© Copyright 2010 CorbisCorporationVoici quelques « brèves » commentées, glanées dans l’actualité de notre beau pays de France.

  • C’est d’abord le Ministère de l’Ecologie qui s’inquiète de vénerie (la chasse, très peu pour moi entre parenthèses).

Pas la chasse à courre, non, mais la « chasse sous terre » (je ne savais même pas qu’il existait une catégorie de chasse qui fût ainsi répertoriée, et vous ?). On comprend que le gouvernement, dans une période aussi idyllique que la nôtre, ne trouve rien de plus pressé que de légiférer sur cette importante activité.

Ainsi le JO vient-il de graver dans le marbre de la loi avec toute la solennité qui convient, que les pinces que les chasseurs utilisent pour saisir l’animal à la sortie de son terrier, devraient désormais être des pinces « non vulnérantes destinées à saisir l’animal au cou, à la patte ou au tronc« . Défense de l’attraper par les oreilles et surtout pas avec un instrument qui puisse lui faire mal. Ah mais !

 

Quelle touchante sollicitude ! Qui pourrait ne pas être d’accord avec la lutte contre les violences imbéciles qui sont faites aux animaux ?

 Mais je me pose une question subsidiaire.

Comment se fait-il que ce même gouvernement puisse lâcher deux cents CRS  pour empoigner sans ménagement des manifestants parfaitement pacifiques protestant contre sa politique contre-nature et les laisser saisir ces défenseurs du mariage, de la famille, de l’intégrité de nos enfants, de toutes les façons qui soient, y compris les plus brutales ? Les grenades fumigènes, les matraques, les menottes et les coups de bottes, seraient-il moins traumatisants que les pinces « vulnérantes » de nos chasseurs de renards ou de lièvres ?

Nonobstant la dite sollicitude, les chasseurs sont toujours autorisés à tuer l’animal. Sans quoi ils ne pourraient plus s’appeler « chasseurs » ou alors « chasseurs pour de rire » comme disent les enfants.
Certes. Mais il est précisé dans la loi qu’ils doivent le tuer « sitôt l’animal capturé et que l’arme utilisée doit être une arme à feu ou une arme blanche exclusivement« . L’étranglement, l’étouffement, l’empoissonnement, l’empalement, l’égorgement avec les dents, – que sais-je encore ? – sont strictement prohibées.

Ah, mais c’est qu’on est amis des animaux ou qu’on ne l’est pas, ventre-saint-gris !

Et je me pose une deuxième question subsidiaire ?

La loi est-elle aussi sourcilleuse pour les enfants à naître, déchiquetés dans le sein de leur « mère » quelquefois, que pour les animaux pris à « la pince » ?
J’ai lu de nombreuses descriptions des méthodes d’avortement pratiquées contre les bébés à naître et je ne sache pas que ces méthodes, pour être mises en œuvre par un  personnel en blouses blanches dont la fonction consiste à protéger la vie, et dans le cadre d’un environnement parfaitement aseptisé, se révèlent moins barbares (c’est une litote) que celles pratiquées pour attraper un pauvre animal à la sortie de son terrier.
C’est ainsi que le petit d’homme, ravalé au rang d’un nuisible à détruire, partage avec l’animal l’horreur et la cruauté d’un châtiment inexplicable qui lui est infligé  par ceux-là mêmes dont il pouvait attendre toute la protection possible.

Il faudra qu’on m’explique mais je crains de ne jamais comprendre.
 

  • Autre chose. Restons sur le chapitre de l’enfance.

Médias-Presse-Infos (excellent outil de ré-information que j’ai déjà signalé à votre attention) a reçu d’un de ces correspondants l’information © Copyright 2012 CorbisCorporationsuivante et l’a publiée en date du 27 mars 2014 à 10.43:
Je cite :

« Apologie du mariage gay à l’école primaire lors de travaux pratiques

On nous a transmis des documents qui viennent d’une école en Auvergne. Ce sont des travaux pratiques [en forme de carte postale[1]] qui ont été réalisés par des élèves de primaire et qui font la promotion du mariage gay. On peut logiquement penser qu’ils ont été téléguidés par l’enseignant, au vu du vocabulaire. C’est sans doute un moyen ludique d’arracher l’enfant à ses déterminismes.
[Les travaux pratiques se présentent sous la forme d’une carte  postale dont je reproduis le texte ci-dessous[2]]

[TITRE] POUR UNE EDUCATION A L’EGALITE DANS LA DIVERSITE
[SOUS-TITRE] JOUONS LA CARTE DE LA FRATERNITE

…………………………………………………..

