goule

RECTIFICATION.

Contrairement aux informations qui m’avaient été fournies, Mme Veil n’est pas née le 13.07.1924 mais le 13.07.1927. Après correction (la carte du ciel publiée ci-dessous est la bonne) voici, très sommairement, les modifications remarquables que j’ai pu relever.

 La conjonction SOLEIL/PLUTON s’avère encore plus serrée (donc plus active) qu’elle ne l’était dans mon étude précédente. Cette conjonction – dans le contexte du thème et dans celui du parcours de Mme Veil – représente une valeur clé car elle évoque tout aussi bien les persécutions d’origine ethnique et familiale dont sa famille et elles ont été les victimes, que les persécutions à venir qui s’exerceront sur les enfants de France à naître, sous couvert d’une loi qui prétend « libérer » les femmes en violant les valeurs les plus sacrées, au lieu de les aider par tous les moyens possibles à accepter leur enfant.

  • Changement pour la LUNE aussi. Elle n’est plus en Sagittaire mais au tout début du Capricorne, évoquant une polarité beaucoup plus introvertie, un degré de résistance élevé aux obstacles de toute sorte, un désir d’exercer une autorité reconnue.

Le carré qu’elle forme à URANUS/JUPITER – valeurs de représentation et de magistère social – en Maison VIII (celle de la mort) tout en étant elle même maître de la Maison XII (les grandes épreuves de l’existence, la maladie, la mort) sera reçu par les groupies du personnage comme la preuve de la sollicitude du ministre envers les femmes mortes à cause d’un avortement clandestin, mais ne pourra pas ne pas être envisagé sous l’angle inverse : la destruction du fœtus pour protéger une mère (hypothétiquement) mise en danger par une pratique abortive à laquelle rien ne l’oblige.

  • MERCURE est désormais en LION et reflète les certitudes intellectuelles du personnage. On trouve le même chez Napoléon par exemple…

  • VENUS (les sentiments) était présente en Cancer dans le mauvais thème. Elle  y introduisait une dimension affective et maternelle assez surprenante (et pour cause). Las, elle est située désormais en Vierge : les sentiments sont étouffés par la froide raison, surtout au carré de SATURNE. Aspect des plus inquiétants. On peut y voir une sorte de « sentiment de sevrage » (qu’on peut comprendre à travers son histoire) conduisant à une défense contre toute forme de sentimentalité conduisant à un blocage affectif. Barbault signale la possibilité d’une orientation affective soumise aux intérêts : on aime ceux qui peuvent nous servir. De Gaulle et Mitterrand sont nés avec une telle VENUS.  Il faudrait bien chercher pour trouver des comportements qui, chez eux, aient obéi aux élans du cœur plutôt qu’au calcul  d’intérêts bien compris(politiques ou financiers)

  • MARS n’est plus en Poissons mais en Lion (comme chez Brigitte Bardot) où il détermine courage, volonté, domination. Il est étroitement lié à Neptune (en Lion elle  aussi bien sûr). C’est souvent la configuration des idéologues actifs, ceux qui prennent appui sur une vision collective, religieuse, philosophique, souvent révolutionnaire. Ceux qui veulent changer le monde à l’aune de leurs enthousiasmes, de leurs certitudes et de leurs rêves.

Configuration à la fois très ambivalente et, en même temps, significative de deux ordres de réalités (comme pour SOLEIL/PLUTON tout à l’heure).

  1. Ambivalente car tous ceux qui veulent « changer le monde » – sans aucunement tenir compte de leurs propres limites et des motivations réelles qui le poussent à « s’engager » – traduisent leurs envolées lyriques et leurs discours généreux par des catastrophes causant beaucoup de souffrances (voir L’Homme Révolté de Camus). Voyez Napoléon (MARS trigone NEPTUNE) tout imbu des immortels principes de 89 qui allaient libérer les nations européennes et qui ne leur a apporté que la mort, la ruine, le pillage…..

  2. Expressive de deux ordres de réalités, car, elle évoque tout aussi bien

– les épreuves que Simone Veil a eu à souffrir (nous sommes en Maison XII) de la part d’un totalitarisme idéologique inhumain.

– que son « engagement » d’inspiration maçonnique en faveur de l’avortement légalisé (« dépénalisé » n’étant qu’une formule creuse, une litote, pour mieux faire passer la monstruosité de la loi).

En effet nous sommes en Lion (signe dévolu à la procréation, à la protection des enfants dans toute l’histoire de l’AnthropoCosmologie) – en Maison XII (relative à la période pré-natale et à l’accouchement, donc celle où l’enfant est entièrement soumis à la volonté de sa mère) – Neptune est le maître de la Maison VIII : destruction, mort et Mars maître de la Maison IX (principes juridiques, moraux et politiques).

  • JUPITER est désormais en Bélier où il souligne le caractère entreprenant, directif le côté « leader » du personnage.

  • SATURNE est en Sagittaire (comme chez Spinoza) et détermine une volonté d’élévation morale, spirituelle, politique….(drôle de façon de vivre un Saturne en Sagittaire que de librer les enfants à naître au  bistouri des chirurgiens…..il est vrai que Landru possède lui aussi un Saturne en Sagittaire…..comme quoi tout est toujours question de contexte. Et, nous l’avons vu, il forme une dissonance particulièrement « asséchante » sur la Lune en Vierge.

  • URANUS qui était en Poissons, trouve une excellente occasion d’exalter ses valeurs individualistes en Bélier (accompagné de Jupiter)

Rien à ajouter sur Neptune et Pluton.

Donc, lorsque vous lirez l’article en son entier, n’oubliez pas de tenir compte de ces modifications. Cela vous demandera quelque effort, mais, en fait, cela pourrait vous servir d’élément de comparaison pour approfondir vos connaissances éventuelles en la matière.

LSM

Dans cette série de petites études je vais me consacrer à observer le thème de ces femmes qui, en révolte avec la nature profonde que Dieu leur a octroyée, en révolte avec l’essence même de ce qui les fait « femmes », ont voué toutes leurs énergies à détruire ce que, les premières, elles devraient revendiquer et défendre :

–         la valeur inaliénable (non négociable) de la famille;

–         la valeur inaliénable (non négociable) de l’enfant à naître,

–         donc la valeur de la vie, dont elles ont toujours été les protectrices et les garantes..

Inaliénable et non-négociable parce que « première » au sens métaphysique du terme, est la famille dans la constitution de la nature humaine.

Cela se résume à ces deux citations bibliques résumées ici en peu de mots: « homme et femme Il les a créées » – « croissez et multipliez

Et le Christ, Dieu fait homme, nonobstant l’éminente dignité de Sa nature, n’a pas jugé bon de s’émanciper du sort commun qui nous fait tous filles et fils issus d’une famille charnelle. Il est né du sein de Marie et a accepté l’autorité d’un père charnel, même si ce n’était pas son père biologique, Joseph. Au-delà de cette famille immédiate, Marie et Joseph, qui Lui donne son identité charnelle et terrestre, l’Evangile de Matthieu en son chapitre 1,  enracine le Christ dans trois séries de quatorze générations qui placent « David, fils d’Abraham » au fondement de sa triple identité terrestre, sacerdotale et royale.

[NB : On pourrait dire qu’ici Matthieu, dès les premiers versets du Nouveau Testament et indépendamment du sens purement sacré du texte, voudrait attirer immédiatement l’attention sur l’importance d’une vision transgénéalogique de l’identité humaine : d’où vient-on ? dans quelle histoire prenons-nous notre place ? quelles expériences ont façonné les âmes de tous ceux dont nous retrouvons, plus ou moins présente les voix dans nos poitrines et à partir desquelles il faudra dégager notre chant propre ?  etc…..dimension qui éclaire tellement le champ de la recherche anthropocosmologique]

On voit donc combien apparaissent comme proprement démoniaques  les tentatives de vouloir priver un enfant, non seulement de ses référents biologiques : les parents dont il est issu, mais – tout aussi important – de ses référents transgénérationnels en réduisant sa venue au monde à quelques gamètes anonymes lâchées dans une éprouvette fécondant un ovule, tout aussi anonyme, implanté dans un ventre inconnu (et souvent mercantile). Ce que veulent nous imposer les dérangés de la GPA et de la PMA en référence à une liberté ou une égalité instrumentalisées au service de délires inacceptables.

Voilà pour la famille.

 Concernant l’enfant à naître, je vous  livre ce texte emprunté à l’un des multiples sites visités au fil des jours et où je puise mon information et alimente ma propre réflexion. Tout heureux de laisser la parole à ceux qui (d’où qu’ils viennent et à quelque « chapelle » qu’ils se rattachent) me paraissent défendre encore mieux que moi les valeurs pour lesquelles je plaiderai toujours.

Voici donc ce texte que nous devons à l’abbé Philippe TOULZA.

[NB  : Eût-il été écrit par un moine bouddhiste, un « fou de Dieu » islamiste (si tant est qu’un islamiste puisse écrire un tel texte), un professeur d’université encarté au G.O, un rabbin à la retraite ou une mère de famille ayant quelque don de plume, que cela ne changerait rien à ce choix. Je ne sélectionne pas mes références chez les seuls prêtres catholiques parce qu’ils sont prêtres catholiques (auquel cas je serai souvent désespéré) mais suivant leur degré de cohérence avec la sagesse traditionnelle de cette civilisation qui nous vient des Grecs et de l’Eglise….. quand Rome se trouvait encore dans Rome.]

 

Début de citation :

 » Le 25 mai 2011, Arthur, Thomas, Anne et Benoît, les quatre enfants de M. et Mme Dupont de Ligonnès, disparaissaient brutalement dans la ville de Nantes, et leur mère avec eux. Quelques jours plus tard on retrouva leurs corps, réunis sous la terrasse de la maison. Le père avait disparu sans laisser de traces.

Ce foyer, catholique et sans histoire, finit ainsi dans une tragédie infiniment triste qui défraya la chronique. Peu à peu, l’hypothèse d’un assassinat de toute la famille par le père, prénommé Xavier, devint le scénario le plus plausible du quintuple meurtre.

Xavier Dupont de Ligonnès, suspect aujourd’hui principal, a été vu pour la dernière fois dans le département du Var. Ã supposer qu’il soit coupable, sa recherche, qui occupe activement un grand nombre d’enquêteurs en France et hors du pays, s’avère une priorité. N’est-il pas juste que l’on retrouve le responsable de ce crime et qu’il reçoive un juste châtiment pour son innommable forfait ? S’il a tué sa femme et ses quatre enfants si jeunes et innocents, il vient se ranger dans la longue liste de ceux qu’on appelle les exterminateurs familiaux. Ceux-ci suscitent moins la pitié pour leurs éventuelles faiblesses psychologiques, que l’indignation populaire pour le caractère abominable de leurs familicides.

Or en vérité, depuis de longues décennies, d’autres exterminateurs familiaux perpètrent des crimes comparables en toute impunité. Ils ne se cachent pas pour tuer, comme ceux que la police recherche, car les meurtres dont ils se chargent sont au contraire couverts du blanc-seing de la loi et vantés par les journaux. Ils ne disparaissent pas après leurs actions répréhensibles, mais sont maintenus au sommet de l’État, décorés de la Légion d’honneur et distribuent des leçons sur les droits de l’homme. Ce n’est pas une famille qu’ils assassinent, mais plusieurs, mais des millions, et les lois qu’ils votent sont conçues pour ne laisser indemne aucun foyer. Enfin, quiconque s’essaie à les empêcher de nuire se voit exposé aux vexations policières, aux poursuites judiciaires et aux discriminations d’État.

Ce sont des exterminateurs familiaux. Notre Occident en produit en série, et depuis longtemps. Ils se nomment Alfred Naquet, Jean-Marc Ayrault, Richard Dupuy, Pierre Simon, Lucien Neuwirth, Simone Veil, Élisabeth Badinter, Étienne Baulieu, Sigmund Freud, Jacques Attali, Simone de Beauvoir, Christiane Taubira…

 » J’accuse.  » Nous les accusons d’exterminer la famille en se servant de l’autorité publique qui comporte la puissance de faire les lois, la magistrature autorisée à juger, et le pouvoir exécutif {de nuire en toute légalité – ndr]. Leurs crimes se nomment l’avortement et le pacs, le féminisme et la contraception, le divorce et le « mariage pour tous », l’insémination artificielle et la stérilisation…

Toutes ces lois qui empoisonnent la vie sociale n’ont pas été adoptées indépendamment les unes des autres : elles sont des étapes dans un processus général. Elles ont été concoctées dans un projet d’ensemble. Bref, disons le mot, et disons-le avec d’autant plus de conviction et d’assurance que nous le prononçons rarement dans cette revue[2] : il existe un complot, une vaste conspiration émanée d’officines secrètes, maçonniques et meurtrières, ces mêmes officines que les papes Léon XII, Pie IX et tant d’autres souverains pontifes ont dénoncées avec la plus sévère énergie.

(…)

fin de citation

 Voilà. Inutile d’en dire plus. Je ne vais pas engager ici un débat sur l’inversion généralisée de notre culture morale qui consiste désormais – et dans un mouvement qui s’accélère – à dépénaliser, légaliser dans un premier temps, promouvoir et imposer dans un deuxième, tout ce qui était jugé contraire au développement d’une société humaine harmonieuse et à la dignité humaine : le divorce, l’avortement, le vagabondage sexuel, les multiples perversions sexuelles et à ignorer obstinément le respect de la vie, la loyauté, la fidélité, l’engagement, la paternité, et jusqu’au respect des genres sexués…..

J’ai abordé plus ou moins ces questions dans les différentes réflexions tournant autour de ce que peut nous enseigner la nouvelle phase du Cycle Uranus/Pluton. Je n’en dirai donc pas plus.

Ce qui m’intéresse ici c’est de voir en quoi les THEMES NATALS des femmes dont j’ai choisi de vous parler reflètent l’enjeu de notre époque : la destruction de nos valeurs fondamentales. Quelles que soient les justifications qu’elles adoptent. Ce n’est pas un choix arbitraire car ces femmes se sont illustrées et s’illustrent encore dans ce grand mouvement de subversion morale et, désormais, légale, qui s’attaque aux fondements mêmes de la société humaine : la famille et les enfants dont le destin désormais oscille entre l’élimination (chaudement recommandée) et la perversion obligée.

Mieux encore. Il est évident que dans le cours de l’Histoire d’innombrables femmes aient possédé des programmes anthropocosmologiques sinon identiques (rien ne se répète jamais identiquement) mais très proches des leurs. Et pourtant elles n’ont pas laissé de traces particulièrement destructrices.

C’est là qu’il faut bien entrevoir que le programme qui accompagne symboliquement notre naissance, s’il indique la forme d’une identité spécifique et des moyens à mettre en oeuvre,  ne nous dit rien de la « fin » que la personne aura à poursuivre. Bien sûr par « fin » il faut entendre « but ultime » ou « vocation« [3] ou  « sens que nous donnons à notre existence« .

Le Thème Natal de chacune des personnes que nous allons aborder dans cette série de « goules » présente d’incontestables similitudes avec le thème de chacune des autres comme le  verront les amateurs d’anthropocosmologie à qui cette série d’articles est plus spécialement dédiée. Je m’efforcerai de les mettre en lumière. Il caractérise donc une sorte de catégorie de personnalités qui n’ont pu influencer nos moeurs que parce que l’air du temps, les idées à la mode, l’affaissement de la culture fondatrice de notre société, permettaient aux conflits personnels qu’elles avaient à résoudre de faire irruption dans le champ collectif et d’y faire des ravages.

Et j’entends par conflits autre chose que le couplet freudien psycho-scatologique habituel complètement dévalorisé désormais, mais celui qui détermine, au plus profond de l’être et pour chacun de nous, la lutte entre le bien et le mal, l’ouverture de l’âme à la vérité ou son aveuglement égotique, l’acceptation des lois éternelles ou la volonté de dominer le monde en en le façonnant à l’aune de nos désirs exaltés (comme disait Paul DIEL). Ce, qu’en d’autres lieux j’ai qualifié d’attitude luciférienne, paradigmatique de la révolte, orgueilleuse et vaine, contre Celui qu’on voudrait remplacer ou imiter, mais qu’on ne peut que caricaturer.

On peut aussi évoquer le sens profond de la notion de « péché originel » qui illustre non seulement la méconnaissance des lois de la vie, mais, plus encore, l’idée que nous en sommes les maîtres….au risque de semer le désordre, la misère, la souffrance et la mort. Ce qui n’a pas manqué de se produire après l’initiative  vaniteuse de nos parents adamiques qui se prenaient sans doute pour des super-héros alors qu’ils en étaient aux balbutiements de la condition humaine.

En résumé, chacune de ces personnalités à gâché la dominante qui apparaît à la lecture de leurs thèmes : le refus, la remise en question, la révolte. Ce que Platon appelait le Thumos, la colère, la partie irascible, le niveau agressif, les passions.

