FJe voudrais aujourd’hui attirer votre attention sur l’article paru dans « Monde &Vie » N° 890 en date du 09.04.2014.foetus 4 Article qui ne risque pas d’être relayé par une presse nationale tellement inféodée aux puissances (financières) de la Culture de Mort de Perversion  mondialisée, qu’elle équivaut, pour éclairer nos consciences et informer nos esprits, ce qu’un zombie pourrait représenter pour

Je vous en cite les principaux passages.

Je cite :
Titre de l’article :

 » Un scandale secoue les hôpitaux britanniques : des faetus y sont brûlés pour chauffer les locaux. Une simple conséquence du droit de tuer... »

Texte :

 » Que faire des « déchets » humains qui résultent des avortements et des fausses couches ? Selon une émission diffusée le 25 mars par la chaîne de télévision britannique Charnel 4, les hôpitaux anglais ont résolu la ques­tion d’une manière tout à fait pragmatique : du combustible ! En effet, 27 hôpitaux auraient brûlé, au cours des deux dernières années, quelque 15 500 foetus provenant d’avortements ou de faus­ses couches, et au moins deux d’entre eux se seraient servis de cette matière première pour chauffer leurs bâtiments, en les jetant dans des incinérateurs qui transforment les déchets en énergie : l’hôpital d’Addenbrooke, à Cambridge, aurait brûlé à cette fin 797 foetus de moins de 13 semaines, tandis qu’à Ipswich, une installation de « valorisation énergétique » en aurait fait autant de 1101 foetus, acquis auprès d’un autre hôpital… Les femmes et les familles n’avaient évidemment pas été informées de l’usage qui avait été fait de ces bébés avortés.« 

Et l’article d’ajouter que devant le scandale créé au Royaume-Uni le ministre de la santé avait jugé cette pratique « complètement inacceptable« . So Shocking !  si on comprend bien.

Ce « fait divers » reflète si bien le caractère satanique de notre époque qu’on devrait encadrer cet article pour le relire à chaque fois qu’on est tenté de considérer les choses comme certains de mes correspondant(e)s : « Allons, M. Saint Martin, les choses ne sont pas si noire que vous le dites, il y a plein d’espoir, etc, etc  » et autre considérations lénifiantes qui n’ont pour seul mérite que d’endormir la mauvaise conscience et surtout d’éviter de faire quelque chose pour faire barrage au pourrissement collectif.

Si je suis bien d’accord que nous devons garder l’Espérance au cœur car elle implique la grâce et la sollicitude divines (contrairement à l’espoir qui compte sur la seule volonté et les solutions humaines), je persiste à prétendre que nous vivons la période la plus noire de notre civilisation. Non en raison des méfaits qui s’y commettent car ils datent de toutes les époques depuis que l’homme est homme et que la femme est femme (n’oublions pas le principe d' »égalité » dont on nous rebat les oreilles).

Mais en raison de leur légitimation et de leur promotion imposées par quelques lobbies de pervers(es) qui ont su se placer  à la source d’une législation qui déclare « bonnes et légitimes » des transgressions et perversions, voire des crimes, jugés « mauvais et inacceptables »  par tous les peuples à toutes les époques. Non seulement pour des raisons religieuses comme on feint de le croire, mais  d’abord parce qu’ils allaient contre le bon sens le plus évident, qu’ils portaient atteinte au bien commun (morale, matériel et spirituel) et enfin à la dignité de l’être humain, ravalé au rang de simple machine à convoiter, consommer, copuler et « jouir sans entraves » et sans tabous bien sûr, comme disaient les jeunes (et moins jeunes) bonobos de mai 68 !.

Si bien que ce qui apparaît comme le plus odieux dans cette illustration de la décrépitude intellectuelle, morale et spirituelle de l’occident, c’est la réaction du ministre de la santé.

