© Copyright 2012 CorbisCorporationAprès la galerie des portraits de amants de Hitler que nous avons établie grâce aux travaux du Pr Machtan, venons-en à des dossiers plus secrets mais sans équivoque.

Ceux que le général Otto von Lossow, ministre de la guerre bavarois qui s’était énergétiquement opposé au putsch de Hitler en 1923, avait eu soin de protéger dans son coffre-fort personnel. Il s’agit de dossiers réunis par la police des mœurs de Munich, que Hitler s’empressa de confisquer dès son accession à la Chancellerie, comme on s’en doute.

Les témoignages.

 Les faits nous sont rapportés par un certain Dollman, étudiant en Histoire dont la mère était une amie du général von Lossow et qui assista à un dîner au ministère de la Guerre où le ministre « se mit à table » et « sortit d’un tiroir de son secrétaire un dossier de police qui contenait des rapports secrets et des dépositions de témoins sur la vie privée du sieur Adolf Hitler, remontant à l’époque où celui-ci était revenu à Munich après la guerre – tous ces documents émanaient de la police des mœurs ou du commissariat de l’Ettstrasse » (p.142)

En voici quelques extraits (que vous retrouverez à la p. 143 du livre de Machtan)

 » Je soussigné Michael, dix-huit ans, ai rencontré dans la soirée du[…] 19 décembre[…], sur la route de Rosenheim, un homme jeune d’apparence, qui m’a invité à manger avec lui et contre paiement à passer la nuit avec lui. Étant au chômage depuis des mois, et parce que ma mère et mes frères souffraient eux aussi de la faim, j’ai accompagné ce monsieur chez lui. Je suis parti le lendemain matin. » Signé Michael. […] Autre exemple : « Je m’appelle joseph. Je me promenais quand j’ai été abordé par un homme que j’ai accompagné au cinéma. Il a voulu ensuite m’emmener dans sa chambre après m’avoir invité à manger et m’avoir offert des cigarettes. Je lui avais dit que quand j’étais jeune homme, j’avais été un soldat enthousiaste et que j’aurais bien aimé devenir sous-officier, alors il m’a parlé pendant des heures d’une nouvelle armée allemande et m’a encouragé à faire de la propagande auprès de mes camarades pour une nouvelle association militaire qu’il avait fondée. Il parlait beaucoup, mais il n’a pas accepté que je fume dans sa chambre. J’ai passé toute la nuit avec lui et[…]. » Signé: Joseph […], vingt­-deux ans. Ou encore : « Je soussigné Franz […], apprenti, ai fait, dans un café proche de l’université, la connaissance d’un monsieur qui parlait le dialecte autrichien et qui m’a raconté beaucoup de choses sur Vienne. Ayant remarqué que ses propos m’intéressaient, il a entrepris de m’expliquer la nécessité d’une réunification entre l’Allemagne et l’Autriche. Il m’a demandé si j’étais prêt à me consacrer à cette cause. Puis il a voulu me procurer des livres et des revues sur ce sujet, raison pour laquelle nous sommes allés chez lui. Comme il était déjà tard et qu’il n’y avait plus de tram, il m’a invité à rester chez lui, et j’ai accepté. […] Ce monsieur s’appelle Adolf Hitler, il portait une gabardine claire, et il a pour signe distinctif une mèche de cheveux qui lui retombe toujours sur le front. » Signé : Franz…

Lossow avait encore cité d’autres témoignages de jeunes gens, qui tous avaient affirmé avoir été invités à manger par un certain Adolf Hitler dans des petits restaurants et des auberges des environs de Munich. Il aurait cherché à discuter politique avec eux et leur aurait déclaré que l’Allemagne et le monde entier appartenaient à la jeunesse…. »et ces jeunes gens de l’après-guerre, que n’attendaient chez eux que la faim et la misère, avaient accepté de dormir à côté d’Adolf Hitler (ah, qu’en termes galants…) le bon ami, qui ne se lassait pas de leur promettre de l’aide » ajoute Machatan, pince sans rire (p.144)

Autre témoignage, celui de Peter Marin Lampel, membre des corps francs, écrivain de son état, qui affirme en connaître un rayon sur la vie privée du Führer rose (ou arc-en-ciel, au choix) et sur son « homosexualité dès l’époque de Munich« . Il évoque notamment sa liaison avec le jeune Edmund Heines, fustigé à l’instar de Röhm après son assassinat en 1934, comme un « homosexuel pervers« , par la propagande de Goebbels [hétéro, pur jus, lui, mais tout aussi détraqué que son maître]. Lampel qui reçoit de Magnus Hirschfeld [que nous avons déjà rencontré en chemin] la confidence selon laquelle « il serait en possession de deux procès-verbaux originaux, qu’il avait conservés avec le plus grand soin, et qui contenaient les dépositions de deux garçons de dix-sept ou dix-huit ans ans [donc des mineurs à l’époque] remontant à l’époque de la fondation de la SA, accompagnées de photographies de ces jeunes gens…avec les détails qui y figuraient. Hirschfeld aurait même envoyé ces documents à Moscou « par courrier spécial ». Et Lampel « absolument convaincu » de l’exactitude des ces informations, affirmait au début des années 50 qu' »un nombre suffisant de témoins de ces faits [étaient] encore vivants aujourd’hui« .

Autre trait tout à fait extraordinaire de la personnalité du futur Führer : sa capacité à créer un véritable cordon sanitaire entre ses différents groupes de connaissances; ne disant jamais à personne où il était allé ni où il allait et ne mettant jamais personne en relation avec autrui. Il n’hésitait pas, d’autre part, à emprunter à Röhm, Eckart ou à d’autres, des identités factices qui lui permirent de projeter une image de lui qui n’était qu’un assemblage de représentations plus ou moins fictives de lui même.

Et Machtan conclut ce chapitre par cette phrase :  » En un mot, on ne peut prétendre comprendre la carrière publique d’Hitler si l’on se sait rien de sa vie privée » (p.146)

Sacha Guitry qui aimait autant les femmes qu’Adolf aimait les garçons, nous fait remarquer, à la fin d’une magnifique évocation cinématographique – « Si Versailles nous était conté » – constituée de scènes représentatives, pour lui, de l’histoire de ce haut lieu de notre Histoire, que ‘lorsqu’on arrive à la fin d’un livre d’images, on a tendance à en tourner les pages plus vite« . Ce n’est pas faux.

Aussi je ne m’attarderai pas outre mesure à l’évocation des autres turpitudes – et non des moindres – qui ont marqué la vie privée et passionnelle d’Adolf, des personnages qui les ont inspirées, avec des implications politiques qu’on a soigneusement oublié d’interroger jusqu’à l’arrivée du courageux Pr Lothar Machtan.