Non en manifestant ce thumos, – car de telles personnalités sont utiles à la vie sociale -, mais en les mettant au service des fantasmes libertaires et relativistes de l’époque. Alors qu’il convenait de les ancrer  sur la sagesse éternelle – qui ne dédaigne pas de susciter de « saintes colères » – pour répondre efficacement et véritablement aux problèmes évidents auxquels elles pensaient apporter remède par des solutions « libérales ». C’est à dire des solutions qui laissent subsister le problème en se mentant sur sa nature et sa solution, en fuyant la réalité, en renonçant à la responsabilité individuelle. C’est une vision de la société humaine où, dans un premier temps, on pense supprimer le mal en ne le nommant plus : exit l’avortement (notion négative) bonjour à l’IVG (moderne et acceptable). Dans un deuxième temps – on passe alors du « libéral » au « libertaire » – on décide qu’il n’y a pas de mal et même que le mal est en fait un  bien qui s’ignore, en le référant à un principe incoercible mais qu’on évite soigneusement d’interroger : la liberté ou l’égalité. Voire les deux.

  • L’avortement à grande échelle est un « bien » puisque s’y exprime la liberté des femmes qui revendiquent celle « de leur corps » (une liberté en entraînant une autre, cela va de soi). Sans que soit évoquée le « droit » de l’enfant à naître de vivre sa vie. Enfant à naître, ramené, pour les besoins de la cause (car l’argument ne trompe personne) à un amas de cellules, à un pré-embryon, bref à une sorte de déchet à laisser dans une poubelle !

  • Le pitoyable pseudo-mariage homo est un « bien » puisque s’y exprime l’égalité entre les homos et les hétéros ! Mais si, mais si !

Sans que jamais ne soit examiné de plus près la pertinence ou plutôt le lien contradictoire entre la notion « d’homosexualité » et celle de « couple » ou de « mariage ». On établit pour cela une fausse égalité entre homosexualité – qui n’est qu’une déformation ou une déviation malheureuse de la sexualité tout court – et la notion d’hétérosexualité qui n’est qu’un mirage, un être de pensée, une arnaque sémantique, car la sexualité en soi, ne peut être, par définition, qu’hétérosexuelle puisqu’elle qualifie les rapports obligés entre les deux sexes en vue de la procréation.

Alors on noie le poisson, on abuse le bon peuple tout ébaubi de pareilles élucubrations, et on lance les foudres sur ceux qui ont le mauvais goût de savoir ce que parler veut encore dire dans le pays de l’éloquence et de la pensée claire.

  • L’astuce  consiste à scinder une substance – par essence indivisible : ici la sexualité – en deux espèces (homo et hétéro). Il suffit, pour cela, d’élever un « accident » survenu dans le développement de la dite substance, au niveau d’une nouvelle substance. Les aristotéliciens me comprendront aisément.

  • En fait, toute l’arnaque repose sur une définition truquée des concepts, de la sexualité notamment et de sa fonction réelle dans la nature humaine.

A partir du moment où notre culture s’est prostituée aux délices du nominalisme et de la pensée sophistique, c’est à dire depuis qu’elle a vidé les mots de leur sens et les concepts de leurs contenus, il était évident que nous finirions par plonger dans les affres des plus ignobles aberrations. Nous y sommes…..

 

Qu’on me comprenne bien au cas où il y aurait un doute dans l’esprit des lecteurs. Je ne suis pas un père « la vertu », je n’ignore pas que le péché atteint chacun de nous d’une manière ou d’une autre et je ne jette la pierre ni aux homosexuels (qui vivent leur nature déviante comme ils peuvent) ni aux « avortées » (non plus qu’à leurs complices). Depuis l’aube des temps, nous sommes destinés à affronter les multiples atteintes du mal et chacun de nous le fait comme il le peut; personne n’a de leçon à donner à qui que ce soit sur ce plan, la parabole de « la paille et de la poutre » étant toujours en vigueur.

Mais ce contre quoi je m’insurge (et je ne suis pas le seul) c’est contre la profonde perfidie de notre société qui ne veut plus reconnaître le mal comme mal là où il se manifeste et donc y porter remède, car soit elle a décidé qu’il n’existe pas, soit – dans un stade plus avancé de l’horreur – elle le considère comme le bien.

 

Mme Simone VEIL

VEIL Simone -13.07.1927 -08.15 - NICE A.M « A tout seigneur, tout honneur » dit l’adage.

Commençons donc par la doyenne des « Goules » de la République. Celle qui, paraît-il, est le personnage le plus populaire auprès des Français. Sans doute à proportion des quelques sept ou huit millions d’enfant tués dans le sein de leur mère, depuis le vote de la loi de 1975. Je veux, bien sûr, parler de Mme Simone Veil.

Il fut un temps où les Français admiraient l’abbé Pierre par dessus tout. Et je partageais leur enthousiasme…. jusqu’au jour où je découvris (peut-être certains lecteurs pourront apporter des précisions à mes propres informations) que ce  brave abbé Pierre, très proche des communistes (comme toute un partie de l’épiscopat français dans les années d’après-guerre) à qui il servait d’idiot utile, avait siégé, à la Libération, dans des « tribunaux révolutionnaires » qui avaient envoyé des gamins de 17 ans devant le peloton d’exécution. Puis, qu’il s’était opposé à l’Assemblée nationale, au vote des crédits destinés à rapatrier le corps de nos jeunes soldats tués en Indochine (on ne disait pas encore « au Vietnam » alors).

Je peux comprendre ces comportements de la part des membres d’un parti révolutionnaire à la doctrine réductrice pétrie de violence et de haine aveugle, mais je ne peux la comprendre de la part d’un prêtre catholique, même s’il s’est reconverti dans la défense des pauvres et des sans-abris.

Paix à ses cendres.

 

  • Revenons donc à notre icône actuelle : Mme Simone Veil. qui atteindra ses 90 ans le 13 juillet prochain, sa maman n’ayant pas eu la possibilité de lui appliquer sa loi sur l’IVG.

L’argumentation de Simone Veil est connue : je la résume ici en quelques mots. L’avortement clandestin tue des femmes parce qu’elles le pratiquent dans des conditions sordides. Dépénalisons le, permettons qu’il s’effectue dans un milieu adapté (médical) et nous sauverons la vie de ces femmes.

Maintenant que nous commençons à comprendre comment il faut raisonner devant ce genre discours humanitaire qui prend directement appui sur l’entreprise de séduction du Serpent sur les deux niais adamiques du Jardin d’Eden,  le piège sophistique devient évident.

  • Dans un premier temps, on efface la nature intrinsèque du mal considéré en fixant l’attention sur les conséquences négatives qu’il peut avoir sur celui (celle là en l’occurrence) qui le commet. Un vrai travail de bonneteau : on ne voit plus qu’il s’agit d’éliminer un être humain mais on s’intéresse aux risques de celle qui le supprime. Un vrai tour de passe-passe.

Si nous avions le cœur à rire on pourrait imaginer une loi en Corée, en Chine, à Cuba, au Viet-Nam ou dans les pays islamistes qui, voulant porter remède au problème de la torture…..dépénaliserait l’action des bourreaux et entourerait leurs pratiques de toutes les précautions nécessaires pour qu’ils ne se blessent pas dans le cadre de leurs activités.

  • Dans un deuxième temps, on déverse un flot de sentimentalité rhétorique [moi Satan, je peux faire que vous soyez « comme des dieux » si vous suivez mon conseil] pour mieux dissimuler la nocivité des « solutions » proposées [car, lorsque vous aurez mordu dans le fruit de la connaissance du bien et du mal, vous ignorez que vous deviendrez mortels, soumis à la peine et à la souffrance].

Mme Veil n’est pas Satan, même si elle en possède le regard glacé et l’attitude arrogante qui m’ont toujours mis mal à l’aise quand je l’observais sur l’étrange lucarne.

Elle sait qu’on ne peut faire avaler un poison violent qu’en y associant un peu de miel.

C’est pourquoi sa loi précisait que le recours à l’avortement n’était pas légalisé mais simplement « dépénalisé » et ce, dans les cas de « détresse avérée » et elle mettait en place tout une procédure censée protéger l’intéressée d’une décision irréfléchie : discussion avec un médecin, délai de réflexion, décision. De plus elle accordait la « liberté de conscience » aux dits médecins et personnels médicaux….qui furent, autant que je sache, très peu à la revendiquer.

Ah, la sainte femme. ! Obligée d’adapter la loi à la déliquescence des mœurs (initiée avec la pilule en 1968 qui avait dissocié artificiellement sexualité et maternité) et à leurs conséquences funestes, elle avait quand même mis des garde-fous pour éviter les dérapages.

Ouiche ! Le résultat on le connaît : des dispositions de plus en plus laxistes, une loi entièrement bafouée et ignorée, une propagande pour l’avortement (sans autre justification que le désir ou la fantaisie individuelle) activement menée par toutes sortes d’instances, dont le planning familial, des menaces de plus en plus précises contre ceux qui oseraient s’élever contre l’immoralité et l’inhumanité de cette loi, le tout aboutissant à 220000 avortements par an et à une nouvelle loi sur « la famille » (quel cynisme !) où la mention d’origine « en cas de détresse physique ou physiologique avérée » a été purement et définitivement supprimée.

  • On me répondra :  » Mais Mme Veil n’y est pour rien. On a dépassé ses intentions. Ce n’était pas ce qu’elle voulait « .

1/ Quand on est un acteur politique on doit être capable d’évaluer la portée véritable et les conséquences extrêmes de ses actes. On ne peut jamais se laver les mains des méfaits commis à l’abri de la loi (c’est dire si nos personnages politiques auront du mal à se justifier devant le tribunal : aussi bien celui de l’Histoire que celui du Dieu lorsqu’ils auront à y paraître)

2/ Je ne l’ai jamais entendue – ou lue – protester contre les dérives qui se développaient. Au moment de la loi Aubry/Guigou par exemple qui s’était attaquée aux garde fous de la loi de 1975, ni ces derniers temps avec le coup d’accélérateur donnée par Nadia Bécassem (la « goule » de service au PS) pour rendre l’avortement aussi simple, banal et indolore (si on peut dire) qu’un pince-fesses entre bobos parisens.

3/ En fait, c’est qu’elle en est complice et secrètement satisfaite car cela correspond à ses intentions profondes. Ce n’est pas moi qui le dit c’est l’inénarrable Nadia Bécassem. « L’IVG est un droit à part entière et pas une simple tolérance assortie de conditions » a-t-elle affirmé devant l’Assemblée nationale. Et elle a précisé sa « pensée » (si on peut dire, car certains la considèrent comme le perroquet des positions de Terra-Nova, étant incapable d’une authentique pensée personnelle) en affirmant  qu’une femme pourrait accéder à l’IVG si elle « ne veut pas poursuivre une grossesse » et non plus parce que « son état [la] place dans une situation de détresse« . Et d’enfoncer le clou : la suppression de cette disposition « obsolète » est « bienvenue« .  Et d’ajouter : « Simone Veil avait accepté cette disposition à reculons en 1975 » ! …. Cinq ans plus tard, le Conseil d’Etat avait déjà « considéré que la référence à la situation de détresse n’est pas une condition…… Il s’agit donc de mettre le droit en conformité avec la pratique. »


C’est clair. En fait Simone Veil est convaincue dès le début d’un droit à l’avortement sans limite, sans obstacle, sans aucune considération pour les jeunes vies qu’elle va ainsi envoyer à la mort. Mais il faut tromper l’opinion, encore saine et donc rétive à la légalisation d’un massacre officiel en pays de vieille culture chrétienne. Le déguisement adopté sera celui de la compassion et de la protection de femmes désireuses d’avorter mais en des termes tels que cela apparaisse vraiment comme une sorte de loi d’exception. Alors qu’elle sait parfaitement à quoi cela aboutira étant parfaitement au courant du travail incessant du G.O et de ses multiples relais pour qu’une loi d’exception devienne un « droit pour tous » en manipulant l’opinion et les médias.

Le processus est connu : il a été inauguré par les révolutionnaires de 89/93 : on lance une attaque qui remet en cause un pouvoir ou une autorité, on feint d’accepter des compromis avec la résistance qu’elle suscite, on met alors les « salons » et les « clubs » en ordre de bataille, on publie des libelles, on crée des mouvements d’opinion soigneusement encadrés, on fomente des mouvements de foule, on provoque des émeutes et on finit par faire sauter les positions de l’adversaire « sous la pression du peuple » !

Après quoi il n’y a plus qu’à recommencer pour faire sauter le verrou suivant. C’est la situation à laquelle Louis XVI a été affronté pendant toute la fin de son règne à partir de la première minute où les Etats Généraux se sont réunis. Et même bien avant. Puis ce fut la lente agonie du régime sanctionnée par son assassinat et celui de sa famille. Ce qui attend les « résistants » comme moi. Sinon physiquement (encore que) du moins politiquement ou juridiquement.

 Ce qui me chagrine ici c’est qu’une « loi » qui n’est qu’un déni du sens même du concept de « loi », et qui engage tellement l’avenir démographique de notre Nation, compromet aussi (mais qui s’en préoccupe ?) son salut spirituel en l’asservissant à une structure de péché. Et il m’interroge particulièrement que ce soit une Juive relayée par une Musulmane qui imposent ces aberrations à une nation chrétienne. C’est un aspect métahistorique et métapolitique qui surprend peu de monde sans doute. Mais arrivera un temps où, si nous voulons survivre, nous ne pourrons plus ignorer la subversion de notre identité métahistorique par des doctrines venues « d »ailleurs » mais qui se caractérisent toutes par leur haine du Christ, de Ses lois, de Son Eglise, de Sa civilisation, et de la France issue du baptême de Reims….. Imagine-t-on un ministre catholique, accéder à la tribune de la Knesset ou au parlement iranien, pour faire passer en force un loi dépénalisant le refus de circoncision pour cause médicale ou pour objection de conscience ?

 

Venons-en maintenant à la Carte du Ciel de Simone Veil.

Je la décrirai aussi brièvement que possible et laisserai chacun(e) tirer les conclusions qui lui plaisent.

Après quoi je tirerai quelques conclusions philosophiques de cette étude.

Conclusion qui, de même que la longue introduction à la cette étude, servira à l’ensemble des cas que je vais analyser au fil du temps dans la série de ces « goules ».

Il sera donc bon de s’y rapporter à chaque fois en complément de lecture comme je ne manquerai pas de le rappeler.

Simone Veil est née le 13 juillet 1924 à 08.15 à Nice.

Laissons tomber la biographie du personnage qui ne nous intéresse pas ici. Concentrons nous sur ses dynamiques anthropocosmologiques.

 

D’emblée le thème se place sous le double parrainage du CANCER (étape de gestation et de développement de la Vie se déclinant en toute une série d’archétypes liés à la possibilité et la croissance de la Vie : la Graine, la Racine, l’Origine, la Femme, la Mère, la Famille, le Clan, le Milieu Protecteur à l’abri duquel la Vie peut Grandir (outre la Femme, la Mère ou la Famille, nous avons aussi le Milieu social, culturel, religieux, professionnel, éducatif….etc),

L’Ascendant lui, tombe en toute fin du LION. L’étape LION qui vient immédiatement après l’étape CANCER, ne peut en représenter que la conséquence : il s’agit ici d’un principe d’EXISTENCE autonome. Ce que le CANCER a protégé et nourri dans la coquille (ou la matrice, la famille, le lieu protecteur, etc….) et dont il a favorisé la croissance, se manifeste ici par lui même et en plein jour : c’est donc l’ENFANT, archétype sur lequel se greffent ceux de CREATION, de DON, de BONHEUR, d’ECLAT, de VOLONTE autonome, d’EGO, de RAYOINNEMENT, de GLOIRE, etc…Le LION est le lieu naturel du SOLEIL et le SOLEIL est maître et gouverneur du système. Donc chaque SOLEIL est à l’origine d’un nouveau système. Ici on peut comprendre que chacun de nous porte les promesses de la Vie en son intégralité.

C’est clair ? On commence à comprendre pourquoi le nom de Simone Veil restera historiquement attaché au sort de enfants (LION) à naître (CANCER) devant l’Histoire et devant Dieu.

  • Parce que cela va se gâter.

En effet nous trouvons quatre  Corps Célestes dans le Signe du Cancer :  dans l’ordre des Signes nous rencontrons :

– Vénus (l’amour, l’érotisme, le sentiment, etc…)

– PLUTON (Génération et Corruption, principe qui décide de la vie et de la mort de toute chose ou des étapes de transformation par lesquelles elle doit passer pour s’accomplir)

– le SOLEIL (je viens d’en parler : la VIE autonome, l’ENFANT issu de la fécondité du CANCER) et enfin

– MERCURE (la pensée, les idées, la communication, mais MERCURE représente aussi très souvent dans l’astrologie traditionnelle les questions d’apprentissage et d’éducation).

Voyons maintenant les rapports avec les MAISONS : aussi bien les Maisons occupées que les Maisons gouvernées[4].

Tout l’amas CANCER (4ème Signe, celui de l’ORIGINE et des liens biologiques et transgénéalogiques) se situe en MAISON XI (celle de la vie sociale, celle qui lie la communauté par des rapports culturels, par des idéaux, par des « affinités électives » comme disait Goethe, par un « penser » commun).

