique » quant à l’inversion radicale des valeurs qui nous fait cultiver le mal sous toutes ses formes sous les catégories de l’individualisme, du liberalisme, du nihilisme et du cynisme, révérés comme le Bien absolu. Vous en jugerez par vous mêmes.
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Fœtus en pièces détachées pour échange standard.
Une responsable du Planning familial américain (Planned Parenthood) a été enregistrée à son insu tandis qu’elle avouait, au cours d’un repas, comment était pratiquée la prévente d’organes d’enfants destinés à l’avortement. (http://www.libertepolitique.com/Actualite/Videos/VIDEO-USA-trafic-d-organes-de-bebes-avortes)
Cette brave dame, le Dr Nucatola en l’occurrence, est le directeur principal des services médicaux du Planned Parenthood Federation of America. Et toute honte bue, toute horreur proprement satanique assumée, elle explique que « son organisation utilise les avortements par naissance partielle, ou avortements tardifs, pour fournir des éléments organiques « de bonne qualité ».
Une goule, une sorcière certes – même si la dérive morale de notre société est telle qu’on ne peut en vouloir aux pauvres humaines décervelés de se comporter comme des monstres en croyant être dans leurs « droits » – mais surtout une femme stupide.
En effet elle s’est fait piéger par des enquêteurs pro-vie du Center for Medical Progress qui se sont présentés à elle comme des hommes d’affaires intéressés par l’acquisition d’éléments organiques de foetus.
Vous avez bien lu : ces messieurs venaient acheter, pour les revendre, des pièces détachées d’êtres humains assassinés par leurs protecteurs naturels : leurs parents (leur génitrice surtout) et les médecins qui ont prêté le serment d’Hippocrate et qui sont devenus au fil de notre débâcle spirituelle, les agents les plus actifs de la culture de mort, si on excepte les fous d’Allah.
Et la brave dame, toute heureuse de la bonne affaire qu’elle allait réaliser, a expliqué à ces messieurs « comment les procédures d’avortement sont adaptées pour préserver les organes de l’enfant à naître : « Des gens veulent des extrémités… beaucoup veulent le foie. Dans ce cas, les chirurgiens procéderont sous guidage échographique, pour savoir où poser le forceps. […] Nous sommes devenus très bons pour obtenir du cœur, du poumon, du foie, parce que nous savons ne pas écraser les bonnes zones pour obtenir des organes intacts. »
« Du » cœur, « du » poumon, « du » foie ! On se croirait chez le boucher qui vous propose « du » bon filet de bœuf en promotion…
Bien sûr, la diffusion de cette vidéo a fait scandale au pays de « Seven », d’Hannibal Lexter et de Charles Manson, et le responsable du planning familial US, n’est rien trouvé de mieux pour se défendre que d’expliquer que « certains de leurs centres collaborent au don d’organes pour la science, et qu’aucun but lucratif n’est recherché ». Voilà une excuse qui aurait ravi André Gide et son culte de « l’acte gratuit » qui inspire à un de ses héros, l’idée totalement « gratuite » de pousser un pauvre homme par la porte d’un train en marche et qui s’en trouve très conforté dans son « humanité ». Reste à savoir si on aurait pu trouver quelque chose à utiliser dans les restes de ce pauvre corps désarticulé et mutilé…
Il faut savoir que la loi fédérale étasunienne interdit explicitement « la vente d’éléments organiques des corps de bébés avortés : le délit est passible d’une peine pouvant aller à 10 ans de prison et une amende de 500.000 Dollars ».
Soit.
Mais je ferai remarquer dans un pays réellement civilisé une telle loi serait inutile car ce crime ne se situe pas au niveau de la morale dont relève la loi, mais il atteint notre nature spirituelle, notre réalité ontologique dont se préoccupent avant tout les mœurs, la religion, la culture, tout de qui sépare le civilisation de la barbarie.
C’est ce qui fait, par exemple, que dans
– nulle pseudo Constitution le législateur n’ait songé à définir le mariage comme union d’un homme et d’une femme, car cela va de soi et il aurait pensé enfoncer une porte ouverte et se couvrir de ridicule;
– nulle Constitution non plus ne prévoit qu’on puisse sacrifier des Etres Humains pour en faire des pièces détachées à l’usage de tarés assez fortunés pour se les procurer.
Cela prouve, a contrario, que nos dis-sociétés sont revenues au stade la barbarie (policée certes) dans lesquelles elles baignaient avant le Christianisme. Et pas seulement aux USA, car je ne me fait aucune illusion sur la probabilité de ce genre de trafic en Europe.
Dans un pays réellement civilisé, de toute façon, jamais l’avortement n’aurait pu être légalisé car les termes sont antinomiques : la loi n’est pas faite pour installer et organiser le crime et le désordre mais pour favoriser, autant qu’il est possible, les conditions de la dignité humaine. Or, pour qu’il y ait dignité humaine, il faut qu’il y ait des humains et l’avortement légalisé et encouragé quand il n’est pas devenu injonctif, est contraire à la notion même d’humanité.