Et on le comprend. Dans une époque où le militantisme homosexualiste se fait d’autant plus virulent qu’il a su se constituer de véritables forteresses dans le monde de la politique, de la culture et des médias surtout; et dans la mesure où il se pose comme constitutif d’une nouvelle forme de civilisation où l’inversion, la transgression, le vagabondage sexuel, l’hédonisme, l’égotisme narcissique, la profanation de la famille, la marchandisation des enfants, constitueraient les nouvelles Tables de la Loi et le nec plus ultra des valeurs sociétales, il faut beaucoup de courage pour mettre certaines réalités sous les yeux de tous, pour montrer des connivences qui viennent contredire de plein fouet les dogmes de la pensée unique;  pour montrer que le « rose » vire facilement au « noir » avec lequel il entretient des affinités souterraines mais qui apparaissent de plus en plus clairement tant la poussée transgressive à laquelle notre civilisation est affrontée, se révèle de plus en plus intransigeante, totalitaire, disons le mot : « fascisante ».

Faisons le point.

Après son incarcération à la forteresse de Landsberg en décembre 1924, Hitler a changé. Il est désormais empli d’énergie et d’assurance, il s’est persuadé qu’il est le seul à pouvoir guider le camp national-socialiste suivant un plan dont il indique les grandes orientations dans Mein Kampf, ouvrage qu’il a rédigé en détention. Il renonce à l’attitude révolutionnaire, renie ses sympathies « rouges » d’après la guerre et affirme vouloir accéder au pouvoir par la voie légale et parlementaire. Il doit donc changer d’image. Devenir sérieux et respectable. Finie la drague des jeunes hommes affamés sur la voie publique et autres lieux et les petites escapades avec eux dans des auberges discrètes. Il ne veut plus fréquenter que du beau monde et constituer son parti, le NSDAP, en parti de gouvernement. En 1930 la mue est terminée. Il a rencontré entre temps Goebbels, sinistre personnage mais génial communicateur, qui relaie la propagande nazie à Berlin.

Et il s’est entouré de deux intimes.

Fraülein Rudolf HESS

D’abord  Rudolf Hess  (qui, malgré l’invraisemblable épisode avec l’Angleterre, restera fidèle à Adolf jusqu’à la mort de celui-ci). Adolf appelle Hess « mon Rudi, mon Hesserl« . Il a noué avec lui, en prison où Hess était lui aussi enfermé après le putsch raté, une tendre amitié, « la plus belle des expériences humaines » déclarera le charmant Rudi, « faite de joies et de chagrins, de soucis et d’espoirs, de haines et d’amours partagés, de toutes les manifestations de grandeur – et aussi de tous les petits signes de faiblesses humaines qui seules peuvent rendre une personne véritablement digne d’amour« .

Le charmant Rudolf apparaît aux observateurs comme un « homme d’une sensibilité, et d’une impressionnabilité à la limite du pathologique« . Il est si efféminé qu’on l’appelle « Fraülein Hesse« , Fraülein Gusti » « Paula la noire » « Greta la noire » et « Emma la noire » (p.149)

 Mais une autre face du personnage se manifeste dans un « caractère combatif et martial aux propensions artistiques« . Dualité qui le rapproche se son maître dans lequel il se reconnaît bien quand il déclare d’Adolf : « Cet homme si dur en apparence est intérieurement d’une sensibilité touchante » ou bien « Quel mélange de maîtrise froide et mûre et de puérilité déchaînée« .

Bref, n’allons pas par quatre chemins : nous avons affaire à deux caractériels invertis qui trépignent et cassent de la vaisselle quand on les contrarie.

Machtan consacre un long chapitre à l’itinéraire de Hess et à son « amitié » avec un de ses profs d’université avec lequel il passe des nuits entières et qu’il accompagne en voyage;  à ses rapports avec les autres petits amis de son « guide » et à son mariage en 1927 après des fiançailles interminables (cela se comprend). C’est Hitler lui même qui lui a conseillé de sauter le pas (pour les raisons que l’on devine). Mais le jour des noces Hitler était « pâle et tremblant« , si « ému » qu’il ne put rien avaler et ne put se détendre qu’une fois la fête finie « avec l’ami Maurice » (on y reviendra). Et pourtant il n’avait aucune inquiétude à se faire puisque Hess déclarait de son épouse, qu’elle ne lui était qu’un « bon camarade« . Quant à la susdite épouse, elle raconta plus tard, avec beaucoup d’humour et un rien d’aigureur, qu’elle avait vécu son mariage en « communiante » et que les « joies conjugales » étaient pour elle ce qu’elles sont « pour une écolière de couvent« .

Quant à Hitler qui ne l’aimait pas, il lui reprochait de s’être transformée en « hommasse » pour mieux dominer son mari. Bref, il craignait d’avoir poussé son amant dans les bras d’un autre mec. Hallucinant, non ? Quoique aujourd’hui où l’Assemblée vient de légaliser le mariage des hommes entre eux et des femmes entre elles, de telles aberrations ne peuvent surprendre.

Mais au-delà  de la description des rapports de ces deux désaxés, Machtan nous donne la clé de la transformation de Hitler en futur « guide » du peuple allemand lors de son séjour en forteresse en 1923/24; la clé de sa « conviction presque mystique d’être porté par le destin et d’avoir pour « mission » de sauver l’Allemagne« . En fait, c’est Rudolf Hess [NB. Dans son exaltation pathologique car, pour moi, ces personnages relèvent de la psychiatrie.] qui le conduisit à croire en sa vocation et qui l’aida à endosser le rôle de « Führer du peuple allemand« . Si Hitler était en proie à un véritable délire messianique dès 1923, la dramaturgie politique qui l’accompagnait ne vit le jour que grâce au travail infatigable de Hess sur le « mythe » – précise l’auteur. (p.153).

Le chauffeur et la nièce : Emil MAURICE & Géli RAUBAL

Voici maintenant une autre clé qui nous est donnée par Machtan pour expliquer un des événements les plus inexplicables de la vie de Hitler : celui du suicide » de Geli Raubal, sa (demi) nièce.

Je résume. En 1922, Hitler remarque un jeune homme élancé à l’allure énergique et combative lors d’une échauffourée impliquant la SA. Il s’agit d’Emil Maurice, Allemand du Nord, qui s’est installé à Munich en 1917. Il se lance en politique en 1919, prend en charge le service d’ordre du parti de Hitler puis devient son chauffeur en 1921. Faisant partie des « initiés » il est « celui qui en savait le plus sur les antécédents d’Hitler avant 1925 » d’après Julius Schraub. Il a participé au putsch avorté de Hitler, a été enfermé à Landsberg avec lui et en est devenu l’homme de liaison, l’homme de confiance, le secrétaire : c’est lui qui a recopié le manuscrit de Mein Kampf. (p.158)

Devenu l’ami intime du Führer dès Landsberg (et peut-être avant) il en reçoit de charmants petits noms et occupe une place centrale, les années suivantes, dans sa vie privée : il possède les clés de son appartement, s’occupe de ses vêtements et de son linge et assume un certain nombre de tâches ménagères, emploi assez inattendu déjà à notre époque, mais plus encore à la sienne. Il est vrai qu’il a aussi des talents de chauffeur et aime bien faire le coup de poing. Enfin, détail qui a toujours son importance avec Adolf, il possède une fibre romantique artistique. La preuve ? Il joue de la mandoline et interprète des chansons populaires irlandaises pour le groupe d’amis de son patron et ami.