C’est pourquoi la Maison XI est un secteur tellement privilégié en matière d’éducation et de mœurs. Elle est équivalent au signe du VERSEAU qui porte, lui aussi, des valeurs orientées vers la culture, l’éducation, la chose sociale.

Quand on connaît la carrière de Mme Veil, on ne peut pas ne pas être frappé par la pertinence de sa structure anthropocosmologique….. Mais, c’est une constatation que l’ont peut faire pour chaque nouveau Thème dès qu’on approfondit cette discipline sans idées préconçues.

  • Le thème nous dit donc : le sujet pourrait s’orienter vers les questions sociales et, plus particulièrement, à celles touchant l’organisation de la famille, le sort des enfants et donc l’éducation, l’école, etc….

D’autant que la LUNE (maîtresse du CANCER, image traditionnelle de la Femme, de la Maternité et de l’Enfance) et au bénéfice de laquelle fonctionnent les quatre planètes sus nommées, se trouve – voyez la coïncidence ! –  dans la MAISON IV de thème (celle qui correspond justement aux valeurs traditionnelles du CANCER sur lesquelles je ne reviens pas) dans le signe du SAGITTAIRE (expansion et autonomie) en conjonction à JUPITER (détente, épanouissement, accomplissement).

Et remarquons incidemment combien un conjonction LUNE/JUPITER favorise la notoriété, la reconnaissance, le sujet sachant donner une image satisfaisante de lui même à la collectivité. Celle de Mme Veil fut une belle apparence de rigueur, de compétence, de femme courageuse qui s’engage à faire avancer le « progrès » de la législation, en toute abnégation. Un vrai miroir aux alouettes.

Quel merveilleux thème ! Où trouver quelqu’un de plus prédisposé à trouver les meilleures solutions concernant la famille, la naissance, la maternité, le bonheur de la mère et de l’enfant ??? La recette du bonheur quoi.

Et de la trouver dans le cadre d’une société où désormais les femmes pensent devoir s’accomplir hors du foyer (d’où la LUNE en SAGITTAIRE en Maison IV) et trouver leur bonheur dans l’accomplissement d’une carrière : vous vous souvenez que VENUS – le plaisir, le contentement – se trouve dans la Maison XI (la vie collective et sociale) et elle gouverne le Maison X (la carrière !)

 

Mais voilà l’épine sous la fleur. Le conflit  mortel entre la « femme émancipée » et la fonction maternelle (emblématique de ces années 60/70) qui peut aboutir à des contradictions insolubles apparaît pleinement dans ce thème emblématique :

– la LUNE en Maison IV – simplifions par : la mère au foyer

– en SAGITTAIRE : désirant en sortir pour se réaliser autrement

– liée à JUPITER : désir d’occuper une place reconnue socialement

– est en conflit aigu avec MARS (lui même symbole de conflit, de révolte, de guerre, de violence) qui, outre qu’il se trouve en Maison VII (le mariage, le conjoint) représente à la fois la sexualité masculine et l’acte médical ou chirurgical car situé dans les POISSONS traditionnellement dévolu aux institutions en relation avec la maladie et la souffrance

  • Carré LUNE-MARS qui signale les « féministes », les femmes dites à tendance « phallique » dans la littérature astro-psy.

– Mais aussi, et très clairement, l’agression  (MARS en POISSONS) sur la femme (LUNE) lorsqu’elle subit un avortement, censée la délivrer (SAGITTAIRE) de cette malédiction qu’est devenue la maternité. Rappelons aussi que les POISSONS sont traditionnellement associés à la période pré-natale. CQFD.

 Remarquons par ailleurs que NEPTUNE (la fuite hors du réel, les mesures échappatoires, les pratiques anesthésiantes, la compassion, l’humanitaire) Maître de la Maison VIII (la Mort) se trouve en LION (la Vie, l’Existence, l’Enfant) et en Maison XII (les grandes épreuves de l’existence, la maladie, la mort….et surtout les hôpitaux et cliniques.

Dés lors, dans le cadre de pensée doctrinal, qui est celui de Mme Veil – agnostique et libéral c’est à dire ne reposant sur aucune valeur intengible – la solution compassionnelle s’impose d’elle même : pourquoi laisser les femmes qui veulent se libérer d’un enfant à naître risquer de mourir chez elle……. alors qu’on peut tuer leur enfant en toute sécurité dans un service médical adapté ? N’est-ce pas faire preuve d’une grande compassion humanitaire ?

C’est fou ? Mais réfléchissez et vous verrez que c’est exactement ce qui a été décidé par notre société à travers la personnalité de Mme Veil, qui, grâce à son héritage astral. incarnait pour un moment donné, la philosophie dominante d’un pays qui a tourné le dos à ses valeurs vitales.

  • La véritable solution, bien sûr, eut été de « sauver la mère et l’enfant » en mettant en place pour l’une et pour l’autre les conditions de son épanouissement raisonnable.

Mais c’était là une solution de longue haleine qui demandait d’abord une vraie générosité du corps social et politique et non cette posture si courante de nos jours qui consiste à dissimuler nos lâchetés ou nos égoïsme derrière des tonnes de bons sentiments. Voyez cette grande narcissique de Line Renaud qui arrive encore à faire clignoter un nombril défraichi sur les souffrances du SIDA. De plus – et c’est peut-être l’essentiel – cette solution allait contre l’idéologie dominante orientée en apparence vers la « libération des femmes » mais, en ses fondements, contre la famille et les valeurs chrétiennes.

Mme Veil était (et est encore) une femme de son temps. Gagnée depuis longtemps aux idées modernistes qui peu à peu sont arrivées à nous faire considérer un enfant à naître comme une quantité négligeable; à préférer une mort assurée de l’enfant à un dommage hypothétique de la mère; puis – et c’est notre époque – à exiger le sacrifice de l’enfant au désir, au plaisir, au bien-être, voire au caprice de la mère.

  • Nulle véritable compassion à attendre d’elle.

Les épreuves mêmes qu’elle et sa famille ont dû subir de la part de fanatiques, qui, en fait, ne raisonnaient pas autrement que les fanatiques de l’avortement : détruisons ceux qui nous gênent ou nous déplaisent puisque ce ne sont pas des êtres humains – ces épreuves mêmes ne l’ont pas amenée sinon à reculer, du moins à essayer de contrôler le mouvement lorsqu’il a dérapé.

Sans doute parce que ce n’est pas dans sa nature et que la situation, au-delà de l’aspect politique, moral ou intellectuel, correspond bien à sa structure archétypale :

  • raideur intellectuelle, intransigeance, propension aux solutions techniques et/ou technocratiques, abstraites, ignorantes de « l’humain » : voyez les trigones que forme URANUS au SOLEIL et à MERCURE. C’est la configuration type de tous les doctrinaires et de nombre de « dictateurs » (voyez l’article que je leur ai consacré il y a quelques années).

  •  De plus URANUS est situé en POISSONS dont il « assèche » toute la dimension compassionnelle ou empathique et donne à cette personnalité une structure  intellectuelle orgueilleuse, psychorigide. Chacun choisira.

  • Quant à la conjonction SOLEIL/PLUTON emblématique des êtres aspirant à un pouvoir absolu sur les autres (nous allons d’ailleurs la retrouver dans la suite de ces articles comme nous l’avons déjà observée dans le thème de François Hollande), dans le contexte que je viens de décrire où PLUTON, le « dieu des enfers » (pour faire court), gouverne la Maison IV « de la famille et de la maternité » (idem) , elle montre assez bien combien les solutions radicales sont en affinité avec les structures mentales, inflexibles, du sujet. Surtout quand elles sont mortelles. « Inflexible » étaient déjà qualifiées les décisions d’Hadès du temps de nos pères Grecs.

Cette étude attirerait une réflexion plus approfondie sur le problème – essentiel – entre nos déterminations astrales et l’exercice de notre libre-arbitre : pouvons nous échapper à un destin qui paraît tellement nécessaire et certains sont-ils condamnés dès le départ à épouser un terrible destin qui les damnera pour l’éternité ?

Pris par le temps et par la volonté de publier cet article en ces tous derniers jours de février, je remets cette réflexion à un moment plus opportun. 


[1] Wilkipédia nous donne la définition suivante : La goule (de l’arabe الغول, al-ghoûl (féminin al-ghoûla), « l’ogre »), est une créature monstrueuse du folklore arabe1 et perse2 qui apparaît dans les contes des Mille et Une Nuits. Elles forment une classe de Jinn, comme les Éfrits par exemple, et sont donc à ce titre l’engeance du diable, Iblis. …. La ghoûla, féminisation du mot arabe, est l’équivalente arabe/perse de Lilith (Lamia)2. ….La goule affectionne les cimetières où elle déterre les cadavres pour s’en nourrir et dans d’autres endroits peu fréquentés. La goule hante aussi le désert sous les traits d’une jeune femme et elle dévore les voyageurs qui succombent à ses appels, non sans rappeler les sirènes du récit de l’Odyssée. De nombreux récits terrifiants destinés aux enfants ont pour acteur principal une goule dans les pays du Maghreb. La goule y joue souvent le rôle du Grand méchant loup1.

 

[2] Il s’agit de la revue FIDELITER, mais, pour ma part, j’ai trouvé ce texte cité en d’autres lieux.

[3] Attention, il y a deux sortes de « vocation » pour moi, le mot étant ambigu à l’estrême. La vocation peut désigner ce à quoi nous sommes appelés et consiste donc à la soumission à cet appel : le supérieur « appelle » l’inférieur à collaborer avec Lui,  Et puis il y a ce à quoi nous nous « vouons » de nous mêmes et qui n’est plus que projection, illusion, fuite devant le réel et les problèmes existentiels à résoudre. Elle aboutit souvent à des catastrophes.

[4] Cet article – comme l’ensemble de tous mes articles –  en sa partie purement démonstrative, s’adresse d’abord et avant tout à ceux qui possèdent une certaine culture anthropocosmologique. C’est pourquoi, j’évite les trop longues explications techniques qui, se répétant d’un article à l’autre, finiraient par en rendre la lecture fastidieuse.

48 réponses à to “Les Goules[1] de la République 1/ L’Icône : Simone Veil”

  • F. Lamy:

    Simone Veil est née en 1927 et non 1924.

    • Je vous remercie bien vivement de me permettre de rectifier les données fausses dont je disposais.
      J’ajouterai un additif-rectificatif à mon article tenant compte de votre information (que j’ai pu faire confirmer par ailleurs).
      Contrairement à ce que l’on pourrait penser on s’apercevra que le changement d’année non seulement n’altère pas la signification générale du thème mais renforce son côté sombre et destructeur.
      Merci encore à vous.
      Bien cordialement

      LSM

  • M. François.:

    Lisant souvent vos articles, je les trouve souvent très contradictoires. Comment peut-on se soucier de l’avenir d’enfants « conçus » dans le cadre des nouvelles lois sur le mariage pour tous (PMA, …) et par ailleurs s’opposer à l’avortement même dans des cas qui mettent l’avenir d’enfants en danger (viol, abandon paternel,…)? Simone Veil aurait défilé dans la Manif pour tous. Nous sommes des êtres de contradictions mais une certaine cohérence est nécessaire. Pour garantir un meilleur avenir à un enfant qui n’a pas été désiré, il faudrait au moins un système communiste qui instaure une allocation élevée à tous les enfants et aux mères. Et payer des éducateurs qui joueraient le rôle du père manquant. Votre point de vue est respectable mais manque singulièrement de réalisme, tenant compte également de la surpopulation dans le monde. Je ne suis pas non plus, pour l’avortement. Mais…

    • Il n’y a aucune contradiction à s’opposer et à la GPA et PMA d’un côté – à l’avortement de l’autre.
      Je pense que vous ne faites pas l’effort de remonter au principe – immuable – qui éclaire ces positions, ce qui vous amène à en substituer un autre, purement discutable.
      Le principe qui me guide tient en un mot : humanité au sens de « essence immuable de ce qui nous constitue comme humains« .
      Ce principe réside hors de nous, il nous dépasse, fonde notre être et échappe à toute volonté terrestre, aussi bien disposée soit-elle, et elle l’est rarement.
      C’est le respect de cette « humanité » qui fonde l’existence de toute personne qui m’autorise à condamner la GPA ou la PMA. Car cette « humanité » qui n’appartient à personne (sauf à Dieu, ou au principe suprême qui vous guide….si vous en reconnaissez un….) ne peut qu’être
      transmise à travers le couple parental – qui ne fait alors que passer le relai – et non accordée ou, pire, vendue/strong>, pour satisfaire au caprice ou au désir d’un faux couple. Ce n’est pas le désir, le besoin ou la volonté de mes parents qui fondent mon « humanité », commme on veut nous le faire croire. Je « suis » hors de toute volonté étrangère à l’acte même d' »être ». Que je sache, aucune personne humaine n’est à la source de l' »être » et ne peut donc en disposer à sa guise. C’est un peu (en plus profonde) comme les saisons, la pesanteur, la relativité générale, la mécanique ondulatoire : nous ne les avons pas crées, nous pouvons les manipuler ou nous y adapter mais leur essence échappe à notre volonté fabricatrice.
      Cela répond à la deuxième partie de votre remarque où votre principe directeur apparaît clairement : ce qui légitimerait qu’on laisse à la vie à un enfant à naître, donc, ce qui fonderait son « humanité » reposerait dans la qualité de son « avenir ».
      – D’une part vous semblez ignorer que nous ignorons tout de l’avenir d’un enfant en ne tenant compte que des circonstances de sa venue au monde. Combien de magnifiques réussites (et par seulement évaluées à l’aune de la réussite sociale) à partir d’un environnement sordide. Combien d’échecs et de médiocrité alors qu’on était né « avec une petite cuiller en argent dans la bouche ».
      – D’autre part – je le répète….pour éviter le risque de ne pas être entendu – ce n’est pas le « désir » ou le « projet parental » qui fondent l’humanité de l’enfant, ce qui légitime son existence. Ce sont sans doute des facteurs « facilitants » mais en aucun cas fondateurs : personne n’a droit de vie ou de mort; d’existence ou de non existence sur qui que ce soit. Les parents sont associés à un projet qui leur échappe (comme leur a échappé leur propre naissance et existence) et qui donne toutes ses chances à la Vie qui sait mieux que nous ce qu’elle a à faire. Si nous continuons à défendre une vision aussi absurde et criminelle que celle du « désir » ou du « projet » parental comme fondement légitime de l’existence d’un être humain, nous finirons forcément par accepter l’infanticide, car le propre d’un « désir » ou d’un « projet » est qu’ils peuvent changer ou disparaître, emportant avec eux la justification de l’existence qu’ils avaient accordée.
      – Votre couplet sur les dispositions qui facilitent l’accompagnement d’une nouvelle existence tombent dans l’oreille d’un convaincu. Tout dans notre vie moderne est organisé pour que l’enfant à naître puis le jeune enfant soient ressentis comme des obstacles, des charges, des contraintes. C’est le propre de notre univers démoniaque que d’avoir canalisé toutes les volontés vers le faire, le travail, la production, la consommation, au détriment de la culture de la vie et de l’amour des enfants. L’idéologie nous a par exemple convaincus que hors de l’usine, du bureau, de l’entreprise, etc, point de salut pour les femmes. A tel point qu’en 1986 lorsqu’une disposition concernant le salaire maternel avait été avancée dans la « plateforme de la droite » une ministre – de droite ! – s’y était opposée en arguant qu’une telle disposition « éloignerait les femmes de l’entreprise ». En d’autres termes, ce ministre avait peur que les femmes fassent le mauvais choix et qu’elles préfèrent l’enfer de la maternité et des soins familiaux, au paradis du bureau et des transports en commun. Si l’enfer existe – et il existe, je ne sais sous quelle forme, mais il existe – il pourrait tout à fait prendre la forme d’un mode de vie qu’on nous imposerait pour nous « libérer » et dont il faudrait en plus vanter les mérites.
      – On ne peut dénoncer les « pères manquants » et se satisfaire de toutes les lois (inspirées par un féminisme idéologique déjanté) qui ont peu à peu privé les pères de la possibilité d’exercer leur autorité et leurs responsabilités. Redonnons leur leur place et, sauf cas extrêmes, ils rempliront leurs fonctions comme ils l’ont toujours fait tout au long de l’Histoire.

      Mais tout cela ne constitue que des aspects annexes du problème de fond et ne peut en aucun cas justifier l’avortement légalisé, encouragé, remboursé, imposé. Car rien de tout cela ne peut entamer l' »humanité » de nos enfants à naître, leur droit imprescriptible à l’existence, à la Vie. De même que rien ne peut justifier qu’on me prive de l’air dont j’ai besoin pour rerspirer.
      Vous m’accusez de « contradiction » là où je pense faire preuve d’une réflexion parfaitement fondée et étayée. C’est vous plutôt qui apparaissez comme faisant feu de tout bois en invoquant des arguments de différents niveaux logiques et moraux qui constituent le raisonnement sophistique par excellence.
      En fait le raisonnement est simple. L’avortement volontaire est-il un mal ? Si on répond : non, l’avortement en soi n’est pas un mal. Il n’y a plus alors à discuter mais à prier pour les yeux s’ouvrent sur sa nature véritable.
      Si on répond oui…mais ceci….mais cela, on peut peut-être ouvrir la discussion avec un partenaire de bonne foi en lui montrant qu’on ne guérit pas un « mal » (ceux que vous avez décrits) en créant un mal plus grand encore. Or la mort est un mal car elle enlève tout espoir.