Votre nom a été tiré au hasard dans l’annuaire du département…
Il n’y a rien à gagner qu’un moment de réflexion partagée;
Il n’y a rien à donner qu’un peu de votre temps.
L’enfant, l’adolescent qui vous envoie cette carte, cherche à exprimer un message de fraternité, dans un cadre laïque, éventuellement d’établir un dialogue. Merci de consacrer quelques minutes à lui répondre.
Retournez le volet réponse dès que possible à la fédération départementale de la Ligue de l’enseignement qui le fera suivre à son destinataire.

Retrouvez l’ensemble des photos de la sélection sur : www.laligue.or/jouons-la-carte-de-la-fraternité-2014

 [Suit le texte pseudo-rédigé par l' »enfant, l’adolescent » endoctriné par le ministère de la Perversion Nationale sous couvert de la ligue de l’enseignement[3]]

Echange d’anneaux entre deux hommes
Graine de vie et d’espoir [où trouver la vie dans une paire parfaitement stérile par essence[4] ?]
Amour et sentiment : c’est le plus important
Loin de ceux qui disent des méchancetés
Ignorez leurs mots pestiférés
Tenues festives et colorées pour fêter
Egalité des droits

                   Laureline

(Fin de la carte et fin de citation)

 Et le site d’afficher une vidéo de ce que Platon n’aurait pas manqué d’appeler un « simulacre » de mariage entre deux plus-que-quadragénaires en « tenues festives et colorées » (négligées et bariolées seraient des termes plus adaptés) comme dit la chère Laureline.
Voulant en voir plus, j’ai voulu aller sur le site correspondant à l’adresse URL indiquée ci-dessus….. Chose curieuse, on m’indique que c’est une « erreur ». J’ai essayé plusieurs fois. Toujours la même réponse.

Tout cela répond (mais j’ai de multiples autres informations à lui présenter) aux objections de cette brave dame qui m’affirmait dans un de ses commentaires, que je délirais et qu’il n’y avait aucune propagande du « gender » ou de l' »homosexualité » auprès de nos jeunes enfants.
J’espère qu’elle commence à se poser des questions….. et à trouver des réponse.

Venons en maintenant à un événement qui participe plus de la farce que de la politique au sens noble du terme.

  • L’élection à JUVISY SUR ORGE du plus jeune maire de France (22 ans) en la personne de Robin REDA, portant les couleurs de l’UMP.

queer2Notre jeune édile se dit « modéré« . Entendez par là qu’il n’a aucune conviction véritable et qu’il est sans doute prêt à toutes sortes de compromissions pour rayer le plus possible le plancher politique de ses dents solides.  D’ailleurs il le dit lui même à sa façon :  » il va falloir qu’ils comptent sur un nouveau crocodile ». En l’occurrence, le « ils » désigne les autres crocodiles plus anciens du département : Georges TRON, François LAMY, Nicolas DUPONT-AIGNANT, Manuel VALLS. Que du beau linge comme on voit, même si c’est souvent du linge sale.
Et, benoîtement, le jeune Robin (rien à voir avec celui « 
des bois
 » qui avait le cœur placé haut) ajoute : « enfin pour l’instant je ne suis qu’un petit crocodile Haribo ». Quelle touchante modestie…démentie par le menton carré et le sourire carnassier qui doit faire se pâmer plus d’une demoiselle de Juvisy et sans doute quelques froufroutants jeunes hommes à marier, étant donnée l’époque épatante que nous vivons !

Vous remarquez que ce jeune maire a choisi de se comparer à un « crocodile » alors qu’à son âge et avec son physique, la métaphore du « lion » aurait dû tout naturellement lui venir à l’esprit. Je ne connais pas son thème natal – la date de naissance du jeune maire ne figurant nulle part, à ma connaissance tout du moins[5] -. Mais ce mépris de l’animal le plus noble pour s’identifier à un de ceux qui inspirent les plus vives répulsions, en dit sans doute long sur la future carrière politique de l’élu.