C’est à cette époque que Hitler, s’inspirant de l’exemple de cet ami qui plait aux femmes, va essayer (il a 40 ans) de donner le change et de se donner le change en approchant plusieurs femmes. D’assez loin. Ce qui fait que ces tentatives tournent court sans jamais aboutir à quoi que ce soit de « concret ». (p.162)

Et c’est là où intervient Angela Raubal, dite Géli, fille de la demi-sœur de Hitler, qui vient s’installer chez son tonton dans la deuxième moitié de 1927 pour faire des études d’infirmière à Munich. Ouf ! Plus besoin de faire semblant de s’intéresser aux femmes : il en a une sous son toit qu’il pourra exhiber en tous lieux. Nous allons passer sur les détails annexes, mais voici ce qui ressort de cette cohabitation à trois.

Géli, tombe amoureuse du beau Maurice. Patatras !

Une lettre de Geli à son « cher Emil » de Noël 1927, évoque un Hitler fermement opposé à cette liaison et décidé à l’empêcher par tous les moyens : il l’a sermonnée deux jours avant Noël, il veut même la renvoyer à Vienne chez sa mère. Mais Ilse Hess (l’hommasse) est intervenue en faveur des tourtereaux et il les autorise à se voir…. mais il exige qu’ils attendent deux ans avant de vivre ensemble. « Imagine » écrit-elle à son Emil,  » deux longues années, au cours desquelles nous ne pourrons nous embrasser que par-ci par-là, et toujours sous la surveillance d’O.A (oncle Adolf)…. ». De surcroît leur amour doit rester « totalement secret « (p.163/64)

Pourtant Oncle Adolf, qui connaît son Emil comme sa poche et ne se fait aucune illusion sur sa stabilité affective, se montre « formidablement gentil » et accepte un modus vivendi. Et cela se comprend : il a sauvé sa nièce d’une liaison qui l’aurait déclassée et il garde Géli (pour la qu’en dira-t-on) et Maurice (pour les galipettes) sous la main.

Solution idéale donc, Mais tout se gâte les mois suivants. Hitler renvoie Maurice à la Noël 1927. D’après ce dernier la raison en est que Hitler désapprouve ses fiançailles avec Géli, car il en est jaloux aimant sa nièce « mais d’un curieux amour inavoué » !!!

On voit le hiatus. La version d’Emil ne correspond absolument pas avec ce qu’écrit Géli à la même époque [une Géli qui semble bien avoir été roulée dans la farine par tonton], d’autant que rien ne permettant d’affirmer qu’Adolf se soit consumé d’amour pour sa nièce avant, pendant et après cet épisode, la « jalousie » est totalement hors sujet. Alors ?

On comprend mieux quand on constate qu’en avril 1928, Maurice fait un procès à Hitler pour lui réclamer 3000 Reichsmarck d’arriérés de salaire. Mais il n’en obtient que 500 du Tribunal ! Alors il décide d’agir autrement comme on va le voir.

Géli confiera qu’elle avait entendu l’altercation suivante entre les deux ex-amants :

         Adolf : « Tu ne mettras plus les pieds dans cette maison ! »

         Emil :  » Si tu me mets à la porte, j’irai tout raconter au Frankfurter Zeitung ! »-        

Et il va mettre sa menace à exécution – non en dénonçant les rapports véritables qu’il entretient avec son « patron » – mais en instrumentalisant un ragot pour qu’Hitler soit accusé de détournement de mineure. Je passe sur la façon dont Hitler va se dépatouiller de cette situation qui lui donne des sueurs froides. Pensez ! Un procès qui – même si l’accusation est fausse – ne manquera pas de mettre en lumière des aspects d’une vie privée qu’il a tellement cherché à dissimuler aux yeux de l’opinion publique.

Et puis à la fin de l’année 28 tout est réglé. Les têtes pensantes du parti sont arrivées à un accord avec Maurice (accord sonnant et trébuchant : environ  20.000 Reichsmark !). Un Maurice qui se voit gratifié en sus d’un certificat de travail irréprochable. Comme quoi une carrière de servante-maîtresse (même quand il s’agit d’un amant-chauffeur) ça peut payer.

Le tonton, la nièce et la mort.

Et à la fin 1928, Hitler a fait de Géli sa compagne attitrée : il sort avec elle, fait ses courses avec elle, va à l’opéra, au théâtre, etc….avec elle. Bref un vrai simulacre de vie conjugale où Géli joue sa partie d’abord avec beaucoup de bonne volonté et un réel succès car elle se fait apprécier de tous par son humeur enjouée.

Mais, au fil du temps, une cage, même dorée, est toujours une cage et un beau jour Géli constate qu’elle n’a plus aucune vie personnelle, enfermée qu’elle est dans le piège des impératifs de la « communication » de son oncle qui exige qu’elle lui serve de caution morale bourgeoise en toutes circonstances.

D’ailleurs il justifie le contrôle étroitement et constant dans lequel il maintient Géli par la préoccupation de son bien ! pour qu’elle ne retombe pas entre les griffes d’un homme qui profiterait de sa jeunesse et de sa naïveté. « Ah, le pauvre homme ! » s’écrierait Orgon.

Et la jeune fille finit par étouffer d’une situation qui lui plaisait assez au départ mais qui se révèle en fait des plus  oppressives : apparaître comme la compagne du politicien le plus en vue d’Allemagne. Celui qui porte les espoirs de toute une nation. Elle a du caractère, elle rue donc dans les brancards, elle ne veut pas être réduite à un « objet d’exposition » comme Ilse la « femme » de Hess. Rien n’y fait. Alors elle se renferme, elle devient grave, elle déprime, elle tente de fuguer, elle fait des scènes mais rien n’y fait non plus là encore. Hitler la tient, comme il tiendra l’Allemagne, elle doit servir à ses projets, comme l’Allemagne servira à sa mégalomanie criminelle. Il ne la lâche donc pas.

Il ne reste donc qu’une solution pour recouvrer la liberté : le suicide. Solution extrême qu’elle adoptera en septembre 1931 – en utilisant le révolver d’Hitler – à l’âge de 23 ans.

Le suicide étant souvent  une colère et une violence ressentie contre un autre mais qu’on retourne contre soi pour mieux punir l’autre (qui s’en fout comme d’une guigne très souvent). on se prend à rêver à ce qui aurait pu advenir pour le monde entier, si Géli avait dirigé le revolver de tonton contre lui au lieu de le retourner contre elle.

