GTJe vous l’ai déjà indiqué, je suis abonné à de nombreuses lettres, blogs et sites où je puise quelques unes de mes informations.  Celles que généralement étouffe soigneusement l’hydre libero-gaucho-mondialo médiatique qui, progressivement mais très sûrement depuis une quarantaine d’années et plus, a soumis l’information de notre pauvre pays à ses intérêts idéologiques et commerciaux en y favorisant les crétin(e)s et les sophistes. Il n’est qu’à écouter ce qu’est devenu France-Inter, pour s’en faire une idée assez juste. Sauf rares et très heureuses exceptions individuelles….
Le site « Repères et Jalons » (dont vous trouverez le lien en fin d’article) fait partie de ces initiatives individuelles de ré-information et mérite souvent d’être lu, avec l’esprit critique qui s’impose, nul n’ayant la vérité à lui tout seul. 

C’est pourquoi, et avec l’autorisation de son responsable, je vous communique intégralement son dernier éditorial, qui – d’une façon ou d’une autre – ne saurait vous laisser indifférent tant il nous concerne au plus intime, au plus essentiel de notre avenir national, social, culturel, identitaire.

A vous de vous faire une idée de la pertinence de ces quelques réflexions.

Je cite :

 »  Bravo les Suisses !

Par votre votation du 9 février 2014 vous avez donné un exemple courageux à suivre pour tous les européens. Si l’on vous a bien compris vous avez voulu dire halte à l’envahissement illimité et non contrôlé du pays (et de l’Europe) par des hordes venues de tous les continents… En bons chrétiens vous ne refusez certes pas systématiquement d’aider l’étranger démuni, misérable mais de bonne volonté à pouvoir, avec votre aide, se policer puis s’intégrer par le travail et l’effort à votre standing de vie évolué. Mais vous considérez avec raison, qu’au delà d’un certain pourcentage par rapport à votre propre démographie (23% actuellement) et à votre équilibre économique harmonieux, un arrivage massif de populations met en péril votre civilisation qui a nécessité tant de siècle pour se parfaire…

Intégration progressive harmonieuse, certes oui, mais surtout pas envahissement brutal par des sociétés communautaristes qui feraient de vous rapidement des minoritaires persécutées dans votre propre pays.

Imagine-t-on la France gallo-romaine et chrétienne (comme le reste de l’Europe d’ailleurs)devenue au fil des siècles ce pays que nous aimons tant,aux paysages magnifiques avec ses forêts, ses montagnes, ses champs et ses jardins, si bien entretenus et tirés au cordeau, ses cathédrales, ses châteaux, ses monuments, ses musées, sa civilisation raffinée, son patrimoine intellectuel, son histoire, ses traditions ancestrales chrétiennes aux mains d’hordes sauvages qui – comme on ne peut, hélas, que le constater chaque jour dans nos banlieues et déjà dans nos campagnes – ne songent qu’à piller, violer, tuer et saccager et qui auraient vite fait de transformer notre beau pays en une nature, du type Haïti, bousillée et sordide avec des souks, des bazars, des minarets vindicatifs, une dégradation des infra-tructures et une saleté générale à laquelle s’ajouterait la persécution des «souchiens» comme ils disent haineusement à la moindre occasion…

Nous devons en France, comme en Europe, réagir vigoureusement à la manière Suisse, lors des prochaines échéances électorales municipales et européennes pour que l’on résolve dans le bon sens les deux problèmes majeurs qui se posent à l’Europe, celui d’une immigration contrôlée et choisie et celui d’une modification profonde des règles de l’espace de Schengen
La Rédaction  »

Fin de citation.

Mais, pour  mieux enfoncer le clou, « Repères et Jalons » a pensé devoir compléter son éditorial par deux séries d’extraits d’articles publiés dans un numéro récent du Figaro et signés d’Ivan Rioufol et de Guillaume Peltier. Je vous les communique aussi.

Je cite :

 

1/  » Yvan Rioufol salue la victoire des Suisses anti-immigrationnistes

……………

Les Suisses ? Indésirables dans les salons.

En 2009, ils avaient refusé les minarets, sous les injures des convertis à la diversité. Les voilà qui récidivent, en votant non (50,3 %) à «l’immigration de masse»: une gifle pour l’Union européenne, qui ne cesse de mettre en garde contre les bassesses «populistes» de ceux qui ne comprennent rien aux bienfaits des apports de l’islam et du multiculturalisme. Le nouvel affront est vu comme une déclaration de guerre par les remplacistes de Bruxelles. Contrariés dans leur promotion du «vivre ensemble», ils menacent de représailles le peuple insolent qui a répondu, dimanche, à un référendum proposé par l’UDC (Union démocratique du centre). Mais les oligarques devraient se méfier: la démocratie suisse est devenue l’interprète de bien des rebellions populaires. Elle accélère désormais leur sursaut.