–  »
Voyons, Saint Martin, vous exagérez comme toujours ! « compromission » « crocodile »… Pourquoi êtes vous si sévère avec ce jeune homme qui n’a encore rien dit et rien fait
? « 

– 1ère erreur : pour « dire » il a dit, puisqu’il s’est lui même dépeint sous les traits d’un « crocodile ». Personne d’autre n’avait encore songé à lui octroyer un animal totem.
2ème erreur :  pour « 
faire »
il va faire, puisque le premier acte de sa mandature sera de célébrer un pseudo-mariage inverti ! Et il en paraît tout fier et tout heureux !

Je me demande si les  braves gens de Juvisy qui ont voté pour un maire UMP dit « de droite » croyant ainsi se délivrer de la moisissure socialiste, se doutaient que le premier acte officiel de cet homme de « droite« , qui se déclare volontiers « gaulliste » – mais « modéré » – serait d’appliquer une loi votée par le Parti Sodomite contre la volonté d’une grande part du peuple français (descendu dans les rues à plusieurs reprises pour se faire entendre) et qu’il serait ainsi trahi dès les premiers jours de la nouvelle municipalité ???
Je n’ai pas la réponse mais – qu’on soit de droite, de gauche ou du centre – on peut se la poser, ne croyez-vous pas ?

Un élément de réponse qui éclairera sans doute mieux la personnalité et la démarche du jeune maire, peut être trouvé du côté de Sciences Po où il poursuit ses études (en espérant qu’il les rattrape malgré un emploi du temps chargé).
Pourquoi. Mais parce que l’ambiance morale de Science Po doit ressembler à celle de Byzance dans l’Antiquité, depuis la remarquable direction d’un homme à la personnalité disons, « 
flamboyante
« , qui aimait et protégeait tellement les « différences » qu’il allait s’en payer quelques unes de temps en temps dans une chambre d’hôtel de New-York où il a laissé la vie dans des circonstances tellement scabreuses que la « grande Presse » (c’est à dire le grand Outil de Désinformation de l’opinion publique) a cru bon d’étouffer l’affaire vite fait bien fait et de passer à autre chose.
Rien à voir avec ce qui s’est passé pour DSK dont la scabreuse « prestation » paraît pourtant beaucoup moins dramatique. Passons. Mais DSK n’était pas un « modèle » pour la jeunesse, lui. Alors…..

Revenons à Sciences Po.

 Voici quelques extraits du témoignage de Josef Schovanec, ex élève de Sciences Po [6] dont certains d’entre vous ont pu admirer l’intelligence et l’humour dans une émission télé consacrée à l’autisme il y a quelque temps² :

  » Toute la question est bien sûr de savoir jusqu’à quel point on juge normal qu’il y ait des entorses aux règles. Entre la vision officielle où les élèves travaillent dur pour l’excellence, et la vision cynique subversive, où Sciences Po est le maquillage respectable d’un lupanar où tout repose sur l’appétit financier et sexuel de maîtres prédateurs et sur le mensonge généralisé, toutes les opinions sont possibles. Toutes les attitudes également sont présentes, du moins tel est le sentiment que je retire de plusieurs témoignages entendus et racontés sous le sceau du secret.  » (p.62)


….. »
il y a à peine quelques semaines, lors d’une rencontre suivie d’une discussion privée, j’ai appris de la bouche de la personne en question, chercheuse reconnue à Sciences Po – auteur d’articles publiés dans la presse la plus respectable qui soit – entre autres sur un certain pays, qu’elle ne savait ni combien ce pays avait d’habitants, ni quelles langues on y parlait, et bien sûr n’y était jamais allée
. » (p.63)

Edifiant non ?