Comme l’écrit le journaliste de « Monde & Vie » avec qui je suis pleinement d’accord :

 «  Aussi vertueuse soit-elle, cette indignation [celle du ministre – NDR] ne paraît pourtant pas logique. En effet, soit les fcetus sont des déchets comme les autres, et alors rien ne s’oppose à ce qu’ils soient utilisés comme combustible; soit ce sont des êtres humains comme en conviennent le ministre et les règlements britanniques. Mais dans ce cas le scandale majeur ne vient pas de l’utilisation qui en est faite après leur mort, mais du fait qu’ils aient été tués de même que la manière dont un meurtrier se débarrasse du corps de sa victime, aussi barbare et effroyable qu’elle puisse être, est toujours moins criminelle que le meurtre lui même. Ce qui est le plus « complètement inacceptable », en réalité, est la légalisation de l’avortement, autorisé en Grande-Bretagne jusqu’à 24 semaines de grossesse (1). La réification de l’être humain et sa réduction à l’état d’un produit énergétique ne sont, hélas, qu’une conséquence de cette légalisation – au même titre que l’utilisation et la destruction de l’embryon aux fins de recherches médicales. »

Aussi, celles et ceux qui lisant cet article s’indigneront tout en étant favorables à l’avortement légal, assorti de toutes les restrictions mentales et rationalisations idéologiques habituelles servant à dissimuler la portée d’un acte qui a été, est et sera toujours un crime inexcusable (sauf en cas de danger pour la vie de la mère) pourront se regarder dans le miroir en se disant :  » voilà la tête d’un(e) bel(le) hypocrite ! »

  • Cet article m’a fait remonter en mémoire l’exploit d’une autre agitée du bocal, icône de tout ce que notre société peut produire en matière de déjantés libertaro-progressistes à prétention littéraire. Je veux parler de Marguerite Duras(oir)

N’est-ce pas elle qui, à la demande de Serge July (qui en connaissait un brin en matière de transgression) l’envoyant enquêter sur le meurtre du petit Grégory, écrivait les mots suivants dans Libération du 17 juillet 1985, sous le titre raccrocheur :

« Marguerite Duras : sublime, forcément sublime Christine V » ?

 Je cite :

« Dès que je vois la maison, je crie que le crime a existé. Je le crois. Au-delà de toute raison », et, plus bas : « On l’a tué dans la douceur ou dans un amour devenu fou » enfin l’article s’achevait ainsi : « Je parle du crime commis sur l’enfant, désormais accompli, mais aussi je parle du crime opéré sur elle, la mère. Et cela me regarde. Elle est encore seule dans la solitude, là où sont encore les femmes du fond de la terre, du noir, afin qu’elles restent telles qu’elles étaient avant, reléguées dans la matérialité de la matière. Christine V. est sublime. Forcément sublime »

 Comprenons bien (pour celles et ceux qui ne seraient pas au courant de cette affaire) : Christine Villemin n’est pas « sublime » par exemple parce qu’elle supporterait avec dignité et courage le meurtre de son enfant. Ce serait d’un banal et ne mériterait pas que Mme Duras se déplaçât au fin fond des Vosges pour nous montrer l’ampleur de son imagination. Et ses dons de perception extra-sensorielle :  » L’enfant a dû être tué à l’intérieur de la maison. Ensuite il a dû être noyé. C’est ce que je vois. C’est au-delà de la raison. Je vois le crime sans juger de cette injustice qui s’exerce à son propos. Rien. Je ne vois qu’elle au centre du monde quant à moi, et ne relevant que du temps et de Dieu. Par Dieu je n’entends rien … Je vois, je vois, je vois… « 

 Au-delà de tout l’abondante littérature psychanalytique qu’ont inspiré ces lignes hallucinées (Lacan s’était surpassé à l’époque), ce qu’il faut voir c’est que Christine V. est « sublime » parce qu’elle a tué son enfant. Point ! Certes « dans la douceur ou un amour devenu fou«  (2), mais tué quand même.

A ce compte là une question me vient à l’esprit : une mère qui élève un ou plusieurs enfants en leur donnant tout l’amour possible, souvent au détriment de ses propres satisfactions, devra-t-elle être considérée que comme une pauvre c…. justiciable de tous les mépris ?

Mais, répond Duras et le psychanalyste de service, c’est ainsi qu’elle exprimait toute l’oppression subie par les femmes depuis que le monde est monde dont celui de devoir subir les assauts amoureux de leur mari !

OK. Que ne divorcent-elles donc pas ? ou ne font-elles pas chambre à part ? et, au fait, pourquoi l’ont-elles épousé et accepté de « ne faire qu’une seule chair » avec lui ? et comment se fait-il que certaines (nombreuses à notre époque) prennent un ou des amants en plus du mari ? Et les autres, celles qui ont réussi à s’en débarrasser, pourquoi les retrouve-t-on, en nombre et toujours plus nombreuses, dans les « clubs de rencontre » , les « discothèques » sur les sites internet ad hoc, à la recherche d’un compagnon d’un soir ou plus si affinités ? Et en quoi le fait d’assassiner le petit Grégory aura délivré Mme Villemin des appétits amoureux de son époux….avec qui elle a d’ailleurs continué à partager sa vie jusqu’à nos jours si je ne me trompe ?