Le message ne s’adresse d’ailleurs pas seulement aux eurocrates,

qui auront à rendre compte de leur maltraitance des nations, le 25 mai: la raclée électorale méritée les attend. Ce sont plus généralement les élites, indifférentes à la fragile identité des peuples, qui sont sommées d’écouter les citoyens. Car, depuis 2005, date du rejet français du référendum sur la Constitution européenne, aucun effort n’a été entrepris pour regagner leur confiance. Dès lundi, le Britannique David Cameron a apporté son soutien à la remise en question de la libre circulation en Europe. François Fillon a jugé «parfaitement naturel» le choix de réduire l’immigration. Rachida Dati s’est prononcée en faveur de quotas, «y compris d’immigration intereuropéenne». Ces prises de conscience en annoncent d’autres.

Grâce à la témérité des Suisses, une page se tourne sur l’absurde sacralisation de l’immigration de peuplement.

Cela fait quarante ans qu’un culte irrationnel lui est rendu, au nom de la culpabilisation européenne, de la fascination pour l’Autre, de l’antiracisme institutionnalisé, du paiement de nos retraites. Mais, en l’occurrence, le procès en ethnicisme ne pèse rien puisque ce sont les Européens eux-mêmes qui sont désignés comme encombrants par leur si proche voisin. Il défend ses emplois et une protection nationale qui donne des haut-le-cœur aux mélangistes. Quant aux prévisions économiques annonçant un manque à gagner lié à la baisse des flux, elles n’ont pas fait le poids devant la volonté populaire de préserver prioritairement ses particularismes et ses paysages. De nombreuses nations partagent peu ou prou ces intérêts si peu mercantiles.

Quand un sondage montre, à rebours des propagandes, que 66 % des Français estiment qu’il y a trop d’étrangers,

il est aisé d’imaginer ce que dirait un référendum s’il était autorisé sur ce tabou politique. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’UMP (Christian Estrosi mis à part) est aussi réticente que le PS à aller sur cette voie qui n’a jamais été la leur. Mais ce faisant, la droite risque de courir sans cesse derrière la société civile. L’urgence est de réduire, voire de stopper, l’immigration extra-européenne (200 000 personnes par an, sans compter les demandeurs d’asile ni les clandestins) qui n’entend plus s’assimiler et qui risque d’entrer en conflit avec les «Français de souche», déjà priés de disparaître du lexique par les censeurs. Une réflexion doit s’ouvrir sur la libre circulation européenne quand celle-ci favorise les concurrences déloyales et le chômage. Bref, il est temps de devenir sérieux.

La France, forcément coupable

 

Le choix suisse souligne l’absurdité de la politique de Jean-Marc Ayrault sur la «refondation de l’intégration», présentée mardi. Non content de réintroduire dans le débat un sujet – la nation – aussi explosif que la famille, le premier ministre s’engage sur une «feuille de route» qui fait reposer l’échec de l’intégration des immigrés sur une contestable «discrimination». Pas une fois, le pouvoir ne s’interroge sur l’utilité d’accueillir des centaines de milliers de familles extra-européennes, dans un pays qui subit une pénurie de logements, un chômage élevé, une Sécurité sociale épuisée, une école débordée par les nationalités, une violence en hausse, un communautarisme de plus en plus vindicatif. La cause première de la non-intégration tient à cet effet de masse qui accélère des phénomènes de substitution de population et de contre-colonisation dans certains quartiers. Ignorer cela, comme le fait ce pouvoir après bien d’autres, revient à participer au suicide de la nation. »

2/ Guillaume Peltier, …., salue le résultat du référendum suisse et invite la France à suivre la même voie

.……………

En Suisse, il suffit d’une pétition de 100 000 citoyens (sur 8 millions d’habitants) pour déclencher un référendum sur une révision de la Constitution. Le texte adopté le 9 février propose de fixer des quotas d’étrangers par nationalité et par profession, comme cela se fait déjà au Canada ou en Australie, sans que cela ne choque personne. Autrement dit, la Suisse est libre de ses décisions et applique des contingents et des plafonds à l’immigration: c’est ce qu’elle faisait avant d’adhérer aux accords de Schengen qui lui interdisent de contrôler ses frontières selon ses propres règles.

L’immigration a alors explosé:

en cinq ans, l’immigration nette frôle les 400 000 personnes pour un petit pays de 8 millions d’habitants. En 2012, la proportion d’étrangers en Suisse est de 23,3 % (contre 6 % en France), ce qui a induit un lourd coût que les Suisses ont calculé. Ils ont donc opté dimanche dernier pour la mise en place d’un système moderne à points: vous pouvez vous installer en Suisse si vous avez assez de points, qui sont liés à l’âge, aux diplômes et à la qualification.

« Adoptons une stratégie audacieuse au lieu de subir l’immigration.»

Cela implique de renégocier les accords de la Suisse avec l’Union européenne qui l’ont intégrée à l’espace Schengen. J’y suis favorable pour la France aussi pour qu’enfin nous adoptions une stratégie audacieuse au lieu de subir l’immigration. Il est indispensable que nous demandions que toute l’Europe adopte le système d’immigration par points qui permet de sélectionner l’immigration selon  les besoins de l’économie. Et si nos partenaires rechignent, il faut faire comme Charles de Gaulle pour la politique agricole commune ou Margaret Thatcher pour la contribution financière du Royaume-Uni à l’Union européenne: la politique de la chaise vide afin de sauvegarder l’intérêt national. Cela demande du courage politique. Mais une majorité de Français nous donnera raison.