  » Changement de cadre[7]…….C’est là aussi que j’ai commencé à réfléchir au dogme de l’excellence. Néanmoins, ne me rendant compte que les cours d’économie que je fréquentais, avec des formules mathématiquement très compliquées, des profs particulièrement spécialisés, étaient vraiment de l’économie poussée à très haut niveau. Tandis que, à Sciences Po, ce qui se faisait me paraissait être que du baratin. Le décalage était tellement bluffant que j’ai dû me rendre à l’évidence, malgré mes réticences et mon obéissance à ce que l’on m’avait dit : en fait, à Sciences Po en économie comme peut-être dans d’autres matières, ce pourrait bien être des charlots » (p.66)

J’aurai peut-être l’occasion dans des articles ultérieurs de revenir sur le témoignage de Josef Schovanec pour illustrer d’autres aspects de notre merveilleux système politique « démocratique » actuel.
Retenons pour le moment de ce qui précède que notre jeune maire de Juvisy poursuit des études dans une institution, prestigieuse pour le vulgum pecus, mais en fait à la réputation totalement surfaite puisque un de ses ex  brillants élèves la considère comme conduite par des charlots sur le plan intellectuel et que, d’autre part, l’actualité récente a mis en lumière les profonds dysfonctionnements sur le plan de la gestion, occasionnés par une direction qui n’ayant rien à envier à DSK (quoique d’une autre manière) sur le plan moral, s’est avérée parfaitement incompétente (pour le moins) en matière d’administration.

 On voit donc que notre jeune « crocodile » a baigné dans le marigot le plus favorable qui soit pour faciliter une carrière brillante dans un monde politique où l’absence de préoccupations morales, l’absence de convictions réelles, la course au pouvoir pour le pouvoir sans aucun souci du Bien Commun et de l’efficacité, la démagogie envers l’électeur, le mensonge et le cynisme, représentent les qualités essentielles pour y réussir.
Pourtant Josef Schovanec – très sévère quant au niveau culturel et intellectuel d’une « grande » école qui doit malgré tout revenir assez cher à la Nation (donc aux citoyens lambda comme vous et moi), une école qui ne semble avoir été créée que pour y caser les fils à papas de nos classes dirigeantes en prévision de leur propre succession sans trop avoir d’efforts à faire – est peut-être injuste. Car Sciences Po semble faire tout l’effort nécessaire pour former nos jeunes esprits, futurs responsables politiques hantant les couloirs de nos administrations, de notre université, de nos médias.

J’en veux pour preuve l’organisation de la « QUEER WEEK » (semaine « queer »)
dont la grande affiche orne la façade de notre Ecole nationale.
Une semaine entièrement consacrée à la Théorie du genre – dont on sait « qu’elle n’existe pas » comme nos ministres ne cessent de nous l’affirmer – et à la pornographie LGBT.

Bien que « n’existant pas » il s’agit pourtant de la cinquième édition de ce genre de « semaine » qui ne pouvait trouver meilleur accueil que les locaux de Sciences-po Paris pour organiser une « semaine de réflexion autour du genre et des sexualités » .
Réflexion ? « Mon cul ! » aurait dit l’irrésistible Zazie de Raymond Queneau. Car il ne s’agit nullement de « réflexion » mais d’exaltation, de promotion; la pornographie et la fascination qu’elle exerce sur de jeunes esprits (et pas seulement hélas)  étant  » fréquemment utilisée parmi les différents vecteurs destinés à propager la théorie du genre et le nouvel ordre sexuel mondial » (Alain Escada dixit).

Qui prétendait que nos jeunes étudiant Sciences Po étaient  privés de tous repères culturels et moraux ?

Jugez en plutôt en examinant le programme de cette « queer week ».

Conférence inaugurale :
– « les plaisirs précaires du travail pornographique » .

Cela ne vous attire pas ? Vous pouvez alors assister à celle qui s’intitule :
– « Les tubes porno : business, usage et audience« 


Ou une autre encore qui traite de:
– « l’écosexualitéune sexualité inspirée par la nature, une sexualité faisant partie de la nature, ou faisant en réalité l’amour avec la nature« .
Cela nous rappelle irrésistiblement le Robinson de Michel Tournier qui faisait l’amour en enfonçant son sexe dans la terre (imité par Vendredi) ! Gare aux écorchures…

Mais vous n’êtes pas au bout de vos (charmantes ?) surprises car vous avez encore droit à une :
– « Histoires des objets de plaisir » dont les « godemichets et vibromasseurs » (avec notice d’utilisation ?). Ou encore :
– « Plaisir et prévention pour les femmes ayant des relations sexuelles avec d’autres femmes« .
Je suppose que, dans ce cas, la prévention n’a rien à voir avec la contraception ? Non ?