      Dernier argument : la surpopulation (vous avez oublié la couche d’ozone, la disparition des ours polaires, les changements climatiques….et j’en passe).
      – Pourquoi s’évertuer à éradiquer les maladies et grandes épidémies qui, autrefois, établissaient une sorte d’équilibre naturel dans la population mondiale et qui, maintenant qu’elles ont quasi disparu, ont permis à cette population de bondir vers les 9 milliards de personnes vers 2050 ? Il faudrait donc tuer les enfants à venir pour calmer l’angoisse de ceux qui ont eu la chance d’être laissés en vie et d’occuper la place, comme les naufragés du Titanic qui avaient trouvé une place dans une chaloupe, tapaient sur ceux qui essayaient de les y rejoindre à grands coups de rames alors que les dites chaloupes étaient à moitié vides ?
      – de quelle surpopulation me palez vous ? Le seul continent qui soit actuellement en progression est l’Afrique. Partout ailleurs dens le monde – sauf exceptions locales – le taux de naissance ne couvre pas le renouvellement des populations (ex : la Chine)
      – c’est particulièrement le cas de l’Europe où les législations pro-avortement (imposées insidieusement par la Commission et par l’ONU, mais je n’ai pas le temps de développer ici) ont entraîné la même situation que les épidémies de peste en des temps lointains. L’Europe, moralement, spirituellement, vitalement, agonise…
      En France on nous dore la pilule avec un taux de fécondité de 2,1 par femme qui serait le meilleur d’Europe et qui permettrait le renouvellement des générations. Mais, ce qu’on ne nous dit surtout pas c’est que ce taux est essentiellement relatif au score des femmes maghrébines et africaines qui connaissent tous les avantages d’une progéniture abondante pour bénéficier des avantages sociaux qui s’y attachent. Les femmes française dites « de souche » préfèrent, elles, travailler et ont un taux de fécondité qui doit tourner autour de 1,8 : incapable de renouveler les générations donc. Or notre population « française » a augmenté de dix millions d’individus en trente ans ! Moins les femmes française font d’enfants, plus nous sommes nombreux.
      Il vous reste désormais à décider qui de nous deux est plus réaliste que l’autre.

      Bien à vous

      LSM

  • F. Lamy:

    et votre thème à vous, ne contient-il pas des aspects sombres et destructeurs ? Parler de Simone Veil comme d’une « goule » !! vous allez très loin, je trouve, et pas dans la lumière, si je puis me permettre.

    Je vous lisais avant, mais plus maintenant. Votre site devient vraiment « limite », Monsieur. Et je me retiens d’en dire plus…

    • Evitons d’enfoncer des portes ouvertes ou de nous satisfaire de pétitions de principe. Nous sommes tous porteurs d’aspects « sombres et destructeurs » puisque nous sommes tous créatures touchées par le péché originel.
      Tous dépend alors de la prise de conscience que nous en avons et de la volonté que nous déployons pour les dépasser. Soit nous décidons de « suivre notre pente mais en la remontant » et nos « côtés sombres et destructeurs » trouvent des applications généreuses et créatrices. Soit nous décidons secrètement de les vivre mais en les rationalisant, en les légitimant par toutes sortes de restrictions morales chatoyantes et de sophismes byzantins qui nous permettront de continuer à nous regarder dans la glace et de faire bonne figure devant les autres. C’est l’attitude choisie par le libéralisme philosophique et moral dont Mme Veil est une grande représentante, ainsi que M. Giscard pseudo-d’Estaing son mentor, un maître en matière d’hypocrisie bourgeoise.
      On nous imposé l’avortement comme « un moindre mal » : il fallait l’accepter pour sauver la vie des femmes qui le pratiquaient secrètement et dans de mauvaises conditions. C’est à dire qu’on a décidé de lutter contre un mal en autorisant un mal infiniment plus grand et injustifiable. Plus grand mathématiquement parlant : 220.000 avortements pas an en France, ne l’oubliez pas ! combien y avait-il de femmes qui mouraient d’avortement par an ??? Injustifiable moralement parlant : les femmes qui avortaient étaient toujours responsables, quoiqu’ à des degrés divers, de leur état et de leur décision. Le bébé à naître n’est pas responsable de difficultés de sa génitrice et c’est lui qui est chargé de payer les pots cassés. C’ezt dont une politique du pire et de l’ignoble, au sens plein du terme.
      Vous me reprochez le mot « goule » s’agissant de cette femme hautaine et glacée dont pas un seul cheveu ne dépasse du chignon BCBG. J’avoue avoir hésité avec le mot « ogresse ». Mais je me suis avisé que les ogresses agissaient sous le coup de la faim, donc d’un besoin vital de survie. Ensuite qu’elles laissaient une chance aux enfants qu’elles dévoraient : ils étaient vivants et pouvaient donc se défendre, courir, fuir, voire échapper – grâce à leur astuce – au sort auquel elles les destinaient : c’est le cas du Petit Poucet et de ses 6 frères comme vous le savez.
      Rien de tel avec Mme Veil : que de la mort gratuite pour des êtres sans défense aucune dans le lieu même qui doit assurer leur protection : le vendre de leur mère. Il s’agit donc du sacrifice gratuit de centaines de milliers, puis de millions d’enfants, rarement pour des raisons graves et impératives (la survie de la mère par exemple) mais, dans l’immense majorité des cas, par convenances personnelles, souci de bien-être, égoïsme – sans doute bien humain – mais égoïsme quand même et parfaitement criminel. C’est d’ailleurs ainsi que tous les âges qui nous ont précédé l’ont compris.
      Au fur et à mesure que cette loi scélérate déployait ses venins, qu’elle abandonnait progressivement les garde-fous qui protégeaient encore la vie de l’enfant à naître, j’attendais, j’espérais un mot de cette icône mortifère pour dire : « arrêtez le massacre, vous allez trop loin, ce n’est pas ce que je voulais ! Protéger les mères ne consiste pas à renoncer à maîtriser sa sexualité et à laisser à mort le soin de régler les conséquences de nos comportements et imprévoyances « . Pas un seul mot n’est sorti de cette bouche orgueilleuse pour stopper l’hécatombe. Mieux, j’ai appris récemment par le bouche de Nadia Bécassem que Mme Veil s’était ralliée aux restrictions prévues par sa loi à contre-coeur, par pure stratégie, pour emporter le vote…..sachant ce qui se passe quand un tabou saute. Il en est comme d’une digue : quand elle a sauté, on ne peut plus arrêter l’inondation avec des sacs de sable.
      « Un certain goût pour la mort« . c’est le titre d’un excellent roman de PD James la grande romancière britannique qui se présente avec un MARS en Scorpion, trigone PLUTON et carré SOLEIL/NEPTUNE en Lion : cruauté et violence, tuerie même. Mme James a transmué la violence et l’évident « goût pour la mort » de son thème en création littéraire. Il n’est en pas de même de Mme Veil qui, fille de persécutés et persécuté elle même, qui aurait dû, plus que toute autre, défendre la cause de ces Innocents, auxquels l’Hérode de notre hédonisme contemporain s’est attaqué avec sauvagerie et à qui elle ouvert tout grand la porte.
      N’oubliez pas, chère madame, que ce site à une vocation d’abord didactique. Il essaie de nous montrer combien notre thème est un outil précieux – parce que totalement étranger à notre arbitraire – pour découvrir lucidement ce qui nous fait agir sans même que nous nous en doutions. Ce qu’on appelle nos motivations profondes si vous voulez. C’est notre intelligence et notre volonté qui doivent, ensuite, prendre le relai et décider de la bonne conduite à tenir.
      Visiblement Mme Veil ne connaît pas les forces qui la mobilisent et, si elle a pu incarner cette « goule » que je décris dans mon analyse, c’est sans doute parce qu’elle incarne individuellement, les forces de destruction qui sont à l’oeuvre dans notre culture dans cette période dit post-moderne : relativiste, nombrilique, nihiliste et cynique même. ON ne peut donc en vouloir à Mme Veil parce que Mme Veil c’est nous pris collectivement. c’est même pourquoi elle est devenue une icône pour nos contemporains.

      LSM

      PS : que vous cessiez de me lire, est sans doute regrettable eu égard à la somme d’efforts que me demande ce site à rebrousse-poil. Mais, en fait, cela n’a aucune importance dans l’absolu. Certaines vérités essentielles – la défense inconditionnelle de la Vie et des enfants à naître, par exemple – sauront toujours trouver le moyen de se faire entendre. Si ce n’est pas moi, ce sera par d’autres, bien plus éloquents que moi.

      • F. Lamy:

        Je n’ai jamais ressenti cette femme comme hautaine et glacée. Je me rappelle d’une femme qui n’avait pas forcément la parole facile, je veux dire qu’elle n’était pas à l’aise pour parler, devant un public ou devant les caméras. Elle pouvait bégayer. Elle a du endurer les insultes et les hurlements d’hommes (au parlement par exemple où il n’y avait quasiment que des hommes), etc… j’imagine que vous connaissez tout cela. Je n’ai jamais ressenti cette femme comme sûre d’elle et glacée, mais vraiment pas. Je pense que vous projetez une image de femme qui est en vous, sur elle. Tout le monde sait que l’avortement n’est pas l’idéal et que les femmes n’y ont pas recours de gaité de coeur. Vous devriez calmer vos ardeurs là-dessus, ne pas vous laissez emporter par une haine que vous devriez interroger en vous-même. Je vous trouve, en plus, trop pourfendeur de notre époque actuelle, qui certes est en plein bouleversement, mais dont vous ne voyez que les aspects négatifs. Vous ne voyez que le négatif de cette époque, comme si vous ne pouviez plus vous adapter aux changements en cours. Vous devriez être plus ouvert, Monsieur, vous manquez d’ouverture et d’écoute. Allez vers les gens, écoutez les, écoutez les homosexuels, les lesbiennes, les femmes qui ont avorté ou qui veulent avorter, je ne sais pas… Dédramatisez, vous dramatisez beaucoup, je trouve… Cordialement

  • M. François.:

    Merci pour votre réponse. Pensez-vous que les enfants conçus par GPA ou PMA résultent aussi d’une volonté divine?

    • Seul Dieu pourrait répondre à cette question, parfaitement pertinente.
      Cependant je vais essayer d’y répondre à ma façon qui vaut ce qu’elle vaut.
      S’il y a un enfant, c’est à dire « un être humain créé à l’image et à la ressemblance de Dieu » il y a forcément accord avec la volonté divine. Un enfant ne peut venir au monde sans que Dieu le veuille.
      Le problème ne se situe donc pas à ce niveau de la « volonté » ou de la « non volonté ».
      Il se situe au niveau de notre faculté d’exercer notre liberté (et nos connaissances) en respectant les lois naturelles qui, seules, garantissent le bien intégral de l’enfant. Ou de verser dans un délire prométhéen qui nous ferait penser que, parce que nous savons féconder artificiellement un ovule par un spermatozoïde, nous sommes maîtres de la vie et de la mort, pouvons nous passer de principes moraux et avons le droit de fausser dès le départ la personnalité de l’enfant à naître.
      Il n’en va pas différemment en cette question que pour toutes les questions qui relèvent du bien et du mal : Dieu nous laisse libres de nous déterminer en conscience et d’accepter ou de renoncer à des moyens légitimes ou illégitimes de réaliser nos désirs. Ce genre de dilemme est très bien illustré dans l’oeuvre de Dostoïevski par exemple : Raskolnikof a-t-il le droit de supprimer une sordide usurière pour aider sa mère et sa soeur qui crèvent de faim….
      Mais ici, le problème s’aggrave du fait que ce choix que nous faisons de nous comporter en apprentis sorciers aveugles, va gravement amputerl’enfant que nous nous serons offerts comme le dernier portable à la mode. Cet enfant sera comme une fleur en vase, coupée de ses racines identitaires et empêché de jamais pouvoir connaître l’histoire dont il est l’héritier à travers celle de ses parents biologiques. Car, bien sûr, il ne faut pas oublier que, de toutes façons et quoi que nous fassions, nous aurons toujours un couple de parents biologiques derrière les manipulations de la technique. Nous savons manipuler les moyens de transmettre la vie, mais nous ne savons pas créer la Vie elle même.
      Or, nous connaissons tous désormais quelles souffrances éprouvent ces personnes qui recherchent désespérément à connaître les parents dont elles ont été séparées par la force des circonstances ou la lâcheté des hommes. La littérature, le cinéma, de nombreuses études spécialisées en rendent compte en permanence. Leur existence en est souvent profondément altérée.
      Comment, dés lors accepter délibérément de couper ces enfants de la source qui leur est essentielle (au sens fort) pour construire leur personnalité ? Et dans quel but ? Pour permettre à quelques vrais ou faux couples égocentriques de se « faire plaisir » (le grand projet à la mode) en s’offrant un enfant clé en mains ????
      A cette blessure injustifiée, Dieu ne saurait en ajouter une autre qui priverait l’enfant de sa paternité céleste après avoir été honteusement privé de sa parentalité terrestre. Bien au contraire. Mais je ne voudrais pas me trouver à la place des faux-parents au moment de solder leurs comptes avec Lui.

      LSM

      • M. François.:

        Merci encore pour votre réponse, chacun restant libre de deviser avec sa conscience. Que se serait-il passé si Madame Hitler avait avorté?
        Je suis souvent en accord avec vos propos (excepté concernant Madame Veil et Thatcher)bien que ma sensibilité ne soit ni catholique ni de droite (excepté sur les questions morales).

        • Laissons de côté Mme Thatcher qu’on peut admirer plus pour la fermeté de son caractère que pour ses qualités compassionnelles, et Mme Veil dont j’ai dit ce que j’en pensais.
          Quant à Mme Hitler, si elle avait avorté, elle vous aurait privé de l’occasion de me poser une question aussi absurde. Et Mme Attila, et Mme Néron et Mme Caligula et Mme Jack l’éventreur et Mme Napoléon et Mme Staline et Mme Mao et Mme Kim Ill Sun et Mme Robespierre et Mme Kellerman, etc, etc, etc.
          La seule précaution à prendre pour éviter de mettre des monstres au monde, c’est de stériliser toutes les femmes ! Comme ça, plus aucun risque.
          Bien à vous

          LSM

          • M. François.:

            Bonjour. Vous donnez une vision tellement noire (mais à mon avis assez justifiée) qu’il n’est pas très encourageant de mettre des enfants dans ce monde-là. A mon avis il n’y a pas de raison de craindre un dépeuplement. Les individus se posent rarement des questions.
            Concernant Freud, il n’a jamais vraiment prétendu vouloir guérir (que signifie être bien-portant dans une époque toxique?) mais il subissait les pressions de son entourage (le plus souvent des médecins qui espéraient des résultats concrets).