Par la suite Hitler et Maurice se réconcilieront. Ce dernier prendra même des responsabilités officielles dans le parti nazi et l’amitié refleurira entre les deux complices en lieu et place des passions éteintes….Mais nous en resterons là sur ce chapitre. (p.169/70).

Quant à la pauvre Géli qui avait été si utile à son oncle pour lui offrir une « couverture » du temps de son  vivant, elle lui sera encore plus utile (une fois le choc passé) après sa mort. 

Entre Pénélope et Zaza Napoli.

Car désormais, que ce soit avec Magda Quandt (maîtresse puis épouse de Goebbels) ou avec Léni Riefenstahl (la grande cinéaste) toutes deux amoureuses de Hitler et femmes qu’il aurait pu épouser car elles étaient libres au moment où se nouèrent leurs relations, l’amour qu’il portait (soi-disant) à Géli lui servira de bouclier et de protection. A preuve la lettre que la première de ces deux femmes écrit à la seconde où elle déclare :  » C’est depuis que j’ai compris qu’il ne se remettrait jamais de la mort de Géli, et qu’il ne pourrait plus aimer aucune femme, mais seulement, comme il dit lui même, « son Allemagne », que j’ai consenti à épouser le Dr Goebbels, parce que cela me permet de rester près du Führer « .

Touchant, non ?  

Désormais, Hitler, ce comédien capable de prendre tous les rôles comme nous l’avons constaté dès le premier article de cette série à la suite d’un certain nombre de témoignages, va nous la jouer « Pénélope inconsolable » , affirmant ne plus pouvoir aimer d’autre femme et avoir même « surmonté le désir de posséder une femme physiquement« . Il poussera le machiavélisme jusqu’à pousser Goebbels à épouser Magda Quandt (qui n’aime pas son mari mais l’aime passionnément, lui, Hitler) pour pouvoir reconstituer une sorte de relation triangulaire et jouir ainsi d’un « second foyer » auprès d’eux….sans avoir à payer de sa personne avec Magda. Elle a le bon goût de l’idolâtrer mais n’exige rien de lui, protégé qu’il est par la fiction de son amour pour une morte ! Bref, Tartuffe prend ses quartiers chez Orgon/Goebbels mais sauterait plus volontiers Damis et Valère que la pauvre Elmire.

A Léni Riefenstahl, autre amoureuse éperdue, il ira jusqu’à déclarer, la voix implorante et le geste désespéré, au cours d’une promenade « en amoureux » où le rapprochement physique devenait inévitable : « Il ne m’est pas permis d’aimer une femme avant d’avoir accompli mon œuvre« .

Et dire qu’on prend ce pitre au sérieux et que deux générations de pseudo historiens se sont penchées sur le mystère des relations de Hitler avec les femmes en passant à côté de ce qui crève les yeux de toute personne décidée à ne pas se voiler la face : une  homosexualité avérée et honteusement quoique activement vécue.  (p.172/73/74)

Eva BRAUN, l’idiote utile.

Reste Eva Braun, qui mourra en portant le nom de son « mari » à l’ultime moment de leur existence. Inutile de retracer l’histoire officielle de ce « couple ». Elle est bien connue.

Reste la partie immergée. Et là Machtan nous apprend que, de toutes les femmes qui ont approché Hitler, elle a été la seule à être pleinement consciente du rôle que celui-ci lui faisait  jouer. Qu’on en juge :  » Toujours la mission, la mission, la mission, le sacrifice et le renoncement. C’est ainsi, a-t-il observé en souriant, que nous avons créé ce Reich authentiquement masculin. Evidemment les gens imaginent ma vie tout différemment – s’ils savaient ! »

Quant aux proches et témoins de leur vie conjugale on peut lire chez les uns et les autres dans des interrogatoires d’après-guerre :

         « L’aimait-il profondément ?

         « Il avait une grande affection pour elle

         « Que voulez-vous dire ? L’aimait-il ?

         « Il avait de l’affection pour elle« 

 Un autre témoin, intendant de leur résidence de l’Obersalzberg Herbert Döring, qu’on interroge sur la nature sexuelle de leurs relations, répond :

         « Non, ça n’a jamais existé, leurs relations ne sont jamais allées jusque là. Jamais ! Jamais ! »

Et Heinrich Hoffman, autre intime, de surenchérir :

         « Avec tous les ragots qui circulaient dans l’entourage d’Hitler, j’aurais forcément appris quelque chose, ne fût-ce que par les femmes de chambre« .

 Eva Braun elle même, qui s’était résignée à son rôle de « petite amie » d’Hitler, affirmait, non sans humour noir à un proche :

         « Songez combien il est confortable pour une femme de ne jamais avoir à être jalouse d’une autre« .

Ce qui n’empêcha pas deux tentatives de suicide.

 Puis comprenant qu’elle ne pourrait jamais changer les choses, il semblerait qu’elle se soit consolée « en compagnie de ses amies » et en profitant de « toutes les possibilités de compensation qui s’offraient à elle« . (p.176)

 Je ne sais ce que le Pr Machtan entend par « consolation » « amies » et « compensations » mais cela ne me dit rien qui vaille sur la personnalité de cette jeune femme qu’on présente toujours comme superficielle et écervelée mais qui semble avoir eu le niveau moral d’un bonobo ou d’uns sapajou.

 D’autres personnages sont évoqués dans la biographie que le distingué universitaire allemand consacre à l’étude des rapports entre homosexualité et carrière dans la vie du Führer. Notamment celui de Schreck, un autre chauffeur de Hitler qui succéda à Emil Maurice et avec qui existait une familiarité et une proximité des plus évocatrices, qui ne cessa qu’à la mort du personnage en mai 1936, suite à une maladie. Certains disent suite à un attentat où Schreck, qui ressemblait beaucoup à Hitler – il avait la même taille, la même couleur de cheveux, se coiffait comme lui et avait adopté la même petite moustache – aurait été tué à sa place.

Mais nous allons laisser tous ces personnages au jugement de l’Histoire et nous consacrer – dans le tout prochain et dernier article – à quelques observations anthropocosmologiques dont nous essaierons de tirer un certain nombre d’enseignements.

J’avais pensé à ne pas couper cette dernière partie de mon étude, mais, après réflexion il m’est apparu qu’il vaudrait peut-être mieux séparer la partie purement technique (comparaison des thèmes des différents protagonistes) de la partie purement narrative de telle sorte que les personnes non formées au langage anthropocosmologique (ou astrologique, si vous préférez) aient tout loisir de se dispenser d’une lecture peut-être fastidieuse pour elles.

De toute façon l’essentiel est dit.