Je perçois votre inquiétude :  » Tout cela est très théorique et nullement formateur pour nos jeunes étudiants destinés à organiser la vie de leurs concitoyens et qui doivent donc acquérir une réelle expérience du « terrain »  »
Grâce à Zeus (je n’ose écrire « grâce à Dieu » en l’occurrence) des « ateliers pratiques » sont prévus au sein même de l’Ecole. Et pas n’importe lesquels puisqu’on a fait appel à une « travailleuse du sexe« . Mais oui, mais oui, c’est clairement indiqué dans le programme. La pauvre femme risque d’être débordée au milieu de quelques dizaines de jeunes hommes en pleine possession de leurs moyens, les glandes tournant à plein régime et avides de se documenter au plus près du terrain…..

On perçoit encore le désir proprement (si on peut dire) métaphysique d’approfondir le sujet sans se laisser arrêter par quelque considération normative que ce soit,  grâce à un atelier consacré au :
– « post-porno »  où il s’agira de « mettre en scène une sexualité non-normée, dans le but de rompre avec une conception de l’espace public normative et implicitement hétéronormée« .
Quand l’ignoble se pare des plumes du langage ampoulé de nos « intellectuels » en mal d’émotions fortes, cela donne ce genre de phrase prétentieuse recouvrant une pensée débile ..

Ce n’est pas fini, car nos chers enfants confiés à l’Education (sans rire) Nationale (quelle nation ?) pourront aussi fréquenter un atelier destiné  à – « La réappropriation des corps trans par les trans eux-mêmes« .
Avec des animateurs (ou trices, on ne sait pas trop) de grand prestige : Maud Yeuse Thomas et Karine Espinaira, les co-auteurs d’une « transcyclopédie« . Puisqu’on vous le dit.

Le 7ème art ne sera pas oublié. Les étudiants-participants auront droit à la projection de courts métrages, en partenariat avec « Cineffable ». Voici un texte introduisant (ne riez pas) au visionnage de ces courts-métrages :
– « Une réflexion à caractère pornographique sur le sexe ? Le pornographique, cependant, n’est rien de plus que l’oeil voyeuriste de l’observateur qui mate l’espace privé et intime d’une chambre d’hôtel, part à la recherche d’un organe sexuel ou de n’importe quel caractère sexuel secondaire, afin de faire taire l’angoisse de l’incertitude ».

On pourrait presque accepter un tel projet pour une classe d’apprentis psychiâtres solidement préparés à aborder l’immense territoire des aberrations humaines, mais pour des élèves de Sciences Po, il est évident que le projet est tout autre : officiellement information, mais véritablement : promotion-contamination-perversion

Qui soutient cette « QUEER WEEK » comme partenaires ? Je vous le donne en mille : « Pink TV » bien sûr, cette fameuse chaine payante destinée à un public homosexuel prêt à quelques sacrifices financiers pour alimenter des fantasmes sordides.
Vous vous demanderez sans doute comme moi (sauf ceux qui m’abreuvent sottement d’injures dans les « commentaires » de ce site, incapables qu’ils sont d’opposer quelque argument valable à mes articles) comment un établissement universitaire, placé sous l’autorité du ministère de l’Education Nationale, peut se transformer en un bouge des plus sordides, d’ailleurs plus proche d’un asile d’aliénés que d’un lieu de plaisir, (il suffit le dire le programme pour s’en convaincre) pour la cinquième année consécutive, sans que personne ne réagisse ?Ni les étudiants (mais on peut leur pardonner) ni les parents, ni les autorités ! Mystère.

Josef Schovanec, de son temps, a été privé de cette semaine où on plonge nos enfants dans l’enfer de Jérôme Bosch mais d’autres étudiants, de promotions plus récentes, interrogés sur cette manifestation « culturelle » témoignent du caractère proprement  obscène/orgiaque des scènes auxquelles ils assistent. Car, vous vous en doutez bien, cette « queer week » n’est qu’une occasion de d’organiser une sorte de défoulement collectif ou certains (étudiants et certains profs ?)  « s’éclatent » à exposer leurs dérèglements sexuels (autrefois on aurait dit « leurs vices« )  sous les yeux de tous. Délicieux moment d’exhibitionnisme universitaire, non seulement impuni comme il devrait l’être dans toute société civilisée digne de ce nom, mais encouragé par les autorités de tutelle et comptant peut-être dans les moyennes de fin d’année !