          • C’est une visions soft et très charitable qui n’explique pas l’ensemble des mensonges et affabulations dont il s’est rendu coupable sciemment. Vous devriez lire l’ouvrage que Michel Onfray lui a consacré. Vous changeriez peut-être de regard sur le « grand homme ».
            Bien à vous

            LSM

    • « Je n’ai jamais ressenti cette femme comme hautaine et glacée« .
      Je ne vais pas me battre avec vous pour savoir qui de nous deux « projette une image qui est en nous sur Mme Veil » et je vous laisse à votre admiration.
      En revanche quelques points demandent à être relevés dans votre argumentaire.
       » Elle a du endurer les insultes et les hurlements d’hommes (au parlement par exemple où il n’y avait quasiment que des hommes), etc…
      Je regrette les insultes et les hurlements mais ils ne pouvaient sans doute pas être évités étant donné le caractère d’un débat qui dépassait de cent coudées les préoccupations habituelles de nos députés : il ne s’agissait de rien moins que de décider de nous ériger ou non en maîtres de la vie ou de la mort de nos semblables ! Lesquels ? les plus faibles d’entre nous, ceux qui ne pouvaient faire entendre leur voix ou défiler dans les « manifs » (c’est sans doute pour cela que ces messieurs criaient si fort). Non seulement les plus faibles mais les plus innocents, car, que je sache, ces enfants à naître ne s’étaient pas introduits dans l’utérus maternel à l’insu de leur « mère »…..et si on peut très bien accepter l’idée que cette maternité ne les comblait pas, comment accepter celle qui leur permettait de se défausser de leurs difficultés sur la vie d’un être humain qui leur avait été confié mais sur lequel, en aucune façon, elle ne disposait de le faire vivre ou mourir….
       » Tout le monde sait que l’avortement n’est pas l’idéal et que les femmes n’y ont pas recours de gaité de coeur « .
      Voilà le couplet larmoyant habituel qui est censé atténuer la portée d’un tel acte.
      D’abord, dans un monde aussi égocentrique et hédoniste que le nôtre, l’avortement n’est plus pour la plupart des femmes matraquées à longueur d’années par toutes les bouches de la « culture de mort », un objte d’épouvante ou de conflit moral : c’est devenu un acte anodin, vivement recommandé par le planning familial, remboursé et quasi honoré. D’autre part les « bonnes intentions » ou les « circonstances atténuantes » si elles peuvent expliquer un geste, ne peuvent jamais effacer la conséquence. « Je l’aimais mais je l’ai tué pour l’empêcher de souffrir plus tard », est un argument qui ne peut convaincre que ceux qui le sont déjà.
       » Vous devriez calmer vos ardeurs là-dessus, ne pas vous laissez emporter par une haine que vous devriez interroger en vous-même. Je vous trouve, en plus, trop pourfendeur de notre époque actuelle, qui certes est en plein bouleversement, mais dont vous ne voyez que les aspects négatifs. Vous ne voyez que le négatif de cette époque, comme si vous ne pouviez plus vous adapter aux changements en cours. Vous devriez être plus ouvert, Monsieur, vous manquez d’ouverture et d’écoute. Allez vers les gens, écoutez les, écoutez les homosexuels, les lesbiennes, les femmes qui ont avorté ou qui veulent avorter, je ne sais pas… Dédramatisez, vous dramatisez beaucoup, je trouve…
      C’est la plus belle enfilade de sophismes que vous pouviez m’offrir. Vous auriez dû faire de la politique, chère Madame, vous auriez sans doute enfoncé Sarkozy et Hollande réunis. Et pourtant….
      – Le premier procédé – il est classique en régime socialiste – consiste à se défausser de la question débattue quand les arguments viennent à manquer pour entrer dans une attaque pro-domo : l’adversaire ne comprend rien, il est « haineux » (ceux qui massacrent des bébés à naître sont sans doutes de grands « charitables ») raciste, fasciste, anti-sémite, etc, etc, suivant le thème abordé.
      – Le deuxième consiste à lui faire dire ou à lui attribuer des pensées ou des positions qu’il n’a pas : exemple, je ne verrais que « le négatif de mon époque » ! Ou avez-vous pris cela ? Je me bats pour dénoncer un aspect négatif de mon époque, est-ce à dire que je considère tout comme négatif. Il y a là une exagération par généralisation qui ne veut rien dire, même si, effectivement, sociétalement et politiquement parlant je ne trouve pas grand-chose à admirer à notre époque. Mais, sur d’autres plans, je suis, au contraire, pârfaitement enthousiaste : ex toutes les initiatives prises pour sauver notre environnement naturel, toutes les initiatives pour venir en aide aux enfants et aux familles, pour sauvegarder les cultures et les savoir-faire, pour faire avancer la médecine (notamment les médecines naturelles) etc
      – Troisièmement : le grand thème de « l’ouverture » ou de la « tolérance ». Ceux qui s’opposeraient aux dérives de notre société hédoniste, mercantile, consumériste, individualiste, égocentrique (ce sont les termes les plus courants qu’on utilisé à son égard) seraient considérés par les « progressistes » (c’est à dire ceux qui bénéficient des dérives et des transgressions) comme des obtus incapable de vivre avec leur temps, de s’ouvrir aux merveilles du progrès, etc….
      En quoi on confond la substance e »t l’accident, ou , si vous préférez : la réalité et les modes. Il est assez simple de répondre à une telle objection (mais il n’est pire sourd….) : les choses ne changent pas. Je parle des réalités essentielles bien sûr, pas du regard que nous portons sur elle. La nature humaine par exemple ne dépend ni des modes, ni des sociétés, ni des législations, ni des cultures. Elle existe en elle même, qualifie tous les êtres humains nés et à naître, depuis la Création jusqu’à la fin de ce monde, si cette fin doit survenir. Nul ne saurait la changer puisqu’elle ne dépend pas de nous. On peut se contenter de la nier (je vous rappelle que le « diable est celui qui nie ») pour mieux l’instrumentaliser. Les Nazis l’avaient défini par la race et le sang aryen. Toutes les autres races étaient soit inférieures soit non-humaines : les Juifs par exemple. Quelqu’un qui en Allemagne nazie se serait élevée contre une telle conception de l’homme était considéré comme fermé à l’évolution, à la culture, rétrograde, empoisonné par la propagande sioniste, etc…..
      On peut et on doit « s’adapter aux changements en cours » lorsqu’ils nous permettent de mieux servir la vérité et la vie, de mieux honorer la dignité humaine, de mieux répondre aux nécessités du Bien Commun. Mais on doit, au contraire, les combattre lorsque leur but avoué – dissimulé sous des flots de rhétorique de sentimentalisme à deux sous – consiste justement à s’attaquer aux fondamentaux d’une société vraiment et pleinement humaine (donc divine). C’est le cas de l’avortement qui ne se justifie pas sur le plan éthique (comme tout acte de mort gratuite) et je regrette que cela ne vous saute pas aux yeux.
      – Quant au dialogue avec les homosexuels, les lesbiennes, les avortées, là encore pour me lancez une accusation totalement infondée, car, ma pratique de la consultation et le déroulement de mon existence personnelle m’ont amené non seulement à en écouter beaucoup, mais plus encore à les comprendre, à les aider, à les conseiller, à leur manifester chaleur et empathie.
      Il faudrait que vous compreniez bien chère Madame, que je ne condamne nullement les personnes (à quel titre, j’ai mes propres tares à régler avant de dénoncer celles des autres) mais les idéologies à la mode – mortifères au physique comme au spirituel – qui, en nous privant de toute référence aux réalités transcendantes (c’est à dire échappant au vouloir humain) sont en train de fabriquer d’inverser le sens même de ce qu’est une loi, le droit, la justice pour les mettre au service du mal. Une sorte de meilleur des mondes où chacun de nous pourra se laisser aller à satisfaire besoins et passions, en toute bonne conscience et en interdisant de parole (cela viendra) ceux qui ont encore l’envie de désigner la griffe du Diable là où ils la voient.
      Bien à vous

      LSM

  • Elodie:

    Vous êtes aussi sous l’emprise d’une idéologie. Rien que le fait de vouloir désigner la griffe du diable là ou vous croyez la voir : rien que ces quelques mots prouvent que vous êtes sous l’emprise d’une idéologie qui veut que quelqu’un soit le diable. C’est quoi, c’est qui le diable ? rien que ce vocable prouve que vous êtes sous l’emprise d’une idéologie qui veut qu’il y ait un bien absolu, comme un mal absolu. Vous êtes dans les extrêmes, le problème est là. Les choses sont bien plus complexes que cela. Le bien et le mal sont intriqués. Il n’y a jamais de bien absolu comme de mal absolu… Bref je n’irai pas plus loin. Vous êtes trop convaincu d’avoir raison, vous êtes trop rempli de certitudes. Je préfère le doute quant à moi. Bonne soirée.

    • La réponse que je viens de faire et qui apparaît sous le titre « Envoyé le 10.03.2014 à 10H20Min – Réponse à Elodie  » alors qu’il est destiné (si je ne me trompe) à Mme Lamy (c’est une fantaisie de mon site) devrait déjà vous apporter un certain nombre de réponses.
      Je complèterai cette réponse de la façon suivante. Si j’ai évoqué le « diable » c’est, bien entendu, comme une figure de style car nous n’avons pas besoin de lui pour commettre un certain nombre d’ignominies.
      Nous en commettons tous, et moi tout le premier, je l’ai déjà reconnu par ailleurs puisque nous sommes tous pécheurs (c’est à dire imparfaits, arbitraires, emportés par les passions, etc…etc…)
      Jusque là rien que « d’humain trop humain ». Le diable intervient lorsqu’au lieu de nous reconnaître pécheurs, imparfaits, en défaut, de mauvaise foi, etc, etc… nous nous faisons une gloire de justifier l’injustifiable; quand nous nous donnons de bonnes excuses, quand nous nous fabriquons une « morale souple » comme disait Anatole France je crois. Bref quand nous adaptons nos principes moraux à nos intérêts et désirs et non l’inverse.
      Il y a certainement des domaines ou des circonstances dans lesquelles on peut douter, s’interroger, vous avez parfaitement raison. C’est lorsque nous balançons entre deux devoirs. Un exemple extrême : dans un accouchement difficile, faut-il sauver la mère ou l’enfant ? Pendant des siècles les médecins (et l’entourage familial bien sûr) se sont posés la question. Comment trancher ? Comment condamner l’un et sauver l’autre ? chacun y a répondu à sa façon et toutes les réponses étaient bonnes quand elles étaient inspirées par la bonne foi.
      Mais il y a des domaines et des circonstances où le problème, le doute, l’hésitation, ne sont que le reflet des contradictions internes entre notre sens moral et notre égoïsme (bien naturel, je m’empresse de le dire car nous ne sommes que des êtres humaines). c’est là où nous avons droit au grand couplet sur la non absoluité du bien et du mal, sur l’impossibilité d’accéder à des certitudes, sur la relativité de toutes choses…..et tant d’autres justifications purement formelles quand le choix à faire s’impose de lui-même. C’est le cas quand quatre vingt dix pour cent des avortements.
      Et, pour vous rassurer pleinement, je ne dis pas que ceux et celles qui font un choix égotiste par rapport à un choix moral (parfaitement clair car autrement nous ne discuterions pas autant) doivent être irrémédiablement condamnés : la bienveillance, la compassion, la pardon ça existe et c’est même plus important que la faute elle même. Mais seulement avec des êtres de bonne foi et non avec ceux et celles qui ergotent à n’en plus finir sur leurs « droits », leurs « choix », leurs « malheurs » etc, etc….
      Nous avons tous l’image de ces grands pervers-narcissiques qui, pris la main dans le sac, continuent à pérorer et à clamer leur innocence. Rappelez vous le grand patron de l’ARC qui puisait à pleines mains dans les caisses de cette association destinée à lutter contre le cancer et qui ergotait à n’en plus finir pour justifier l’injustifiable.
      Ce contre quoi je m’élève (il faut que vous le compreniez bien) c’est contre le fait qu’on est en train de faire de nous des pervers-narcissiques en quelque sorte. Que le loi civile qui, à défaut d’une loi plus haute, devait servir de garde-fou contre nos débordements, nos égoïsmes et nos errements, est en train, année après année, de justifier, légitimer, encourager ces mêmes débordements qui faisaient horreur à nos pères (et à nos mères : parité oblige !). C’est à dire que la loi crée les conditions nécessaires pour que nous ne puissions plus exercer notre sens moral et même pour le faire disparaître en nous persuadant que ce qui est « légal » est « légitime » (c’est ce que dit Mme Taubira). Or, il s’en faut de beaucoup : la preuve c’est que nous continuons à pourchasser des criminels nazis quasi centenaires alors qu’ils n’ont fait qu’agir en toute légalité sous le régime qui était celui de l’Allemagne d’alors.
      Cela répond à votre objection sur « le bien absolu et le mal absolu ». Si ce que vous dites était fondé, s’il n’y avait pas quelque critère du bien absolu, nous ne pourrions pas juger ces personnes car « autres temps autres moeurs ».
      L’avortement a existé de tout temps, il existe et existera toujours. Est-ce une raison pour le « légaliser » c’est à dire pour lui octroyer une « honorabilité » de façade ? Le viol, l’inceste, le vol, la trahison, le trafic de drogue, etc, etc, ont toujours existé eux aussi et ils existeront toujours. Est-ce une raison pour les « légaliser » ? Et pourtant chacun de ces maux est beaucoup moins grave que d’assasinner un enfant à naître dans le ventre de sa mère. Une femme (ou un homme) violée, agressée, volée, trahie, droguée, etc,,, a des recours, peut compter sur un certain nombre d’aides pour se reconstruire ou pour récupérer son bien ou pour qu’on reconnaisse ses droits…..
      Un enfant à naître n’en a aucun puisque ce sont les deux puissances protectrices naturelles qui le condamnent sans recours : sa mère et la loi.
      C’est le crime parfait et le mal absolu. Il semble que ce soit devenu tellement banal qu’on ne s’en aperçoive plus et c’est en cela que notre époque est « diabolique » : le mal absolu a pris les apparences du Bien et du progrés social.
      Heureusement il y a quelques attardés comme moi, qui sont prêts endosser toutes les attaques, à supporter tous les nomes d’oiseaux, pour dire que le roi est nu quand il est nu.
      Ce n’est pas grand-chose mais je préfère être dans ma peau que dans celle de mes ardent(e)s contradicteurs(trices).
      Bon dimanche

  • Elodie:

    vous parlez de paternité céleste, y-a-t-il une maternité céleste dans votre conception du monde et de ses divinités ??

    • Sans être un spécialiste, je répondrai que la « maternité » symbolique se trouve du côté de la Terre puisque pour créer l’homme, Dieu (dans la Genèse) pétrit un peu de Terre (la principe maternel) et lui insuffle l’Esprit (le principe paternel). Mais il ne faut pas oublier que la Terre, est elle-même Création divine, donc porteuse d’Esprit. En termes aristotéliciens on pourrait avancer que l’élément spirituel de la Terre est en potentiel, tandis que l’élément spirituel du ciel (Dieu) est en acte. Le Ciel vient actualiser le potentiel de la Terre pour donner la Vie. Vous retrouvez le même schéma dans la relation de l’ovule avec le spermatozoïde : tous deux sont porteurs de la Vie à part égale, mais aucun des deux ne peut s’actualiser seul.
      Cela vous convient-il ?
      Bien à vous.

      • M. François.:

        C’est pourtant le catholicisme (le Nouveau Testament) qui a évincé le principe paternel en redonnant une place centrale à la Vierge. Puisque vous faites souvent référence à la psychanalyse, je vous invite à lire le livre de Béla Grunberger et Pierre Dessuant: « Narcissisme, Christianisme, Antisémitisme : étude psychanalytique ».

        • On ne peut pas reprocher au Christianisme d’être une religion paternaliste ou machiste, et, dans le même temps, lui faire grief de reconnaître le rôle co-Rédempteur de la Vierge (proclamé par Paul VI, si je ne me trompe pas). Quant à affirmer que le Nouveau Testament a évincé le principe paternel pour (re)donner une place centrale à la Vierge, il faut décidément ne pas l’avoir lu pour se permettre une telle contre-vérité.
          Je fais effectivement référence quelquefois à la psychanalyse, mais c’est pour mieux en dénoncer les tares d’origine,les dérives et l’instrumentalisation qui en est faite pour nier toute forme de transcendance. Je viens justement de terminer l’ouvrage de Louis Jugnet enfin réédité :  » Un psychiatre philosophe, RUDOLF ALLERS ou L’A?TO-FREUD « . Après « Les mensonges freudiens » parus en 2202, « Le livre noire de la psychanalyse » en 2005 et  » Le crépuscule d’une idole – l’affabulation freudienne » de Michel Onfray (ex Freudien qui a viré sa cuti) en 2010, cette dernière lecture m’a ôté toute envie de m’intéresser à un tel personnage et à ses théories (à la base de sa très considérable fortune…ce qui ne gâte rien).
          Vous me permettrez donc de ne pas suivre votre conseil car je ne crois pas que les auteurs que vous citez soient à la hauteur du sujet. J’ai mieux à faire et à lire.
          Bien à vous

          • M. François.:

            Vous ne pouvez décrédibiliser la psychanalyse et profiter par ailleurs de ses apports dans vos analyses psycho-astrologiques qui donnent tout leur intérêt à votre site. Un peu de cohérence enrichirait votre démarche. Bonne soirée.