Résumons et synthétisons

1/ Hitler est homosexuel – plus ou moins discret suivant les milieux et les circonstances, comme c’était le cas pour la plupart des homosexuels de l’époque, obligés de mener une double vie la plupart du temps, sauf sans doute dans les milieux artistiques…dans lesquels justement Adolf a évolué toute la première partie de sa vie. Disons, grosso modo avant son essor politique vers la fin des années 20.

Honteux ou pas, Hitler est néanmoins un homosexuel notoire et fiché en de nombreux dossiers de police ou de l’armée allemande

2/ Parallèlement aux nombreuses manifestations de cette homosexualité qui s’exprime à travers de nombreuses liaisons sans équivoque, Hitler ne fréquente jamais aucune femme. Il ne vit, ne travaille, ne prend de vacances, ne voyage, ne dort (dans ses escapades en auberges notamment) qu’avec les hommes auxquels il est lié affectivement et sexuellement. Son rejet des femmes qui s’exprime sous de multiples formes, parfois très méprisantes,  se vérifie par une absence totale de présence féminine dans sa vie jusqu’à l’arrivée de sa nièce alors qu’il a près de 40 ans et qu’il est en train de se fabriquer l’image d’un homme politique honorable et fréquentable par « la bonne société ».

3/  Puis, c’est la métamorphose. Hitler s’achète une virginité en zinc. On ne lui connaîtra plus un seul petit ami. On songerait presque à Louis XIV qui, après une jeunesse et une maturité marquées par la passion et le sexe, enterre sa vie  désordonnée en épousant Mme de Maintenon à laquelle il va rester fidèle jusqu’à sa mort. Mais ce qui chez le roi s’apparente à une authentique conversion intérieure, à une prise en considération des fins dernières (à laquelle la mort de son frère et de sa femme ne sont sans doute pas étrangères) prend un tout autre sens chez Hitler. Le roi change de vie en se changeant lui même et en renonçant sincèrement à ses désordres passés.

Hitler change de vie mais aucune crise intérieure, aucune métamorphose spirituelle, aucune « métanoïa » ne bouleverse son âme. Il veut simplement donner le change et se mettre à l’abri de tout soupçon maintenant qu’il sent le pouvoir à portée de main.

Cette « métamorphose » est favorisée par le suicide de Géli Raubal qui lui permet d’endosser le rôle de l’éternel fiancé inconsolable; celui de l’ascète endurci « parce que marié avec l’Allemagne« , « entièrement voué à son œuvre » et ayant « dépassé le désir physique des femmes » (un véritable Stoïcien comme on le voit). Voilà pour la galerie.

Comment faire place nette et se construire un « virginité »

Mais derrière cette belle image d’Epinal se déroule un drame qui  trouvera son point d’orgue en juin et juillet 1934 quand Hitler fait assassiner quelque cent cinquante « opposants au régime« , purge criminelle qu’on fera justifier aux yeux de l’opinion publique sérieusement alarmée (il y a de quoi) par le sinistre Dr Goebbels dans un long discours préparé de longue date. Il y a affirme qu’il a fallu « se résoudre à éliminer des traitres » une petite « clique de saboteurs professionnels« . On est « en train de faire table rase« , conclut-il, « toutes les plaies, les foyers de corruption, les symptômes morbides de dégénérescence morale de notre vie publique sont en passe d’être cautérisés jusqu’à l’os« .

Mais le vrai mobile de ce carnage d’une rare violence est tout autre que celui d’un sombre « complot ». Il apparaît clairement lorsque Goebbels, sans doute un peu distrait ce jour là, déclare que les élites SA (les hommes de main de Röhm) « étaient prêtes à faire peser sur l’ensemble de la direction du Parti des soupçons d’anomalie sexuelle infamante et répugnante » !

Or personne, dans toute l’Allemagne, n’a jamais osé prétendre que les membres dirigeants du NSDAP soient suspects d’homosexualité. Et pour cause. Alors ? En fait Goebbels, à sa manière vicieuse et détournée, fait allusion aux menaces très concrètes qui pèsent sur le seul Hitler et qui le décident à déclencher cette purge sanglante à l’été 1934 (p.222).

Il n’est qu’à lire la liste des principales victimes de cette série d’assassinats.

         Röhm (à tout seigneur….).Le bureau de presse du Reich affirme :  » Ses tendances funestes ont entraîné des accusations si déplaisantes que le Führer du mouvement et chef suprême de la SA lui même s’est trouvé plongé dans un grave conflit de conscience  » (pauvre chou !).

         D’ailleurs Hitler lui-même, intervenant devant son cabinet, justifiera ces mesures de la manière suivante : « La bande de Röhm [qui devait l’essentiel de sa cohésion] à des tendances particulières…l’avait attaqué de manière calomnieuse« . Tiens donc ! C’est pourquoi il avait été obligé de sévir, de faire un exemple et de montrer qu’on risquait sa tête en complotant d’une manière ou d’une autre, etc…

Bref, Hitler acculé à éteindre l’incendie que déclencherait la dénonciation de son homosexualité, ce qui emporterait son régime, en était réduit (mais cela ne devait pas beaucoup l’émouvoir) à supprimer « tous ceux qui savaient qu’il était, lui aussi, homosexuel » et à intimider ceux qui échapperaient aux balles des SS

 Ce que confirme l’identité des victimes : avec Röhm, on rencontre les noms de « Ernst et Heines, qui entretenaient des relations personnelles avec Hitler; Gregor Strasser….un « ami intime » qui l’avait choisi pour être parrain de ses fils; Heimsoth et Röhrbein « proches amis » de Röhm et des deux précédents; plusieurs hauts fonctionnaires qui avaient pu consulter des documents explosifs sur Hitler : Erich Klausener, chef de la police au ministère prussien de l’Intérieur, et son chef de bureau, Eugen von Kessel: Kurt von Schleicher, ancien chancelier et son bras droit Ferdinand von Bredow; August Scheneidhuber, commissaire de police de Munich; Gusta Ritter von Kahr, ancien Premier ministre de Bavière, qu’Hitler soupçonnait d’être en possession des documents conservés par Lossow (voir mes précédents articles). . A quoi il faut ajouter la liste des avocats de Röhm, de Strasser, de Lüdecke et d’autres membres de l’élite nazie qui étaient bien placés pour avoir eu accès aux informations détenues par leurs clients et contenues dans les dossiers judiciaires. Parmi lesquels Walter Luetgebrune, Gerd Voss, Alfons Sack et Alexander Glaser. Sans oublier le journalise Fritz Gerlich, l’homme de presse le mieux informé sur les mœurs de Hitler et de son entourage immédiat.

Hitler n’oubliera pas les témoins à charge potentiels :

         Karl Zehnter, homosexuel gravitant dans le groupe de proches de Röhm, gérant d’une auberge où Röhm et Hitler avaient leurs habitudes….inutile d’épiloguer.

         Martin Schätzl, 25 ans, peintre munichois rencontré en Bolivie où Röhm avait séjourné et avec lequel il avait espéré vivre une véritable histoire d’amour…mais qu’il continuait à serrer de près après son retour en Allemagne.