Enfin, cette édifiante semaine de formation « politique » de nos jeunes gens de Sciences Po, s’achèvera sur un table ronde consacrée aux « alliances émancipatrices : au-delà du queer ? » : autre façon d’exprimer le fameux slogan bolchevique : « Taré(e)s de tous les pays, unissez vous !« .
Et le programme de s’interroger : « Quelles coalitions commencent à devenir possibles maintenant que « la théorie du genre » est la cible d’autant d’hostilité de la politique institutionnelle ? Est-ce que  » queer » suffit pour les nommer ? » 

On peut répondre immédiatement à cette légitime préoccupation.

Je suggère de remplacer « queer » (les adeptes de toutes ces sexualités frappa-dingues qui blessent l’âme humaine) par « les Enfants de Belzébuth« .
C’est biblique, c’est ppoétique, cela sonne bien et c’est tellement évocateur !
Car Belzébuth, un mauvais Ange chassé du paradis, désigne, chez les Cananéens, le « Seigneur des ordures » ou « Seigneur des mouches »(certainement pas des mouches « à miel« ). Il est ainsi le fondateur d’un « Ordre des mouches » comportant plusieurs grades, dont il honore ses créatures les plus sales, les plus viles et les plus abjectes [. ……] Certains … le confondent avec Priape ou Bacchus« .
Mais ce qui le destine plus particulièrement à servir d’emblème à la « Queer Week » (et peut-être à l’Ecole de Sciences Po elle même)  c’est, qu’au-delà des descriptions aussi monstrueuses que colorées dont la littérature religieuse a accablé ce répugnant personnage, on peut lui attribuer des  » aspects qui peuvent même être parfois séduisants, comme quand il devient Biondetta, forme voluptueuse mais redoutable de Belzébuth, capable de changer de sexe et d’apparence (animal, succube…)« .
Avouez qu’il serait difficile de trouver mieux et de plus adapté.

 Voilà donc, le bouillon de culture dans laquelle notre jeune maire de Juvisy (que je n’ai pas perdu de vue un seul instant) macère à longueur d’année. On me répondra que certaines âmes d’élite,  notamment les âmes de ceux et celles qui ont été enfermé(e)s dans des camps ou des prisons politiques, en sont ressorties plus saines et plus fortes qu’elles n’y étaient entrées.
Certes. Mais ces âmes étaient enfermées contre leur volonté. Tandis que – autant que je sache – les participants aux programmes d’une Sciences Po, devenue un cloaque, sont libres de leur choix et, s’ils sont hostiles à de tels errements moraux, ils peuvent le faire savoir, protester, se mettre en grève, faire un procès pour « outrage aux moeurs », « détournements de mineurs » (il y en a certainement parmi les élèves)  » promotion de la pornographie » (qui est toujours interdite par nos lois, même si celles-ci ne sont pas appliquées) ou, tout simplement, démissionner pour aller respirer un air plus pur ailleurs.

Rien de tel dans le cas qui nous occupe. Pire. Le choix d’une carrière politique démarrée sous les « signes » si évocateurs du « crocodile » et du « pseudo-mariage inverti » comme premier acte officiel d’un jeune maire qui se dit « de droite » (mais peut-être ne sait-il pas encore ce que parler veut dire) n’a rien de très rassurant quant à la résistance de cette âme aux poisons de l’époque.

Nous avons certainement le régime et le personnel politique ainsi que les « élites » culturelles que nous méritons et nous ne pouvons nous en plaindre car il ne faut nous en prendre qu’à nous. Mais nous ne pouvons nous défausser de notre responsabilité quant à l’éducation et à la formation morale et spirituelle de nos enfants. Et nous devrons un jour ou l’autre rendre compte à plus haut que nous d’avoir laissé nos enfants sans défense devant un système qui met tant d’ardeurs à les souiller et à les pervertir sous nos yeux sans que nous réagissions.

LSM

 

 

 

 

 

 


[1] C’est moi qui précise

[2] Idem

[3] Id.

[4] Id

[5] Si quelqu’une connaît la date et le lieu de naissance de Robin Reda, qu’il veuille bien me les communiquer. Pour ce qui est de l’heure, je l’obtiendrai en interrogeant l’Etat Civil.