          • Par ouverture d’esprit et parce que je suis de mon époque, je signale l’interprétation que la psychanalyse peut fournir dans la lecture de certains configurations anthropocosmologiques. Tout simplement parce que les explications liées à la psychologie traditionnelle, voire à la métaphysique, la plupart du temps ne seraient pas reçues, voire pas comprises par la plupart.
            Au demeurant votre observation m’amène à bien préciser qu’il y e dans le vaste domaine des recherches qu’on associe sous le terme abusif de « psychanalyse », des aperçus fort intéressants sur la psyché humaine : ceux d’Alfred Adler par exemple, et chez C.G Jung bien sûr (même si je ne partage pas les extensions philosophiques que ce dernier élabore sur ses observations psychologiques). Un autre auteur est aussi à découvrir et à étudier qui semble avoir été quasi totalement ignoré par la France (même s’il existe ou existait une association chargée de faire connaître son oeuvre) en la personne de Paul Diel (Psychologie de la motivation, etc…). Viktor Frankl, autre « psychanalyste » de pensée spiritualiste, est aussi à considérer avec intérêrt.
            Comme vous voyez, je suis loin de mépriser l’idée qu’on puisse s’intéresser à l’inconscient, ou subconscient, ou plutôt à « l’ignoré » ou au « non-interrogé » qui réside au fond de notre esprit et ne demande qu’à s’esprimer.
            Simplement, je trouve abusif et fallacieux qu’on ait élevé chez nous, la psychanalyse freudienne – matérialiste, positiviste – à la hauteur d’une religion – en fait d’une idéologie indiscutable. Et les travaux que j’ai évoqués montrent bien que non seulement Freud a pêché en voulant imposer à ses disciples et successeurs un véritable terrorisme intellectuel (d’où sa rupture avec les plus fervents d’entre eux) mais, qu’en plus, c’est un menteur et un affabulateur qui a inventé des obsevavations et s’est vanté de succès qui n’ont jamais existé.
            Mais l’imprégnation de son vocabulaire dans notre culture est si forte qu’on es obligé, comme par devers soi, d’utiliser certains de ses termes (en les explicitant, ce que je fais souvent).
            Si j’écris, à propose de Saturne par exemple, qu’une de ses fonctions est relative à notre consciences morale, à notre sens du devoir, etc….certains se demanderont ce que je veux dire (puisque pour eux la « morale » n’existe pas et que le sens du devoir ne peut représenter qu’une sorte d’aliénation et non une des plus belles vertus qui soit). en revanche si j’écris que Saturne représente une des formes du « surmoi » et le Soleil un « idéal de soi », tout le monde comprendra et applaudira même la nette connaissance de ce que Frend entend par « surmoi » ou par « idéal de soi » reste floue pour la plupart.
            Vous comprenez mieux sans doute maintenant les difficultés auxquelles on se heurte quand on cherche aux symboles astrologiques, des corresponances psychologiques qui soient comprises (et acceptées) par le plus grand nombre.
            Bien à vous

            LSM

    • Vous jouez sur les mots ou vous n’êtes pas au courant de la promotion très active qui est faite à l’avortement dans certains milieux politiques et administratifs. Vous ne semblez pas être au courant non plus des menaces de plus en plus précises qui sont proférées par certains(e)s (ir)responsables contre celles et ceux qui d’une manière ou d’une autre voudraient porter atteinte au principe de « l’avortement pour toutes sans justification » lors que la loi de 1975 ne le prévoyait « qu’en cas de détresse extrême ».
      A quoi vient s’ajouter maintenant le discours sur l’euthanasie tout aussi pervers, le poison de la « solution finale » se cachant sous la fleur des bons sentiments compassionnels. Mais laissons cela de côté.
      Reste votre grand couplet sur « mon regard » et sur « la vérité ». Il est typique de notre époque relativiste qui a perdu tout repères moraux, métaphysiques ou religieux.
      La vérité, en matière morale, est inscrite au coeur de l’homme : cela s’appelle la loi naturelle. Nous pouvons l’étouffer sous les flots de vos bonnes raisons purement égotistes, elle est comme cette tache de sang qui remonte à la surface dans « Macbeth » je crois. C’est pourquoi les différentes religions que vous voudriez opposer pour mieux les relativiser, ont le même discours sur des points essentiels – notamment le respect de la vie à naître – parce qu’elles sont des explicitations de la loi naturelle pour une société donnée. Chez nous cela s’appelle « la Révélation ». Révéler n’est pas inventer, c’est montrer, dévoiler ce qui est au plus profond de l’être. C’est dépliquer ce qui est impliqué, expliciter ce qui est implicite.
      Chacun de nous donc, au delà de ses choix et de son « regard personnel » comme vous dites, porte cette part d’universelle vérité. Il ne tient qu’à lui de la laisser éclairer sa conscience. Un des moyens les plus simples que je connaisse pour ceux qui sont rédhibitoire ment fermés à tout problème de conscience, c’est de porter un raisonnement à l’extrême, à l’absurde. Ex : est-il concevable que toutes les femmes au monde décident un beau d’avorter, c’est à dire refusent désormais de mettre des enfants au monde ? C’est la fin de l’humanité.
      Raisonnement purement quantitatif peut-être mais qui devrait quand même éveiller quelques questions chez vous.
      Prenons en un autre : si une femme a le droit de détruire cet enfant qu’elle porte en le ramenant à une sorte de maladie sexuellement transmissible (vision purement subjective qui ne tient pas compte du droit imprescriptible de cet enfant à exister), peut-on ouvrir ce droit à toute personne qui se trouverait gravement affectée par l’existence d’une autre ?
      Vous qui raisonnez si bien déciderez par vous même.
      Au fait, au chapitre nos critères de vérité, vous m’écrivez :  » Vous prenez la bible et ce qu’elle dit comme un absolu, par exemple. Certains prennent le Coran comme absolu. Pensez-vous avoir raison ? Qui a raison ? qui dit que vous avez la Vérité, quelle vérité ? sur quoi vous basez-vous ? sur votre tête, sur la raison, sur votre corps, sur ce que vous ressentez ?? « .
      Je vous ai explique sur quoi je me basais pour éclaire ma conscience. Je vous retourne maintenant la même question : sur quoi vous basez-vous pour accepter et défendre ce qui a été, est et restera toujours, quoiqu’on en dise et quelles que soient les législations et les éventuelles circonstances atténuantes, un crime ?
      Bon dimanche

  • F. Lamy:

    L’avortement n’est pas un acte anodin, ni recommandé par le planning familial, ni honoré !! Que dites-vous là ?? Vous vous trompez complètement, vous jugez mal, vous pensez mal.
    Je ne dis pas que tout est bien dans notre société, ce n’est pas ça, mais c’est votre regard, la façon dont vous dites les choses, vous faites fausse route, Monsieur, vous faites plein de confusions. Il faudrait reprendre vos phrases une par une et les commenter toutes une par une, tellement il y a des confusions et des choses fausses dans ce que vous racontez. Mais tout cela est trop de boulot.

    Vous prenez la bible et ce qu’elle dit comme un absolu, par exemple. Certains prennent le Coran comme absolu. Pensez-vous avoir raison ? Qui a raison ? qui dit que vous avez la Vérité, quelle vérité ? sur quoi vous basez-vous ? sur votre tête, sur la raison, sur votre corps, sur ce que vous ressentez ??

  • F. Lamy:

    J’entends certaines choses que vous dites, mais c’est trop compliqué. La loi peut se tromper, on le sait bien. La loi ne dit pas la « Vérité ». C’est un cadre, un garde-fou contre nos tendances perverses-narcissiques comme vous dites. Les lois sont faites par les hommes donc imparfaites aussi. Elles évoluent en fonction des époques, etc…

    Votre référence au niveau de vos « valeurs » est chrétienne, vous vous appuyez sur des textes que vous prenez comme référence « absolue », c’est ça qui me gêne.

    Mes références sont plus « scientifiques », je m’appuie sur un savoir plus scientifique je dirais, mais vous aussi, sans aucun doute, je m’appuie aussi sur un savoir psychanalytique, sur les connaissances actuelles en psychologie humaniste et d’autres références bien sûr…

    • Mais c’est tout le contraire qui se passe : la loi n’est plus un « garde-fou » elle lâche les fous dans la nature et les absout avant même qu’ils aient commis leurs forfaits, en « dépenalisant » – en fait en organisant – la mise en oeuvre des perversions contre lesquelles l’humanité lutte depuis sa Création.
      Bien sûr que les lois sont imparfaites – pourquoi enfoncer de telles portes ouvertes ? – on ne le leur demande d’ailleurs pas car nous savons que la perfection n’est pas de ce monde. On leur demande de mettre en oeuvre certains principes supérieurs à la loi elle même, pour une époque donnée et pour une société donnée. Les lois peuvent donc changer et s’améliorer, mais pas les principes qui doivent les sous-tendre. Ceux-ci sont immuables, ils correspondent à ce que j’appelais la « loi naturelle » qui, sur le plan moral, correspond totalement à la « loi surnaturelle » celle qui est inscrite dans le Décalogue qui est à la base de notre civilisation : tu ne tueras point, tu ne mentiras point, tu ne commettras pas l’adultère, tu honoreras père et mère, etc, etc….
      Que la loi s’inspire de ces principes pour organiser la société et qu’elle le fasse mal est une chose qu’on peut très bien accepter et comprendre : « cent fois sur le métier remettez votre ouvrage…. » mais que la loi prenne l’exact contre-pied des principes dont elle doit s’inspirer, c’est tout autre chose : cela s’appelle une apostasie, une trahison, une subversion. trouvez le mot qui vous convienne le mieux dans cet ordre d’idées.
      Vous pointez mes références chrétiennes et y opposez votre savoir scientifique. Mais il s’agit de deux ordres de réalités presque totalement étrangères l’une à l’autre et qu’on essaie d’amalgamer pour mieux noyer le poisson. La science moderne et l’ensemble des sciences humaines qui se calquent sur la conception matérialiste, relativiste du monde, ne peut aucunement éclaire votre lanterne en matière morale et spirituelle. L’homme est dans le monde – il a un corps – mais il n’est pas que du monde sans quoi il ne se distinguerait pas de l’animal. Doué d’intelligence et de volonté, il participe à l’Esprit qui éclaire ses choix pour peu qu’il veuille bien s’y ouvrir. Il doit se constituer un système de valeurs qui vient dominer et orienter les déterminismes naturels et matériels (psychologiques, neurologiques, endocriniens) que vous désignez en évoquant la « science ». La « science » matérialiste et mécaniste moderne ne nous dit rien d’essentiel sur l’homme. Je prends le mot « essentiel » au sens fort : celui qui concerne la nature spirituelle, l’essence plus que terrestre de l’homme. Elle ne fait que décrire des phénomènes – physiques ou psychiques – et nous fait croire que c’est là le tout de la connaissance de la nature humaine. C’est absurde et criminel : si je décris par le menu la quantité de peinture utilisée par Michel Ange pour peindre la Sixtine, si j’analyse sa technique, son style, la qualité de ses pigments, la marque de ses pinceaux, etc, etc, je ne saurai rien du sens ultime de sa peinture, de ce qu’elle a à me dire, de ce dont elle témoigne. Vous pouvez prendre autant d’exemples que vous voudrez dans le monde de l’art tout particulièrement : le sens s’incarne dans une ouvre matérielle, c’est lui qui l’organise et non l’inverse.
      De même pour nous. Pour rien au monde je ne voudrais me laisser réduire à mes déterminations psychologiques, physiques, caractérologiques, biologiques, etc. Je suis plus que cela, je suis « esprit » et c’est cet esprit qui doit conduire et associer ces déterminations vers une fin que j’aurai moi même définie pour donner un sens à mon existence. Cela s’appelle être un être humain.
      Je vous ferai remarquer en terminant que pour qu’il existe  » un savoir scientifique, psychanalytique… des connaissances actuelles en psychologie humaniste et d’autres références bien sûr » il faut d’abord qu’il y ait un esprit qui les pense. Pour que cet esprit puisse exercer son pouvoir intellectuel et spirituel, il faut d’abord que cet esprits puisse accéder à la Vie. Or, l’avortement consiste justement à l’en empêcher arbitrairement. Tirez vous mêmes vos propres conclusions.

      LSM

  • F. Lamy:

    Une chose que je voudrais rajouter, c’est que le savoir, les connaissances bougent, évoluent, la théorie n’est jamais absolue, elle évolue, une théorie encore plus complète remplace la précédente, etc…

    • Non. En certains domaines essentiels, la réalité ne bouge pas : un être humain, qu’il soit né en – 600 avant JC – en 1515 – en 1789 ou sous le règne du pitre qui nous sert de président, est toujours un être humain. De même que la vie, la mort, l’amour, le respect qu’on doit à ses parents, la loyauté qu’on doit à son pays, la solidarité qu’on doit à nos semblables (à charge de retour d’ailleurs)
      Tous ces termes ne désignent pas des théories, des concepts, des définitions….mais des réalités tangibles qui constituent le tissu même de notre existence concrète, morale, affective.
      La façon de les considérer, de les interroger, de les traiter, de les concevoir même, peut changer au cours des âges; un peu comme la montagne Sainte Victoire que Cézanne a peinte une trentaine de fois avec un regard différent à chaque fois. Mais il n’es demeure pas moins qu’il n’existe qu’une seule montagne Sainte Victoire, comme il n’existe qu’une seule réalité nommée père ou mère ou enfant ou semblable. Et c’est ces réalités là qu’il nous faut aimer et respecter au-delà des théories changeantes et variées. Cela demande un effort que de percevoir la réalité et d’y rester fidèle, sous les assauts désespérants du relativisme, de l’hédonisme du cynisme actuels, mais on peut y arriver. Il faut simplement ne pas se laisser distraire par les sophismes dits scientifiques que vous évoquez sans voir que vous sciez la branche sur laquelle vous voulez vous établir puisque vous reconnaissez vous-même que « les théories changent » : les scientifiques comme les autres.
      Je vous souhaite de trouver la lumière dans ce flot d’obscurités dans lesquelles « l’esprit du monde » a plongé nos consciences occidentales.
      Bien à vous

      LSM

  • F. Lamy:

    C’est quoi le relativisme ? vous parlez beaucoup de relativisme et comme d’une plaie ! pourquoi ? C’est justement le problème dans votre discours. Vous parlez finalement de manque de repères, il n’y a plus de repères et donc nous sommes dans un flot d’obscurités. Nous ne sommes plus guidés par les lumières de…. quoi d’ailleurs ? les lumières de votre Dieu ? les lumières de la Bible ? Le Décalogue ??

    Avez-vous les films de Kieslowski (un cinéaste polonais qui est maintenant décédé) et qui a écrit des films sur le décalogue et qui dit (en gros) que ce n’est pas si simple ?

    On ne peut suivre le Décalogue à la lettre… Il y a un bouquin d’une femme Alice Miller : « le corps ne ment jamais » (qui remet en cause la psychanalyse et ses méthodes aussi) qui remet en cause le « tu honoreras ton père et ta mère », car elle y parle de maltraitance des enfants…

    C’est toute la complexité du monde, de notre monde intérieur, comme extérieur. Plus nos connaissances avancent, plus nous sommes obligés de voir que ce que nous croyions le « mal » n’est pas forcément le « mal » et ce que nous croyions de « bien » n’est pas forcément le bien, etc…

    • Ou j’ai du mal à m’exprimer – ce qui est bien possible – ou c’est vous qui ne voulez rien comprendre, ce qui n’est pas impossible.
      Je pense avoir déjà répondu à vos objections dans mes précédentes réponses mais, puisque vous m’y invitez, j’ajouterai que je n’ai jamais dit que les choix étaient toujours faciles et évidents. Je dis simplement que pour qu’il y ait dilemme, pour qu’il y ait choix, il faut que les enjeux soient clairement définis, qu’on sache, même imparfaitement où se situe le bien et où on flirte avec le mal, où on approche du vrai où on est en plein dans le faux. Et la difficulté de se déterminer en conscience en certains situations, est bien entendu un domaine de choix pour l’œuvre d’art. Ce n’est pas un admirateur de Corneille et Racine qui prétendra la contraire.
      Ce contre quoi je m’élève (et je suis loin d’être le seul) est totalement différent. Cela consiste à dénoncer le travail de sape qui, depuis quarante ans, s’efforce de nier qu’il y ait un choix à faire, qui affirme que tout est relatif, subjectif, affaire de circonstances ou (dans les meilleurs des cas) de conscience individuelle, qu’on peut donc tout se permettre car rien n’est ni bien ni mal – sauf ce qui s’oppose à la satisfaction de nos désirs; même les plus dévoyés – et qu’il n’y a pas à se poser de questions puisque rien n’est vrai, rien n’est faux parce qu’il n’y a aucune valeur suprême hors la volonté des hommes et que, de toute façon, tout change continuellement.
      Ce que j’appelle – avec beaucoup d’autres – le relativisme, matrice d’un défoulement et d’un abêtissement (au sens propre de « faire la bête ») généralisés.

      Pour ce qui est de votre exemple concernant  » tu honoreras ton père et ta mère » à partir du livre d’Alice Miller, il entre totalement dans ce que j’essaye de vous dire : nous sommes imparfaits, touchés par le péché, passionnels, égocentriques, etc, et il y a des parents indignes. Mais en quoi cela remet-il en cause l’institution familiale qui est au fondement de notre identité ? Combien de millions et de millions d’enfants heureux, choyés, protégés, même dans des familles aux moyens très faibles, pour quelques enfants maltraités, abusés, violentés ???? Seriez vous de ceux qui, pour supprimer la maladie, sacrifierait le malade ? Devons nous juger des valeurs humaines qui ont fondé notre société à partir de ceux qui les trahissent ou les subvertissent ?
      Pire. Si nous acceptons votre acceptation du « relativisme » (c’est compliqué, ça change, ce n’est pas si simple, etc….) comment pourrions nous dénoncer la maltraitance d’un enfant ? Affaire de circonstances, on ne peut ni juger ni corriger puisqu’il n’y a ni bien ni mal….
      Quoique vous en disiez il y a près de deux millénaires de sagesse derrière nous qui peuvent noua aider à juger du bien et du mal, cala commence avec Socrate et Platon, cela passe par jésus, saint Augustin, saint Thomas, Kant et quelques autres. Si on fait l’effort de découvrir l’ensemble de ces témoignages on s’apercevra que derrière la multiplicité des systèmes apparaîssent toujours les mêmes valeurs morales essentielles qui sont le patrimoine de l’humanité.
      Bien à vous

      LSM

  • F. lamy:

    « Mais c’est tout le contraire qui se passe : la loi n’est plus un « garde-fou » elle lâche les fous dans la nature et les absout avant même qu’ils aient commis leurs forfaits, en « dépenalisant » – en fait en organisant – la mise en oeuvre des perversions contre lesquelles l’humanité lutte depuis sa Création. »

    La loi est toujours un garde-fou, sinon nous vivrions dans la jungle. Vous généralisez quelques faits, vous prenez quelques exemples de loupés pour dire que la loi n’est plus un garde fou. C’est ça que je vous reproche, c’est de manquer de rigueur et de retenue dans votre pensée. Vous voyez de la perversion partout… Vous dramatisez Monsieur.

