En ce jour où nous fêtons mon saint Patron qui représente une sorte de souverain idéal pour tout l’occident chrétien, alors que saint Martin – mon 2ème Patron dont la fête tombe le 11 novembre – l’évangélisateur de la Gaule, pourrait représenter le modèle même du courage et de la confiance en Dieu, j’ai pensé à vous offrir :
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Un petit florilège de déclarations de personnages plus célèbres les uns que les autres sur l’islam
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La Lettre – que tout Français soucieux de l’avenir de son pays devrait connaître – qui fut adressée par le Père Charles de Foucault à l’académicien Hervé Bazin le 29 juillet 1916, il y a donc près d’un siècle. Très édifiante, quelques commentaires suffiront à nous la rendre totalement actuelle, donc singulièrement prémonitoire.
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Et enfin, le témoignage épouvantable d’un Nigérien, ex-membre de la secte islamiste ultra-violente du Boko-Haram, converti au Christianisme
1 Voici tout d’abord, le florilège de déclarations sur l’Islam que je reprends du site « Repères et Jalons » que je tiens à remercier au passage et dont vous trouverez le « lien » sur ma page d’accueil.
(Je précise que les mots en gras à l’intérieur des différents textes sont de mon fait.)
« Repères et Jalons » donc, écrit – je cite :
Voici un certain nombre de citations d’auteurs célèbres qui circulent sur le net à propos de l’Islam. Nous n’avons pas eu les moyens de vérifier leur authenticité…Et nous ne les prenons donc pas pour argent comptant même si elles semblent refléter une vérité évidente… Aussi au nom de cette vérité sommes-nous preneurs de toute référence exacte concernant les documents et textes d’origine dont elles auraient été tirées (titre de l’œuvre, page et date exacte) à envoyer à : contact@reperes-et-jalons.com avec nos remerciements
Le Webmaster
« Tous les germes de la destruction sociale sont dans la religion de Mahomet. »
(Chateaubriand/ 1768-1848)
« La religion de Mahomet, la plus simple dans ses dogmes, (.) semble condamner à un esclavage éternel, à une incurable stupidité, toute cette vaste portion de la terre où elle a étendu son empire »
(Condorcet/ 1743-1794)
« Le Coran, ce méchant livre, a suffi pour fonder une grande religion, satisfaire pendant 1200 ans le besoin métaphysique de plusieurs millions d’hommes ; il a donné un fondement à leur morale, leur a inspiré un singulier mépris de la mort et un enthousiasme capable d’affronter des guerres sanglantes, et d’entreprendre les plus vastes conquêtes. Or nous y trouvons la plus triste et la plus pauvre forme du théisme.(.) je n’ai pu y découvrir une seule idée un peu profonde. »
(Arthur Schopenhauer/ 1788 -1860)
« L’islam, c’est la polygamie, la séquestration des femmes, l’absence de toute vie publique, un gouvernement tyrannique et ombrageux qui force de cacher sa vie et rejette toutes les affections du cœur du côté de l’intérieur de la famille [….] J’ai beaucoup étudié le Coran (…) Je vous avoue que je suis sorti de cette étude avec la conviction qu’il y avait eu dans le monde, à tout prendre, peu de religions aussi funestes aux hommes que celle de Mahomet. Elle est, à mon sens, la principale cause de la décadence aujourd’hui si visible du monde musulman (.) je la regarde comme une décadence plutôt que comme un progrès. »
(Alexis de Tocqueville / 1805-1859)
« Si l’on préfère la vie à la mort on doit préférer la civilisation à la barbarie. L’islamisme est le culte le plus immobile et le plus obstiné, il faut bien que les peuples qui le professent périssent s’ils ne changent de culte. »
(Alfred de Vigny / 1797-1863)
« L’islam! Cette religion monstrueuse a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes, qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans tout l’univers. »
(Bossuet /1627-1704)
« Celui qui prétend être le prophète d’Allah devrait avoir des lettres de créances, c’est-à-dire la prophétie, les miracles et l’intégrité de l’ensemble de sa vie. Rien de tout cela ne se trouve chez Mahomet, cet homme de pillage et de sang qui prêche sa doctrine à coup de cimeterre, en promenant la mort sur un tiers du globe alors connu. »
(Monseigneur Louis Pavy – Évêque d’Alger / 1805-1866)
« L’islam est contraire à l’esprit scientifique, hostile au progrès ; il a fait des pays qu’il a conquis un champ fermé à la culture rationnelle de l’esprit. »
(Joseph Ernest Renan / 1823-1892)
« L’influence de cette religion paralyse le développement social de ses fidèles (.) Il n’existe pas de plus puissante force rétrograde dans le monde.(.)Si la Chrétienté n’était protégée par les bras puissants de la Science, la civilisation de l’Europe moderne pourrait tomber, comme tomba celle de la Rome antique. »
(Winston Churchill / 1874-1965)
« Je fus impressionné par la parenté du national-socialisme avec l’islam et cette impression n’a fait que se préciser et s’affermir depuis. »
(Hermann von Keyserling / 1880-1946)
« Les nazis sont les meilleurs amis de l’islam. »
(Le grand Mufti de Jérusalem en 1943)
[ On aurait eu envie de lui demander si l’inverse n’est pas tout aussi vrai. Non ?]