Pour en revenir à la vidéo et aux déclarations de ce produit de notre culture faisandée, qu’est ce « Dr Nucatola » il y a deux conclusions à tirer :
– l’industrie de l’avortement (car c’est une industrie et non un geste de « charité » ou de « compassion » que d’organiser l’avortement de masse…remboursé comme une maladie !) est une industrie sans scrupule. Soit. Mais il y a fort longtemps que les deux concepts sont devenus antinomiques dans nos sociétés libérales (de gauche comme de droite)
A l’exemple de nombreux Américains restés sains de cœur et d’esprit, qui ont exigé une enquête officielle auprès de ces centres d’avortement qui n’ont rien à envier aux camps de concentration où on prélevait les dents en or, les cheveux ou la peau des pauvres morts, il nous faut rester vigilants sur les agissements des centres qui, chez nous, correspondent au Planned Parenthood des USA et qui ne sont, en fait, que des centres de propagande pro-avortement. Des antichambres de la mort laïque, gratuite et bientôt obligatoire pour un certain nombre de bébés qui ne demandent qu’à vivre.
Au sein du Sénat des USA un groupe de sénateurs préparerait une proposition de loi qui priverait les Planned Parenthood de subventions publiques.
C’est bien mais c’est inutile ou presque. Quand on veut vraiment guérir un mal il faut s’attaquer à sa cause au lieu de se cantonner à lui mettre quelques bâtons dans les roues. C’est ce que vont faire ces Sénateurs. Ils vont « « encadrer » le fonctionnement financier des centres alors qu’il faut éradiquer la notion même de « planning » car les enfants ne se planifient pas, ils se reçoivent comme un don et il existe des méthodes naturelles d’en limiter l’afflux excessif, sans passer par la case assassinat.
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Emportez le avec vous…
Peut-on alors s’étonner, qu’on assiste chez nous à une recrudescence des cas d’infanticide ?
La dernière en date avait huit enfants assassinés à leur naissance à son actif. Je me perds dans mes comptes mais je crois que nous avons eu affaire à une dame qui en cumulait cinq et une autre trois dans leur congélateur ?
Il faut dire que le progrès technique facilite bien des tâches et soulage bien des addictions.
Quand on peut se croire autorisé à supprimer « légalement » un fœtus de 6 mois dans le ventre de sa mère, comme pourrait-on reprocher à qui que ce soit de le supprimer, trois mois plus tard, dans les minutes qui suivent sa naissance ? C’est absurde, non ?
C’est ce qu’a pensé pouvoir faire une jeune fille, toujours aux USA, qui a étouffé le bébé de 3,6 kgs qui venait de lui être donné par la vie et a décidé ensuite, tout logiquement, d’aller l’enterrer quelque part. Mais, en chemin cette brave gamine n’a pu résister à l’envie d’aller faire un peu de shopping (avec le cadavre dans son sac). Et, comme elle ne dispose sans doute que de l’intelligence nécessaire à satisfaire ses besoins les plus basiques (copuler notamment, car elle a eu son premier bébé à 14 ans) cette pauvre fille n’a rien trouvé de mieux que de chaparder aux étalages d’un centre commercial quelconque. Ce qui a attiré la sourcilleuse attention d’un vigile qui lui a demandé d’ouvrir son sac…..Vous devinez le reste.
Et après on me dira qu’on ne vit pas une époque formidable ?
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Mais oui, il faut bon vivre en Arabie Saoudite.
Certes le pays se considère comme une « grande mosquée » dont le roi est le recteur incorruptible et sacré. Un marchand de pétrole qui ne se déplace qu’avec une suite de mille personnes pour le distraire et qui se prend pour saint Louis qui vécut dans la plus grande simplicité et mourut sur un lit de cendres. Soit.
Ce qui est assuré, c’est que vous ne pouvez introduire, dans ce merveilleux pays, une rondelle de saucisson ou une médaille de saint Christophe pour vous protéger des accidents de voiture (pas de problème pour une femme : elles n’ont pas le droit de conduire), croiser les jambes et risquer de montrer la semelle de vos chaussures, ou sortir dévoilée pour une dame (même européenne) sans risquer une bastonnade pour le moins.
Mais n’allez pas croire pour autant qu’on s’y ennuie. Pas du tout.
Voici ce que j’ai lu sur un site ami :
« Aminetou el Moktar, présidente d’une association humanitaire en Mauritanie, vient de révéler la scandaleuse traite des femmes dans son pays. La présidente de l’AFCF ne mâche pas ses mots, elle explique comment des adolescentes sont attirées loin de chez elles :
« Certaines jeunes filles destinées au trafic sexuel sont victimes du mirage d’un travail à l’étranger, d’une bonne éducation dans la capitale. D’autres sont vendues par leurs familles en détresse. »
Après des « livraisons humaines » venant des Philippines, d’Inde ou du Pakistan – livraisons qui, parfois, se terminaient par la liquidation pure et simple après séquestration et viol -, c’est au tour des Africaines subsahariennes d’être menacées.