    • Je me place essentiellement sur le plan social ou sociétal; ou, si vous préférez, sur celui de la morale collective entant qu’elle sert le Bien Commun. Des lois qui détricotent la famille, qui placent de plus en plus l’enfant sous la coupe de l’Etat en mettant les familles et surtout les pères en accusation, qui instituent un absurde pseudo-mariage homosexuel, qui non seulement organisent mais encouragent l’avortement sans limite et qui demain « reconnaîtront » le mariage « multiple » pour le plus grand ravissement des homes souvent friands de sexualité collective et parachèveront le règne de cet im-monde moderne (Le mot est de Michel Henry je crois) en reconnaissant les beautés de la pédophilie, ces lois là, si on peut les appeler ainsi, font le contraire de ce que la loi est censée faire : elles installent le désordre au lieu d’aider les citoyens à vivre en être humaines dignes et responsables.
      Je ne dramatise rien. Notre situation sur le plan culture, spirituel, moral, est dramatique. Demandez vous plutôt, madame, si ce n’est pas vous qui lénifiez et refusez de voir ce qui pourrait vous déranger.
      Bien à vous

      LSM

  • F. lamy:

    Qui reconnait les beautés de la pédophilie ?? Vous divaguez là, vous avez peur, c’est la peur qui vous fait parler… parce que les homosexuels se marient, vous prenez peur… c’est ridicule… vous ne faites pas confiance en la nature humaine. Vous parlez d’une nature humaine immuable, mais vous ne lui faites pas confiance… La morale est toujours là, beaucoup continuent à la respecter…

    • Je me demande si vous comprenez vraiment ce que je veux dire et ce que j’essaie de défendre. Ce n’est en enfilant une série de clichés et en me mettant, moi, en accusation – « vous avez peur » « vous ne faites pas confiance à la nature humaine » « la morale est toujours là » – que vous pourrez prouver quoi que ce soit.
      Oui, la nature humaine est immuable et elle est bonne dans son essence telle que Dieu l’a créée.
      Non, l’homme ne général, n’est pas à la hauteur de la « nature humaine » qui lui a été confiée; c’est même la raison pour laquelle le Christ s’est immolé pour le rachat des innombrables transgressions passées et à venir. Mais il est vrai que vous n’êtes peut-être pas chrétienne. Je vous demanderai alors comment vous expliquez les épouvantables tueries, tortures, violences en tous genres perpétrées tout au long du vingtième siècle (« le siècle de l’enfer » comme l’appelle un philosophe portugais) depuis 14/18 et son hécatombe, la révolution russe et ses dizaines de millions de morts, l’hitlérisme et ses camps de liquidation, le maoisme et sa révolution culturelle (cinquante millions de Chinois massacrés), jusqu’aux massacres de Pol Pot (plus du tiers de la population cambodgienne éradiquée) et ceux de l’islamisme actuel dont vous pouvez constater les ravages tous les jours dans vos journaux ? Commemnt pouvez vous concilier votre bêlante affirmation de la « bonté de la nature humaine » et ces horreurs. Et je ne dis rien de la perfidie de cette même nature qui, soit par esprit de domination soit par cupidité est en train de détruire notre milieu naturel avec une telle application que certains scientifiques considèrent que le sort de l’humanité est déjà scellé !
      Venons en à la pédophilie. Voici un extrait que j’ai copié/collé à la rubrique « apologie de la pédophilie » dans Wilkipédia : il vous éclairera peut-être :

       » ……. Selon les termes de l’historienne Anne-Claude Ambroise-Rendu, le discours selon lequel « les enfants ont aussi droit à la sexualité » trouve à l’époque [dans les années 70 – NDLR] une niche « à l’ombre des mouvement alternatifs, de l’antipsychiatrie et du militantisme homosexuel. Du Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR) créé en mars 1971, au magazine Le Gai Pied lancé en février 1979, tous réclament, avec Michel Foucault, la reconnaissance des « sexualités périphériques ». En 1975, Daniel Cohn-Bendit publie Le Grand bazar dans lequel un chapitre, « Little big men », est consacré à la « sexualité des enfants ». En 1976, René Schérer et Guy Hocquenghem dirigent un numéro de la revue Recherches sur l’enfance et l’éducation, « soutenu notamment par Michel Foucault et François Châtelet [et qui] marque sans doute l’apogée de ce type de discours » intellectuel sur la pédophilie et l’hébéphilie2. En avril 1978, invité avec Guy Hocquenghem de l’émission Dialogues sur France Culture, Michel Foucault dénonce le cadre juridique qui « vise à protéger les enfants en les confiant au savoir psychanalytique », à nier l’existence de leur désir sexuel et à postuler la sexualité avec les adultes comme dangereuse pour eux19.
      Le Monde et Libération, journaux orientés à gauche, contribuent à la diffusion de ces idées, en publiant des pétitions liées au sujet, des lettres, ou des interviews de pédophiles rapportant leur expérience. Des pétitions contre la majorité sexuelle sont publiées en France. La plus célèbre, publiée dans Le Monde du 26 janvier 1977, et relayée également par Libération, concerne « l’affaire de Versailles » : trois hommes ont alors comparu devant la cour d’assises de Versailles pour « attentats à la pudeur sans violence sur mineurs de 15 ans », ce qui à l’époque était qualifié comme un crime, et pour avoir pris en photo leurs « partenaires ». Leurs trois ans de détention préventive suscitent une pétition de soutien, signée par diverses personnalités publiques : le texte affirme que les enfants n’ont subi « aucune violence », et qu’ils étaient « consentants », ajoutant en outre « Si une fille de 13 ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ? » et « trois ans pour des baisers et des caresses, ça suffit »4. Parmi les signataires figurent Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Gilles Deleuze, André Glucksmann, Guy Hocquenghem, Bernard Kouchner, Jack Lang, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Jean-Paul Sartre, René Schérer et Philippe Sollers (ce dernier déclarera plus tard ne pas s’en souvenir, ajoutant « Il y avait tellement de pétitions. On signait presque automatiquement » bien qu’il ait publié aux Editions Julliard, « Les moins de seize ans » de Gabriel Matzneff dans la collection Idée fixe de Jacques Chancel en 1975).
      En janvier 1979, un pédophile nommé Jacques Dugué, arrêté pour abus sexuels et accusé de faire partie d’un réseau de proxénétisme pédophile, publie ainsi sur deux jours dans Libération une tribune libre où il fait l’apologie de la « sodomisation » d’enfants, affirme que « l’enfant qui aime un adulte […] aime ressentir dans son corps le membre viril de celui qu’il aime, d’être uni à lui, par la chair » et demande « qu’on arrête de persécuter ceux qui aiment les enfants, même s’ils les aiment aussi avec leur corps »2. Au procès de Dugué, René Schérer et Gabriel Matzneff témoignent en sa faveur2. (Des années plus tard, multirécidiviste et plusieurs fois condamné, pour l’affaire de 1979 et pour d’autres, Jacques Dugué est arrêté dans le cadre d’une affaire de viol et de pornographie enfantine : il est condamné en 2002 à trente ans de réclusion pour abus sexuels23). Toujours en 1979, Libération publie une interview de Tony Duvert recueillie par Guy Hocquenghem, dans laquelle l’écrivain réaffirme sa pédophilie et préconise de retirer les enfants à leurs mères, ou du moins d’« empêcher que les femmes aient un droit exclusif sur les enfants », qu’elles oppriment et dont elles nient le droit à la libre sexualité26. Il développe ses convictions dans l’essai « L’Enfant au masculin », paru l’année suivante, où il affirme en outre avoir eu des partenaires sexuels âgés de six ans. [c’est moi qui souligne] Le 20 juin 1981, Libération publie un article intitulé « Câlins enfantins », qui présente de manière complaisante le témoignage d’un pédophile sur ses rapports sexuels avec une enfant de cinq ans [c’est encore moi qui souligne]. » Etc, etc…..

      Cela vous suffit-il ou êtes vous tellement enkystée dans ignorance de la réalité que vous refusiez encore d’ouvrir les yeux ? Ce qui d’ignorante vous changerait en complice passive…..

      Au demeurant, et au risque de me répéter puisque je ne suis pas entendu, je sais très bien que tant que ‘lhomme » existera sur terre, nous aurons à affronter transgressions, perversions, abominations. Ce n’est dont pas véritablement ces »âmes damnées » que je condamne.
      Ce que je condamne c’est que la loi puisse arriver à justifier l’injustifiable, à organiser l’abominable, à reconnaître comme également acceptable la vertu et le vice, le bien et le mal, la vérité et l’erreur, le pur et le vieieux…..
      Cela se passe sous vos yeux mais il semble que vous planiez tellement dans vos nuages de bons sentiments que vous ne voyiez et ne sachiez rien de ce qui se passe vraiment dans votre société. Ni de ce qu’il s’y prépare.
      Je me suis efforcé de vous répondre clairement et sincèrement et j’y ai passé beaucoup de temps. Mais j’y renonce désormais car je ne peux à la fois faire votre éducation politique en vous apportant les informations que vous ignorez superbement ce qui vous empêche d’argumenter autrement que par des voeux pieux ou des pétitions de principe.
      Bien à vous

      LSM

  • F. lamy:

    Et puis la famille n’est pas remise en cause, je ne comprends pas très bien. Personne ne remet en cause la famille ou l’institution familiale… Bref, bonne nuit il est trop tard pour discuter…

    • Même réponse que la précédente : cessez de réagir par des pétitions de principe qui manifestent votre méconnaissance totale du sujet et allez aux sources pour vous informer. Lisez -entre autres – les textes de Nadia Belkacem, de Claude Bartologne, de Mme Filipetti et surtout ceux de Vincent Peillon et revenez me dire que « la famille n’es pas remise en cause ».
      Au demeurant, regardez autour de vous : d’innombrables mères célibataires, un divorce pour deux mariages, d’innombrables familles désunies, recomposées, redécomposéers, des enfants balloté à hue et à dia, un projet de divorce par simple déclaration administrative….mais dans quel monde viviez-vous pour m’objecter de pareilles sornettes ???
      je vous laisse vous documenter.

      LSM

  • F. lamy:

    Nous n’avons pas la même interprétation des choses Monsieur et vous non plus ne comprenez pas ce que je cherche à vous dire. Concernant la pédophilie vous me citez des articles ou des événements d’il y a plus de 30 ans. Vous êtes bien d’accord que les choses ont évolué depuis et qu’un certain Mr Dugué a été condamné à 30 ans de réclusion pour abus sexuels en 2002… Donc, actuellement, non, il n’y a pas d’apologie de la pédophilie, ça c’est sûr !! Tout le monde est trop conscient de la perversité de cet acte. Il faut aussi replacer les choses dans leur contexte. Ce que je vous reproche Mr, mais que je n’arrive pas à vous faire entendre, c’est, que malgré votre culture très grande et vos connaissances, donc votre aptitude à saisir la complexité des choses, vous traitez de « goule » et jetez à la vindicte populaire une seule femme, Mme Veil, alors qu’elle était porteuse de tout un mouvement derrière elle. Vous rendez-vous compte de ce que vous faites ?? C’est proprement abject.

    • La pédophilie n’est qu’une des aspects de l’effondrement moral non pas de telle ou telle personne, mais de l’ensemble de notre société pris sous l’angle de sa législation.
      Le fait que la grande offensive pédophilique se situe dans les années 70, n’enlève rien à l’urgence de rester vigilants; je vous rappelle que bon nombre des signataires des pétitions signalées dans l’article dont je vous ai fourni un extrait, sont toujours vivants et souvent dans des postes clés concernant les grandes décisions sociétales : Kouchner et Kohn-Bendit par exemple. Ces gens là considèrent avoir perdu la bataille de 70 mais pas la guerre et, ils recommenceront dès que possible. je vous rappelle qu’il existe des pays où les prises de position en faveur de la pédophilie sont beaucoup mieux acceptée que chez vous (pour le moment) et qu’il existe des tentatives de modifier la législation en ce sens : en Belgique, aux USA, en Hollande, en Allemagne par exemple. Pour l’instant la France résiste mieux à la diffusion de ces poisons mais il risque fort d’en être un jour chez nous comme pour le pseudo-mariage inverti. Si on n’y prend garde les digues finiront par sauter.
      Je ne jette pas Mme Veil à la vindicte populaire comme vous le dites, elle s’y est jetée d’elle même en amenant à légiférer sur la grave problème de l’avortement de la manière la pire qui soit : accepter le mal pour ne pas fournir l’effort de le combattre efficacement, charitablement et honorablement au bénéfice la mère et pour l’enfant.
      Vous ne pouvez pas non plus évoquer « la vindicte populaire » d’un côté (qui semblerait prouver que nombreuses sont les personnes encore assez saine pour s’indigner d’une telle loi) et le « mouvement qui était derrière elle » qui fait de Mme Veil une icône de la culture de mort
      Quant à l’abjection, pour moi elle consiste dans toute cette rhétorique pour défendre l’indéfendable, pour justifier l’inacceptable. C’est toute notre société qui, par pure commodité hédoniste, s’est tellement habituée à vivre dans l’abjection, qu’elle finit par en accuser ceux qui dénonce ce nouveau massacre des Innocents. je crains que vous n’en fassiez partie sans même vous en apercevoir et avec toute la meilleure volonté du monde.
      Je pense que tout est dit et je vous serais assez reonnaissant de bien vouloir accpeter que nous en restions là car, de mon côté, je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus pour vous convaincre et, du vôtre, je ne trouve aucun argument quelconque à opposer à mes prises de position. Relisez vous et vous constaterez que vous vous contentez de vous en prendre à ma personne sans jamais répondre sur le fond. Et pour cause.
      Bien à vous

      LSM

  • F. Lamy:

    Mais Monsieur, tout ce que vous dites, veut dire que vous rejetez complètement toutes les évolutions faites depuis au moins un siècle, si ce n’est plus. Le sujet est vaste. Vous voulez que je m’attaque au fond ? c’est à dire à quoi ? Vous critiquez tout ! Sur l’avortement ? Le sujet est trop vaste. C’est un énorme boulot que vous me demandez. Vous dites que la famille est menacée ? vous voulez quoi ? cela veut dire que vous refusez le divorce ? cela veut dire que vous refusez la pillule ? cela veut dire que vous refusez que les femmes travaillent ? où commence le mal pour vous ? où le mal a-t-il commencé ? Cela veut dire que vous refusez toutes les évolutions familiales actuelles et entamées depuis des décennies, elles sont en plus toutes liées les unes aux autres. La famille se désagrège : où est le mal ? qui allez-vous dénoncer comme responsable de cette désagrégation ?? C’est toute l’époque que vous refusez… ça fait beaucoup…. j’ai du mal à vous suivre…

    • Bon. Pour une fois vous touchez au fond et ne vous réfugiez pas dans l’argutie sentimentale ou la simple attaque ad hominem.
      Vous avez raison : je considère que l’évolution des moeurs est globalement désastreuse depuis plus d’un siècle. En fait, depuis la révolution. Je considère que les progrès scientifiques, techniques, médicaux, voire sociaux en certains domaines (dimanches chômés et payés, congés payés, assurances sociales, caisses de retraite, etc, etc) incontestables qui ont marqué l’époque moderne, ne se sont pas accompagnés d’un progrès moral ou spirituel proportionnel. Chacune des « avancées » sociétales que vous évoquez s’est accompagnée de catastrophes directes et indirectes. Je n’essaierai même pas de vous en faire la démonstration, ce serait peine perdue. Je vous ai rappelé le côté inhumain voire « infernal » du vingtième siècle pour calmer vos ardeurs progressistes; vous avez glissé dessus sans relever. Il en sera de même de tout ce que je pourrais essayer de vous démontrer. Vous vous plaisez dans ce siècle et vous approuvez la tourne de notre société, façonnée par nos lois socialistes, parfait. Moi je continue à penser qu’il manque à notre époque ce « supplément d’âme » que Valéry appelait de ses voeux à l’aube même du siècle précédent et je partage pleinement avec lui le constat qu’il faisait après la guerre de 14/18 : maintenant nous savons que toutes les civilisations sont mortelles. Sauf que pour nous suicider, en occident, nous avons remplacé le massacre de nos jeunes hommes dans les tranchées de Verdun ou sous les chaines des chars d’Hitler (ou de Staline) par la destruction de nos enfants dans le ventre de leur mère. Avec remboursement à la clé.
      Sans vouloir vous offenser, je vous serais maintenant reconnaissant de cesser notre bavardage. Comme vous dites « le sujet est trop vaste » et nous ne pourrons pas l’épuiser, même en y perdant beaucoup de notre temps. Ce qu’il nous faut maintenant c’est rentrer en nous mêmes et essayer d’y voir clair en toute bonne foi : les solutions par la mort et la destruction des anciens « tabous » sont-elles viables et heureuses à terme ? Là est toute la question.
      Bien à vous.