« Je n’ai rien contre l’Islam, parce que cette religion se charge elle-même d’instruire les hommes, en leur promettant le ciel s’ils combattent avec courage et se font tuer sur le champ de bataille: bref, c’est une religion très pratique et séduisante pour un soldat. »
(Heinrich Himmler – Reichführer SS / 1900-1945)
Et enfin, voici les réflexions d’un grand écrivain et homme politique français, (André Malraux) paru dans l’hebdomadaire américain Time…
» C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine.
« Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l’origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n’ont trouvé la réponse. De même aujourd’hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam.
« En théorie, la solution paraît d’ailleurs extrêmement difficile. Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l’aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d’Etat.
« Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s’établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis «musulmane» je pense moins aux structures religieuses qu’aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet.
« Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l’islam, si elles avaient été appliquées à temps. Actuellement, il est trop tard ! Les «misérables» ont d’ailleurs peu à perdre. Ils préféreront conserver leur misère à l’intérieur d’une communauté musulmane. Leur sort sans doute restera inchangé. Nous avons d’eux une conception trop occidentale
« Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l’avenir de leur race.
» L’Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre conscience de la gravité du phénomène et tenter d’en retarder l’évolution. »
André Malraux, 3 juin 1956.
Il y a aussi les « Versets Sataniques » de Salman Rushdie, roman publié en 1988 qui fut l’occasion d’un énorme scandale…
[et d’une fatwa de mort, lancée par les barbus iraniens contre le dit Salman…qui crut devoir se convertir pour échapper à ses assassins ! Est-ce le sort qui nous attend ???? NDR]
A tout cela – pour ma part – je considère qu’il faut toujours rappeler le jugement de De Gaulle sur l’immigration tel qu’il nous est rapporté dans le livre d’Alain Peyrefitte : « C’était De Gaulle » – Quarto, Gallimard – Mémoires, 1994-2000.
» C’est très bien qu’il y ait des Français noirs, des Français bruns, ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoire, les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ?
Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les arabes sont des arabes, les Français sont des Français.
Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après demain quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les arabes et les berbères d’Algérie étaient considérés comme des Français les empêcheriez-vous de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ?
Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées.«
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Citations du Général De Gaule le 5 mars 1959, rapportées par Alain Peyrefitte …
Constatons que la dénonciation implacable et tellement lucide de ce qui se passe sous nos yeux actuellement n’a pas servi à grand-chose. Cette Vème République que De Gaulle à enfanté grâce à son coup d’Etat de 1958, censée nous protéger de la submersion démographique arabo-musulmane et africaine par l’abandon (contre toutes les promesses officielles) de l’Algérie et de l’Afrique sans contrepartie et garantie aucune, est celle-là même qui, convertie aux droits-de-l’hommisme aveugle, à la non-discrimination entre le national et l’étranger, à l’ouverture des frontières, à la préférence étrangère et la « discrimination positive » par haine du « national », est celle là même donc qui a encouragé depuis quarante ans, à nos frais – notamment à travers le regroupement familial auquel Gouda 1er tient tant – ce danger majeur contre quoi le général affirmait nous prémunir. Ce qui montre que la lucidité politique chez lui, s’accompagnait rarement de cet « empirisme organisateur » sans lequel les bonnes idées restent lettres mortes. Tous les jours débarquent chez nous 493 personnes étrangères(1) venues exploiter ce pays de Cocagne à coloniser, tous les jours ou presque s’ouvre une nouvelle mosquée, sous l’œil ravi de nos politiques « progressistes » qui ont déclaré une guerre à mort à l’héritage chrétien de notre culture, et sous l’œil béat et larmoyant de nos élites catholiques toutes sonores de ce « dialogue interreligieux » dont pourtant elles doivent bien voir comment il se manifeste dans les pays musulmans comme le Nigeria, l’Ethiopie, l’Afghanistan, l’Indonésie, l’Algérie, le Maroc, la Syrie, l’Irak et j’en passe, charmants pays où les chrétiens sont pourchassés et égorgés, les filles violées et prostituées, les village attaqués, les églises et monastères incendiés…..