Voilà bien des questions auxquelles je doute d’avoir des réponses satisfaisantes.

D’autant que nous ne sommes plus du tout dans un univers caractérisé par la machisme ou le patriarcat outrancier. Si, sur le plan de l’univers professionnel, il est incontestable qu’il y a des inégalités injustifiées et injustifiables à combler entre hommes et femmes (j’ai moi même été directeur du personnel et j’ai toujours veillé à ne jamais s’établir de distinction en faveur des hommes contre leurs collègues femmes) en matière de droit familial on est dans la situation inverse car on peut dire que les lois favorisent (quelquefois outrageusement) la mère par rapport à au père, l’épouse par rapport à au mari; d’autant que 80% (je crois mais c’est à vérifier) du personnel judiciaire aux affaires familiales est féminin.

Et les maris obligés de supporter une femme devenant acariâtre,  négligée ou pire (pensez à la chanson d’Aznavour : « tu t’laisses aller« ) pendant des années ? jusqu’à leur mort pour certains ? y pense-t-on ? et cela légitime-t-il qu’ils assassinent leur progéniture et, si oui, cela les rendrait-il « sublimes » ? J’en doute bien fort. En tant qu’hommes ils auraient eu droit, de la part de la sublime Duras, aux mots les plus durs pour condamner leur criminelle bestialité.

« Ah, mais la question n’est pas là ! » me rétorquera-t-on. Les maris ne sont pas obligés d’enfanter comme les femmes et de porter le poids d’un enfant – voulu ou non voulu – dans leur ventre pendant neuf mois !

Certes. Mais outre que dans une grossesse les responsabilités sont, par définition, partagées – sauf pour les viols : mais enfin ils sont loin de constituer la majorité des 225.0000 avortements pratiqués en France tous les ans – l’enfant à naître est-il responsable des états d’âme ou des déboires de ses parents ? Et doit-il constituer la victime expiatoire venant compenser les déceptions de l’une et de l’autre ?

Déceptions qui n’existent que parce que la vie ne correspond pas aux attentes, souvent illusoires, de personnes qui, elles, sont parfaitement vivantes, ont tous les moyens d’exprimer leurs désirs, voire d’arriver à les satisfaire dans certains cas, du simple fait que leurs parents leur ont donné cette chance qu’ils refusent égoïstement et criminellement à un nouvel être humain. Un droit qui ne leur appartient pas car il n’appartient à personne : celui de vivre et de tenter sa chance.

Donc de Marguerite Duras et de Simone Veil (et quelques autres) aux hôpitaux anglais qui utilisent les fœtus comme combustibles ou aux labos qui les déchiquètent dans leurs éprouvettes pour fabriquer le médicament qui apportera la fortune ou le prix Nobel, il y a une parfaite continuité dans l’horreur et l’inhumanité; la différence résidant uniquement dans le sens pratique des uns et des autres pour accommoder les « restes ».

  • Et, puisque le mot « inhumain » surgit sous ma plume, je suis heureux de vous faire partager l’information qui me vient d’une consultante allemande (médecin et parlant français bien sûr, car je ne parle pas un mot d’allemand).

Elle me demandait de suivre un lien pour accéder à une vidéo dont elle qualifiait le sujet d' »inhumain ». Je vous indique ce lien : http://sharepowered.com/see-the-human-cost-of-your-iphone-and-it-will-shock-you/#.U00bXO6ZeE0.gmail

Malheureusement cette vidéo n’est pas en français mais en anglais que je lis un peu, que je ne parle pas suffisamment pour suivre une vidéo internet.

Alors elle m’a traduit l’essentiel  de la façon suivante. Je cite :

 » Oh pardon. J’ai tellement l’habitude de l’anglais pour l’acupuncture que j’oublie que cela ne va pas de soi. En substance, c’est simple. Nos Smartphones sont construits dans des usines asiatiques ne tenant aucun compte de la santé des employés et ils utilisent encore – entre autres – le benzène. La conséquence pour les ouvriers (souvent très jeunes et des ados) est effrayante : leucémies et autres cancers. Tout cela pour satisfaire aux besoins de notre monde « civilisé » effectivement. J’en  avais la nausée. »