         Ferdinand von Bredox (déjà cité) général de son état, retiré de la vie politique mais rossé à mort dans une voiture de police et jeté dans un fossé : il avait été le chef des services secrets militaires puis chef de cabinet du ministre de guerre au cours des six mois qui avaient précédé la prise de pouvoir de notre tendre gay-führer. Il était donc au courant de détails croustillants sur les comportements du nouveau maître de l’Allemagne…(p.223/24/25)

Et on pourrait allonger la liste ad libitum.

Tous liquidés comme des chiens et quelquefois de manière particulièrement sadique et violente.

Une leçon à méditer pour notre temps.

Mais ce qu’il faut retenir de cette odyssée, c’est que l’homosexualité de Hitler n’est pas une simple affaire personnelle comme elle a pu l’être chez d’autres personnages politiques ou militaires. De notre propre Histoire par exemple : Henri III, Louis XIII, Monsieur, frère du roi et duc d’Orléans, Cambacérès, Gallieni, Lyautey, de Lattre….pour ne citer que quelques politiques ou quelques militaires.  Aucun ne s’est jamais déterminé dans l’exercice de sa charge en fonction des exigences de sa nature déviante. Aucun n’a manqué à ses devoirs, Y compris conjugaux quelquefois.

Alors que chez Hitler, elle intervient puissamment, non seulement comme composante narcissisme exacerbée, mais plus encore comme philosophie de vie revendiquée par l’idéologie nazie et aboutissant à cette mégalomanie absurde, à cette volonté de « surcompensation » (surcompensation à son homosexualité elle même, mais aussi à sa médiocrité, à son manque de génie artistique) qui l’amèneront à se penser comme « guide absolu de la nation allemande« .

Mais surtout, il faut souligner que si cette dérive homosexualiste (j’entends pas là une homosexualité instrumentalisée en idéologie) l’a conduit à la Chancellerie en lieu et place d’un bon asile psychiatrique, c’est parce que la dite dérive a trouvé un terreau fertile dans des milieux dominants à l’époque et qui ont porté Hitler au pouvoir. Milieux entièrement structurés par ce que j’appelais plus haut un « homosexualisme militant« , coloré de nationalisme et de militarisme. Seule différence avec celui que nous devons subir actuellement, essentiellement libertariste et internationaliste.

Homosexualisme de nature violente et agressive, hostile aux femmes (c’est le moins qu’on puisse dire), aux faibles et à tout ce qui, par nature, par origine, par choix et par goût, pouvait ne pas ressembler au modèle que Röhm, Hitler, et quelques autres révéraient : le super-héros-homo….à la fesse accueillante mais discrète. Fantasme d’invertis hallucinés dans lequel Hitler va se couler sans effort, arrivant même à se donner des allures de virilité et de raideur militaire, lui qui, avant sa métamorphose est décrit comme assez efféminé. (Cela me fait irrésistiblement pensé à la fameuse et très amusante scène où  Zaza Napoli, « héroïne » de la Cage aux Folles, décide de revêtir un costume trois-pièces pour se « viriliser » et accueillir les futurs beaux parents du fils de son compagnon….).

La seule loi qu’Hitler reconnaîtra désormais – en accord avec la philosophie que Röhm et les autres penseurs homosexualistes lui ont inculquée et que j’ai évoquée dans un précédent article –  le seul critère qui l’emportera sur tous les autres dans sa façon de traiter son peuple et les autres peuples, c’est celui de la force virile et de la domination. Où l’homosexualisme s’apparente au « machisme » qui n’est la plupart du temps que la manifestation pathologique d’une anima infantile et refoulée. N’épiloguons pas et laissons à d’autres le soin de développer le chapitre de l’analyse psychanalytique ou psychologique de ce courant porté par une idéologie plus perverse que transgressive  et qui aboutit au nazisme pur et dur.

La saga de d’Hitler et du national-socialisme nous offre un miroir où notre époque peut se mirer. Ce qu’elle y découvrira  se résume à peu de mots : le refus du réel, entendu comme respect de la nature ou de l’essence des choses, conduit toujours au malheur et à la catastrophe.

Les nazis d’hier ont voulu ériger leur homophilie exclusive composante essentielle du nazisme, en philosophie de vie et en instrument de pouvoir. Résultat : ils ont profané et détruit des millions de vies, dont la leur et celle de leurs familles et, en lieu et place d’un Reich pour Mille ans, ils ont déclenché une véritable apocalypse (au sens courant) un monceau de ruines, un chaos comme l’Europe entière n’en avait jamais connu et ils ont attiré sur eux la haine des hommes pour l’éternité.

Aujourd’hui nous voulons faire « comme si » l’homosexualité n’était pas un raté dans la constitution de la sexualité, une désorientation, une déviation, une altération, (choisissez le terme qui vous conviendra sans y mettre aucune intention péjorative) au même titre que la myopie est une altération de l’œil et de la vue, les pieds plats une déformation de la voûte plantaire, la scoliose une déviation de la colonne vertébrale, etc. et nous voulons l’ériger comme norme d’une vie normale et harmonieuse.

Dans les temps passés on l’a criminalisée : c’était une stupidité et une injustice puisque ce n’est, je le répète,  qu’un « manque« , une « affection » qu’on doit essayer de comprendre et d’accepter au lieu de la condamner. Une « croix » à porter sans doute, mais il y en a bien d’autres et de bien plus dures à assumer que leurs porteurs et porteuses supportent avec beaucoup de dignité et sans crier à « l’injustice ».

Dans un excès inverse (et pour des raisons idéologiques qui dépassent de loin le problème de l’homosexualité en soi) on a choisi d’en faire une « orientation » et un « choix » parfaitement naturels et alternatifs à ce que la pensée unique appelle « l’hétérosexualité« . Il s’agit là d’une tromperie, d’une équivalence fictive, inventée pour les besoins de la cause.

Il n’y a pas l‘hétérosexualité d’un côté et l’homosexualité de l’autre au même titre qu’il a des filles d’un côté et des garçons de l’autre, des oiseaux d’un côté, des mammifères de l’autre,  le dedans et le dehors, les bruns et les blonds, etc….

Il n’y a que « la sexualité » dont le rôle fondamental consiste à unir les deux sexes en vue de la procréation et de la conservation de l’espèce. Et, de même que la gloutonnerie voire la gastronomie ne sont que des extensions (plus ou moins valables) d’un seul besoin essentiel : la faim, la nécessité de se nourrir; de même les multiples expressions de la sexualité, ne sont que des dérives (plus ou moins acceptables elles aussi) d’un instinct essentiel : le besoin de procréer.

Tout le reste n’est que bavardages et propos oiseux pour justifier l’injustifiable.