A l’incurie et la forfaiture politique répond l’apostasie et le suicide religieux.
Ainsi Churchill avait tort : « le bras armé de la science » n’a pas protégé « notre civilisation » des nouveaux barbares, bien au contraire, car cette science nous la mettons au service de notre autodestruction. Et De Gaulle avait raison au moins sur un point : son cher Colombey – dont il n’aurait jamais dû sortir – au rythme où vont les choses, s’appellera bientôt « les deux mosquées« . Qu’en eut pensé tante Yvonne ?
2 / Voici maintenant, la lettre de Charles de Foucault à Hervé BAZIN. Foucault qui avait vu juste plus de quarante ans avant De Gaulle mais en avait tiré des enseignements autrement plus efficaces pour l’avenir de notre civilisation et de notre société que note général à titre provisoire.
(Là aussi, les mots ou phrases soulignés le sont de mon fait.)
Tamanrasset, par Insalah, via Biskra, Algérie, 29 juillet 1916.
» Monsieur,
Je vous remercie infiniment d’avoir bien voulu répondre à ma lettre, au milieu de tant de travaux, et si fraternellement. Je pourrais, m’écrivez-vous, vous dire utilement la vie du missionnaire parmi les populations musulmanes, mon sentiment sur ce qu’on peut attendre d’une politique qui ne cherche pas à convertir les musulmans par l’exemple et par l’éducation et qui par conséquent maintient le mahométisme, enfin des conversations avec des personnages du désert sur les affaires d’Europe et sur la guerre
[…] Les missionnaires isolés comme moi sont fort rares. Leur rôle est de préparer la voie, en sorte que les missions qui les remplaceront trouvent une population amie et confiante, des âmes quelque peu préparées au christianisme, et, si faire se peut, quelques chrétiens. […] Il faut nous faire accepter des musulmans, devenir pour eux l’ami sûr, à qui on va quand on est dans le doute ou la peine, sur l’affection, la sagesse et la justice duquel on compte absolument. Ce n’est que quand on est arrivé là qu’on peut arriver à faire du bien à leurs âmes.
Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants.
Le christianisme seul, en donnant même éducation, mêmes principes, en cherchant à inspirer mêmes sentiments, arrivera, avec le temps, à combler en partie l’abîme qui existe maintenant.
Inspirer une confiance absolue en notre véracité, en la droiture de notre caractère, et en notre instruction supérieure, donner une idée de notre religion par notre bonté et nos vertus, être en relations affectueuses avec autant d’âmes qu’on le peut, musulmanes ou chrétiennes, indigènes ou françaises, c’est notre premier devoir : ce n’est qu’après l’avoir bien rempli, assez longtemps, qu’on peut faire du bien.
Ma vie consiste donc à être le plus possible en relation avec ce qui m’entoure et à rendre tous les services que je peux. À mesure que l’intimité s’établit, je parle, toujours ou presque toujours en tête à tête, du bon Dieu, brièvement, donnant à chacun ce qu’il peut porter, fuite du péché, acte d’amour parfait, acte de contrition parfaite, les deux grands commandements de l’amour de Dieu et du prochain, examen de conscience, méditation des fins dernières, à la vue de la créature penser à Dieu, etc., donnant à chacun selon ses forces et avançant lentement, prudemment.
Il y a fort peu de missionnaires isolés faisant cet office de défricheur; je voudrais qu’il y en eût beaucoup : tout curé d’Algérie, de Tunisie ou du Maroc, tout aumônier militaire, tout pieux catholique laïc (à l’exemple de Priscille et d’Aquila), pourrait l’être. Le gouvernement interdit au clergé séculier de faire de la propagande antimusulmane; mais il s’agit de propagande ouverte et plus ou moins bruyante : les relations amicales avec beaucoup d’indigènes, tendant à amener lentement, doucement, silencieusement, les musulmans à se rapprocher des chrétiens devenus leurs amis, ne peuvent être interdites par personne.
Tout curé de nos colonies, pourrait s’efforcer de former beaucoup de ses paroissiens et paroissiennes à être des Priscille et des Aquila. Il y a toute une propagande tendre et discrète à faire auprès des indigènes infidèles, propagande qui veut avant tout de la bonté, de l’amour et de la prudence, comme quand nous voulons ramener à Dieu un parent qui a perdu la foi…
Espérons qu’après la victoire nos colonies prendront un nouvel essor. Quelle belle mission pour nos cadets de France, d’aller coloniser dans les territoires africains de la mère patrie, non pour s’y enrichir, mais pour y faire aimer la France, y rendre les âmes françaises et surtout leur procurer le salut éternel, étant avant tout des Priscille et des Aquila!
Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l’Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie : une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir l’esprit ni le cœur français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera l’étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses; d’autre part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts qu’elle a avec les Français (représentants de l’autorité, colons, commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous faire aimer d’elle.
Ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles, mais, d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Mehdi, en lequel ils soumettront la France.
Le sentiment national ou barbaresque s’exaltera dans l’élite instruite : quand elle en trouvera l’occasion, par exemple lors de difficultés de la France au dedans ou au dehors, elle se servira de l’islam comme d’un levier pour soulever la masse ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman indépendant.
L’empire Nord-Ouest-Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique occidentale française, etc., a 30 millions d’habitants; il en aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé d’habitants rompus au maniement de nos armes, dont l’élite aura reçu l’instruction dans nos écoles. Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens.
Il ne s’agit pas de les convertir en un jour ni par force, mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, œuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime.
Des musulmans peuvent-ils être vraiment Français? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent; avec certains il y a des accommodements; avec l’un, celui du Mehdi, il n’y en a pas : tout musulman (je ne parle pas des libres-penseurs qui ont perdu la foi) croit qu’à l’approche du jugement dernier le Mehdi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non-musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti; la sagesse l’engage à subir avec calme son épreuve; « l’oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes; s’il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération », disent-ils; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles, mais, d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Mehdi, en lequel ils soumettront la France.
De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d’un peuple étranger qu’on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d’apostasie, un renoncement à la foi du Mehdi…
Comme vous, je désire ardemment que la France reste aux Français, et que notre race reste pure. Pourtant je me réjouis de voir beaucoup de Kabyles travailler en France; cela semble peu dangereux pour notre race, car la presque totalité des Kabyles, amoureux de leur pays, ne veulent que faire un pécule et regagner leurs montagnes.
Si le contact de bons chrétiens établis en Kabylie est propre à convertir et à franciser les Kabyles, combien plus la vie prolongée au milieu des chrétiens de France est-elle capable de produire cet effet!
(…) Si la race berbère nous a donné sainte Monique et en partie saint Augustin, voilà qui est bien rassurant. N’empêche que les Kabyles ne sont pas aujourd’hui ce qu’étaient leurs ancêtres du IVe siècle : leurs hommes ne sont pas ce que nous voulons pour nos filles; leurs filles ne sont pas capables de faire les bonnes mères de famille que nous voulons.
Pour que les Kabyles deviennent français, il faudra pourtant que des mariages deviennent possibles entre eux et nous : le christianisme seul, en donnant même éducation, mêmes principes, en cherchant à inspirer mêmes sentiments, arrivera, avec le temps, à combler en partie l’abîme qui existe maintenant.
En me recommandant fraternellement à vos prières, ainsi que nos Touaregs, et en vous remerciant encore de votre lettre, je vous prie d’agréer l’expression de mon religieux et respectueux dévouement.
Votre humble serviteur dans le Cœur de Jésus. »
Charles de Foucauld
On voit que Charles de Foucault ne mélange pas allègrement arabes, berbères et musulmans comme le fait De Gaulle dans l’extrait reproduit plus haut. Il accepte que des arabes et surtout des berbères puissent devenir Français à condition de se convertir – en fait de se re-convertir – puisque l’Afrique du Nord jusqu’à l’invasion arabe du 7ème siècle était largement chrétienne.
On voit aussi que le religieux visionnaire ne se fait aucune illusion sur une naturalisation qui ne peut être que « de papier » et d’opportunité tant qu’elle ne s’accompagne pas d’une conversion religieuse, car l’islam, pour un musulman, est une patrie, un système social, un système politique en même temps qu’une religion. Or « nul ne peut servir deux maîtres à la fois » et le maître auquel un musulman se soumettra – où qu’il se trouve et quelque nationalité apparente qu’il ait – est très évident dans les texte de Foucault. Et ce n’est pas la France.
Enfin, une partie de cette analyse se révèle cruciale pour nous et devrait, depuis fort longtemps, avoir alerté nos dirigeants s’ils avaient encore le souci de la France plutôt que celui de leurs fariboles idéologiques et de se fabriquer une majorité de rechange pour rester au pouvoir. Je la répète donc au cas où elle vous aurait échappé :
» Des musulmans peuvent-ils être vraiment Français? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent; avec certains il y a des accommodements; avec l’un, celui du Mehdi, il n’y en a pas : tout musulman …croit qu’à l’approche du jugement dernier le Mehdi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non-musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti; la sagesse l’engage à subir avec calme son épreuve; « l’oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes; s’il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération », disent-ils; …… ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles, mais, d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Mehdi, en lequel ils soumettront la France. «