[6]  » Je suis à l’Est ! Savant et Autiste » – Plon –

[7] L’auteur est alors dans une université allemande pou accomplir l’année d’études à l’étranger prévue par le cursus de Sciences Po.

4 réponses à to “Vous allez voir combien nous vivons une époque épatante…”

  • ROLLAND:

    Me voilà bien inquiète, et c’est peu de le dire: cette année entrait à sciences-Po une des meilleures élèves que je n’ai jamais eue en plus de 40 ans de carrière : intelligente, travailleuse, fine et avec le sens de l’humour! Et ayant fait ses études secondaires dans un lycée ZEP, où je l’ai vue 2 ans durant (je ne la connaissais pas en 2nd) résister aux sirènes du « rien faire ou le moins possible » avec une différence entre sa moyenne et celle du (ou de la, je sais plus)deuxième de la classe de 4 points: j’ai bien dit différence de MOYENNE.
    Et en plus, autant que j’ai pu en juger, moralement saine.
    Si nous avons contribué à la jeter aux loups, j’aurais du mal à me le pardonner. J’espère que toutes ses qualités que j’ai pu apprécier l’amèneront à sortir plus forte de cette école.

    • Je comprends votre angoisse et votre indignation devant le risque de voir l’intégrité morale de cette jeune fille, compromise (et c’est un piètre mot) par l’Institution qui est chargée, non seulement de la cultiver en tant que personne, mais de la préparer à assumer des fonctions publiques (Sciences Po n’est-elle pas l’étape obligée avant l’ENA ?).
      Mais pour autant vous ne sauriez en ressentir aucune culpabilité personnelle. Vous avez fait pour le mieux pour instruire cette jeune fille et l’aider à s’élever au dessus de ses conditions d’origine que je devine difficiles. Si vous êtes coupable, alors nous le sommes tous car nous avons tous collectivement laissé infiltrer les puanteurs du LGPT.Q dans l’ensemble de notre vie culturelle et médiatique dans un premier temps, dans notre personnel politique et notamment éducatif dans un second. Résultat : Sciences Po investie par une équipe de pervers polymorphes inventant une semaine d’entraînement intensif aux dérives sexuelles les plus déjantées.
      Comme je le disais par ailleurs, ceux qui sont les vrais responsables sont les politiques qui n’ont su défendre la nation contre les poisons spirituels répandus à profusion depuis « 68 ». Quand je dis qu’ils « n’ont su la défendre » c’est une litote car, en fait, ils ont souvent contribué très efficacement à leur diffusion. Pour ne prendre qu’un seul exemple, C’est quand même Luc Chatel, ci-devant ministre de l’Education (à chaque fois que j’écris ce mot j’ai envie de rire…ou de pleurer, c’est selon) Nationale du pseudo-droitier président Sarkozy qui a laissé s’introduire les théories du « genre » dans les écoles, en prétendant que les maîtres avaient le choix du manuel et qu’ils pouvaient très bien rejeter ceux qui diffusaient la dite théorie. Ou quelque chose d’approchant. Ponce Pilate ne mourra jamais : il constitue même le modèle politique le plus achevé en démocratie.
      Bien à vous
      LSM

  • Dr A.M:

    Merci pour votre « Newsletter ». Le passage sur Sciences-Po est édifiant et fort instructif. En Allemagne les « grandes écoles » francaises ont une réputation déplorable (lavage de cerveau des étudiants – diplômés d’une arrogance difficilement soutenable – compétences professionnelles très discutables).
    Dommage que « l’élite de la nation » soit aussi malmenée intellectuellement parlant.

    Bien cordialement à vous – AM

    • Merci pour ce regard « allemand » posé sur nos turpitudes nationales.
      Au Moyen Âge on venait de toute l’Europe pour étudier à la Sorbonne. Grâce aux grandes avancées socialo-progressistes, le temps viendra où nos universités et nos grandes écoles attireront tout le ban et l’arrière-ban des obsédé(e)s et pervers(es) du continent venus se défouler entre deux cours, voire pendant les cours, qui sait ?
      Jusqu’à ce qu’un nouvel hercule nettoie les écuries d’Augias….
      Bien à vous.

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