Enfin, par-delà les questions migratoires et l’indispensable souveraineté d’un peuple à choisir ceux qui peuvent intégrer la communauté nationale, le modèle suisse interroge notre démocratie.

Oui, le fossé se creuse chaque jour entre le peuple français et nos représentants politiques. Pourquoi? Parce qu’au-delà de la nécessaire démocratie représentative, il nous faut inventer une nouvelle forme de démocratie participative. Le peuple français, et on le comprend, ne croit plus aux promesses. Notre peuple, et il a raison, veut des preuves. Parmi ces garanties politiques nouvelles, et au nom de la nouvelle génération, nous pouvons porter trois propositions novatrices: la mise en place d’un septennat non renouvelable qui éloignerait du futur président de la République l’épée de Damoclès de sa réélection, cadre institutionnel rendant prioritaire l’applicationdes réformes courageuses ; le système des ordonnances qui garantit la mise en œuvre rapide et déterminée de projets urgents, comme la fin des 35 heures, la refonte du Code du travail, la réforme de l’école ou encore la fin de l’assistanat. Et, enfin, en s’inspirant du modèle suisse, devenu le pays du bon sens, l’organisation obligatoire d’un référendum par an qui offre au peuple français le pouvoir de reprendre la maîtrise de notre destin commun et réconcilie nos concitoyens avec la chose publique. Le bien commun commande la communauté d’esprit et de décision. »

[3/ http://reperes-et-jalons.pagesperso-orange.fr/chronique.htm#bravo]

 

2 réponses à to “Bravo les Suisses….et bravo au blog : *Repères et Jalons*”

  • ROLLAND:

    Savez-vous qu’il y a plus de 30ans que j’avais pu lire , mais je suis bien en peine de vous dire dans quelle revue, ou journal, un article démontrant le changement de religion qui affectait l’Europe. Ainsi, Il était démontré que Le communisme ou sa version hérétique, le socialisme, reprenait de la religion chrétienne de nombreux thèmes,et même déviations, sauf Dieu. On rejetait le Paradis à « l’avènement du Prolétariat » (Mort et jugement dernier). On réclamait les nécessaires sacrifices (les martyrs ou souffrances à offrir en oblation), le Pape pouvait s’appeler Staline, Kroutchev (ortho?, l’important était qu’il était infaillible et père de son peuple, les missionnaires étaient envoyés partout dans le monde,les hérétiques pourchassés, etc. L’inquisition avait repris droit de cité avec les dénonciation favorisées, la Loubianka et même l’excommunication.
    L’autre religion capable d’amener des foule à l’extase et au martyr,, c’est le sport: on parle depuis déjà quelques temps des « dieux du stade », et JO, Wimbledon et autres grand-messes attirent et soulèvent les foules. La construction d’un stade « à la mesure de nos athlètes » est saluée plus haut et plus fort sans doute que ne le furent nos cathédrales. Le petit peuple, ceux-là même qui sont « au seuil de pauvreté », trouvent « normales » les sommes colossales que coûtent ces nouvelles arènes et les servants de cette nouvelle religion, joueurs de foot en tête. Je trouve réconfortantes les manifestations brésiliennes à propos de la préparation de la coupe du monde. A quand l’imposition des mains? Quoique j’ai vu une jeune camarade ne pas se laver les mains de plusieurs jours parce qu’elle avait touché je ne sais plus quelle star du moment. « Mais tu ne te rends pas comte! » Ben non, ou trop bien, mais ça m’inquiète et des années après, je vois bien que j’aurais pu m’inquiéter encore plus!

    • Vous ne faites qu’illustrer – avec votre humour coutumier – le degré d’abêtissement généralisé dans lequel l’occident a progressivement plongé depuis les « Lumières », inversement proportionnel à ses avancées technico-scientifiques.
      C’est à dire depuis que Rousseau, Voltaire – et Kant surtout qui a cru possible de dissocier la pensée de l' »être » – ont cru pouvoir renoncer à toute forme de transcendance pour établir la paix, le bonheur et l’amour sur terre en faisant confiance aux seules vertus de l’homme déconnecté du divin puisque « naturellement bon ».
      C’est Voltaire je crois qui disait que « si Dieu a fait l’homme à Son image, l’homme le Lui a bien rendu« . Bien que Voltaire ne soit pas de ma paroisse, j’avoue qu’il y avait beaucoup de bon sens dans ce trait d’humour caustique, car, à la lumière (c’est le cas de le dire) des exemples que nous me donnez de « divinisation » d’anthropopithèques « footeux » comme dans l’antiquité on pouvait diviniser certains gladiateurs éventreurs, écorcheurs, égorgeurs, pourfendeurs pour le plaisir, il est clair que la lumière de l’Esprit a, depuis longtemps, déserté notre culture.
      Il veille quelque part et j’espère que nous saurons le reconnaître quand il se manifestera de nouveau.
      Il est cependant à peu près certains que ce ne sera pas dans l’Education dite Nationale.
      Bien à vous

      LSM

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