Parmi les déformations ou les désorientations de la sexualité, entraînant des conséquences plus ou moins acceptables pour le vivre-en-commun, il y a l’homosexualité qui – parce que complètement fermée aux fins les plus hautes de la sexualité –  en constitue une des altérations majeures, totalement acceptable dans la sphère de la vie individuelle au même titre que n’importe quel autre handicap, mais parfaitement impropre à l’organisation de la vie sociale et de la constitution familiale.

Comme je le faisais remarquer plus haut,  il y a aussi des déformations et dérapages dans la constitution physique des personnes. Certains n’ont aucune conséquence majeure et ne privent le sujet d’aucune des dispositions qui lui sont nécessaires pour mener une vie parfaitement normale. Un myope peut porter des lunettes ou des lentilles et il vivra comme pour un non-myope.

D’autres sont plus graves ; il faut alors les assumer du mieux possible tout en acceptant que le handicap restreigne ou complique l’accès à une vie sociale harmonieuse. Ex : le fait de devoir se déplacer en fauteuil roulant amène toute une série de complications que l’esprit de solidarité peut essayer d’atténuer mais qu’il ne pourra jamais annuler complètement.

Le 3e niveau, c’est celui où le « handicap » ou la « particularité » ou la « différence » empêche absolument l’accès à certains domaines de la vie sociale. On ne confiera jamais un poste dans les transports en commun à un aveugle. Et même en tenant compte de cet égalitarisme imbécile qui hante le discours de nos élites politiques et médiatiques,  on ne recrutera jamais un uni-jambiste dans une équipe de foot, un manchot dans une équipe de  hand-ball, un analphabète pour enseigner nos enfants,  et un sourd-muet (non plus qu’un myope d’ailleurs) ne sera jamais recruté pour piloter un avion de ligne.

Il va de soi que je n’évoque la non-égalité que sur le plan des facultés affectées et certainement pas sur celui de la valeur ontologique, de la personne faite « à l’image et à la ressemblance de Dieu« , qu’elle soit saine, bien-portante, ou contrefaite et maladive.

D’aberrations idéologiques et morales en manipulations sémantiques on a ainsi décidé que hétérosexualité et homosexualité (dont j’ai dit ce qu’il fallait penser de cette distinction purement arbitraire et sophistique) s’équivalant, un duo d’hommes ou un duo de femmes (ou une paire, si vous préférez) devait être assimilé à un « couple » (toujours en ignorant l’essence même du mot couple); et, puisque ces duos étaient « égaux » (c’est à dire identiques) à des couples composés d’un homme et d’une femme, ils devaient pouvoir se marier (ignorance totale de ce qu’est le mariage  là encore); et s’ils se mariaient ils ne pouvaient que former l’amorce d’une famille (en ignorant ce qu‘est la famille bien sûr) et, comme, dans une famille il y a normalement des enfants, il allait de soi qu’ils étaient en droit d’en avoir.

Et nous voilà devant une impasse infranchissable (devant une aporie dirait un philosophe). Jusqu’à présent on n’a pu avancer dans le raisonnement sophistique qu’en jouant sur les mots, en les vidant de leur sens et de leur portée comme le font tous les nominalistes qui se respectent (« je te baptise carpe ! » se serait exclamé Mazarin devant un beau rôti qu’on lui servait un vendredi. Je ne sais si l’anecdote est vraie mais elle est significative).

Pourquoi « infranchissable » ? Parce que justement ces duos-paires-couples se constituent à partir du refus absolu de l’exercice d’une sexualité orientée vers ses fins constitutives. Ils ne peuvent donc avoir d’enfant du fait même que leur choix implique qu’ils y renoncent. Or, tout ou partie d’entre eux, paraît-il, veulent des enfants. Que faire ?

Que fait un individu qui refuse de remplir un emploi, d’apporter sa contribution à l’effort commun, mais qui veut pouvoir vivre confortablement ?

         S’il a hérité d’une fortune ou gagné au loto, pas de problème. Mais le cas est rare.

         Il tape les copains, mais ça ne va pas loin.

         Il s’arrange pour être déclaré inapte et toucher une pension, mais ce n’est pas gagné.

         Il fait des casses, mais c’est fatigant et dangereux

         Alors il vit aux crochets d’un autre ou d’une autre. C’est le cas le plus courant et, dans le hasard de ma consultation, j’ai rencontré plusieurs femmes qui entretenaient littéralement un conjoint, non parce qu’il était chômeur, malade ou handicapé, mais parce qu’il avait décidé de jouir de la vie sans effort.

C’est cette solution aberrante qui a été choisie pour permettre à ces mariés non moins aberrants d’obtenir les enfants de leur rêve et de constituer une famille de cauchemar[1].

Puisqu’ils ne veulent ni ne peuvent avoir des enfants par eux mêmes se refusant à assumer le rôle que la vie leur a confié et qui leur permettraient de satisfaire leur soif de parentalité, ils vont « taper » les autres : adoption, PMA, GPA sont des accaparations. Et elles ne sont possibles que parce qu’il y a des personnes qui vivent leur sexualité comme il faut la vivre.

Inversement au coucou (inversion, quand tu nous tiens) qui pond ses œufs dans le nid du voisin et lui fait entretenir sa progéniture, ces homosexualistes militants vont s’accaparer les « œufs » des autres pour leur satisfaction personnelle.

Sans se soucier le moins du monde de la blessure qu’ils vont infliger à un enfant objet de leur prédation, doublement abandonné, doublement déraciné, entièrement assujetti à la satisfaction de leur fantasme.

Un peu comme Géli fut sacrifiée à l’ambition et à l’hypocrisie sociale de son détraqué de tonton.

Outre que l’enfant sera privé de toute filiation, de toute histoire, de tout repère – sauf les faux repères que lui fourniront ses faux parents déviants – il se sentira dans tous les cas de figure forcément rejeté par ses parents biologiques, traité comme une marchandise dans de nombreux cas et devra porter le poids de toutes ces aberrations tout au long de son existence.  

Quant au quotidien de cet enfant, quand il aura « l’âge de raison », ira à l’école, commencera à chercher à comprendre, que pourra-t-il penser de ce « papa » dont il saura très vite qu’il joue le rôle d’une maman dans le lit de son autre papa ? Du moins quand l’un ou l’autre n’est pas en discothèque ou au sauna ?

Quant au cas avec deux « mamans » je vous laisse imaginer comment l’enfant – informé des mœurs sexuelles des lesbiennes par les copains et copines, toujours disposés à faire votre instruction – peut se représenter le coït bi-maternel.