Mais, au fait, quel est donc ce pays qui pratique encore la traite des femmes en ce début du XXIe siècle ?
Quel est ce pays qui, pourtant, depuis le 1er janvier 2014 siège au Conseil des droits de l’homme de l’ONU ?
Quel est ce pays avec lequel le gouvernement socialiste n’a pas hésité à signer un pré-contrat d’armement de 3 milliards d’euros ?
Bien évidemment, vous avez deviné, c’est le pays du roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, âgé de 79 ans… C’est l’Arabie saoudite[1].
Le pays de celui qui, depuis le week-end dernier, est en villégiature sur notre sol, dans sa majestueuse propriété de Golfe-Juan sur la commune de Vallauris, avec sa cour de près d’un millier de personnes[2]. Celui qui a réservé pas moins de 400 chambres, pour le « noyau dur » de la suite royale, dans les palaces de la Croisette, à Cannes. Celui qui bénéficie de mesures de sécurité extrêmes interdisant l’accès au public du littoral voisin ainsi que toute navigation en mer sur une bande de 300 mètres. Ceci malgré une pétition contre la fermeture sur ordre du préfet de la plage publique de Mirandole, qui a recueilli près de 150.000 signatures.
Celui qui mobilise sept ou huit policiers pour se relayer en permanence autour de la villa, sans compter les patrouilles mobiles et plusieurs bateaux stationnés en mer. Celui qui a enfin demandé qu’aucune femme ne soit incluse dans le dispositif qui assure la protection des environs de sa villa, d’après des sources syndicales policières.
Et toutes ces mesures liberticides pour un État liberticide sans une seule allusion aux violations des droits de l’homme. Où sont ces socialistes qui explosent d’indignation et crient au déni de démocratie chaque fois que des patriotes veulent faire respecter les lois et coutumes de leur pays.
Où sont ces socialistes qui se font un devoir et un honneur de participer en première ligne à la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions ?
Ces parangons de vertu sont-ils depuis quelques jours devenus aphones, ont-ils par pudeur idéologique détourné leurs regards de nos rivages méditerranéens ?
On n’entend plus l’ancien et l’actuel secrétaire national du PS, messieurs Désir et Cambadélis, fustiger les dirigeants saoudiens comme ils ont fustigé le Premier ministre hongrois Viktor Orbán « qui fait honte à la démocratie » ou le président Poutine « qui devrait cesser d’intimider les démocrates ».
Quant à Najat Vallaud-Belkacem, son mutisme enlève toute crédibilité à ses discours féministes. »
Fin de citation
Cet article m’a remis en mémoire un des derniers épisodes de l’excellente « série » télévisée « Crossing Lines », diffusée à partir de 2013 et dont l’acteur principal était Marc Lavoine.
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Quel était le thème de cet épisode ?
Je ne vais pas prendre parti: pour ou contre l’avortement. Mais, je me pose aussi certaines questions. Quelle mère aurait été cette jeune fille probablement psychopathe (le cadavre dans le sac) pour son enfant? Vous me répondrez,: elle pourrait le faire adopter. Et si comme les mères atteintes du trouble de Munchausen, elle aurait préféré le garder? L’homme n’est pas un loup pour l’homme, mais bien rat.
Excusez moi mais on ne peut pas juger d’un principe universel à partir des failles qui peuvent se présenter, non du fait du principe, mais du fait des limites de la nature humaine.
La première chose nécessaire pour savoir ce que cet enfant serait devenu c’est que sa mère le laisse vivre. Autrement on pourra toujours espépisser (comme on dit en Provence).
Idem si elle avait été atteinte du trouble de Munchausen ou tout autre trouble.
D’abord il faut comprendre que naître et vivre quand on a été conçu n’est pas un cadeau ou une fleur qu’on nous fait, mais un droit. Absolu, imprescriptible.
Nos femmes politiques bavassent à perdre haleine sur les droits de l’enfants mais il s’agit seulement des enfants qu’elle n’ont pas condamnés à mort, car, dans le même temps, ces femmes qui bavassent, légifèrent et détruisent les familles par des lois souvent injustifiées, acceptent toutes l’avortement comme un pseudo-droit à disposer de leur corps. Quel droit ont-elles à décider que ce corps dont elles auraient été bien incapables de se doter par elles mêmes sans que leurs parents leur en fassent don, présente une quelconque légitimité à refuser de transmettre une vie qu’il a reçue gratuitement et dont elles sont bien contentes de profiter…..puisqu’elles ne se suicident pas ???
Quel cynisme, quelle hypocrisie, quelle mauvaise foi proprement diabolique (le diable étant celui qui trompe et qui ment)
De plus on n’assassine pas des enfants sous prétexte qu’on ne sait ce que le futur leur réserve, d’autant qu’on peut toujours trouver de bonnes raisons de craindre de l’avenir à quelque époque de l’Histoire que ce soit.
A ce compte là il n’y aurait plus grand monde sur terre.
Il est vrai que lorsqu’on veut noyer son chien……vous savez le reste.
Bien à vous
LSM