      LSM

  • F. Lamy:

    Que vous soyez contre l’avortement je peux comprendre, c’est la façon dont vous vous y prenez pour défendre vos idées, qui est particulièrement contestable. Encore une fois faire de Simone Veil une icône de la mort, la traiter de monstre et vouloir en plus prouver par son thème qu’elle est porteuse de forces souterraines meurtrières, cela est vraiment abject. Quand on sait que l’astrologie n’est pas une science exacte et qu’on peut interpréter un thème de mille façons : je dis bien « interpréter », je ne peux que juger vos méthodes très, très discutables.

    • Relisez bien mon article, notamment son introduction, et vous verrez que je précise bien que certaines personnalités sont emblématiques d’un état de conscience de la société pour une époque donnée. C’est le cas de Mme Veil. Elle cristallise les « valeurs » de son temps. Bon gré, mal gré elle est devenue la « voix » de la transgression la plus inacceptable qui soit : l’avortement, c’est à dire l’assassinat des tout petits dans le ventre de leur mère. C’est en cela qu’elle est une « icône ». Elle cru bien faire par une « politique du moindre mal » ai-je lu ici ou là. Mais au bout de 38 ans, elle devrait bien s’être aperçue que sa loi est une aberration mortelle. « Errare humanum est, perseverare diabolicum » dit l’adage. Devant les dérapages d’une loi qu’elle aurait fait voter en toute bonne conscicnce pour protéger la vie des femmes, elle aurait pu réagir et dire  » Stop ! on va trop loin ». Elle a tout le charisme nécessaire pour ce faire. Non, elle n’a rien dit, ne dit rien et serait même secrètement d’accord avec les débordements actuels.
      L’astrologie n’est pas une science exacte ? Il n’y a aucune science exacte. Nous le voyons bien même dans les domaines régaliens de la science pure et dure : les mathématiques (remises en cause dans leurs certitudes par le théorème de Gödel) la physique et la chimie (totalement remises en question par la physique des particules et le principe d’incertitude de Heisenberg) l’astrophysique (relativité de Einstein démolissant le monument newtonien) et je ne dis rien des pseudo-sciences que sont la sociologie, la psychanalyse, la psychologie, l’Histoire, l’économie où un nombre incalculable d’écoles se disputent la palme de la « vérité ». Je suis philosophe de formation, je suis donc bien placé pour juger du mouvement de toutes ces théories et de ces « contes pour grandes personnes » comme le disait Jean Rostand en parlant de la théorie de l’Evolution.
      Il n’empêche que nous faisons appel à ces sciences pour avaoir quelques repères dans la nuit obscure de notre humaine condition.
      Concernant le thème astrologique de Mme Veil, sans aucune sollicitation et en s’en tenant aux significations de base acceptées par toutes les écoles, il réfléchit parfaitement non seulement sa personnalité (ce qui n’importe pas icie) mais le grand-oeuvre de sa vie : la loi sur la « dépénalisation » de l’avortement. Je n’y peux rien c’est comme cela et je peux faire le même type de démonstration à l’infini avec le thème de personnalités ayant marque leur époque du sceau de leurs théories ou de leurs réalisations. Nous agissons et existons suivant un modèle mais nous sommes aussi porteurs de liberté. Et c’est la délibération constante que nous sommes capables de mener entre les forces que nous portons et la conscience de ce que nous avons à faire, qui détermine les grandes destinées.
      Mme Veil a un thème de tueuses d’enfants, de destruction familiale. C’est triste pour elle mais c’est ainsi. Elle a épousé son destin comme elle a pu. Il faut lui pardonner car c’est terrible d’être « marquée » de la sorte, mais il ne faut pas suivre son exemple. Point.
      Mes méthodes ne sont discutables que parce qu’elles n’aboutissent pas à une conclusion qui vous convienne. si j’avais trituré les informations que me donne le thème de Mme Veil pour en faire la sainte ou l’icône que vous souhaitez vivement voir en elle (parce que cela vous arrange) vous ne taririez pas d’éloges sur mon travail. Navré de vous décevoir.

      Pour terminer je vous laisse apprécier l’information suivante, tout ce qu’il y a de plus officiel, sur l’apprentissage de la masturbation pour les enfants de cinq ans, ainsi que leur sensibilisation à la théorie du « genre » préconisée par l’ONU; ce que vous contestiez avec tant de virulence dans un de vos précédents messages.
      Vous avez même le lien qui vous permettra de lire le rapport officiel de l’ONU. Vous verrez qui de nous deux fantasme ou affabule : vous sur les nuages de vos illusions angéliques (« qui fait l’ange fait la bête » dit Pascal) ou moi plongé dans la dénonciation des aberrations qui menacent nos enfants et les générations futures….. si on leur laisse le droit de vivre. Si vous avez encore envie d’ergoter après cela, cherchez un autre correspondant s’il vous plait car, moi, « je fatigue » comme on dit dans le midi

      JE CITE :
      Auteur de l’article
      Docteur David Vincent, 72 articles (Médecin généraliste)
      Docteur David Vincent
      Médecin généraliste

      La masturbation à cinq ans ?
      La masturbation à cinq ans?

      Un rapport de l’ONU préconise l’apprentissage de la masturbation aux enfants de 5 ans.
      L’Organisation Economique, Sociale et Culturelle des Nations Unis (l’UNESCO) a publié un rapport de 98 pages en Juin offrant un plan de cours universel pour les enfants entre 5 et 18 ans, pour une « approche informé au sexe efficace, rapports » et sensibilisation au HIV qu’ils disent être essentielle pour « tous les jeunes. »

      L’ONU insiste sur le fait que le programme est « approprié à leur âge, » mais les critiques disent qu’il expose bien trop tôt les enfants au sexe, et offre des idées abstraites – comme la « transphobie » – qu’ils ne pourraient même pas comprendre.

      « À cet âge, ils devraient se renseigner sur… la nomenclature de certaines parties de leurs corps, » a dit Michelle Turner, la présidente des Citoyens pour un Programme d’Etudes Responsable, « certainement pas au sujet de la masturbation. »

      Turner a été troublé par les plans de l’UNESCO d’expliquer à des enfants d’à peine 9 ans le droit à l’avortement, et de conseiller et « de favoriser le droit et l’accès à l’avortement » pour tous les enfants âgés de plus de 15 ans.

      « C’est absurde, » a-t-elle dit sur FOXNews.com.

      Le rapport de l’UNESCO, appelé « Directives internationales pour l’éducation sexuelle », sépare les enfants en quatre groupes d’âge : 5 à 8 ans, 9 à 12 ans, 12 à 15 ans, et 15 ans à 18 ans.

      En suivant le programme volontaire Onusien sur le sexe, il sera dit à des enfants ayant tout juste 5 à 8 ans que « toucher et frotter ses parties génitales s’appelle la masturbation » et que les parties privées « procurent du plaisir une fois touchées par quelqu’un. »

      Dès qu’ils atteignent 9 ans, ils apprendront les « effets positifs et négatifs des aphrodisiaques, » et seront confrontés avec des idées comme l’ « homophobie, la transphobie et de l’abus de pouvoir. »

      À 12 ans, ils apprendront les « motifs » pour avorter – mais ils apprendront déjà au sujet de leur sûreté pendant trois années. Quand ils ont 15 ans, ils seront exposés à des conseils directs pour promouvoir le droit et l’accès à l’avortement. »

      Les experts en matière de santé enfantine disent qu’ils sont circonspects que l’on puisse enseigner à des enfants le sujet délicat de l’avortement, mais insistent sur le fait qu’aussi longtemps que le message reste approprié à l’âge, l’instruction des enfants à un âge plus jeune facilite le passage à l’âge adulte.

      « Les adultes sont plus circonspects sur l’apprentissage prématuré du sexe que les enfants ne le sont, » a déclaré le Dr. Jennifer Hartstein, psychiatre pour enfant à New York. « Nos propres craintes nous empêchent parfois d’être aussi ouverts et honnêtes avec nos enfants qu’on ne devrait l’être. »

      Hartstein, cependant, qui ne voit pas un grand mal à expliquer les concepts de base que les enfants de tout âge auront à se demander, a été dérouté par certaines des idées que l’ONU espère présenter aux enfants âgés de 5 ans, à qui on enseignera le « rôles de genre, les stéréotypes et la violence basée sur le sexe. »

      « J’aimerais savoir comment vous enseignez cela à un enfant de 5 ans, » a dit Hartstein sur FOXNews.com.

      En dépit de ces défis, l’ONU insiste sur le fait que « dans un monde affecté par le HIV et le SIDA… il y a un impératif de donner aux enfants et aux jeunes la connaissance nécessaire, les qualifications et les valeurs pour comprendre et prendre des décisions en connaissance de cause. »

      Les fonctionnaires de l’UNESCO ont déclaré que ces directives ont été « coécrites par deux experts majeurs en matière d’éducation sexuelle » – le Dr. Doug Kirby, un expert en matière d’éducation sexuelle pour adolescent, et Nanette Ecker, ancienne directrice pour la formation et l’éducation au Conseil pour l’Education et l’Information sur la Sexualité des Etats-Unis.

      Leur rapport sont basé sur une « revue rigoureuse » de la littérature ayant attrait au sexe, « basé sur 87 études à travers le monde, » a déclaré Mark Richmond, directeur de la Division de l’UNESCO pour la Coordination des Priorités de l’ONU pour l’éducation, dans une déclaration envoyée par e-mail.

      Richmond a défendu l’enseignement au sujet de la masturbation comme étant « approprié à leur âge » car même durant la petit enfance, les « enfants sont connus pour être curieux au sujet de leurs corps. » Ces leçons, a-t-il ajouté, aideront si tout va bien les enfants « à développer une compréhension plus complexe du comportement sexuel » tout au long de leur passage à l’âge adulte.

      Mais Michelle Turner, membre des Citoyens pour un Programme d’Etudes Responsable, a dit que de tels rôles devraient être laissés aux parents, et s’est inquiété que les enfants puissent être exposés à trop d’information trop tôt.
      « Pourquoi les enfants ne peuvent-ils plus rester des enfants ? » a-t-elle dit.

      Voici le rapport officiel de 98 pages de l’UNESCO :
      http://www.foxnews.com/projects/pdf/082509_unesco.pdf
      Alterinfo.net
      Docteur Vincent

  • F. Lamy:

    oui, oui, moi aussi « je fatigue » donc je vous laisse tranquille. Bonne soirée.

  • Jean Quismare:

    Un grand merci à F.Lamy pour avoir essayé de polémiquer aussi longtemps avec ce maniaque. Quelle patience!
    Tête fêlée qui n’a même pas la décence de se taire quand elle fait des erreurs de date de naissance.
    Ce site est puant .
    Mais, Marine arrive. Réjouissez-vous vieille peau, Jeanne d’arc va faire le ménage , vous pourrez tenir la chandelle avant de crever .

    • Cher Monsieur Quismare (vous avez bien de la chance…),

      L’accumulation d’épithètes injurieuses n’a jamais constitué une argumentation mais l’aveu d’une impuissance infantile à défendre un point de vue valable. Vous vous abritez derrière Mme F.Lamy et on le comprend car, par son évidente bonne volonté à essayer d’approfondir les questions et de défendre loyalement une certaine vision des choses, elle représente l’exact contre-exemple de votre pitoyable commentaire.
      Vous devriez vous abstenir de vous faire du mal en essayant de lire mes articles et vous contenter de bandes dessinées étant donnés le niveau et la couleur de votre vocabulaire.
      Il faut vraiment que notre époque soit définitivement celle de la transgression généralisée pour qu’une personne qui défend la vie de la conception à la mort naturelle soit traitée de « tête félée » – de « maniaque » celui qui défend l’intégrité morale et spirituelle des enfants livrés au LGBT.Q au sein même de ce qu’on s’obstine à appeler « éducation nationale » alors qu’on s’y efforce, bien au contraire, d’y familiariser nos enfants avec toutes les perversions sexuelles possibles, sous prétexte de « tolérance » ou de « fraternité ». J’en donne de nouveaux exemples par ailleurs.
      Si vous trouvez mon site « pua
      nt » vous pouvez toujours vous consoler sur un site « porno », éventuellement pédophile, vous pourrez vous y purifier l’esprit de ma prose. Cela vous soulagera.
      Je dois aussi vous faire remarquer que votre fine allusion à Marine Le Pen est parfaitement imbécile dans la mesure où la présidente du FN s’est très clairement prononcée sur le maintien de la loi sur l’avortement…que je combats justement vigoureusement avec les moyens qui sont les miens. De même s’est-elle franchement – et encore très récemment – prononcée en faveur d’un politique inspirée de l’individualisme moderne alors que je pense que le salut de notre nation passe par la reconnaissance pleine et entière des communautés naturelles, au premier rang desquelles la famille : un père, une mère, des enfants. Mais de même que vous n’en êtes pas à une imbécilité ou à une vulgarité près, vous ne lésinez pas sur le chapitre de l’amalgame et de l’ignorance.
      Les Chrétiens savent depuis toujours – le Christ le leur a enseigné – qu’ils doivent un jour ou l’autre être injuriés et persécutés à raison de leurs valeurs. Par conséquent vos éructations ne me surprennent pas ni ne m’émeuvent. Simplement, tant qu’à être attaqué, j’aurais aimé que ce ne soit pas par une « jeune peau » de crétin qui aurait bien besoin, effectivement, qu’on se serve de cette chandelle qu’il évoque pour éclairer son esprit au fond du caniveau où il barbote si bien.
      Je pense mériter des contradicteurs d’une autre dimension que la vôtre. On a tous notre petite vanité que voulez-vous, et j’ai l’impression de me salir les doigts en vous gratifiant d’une réponse que vous ne comprendrez même pas.
      Enfin, il est évident qu’à la bêtise de fond et à l’ignorance hargneuse qui caractérisent ce qui vous sert d’esprit, vous associez le mensonge. Contrairement à ce que vous laissez entendrez, J’ai parfaitement corrigé l’erreur (certes regrettable) sur l’année de naissance de Mme Veil en une très longue et très détaillée introduction que j’ai ajoutée à l’article que j’avais publié sur elle. J’y ai aussi associé le nouveau thème natal (qui ne fait d’ailleurs qu’aggraver les contenu morbide de cette carte du ciel).
      Vous auriez dû mieux vous documenter avant de laisser éclater votre parti pris.
      Bien à vous

      LSM

      • Jean Quismare:

        Vous l’aimiez tant votre Marine-Jeanne-d’Arc quand vous avez étudié son thème: un saint recours aux turpitudes nationales que les astres de la belle avaient sussuré à votre sagacité de mage en carton pâte .Opportuniste ! Incompétent!
        Et en plus le mégalo qui se prend pour Dieu fait les questions et les réponses dans la sécurité de n »être ni interrompu ni contredit . Lâche! Pervers !
        Vecchietto stupido .Comediante !
        Va faire soigner tes vieilles crampes mentales et physiques;la Sécurité Sociale de ton pays pourri -bonne fille – te remboursera encore intégralement sans aucune remarque .Ingrat !

        • Cher Monsieur Quismare (on en doute un peu en vous lisant) vous vous faites du mal. Vous devriez arrêter d’éructer de la sorte. Vous nous avez prouvé à tous que vous n’êtes qu’un imbécile qui s’évertue à trouver l’insulte qui pourra blesser votre contradicteur au maximum pour compenser votre impuissance à produire une argumentation sensée. Les « castrés » intellectuels sont souvent des gens agressifs. vous nous en administrez la preuve une fois de plus.
          Nous avons parfaitement réussi à nous montrer qui vous êtes et vous pourrez difficilement faire mieux dans la démonstration. Donc reposez vous.
          Mais, puisque vous évoquez la sécurité sociale, pourrais-je vous suggérer d’aller consulter de toutes urgence le service de « psychiatrie adultes » de l’hôpital Sainte Anne ? Ils ont certainement un traitement adapté aux forcenés de votre sorte. Attention en descendant l’escalier de ne pas glisser sur votre bave ! Je ne voudrais pas que vous vous cassiez une jambe à cause de moi.
          quant à Marie Le Pen sur laquelle vous semblez faire une fixation douteuse, je vous conseille de lui écrire; elle vous enverra certainement une photo dédicacée.
          De toute façon et en conformité avec ce que j’avais déclaré dans ces mêmes commentaires au début de cette publication, je ne vous lirai plus, je ne vous répondrai plus et vos messages seront désormais effacés sans être ouverts.
          Non parce que vous seriez d’un avis différent du mien, ce que j’accepte sans aucune restriction- – comme vous avez pu le constater dans mes échanges avec Mme Lamy – mais parce que je me suis fait une règle de ne répondre qu’aux messages intelligents et courtois. Or j’ai déjà assez dérogé à cette règle avec vous qui arrivez admirablement à dissimuler votre intelligence , et qui n’êtes pas courtois (c’est le moins qu’on puisse dire). Continuer à répondre à vos insultes, même poliment comme je le fais, serait me placer à votre niveau. Or j’ai très peu d’attirance pour les égouts.
          Avec toute ma compassion.

          LSM

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