 Ainsi

que nous fermions les yeux sur la nature intrinsèquement criminelle de l’avortement sous un flot de raisons où la mauvaise foi s’associe à une forme de chantage sentimental qui  ne trompent que ceux et celles qui veulent bien l’être;

que nous nous indignions hypocritement sur le sort réservé aux fœtus devenus combustible après leur assassinat en oubliant de  nous interroger sur ce qui les a condamné à mort;

que nous versions une larme sur les innombrables jeunes gens et jeunes filles voués à l’exploitation, la maladie, la souffrance et la mort, dans ces chambres de torture que sont les usines chinoises, coréennes, bengalies ou indiennes (j’en oublie) pour que nous puissions frénétiquement acquérir le dernier smartphone ou la dernière tablette à la mode et jouer à des jeux débiles, envoyer des photos dont tout le monde se moque éperdument, ou échanger des inepties avec nos correspondant(e)s, le processus est le même et l’attitude qui le sous-tend est la même : nous sommes collectivement devenus des monstres. Car l’égoïsme, l’individualisme, le nihilisme ont atteint de tels sommets chez nous qu’ils nous ont transformés en une immense famille de serial-killers satisfaits. Sûrs de leurs droits et – pour la plupart – fermés à toute prise de conscience qui compromettrait ce fameux « droit à posséder et jouir sans entrave » que j’évoquais un peu plus haut.

  • Je terminerai par une simple suggestion.

Si nous n’éprouvons pas le désir et surtout la volonté vitale de réagir très vite et très vigoureusement aux menées des pervers polymorphes qui gouvernent nos médias, notre culture et noyautent nos organes de décisions politiques, une loi sur l’euthanasie sera rapidement adoptée. Avec des règles et des garanties dans un premier temps, suivant les vieilles tactiques qui ont fait leurs preuves en matière d’avortement (j’en parlais dans l’analyse sur le thème de Manuel Valls). Puis, sous la pression de tels ou tels lobbies manipulant l’opinion et singulièrement du GODF, on élargira la loi, on l’amendera, on l’actualisera et on aboutira  à l’instauration  pure et simple de l’euthanasie sans entrave  (avec ou sans le consentement des intéressé(e)s) pour toutes sortes de raisons pseudo « charitables » mais qui, en fait, obéiront à un seul principe : doivent disparaître celui et celle qui coûte de l’argent à la collectivité (entendez par là la Sécu) et devient une simple charge sur un plan ou un autre. Et cela fera beaucoup de monde avec une population qui vieillit de plus en plus puisque nous vivons dans ce monde absurde où on empêche les enfants de naître et on s’enorgueillit d’allonger la durée de vie de ceux qui sont déjà là.

Alors, devant cette situation ubuesque, voici ma suggestion.

Pourquoi ne pas suivre l’exemple des hôpitaux anglais ?

Un vieillard même malingre, un handicapé se portant bien, un comateux sportif comme Schumacher, un paralytique obèse, pèsent quand même beaucoup plus lourd qu’un simple fœtus ! Voyez quelle quantité de combustible ils pourraient fournir ! Et quelle économie en matière d’enterrement par l’adoption d’une crémation devenue utile à tous !

De plus, nous disposerions là d’une énergie parfaitement renouvelable.

Décidément nous vivons une époque épatante et, si Hitler, assis à la droite de Belzébuth, en a les moyens physiques – ce que je ne saurais assurer – il doit se taper très fort sur les cuisses.

 

 

 


(1) Comme vous pouvez le constater en regardant les deux images qui encadrent cet article, un foetus de 24 semaines – avant naissance ou après – n’a rien d’un amas de cellules ou d’une « chose ».

( 2 ) Vivant, les mains ligotées et jeté dans la Vologne comme une portée de chats dont on veut se débarrasser ! Où vont se nicher la douceur et l’amour devenu fou ?

2 réponses à to “UNE NOUVELLE ENERGIE RENOUVELABLE ET ECOLOGIQUE : LE FOETUS”

  • blasi:

    Atroce, tout à fait atroce cet article! Atroce et terrible! Il n’y a pas de mots assez forts..

    Voilà pour les foetus. Quelque chose me dit qu’en vertu des symétries de l’esprit Malin, le tour des vieux est pour bientôt.Pour chauffer qui? Quoi? Les maisons de retraite pardi qui sont hors de prix!La boucle sera bouclée et le réchauffement convivial au sommet!
    Dans les particules fines qui gâchent la vie des citadins qu’ils se disent qu’ils ont un peu de mort-né dans les narines en attendant celles de leurs aïeux!
    Merci mille fois pour cet article

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