On me trouvera bien trivial et bien critique. Je ne fais qu’appliquer les méthodes des libéro-progressistes qui ne craignent ni la grossièreté, ni la vulgarité en étalant leurs turpitudes sous couleur de liberté d’expression. Je me borne à appeler un chat, un chat et à ramener le débat vers la réalité concrète des situations, des comportements et des mœurs revendiqués. Si les expressions que j’utilise (quoique parfaitement correctes) choquent quelques uns, il faudra bien qu’ils finissent par s’apercevoir qu’ils ne le sont qu’à proportion des situations que je dénonce et non par les termes utilisés. J’essaye de rester objectif et je m’efforce de lever le voile pudique qu’on a déposé sur des réalités bien sordides, de montrer les purulences qui se cachent sous les fleurs de la rhétorique, d’aller au fond des conséquences de cette folie collective qui nous a amenés depuis quarante ans à confondre déliquescence et progrès, matraquage idéologique et information, aliénation collective et liberté, perversion et santé morale, inversion et normalité, valeurs familiales et pathologies sociétales, éducation nationale et conditionnement des esprits, etc, etc…… 

C’est en ce sens que la saga homosexualiste du nazisme me sert à mieux cerner les tares et les malheurs de notre époque.

Dans les années 30, ce ralliement à Sodome et à ses mœurs transgressives, largement condamnées dans la Bible comme chacun le sait, mais condamnation qui ne lui était pas spécifique puisqu’on la retrouve dans presque toutes les formes de culture ou de religion,  avant, après ou parallèlement à l’Ancien Testament; ce ralliement donc s’est opéré de manière sournoise et d’autant plus nocive, comme un cancer qui évolue à  bas bruit et cause des ravages irréversibles quand il se manifeste au grand jour.

Ouvrons une parenthèse.

Il ne s’agit pas de confondre les causes et les conséquences et il n’est pas question d’affirmer ici que le nazisme est né de l’homosexualisme. La réalité est plus subtile et elle ne peut se saisir que dans une approche métahistorique des événements.

Je vais faire très court. Depuis la Révolution française, l’homme est en révolte contre les lois divines et humaines (c’est Clémenceau, un grand connaisseur, qui l’affirmait déjà il y a plus d’un siècle !). L’homme révolutionnaire refuse le monde tel que Dieu l’a créé, il refuse les lois naturelles (qui ne sont que l’expression des lois divines dans le monde terrestre). Il veut imposer les siennes et s’ériger lui même comme dieu à la place de Dieu. Pire, il veut devenir un dieu émancipé de toute forme de lois; il veut vivre au plus près de ses satisfactions immédiates. Vous « vivrez comme des dieux » promet le Serpent de la Genèse. En fait de « dieux » nous nous acheminons de plus en plus à vivre comme des bêtes.

Le nazisme (comme le communisme, mais d’une autre manière) est né de ce refus du monde et de l’humanité tels que voulus par Dieu.  D’ailleurs vous ne trouverez dans la pensée d’Hitler que des « refus » : refus de la défaite de 1918, refus de l’Allemagne du traité de Versailles, refus des limites imposées à son territoire (d’où invasion de la Tchécoslovaquie et de la Pologne), refus du Christianisme (retour au paganisme de la race, recours aux mythologies nordiques, persécutions contre les Catholiques et les Protestants), refus de la démocratie, refus de l’Autre (les Juifs en premier lieu. Mais tous les autres peuples et races – sauf la race aryenne – sont sujets à un égal mépris). Sans oublier le refus de la féminité et de la femme (refus dont sa vie est une véritable illustration en trois dimensions).

En fait, si on veut ouvrir les yeux, il s’agit du programme exact issu du « non serviam » de Lucifer. Lucifer ne veut pas s’égaler à Dieu comme on le lit trop souvent. Il le reconnaît même comme Dieu (lire le passionnant ouvrage de Fabrice Hadjadj : « La foi des démons » – Ed. Salvator) mais il ne veut pas Le servir. Jaloux, il veut surtout Le punir de son amour pour les hommes qu’Il lui préfère, ce que ce pauvre diable ne supporte pas. Privé de toute forme de créativité, Lucifer ne peut qu’essayer de contrecarrer, troubler l’œuvre de Dieu dans le monde : par la ruse, le mensonge, la séduction, la tentation, la transgression.  Le diable est  étymologiquement « celui qui divise, qui désunit ou qui détruit« .

On peut mieux comprendre, après ce très bref exposé, en quoi l’inversion sexuelle et l’homosexualité, au-delà de leur composante purement naturelle (ce que j’appelais plus haut un « raté » dans la constitution sexuelle du sujet) peuvent devenir un outil prodigieux de contre-Création, de stérilisation, de désolation, lorsqu’elles se constituent en idéologie politique.

Logique, puisque, par nature, l’homosexualité s’oppose à l’exercice de la fonction qui constitue l’être humain en co-Créateur, en Participant de la Création. Après la constitution ex-nihilo d’Adam et, à la suite du péché originel, l’incarnation des âmes passe uniquement et essentiellement par l’amour de l’homme pour la femme (et inversement) et par leur rapprochement sexuel.

Détournez le maximum de personnes de cette orientation fondamentale, « mariez » les hommes entre eux et les femmes entre elle et vous entraînez la désolation de la Terre. Ou si vous préférez, en respectant l’étymologie du mot « diable » : « séparez » « divisez » les hommes (homosexualité, perversions diverses) d’avec les femmes (lesbianisme, féminisme). Complétez avec une bonne dose d’IVG et une ration d’Euthanasie pour faire bon poids. Et vous « détruisez » la Création. Du moins vous vous y efforcez. Même si le processus risque d’être long. Mais il n’y a que l’intention qui compte,  n’est-il pas ?

Alors, en attendant, confiez le maximum d’enfants à des paires déviantes, au besoin faites les fabriquer à leur intention. Ces enfants, véritables mutants, seront tout prédisposés à adopter la philosophie relativiste, nihiliste, individualiste, en un mot « satanique » qui les éloignera définitivement du droit naturel, de la saine perception de la réalité telle que Dieu l’a voulue.

Fermons la parenthèse.

  • Reprenons maintenant les choses dans leur genèse historique.

Première phase :

Le Nazisme dont l’homosexualisme est une composante essentielle, au même titre que la violence, le racisme ou l’antichristianisme, au service d’une rage de détruire parfaitement revendiquée et assumée par le Führer à la fin de sa vie quand il déclarera « qu’il n’éprouve aucune compassion pour ce peuple allemand » qu’il a entraîné à la ruine et à la mort.

Deuxième phase :

Vatican II et mai 68.

D’un côté, sous prétexte de s’ouvrir au monde au lieu de le convertir, comme le Christ l’en a chargée, l’Eglise encourage relativisme (doctrine sur la « liberté » religieuse) l’indifférentisme (doctrine sur l’œcuménisme) la perte du sens du Sacré (transformation de la Messe – jusqu’alors sacrifice renouvelé de NSJC – en une simple « commémoration » à la protestante où l’Homme est mis à l’honneur bien plus que Dieu). Elle n’assure plus l’éducation des âmes (plus de catéchisme pendant plus de quarante ans) vide les églises avec ses fantaisies liturgiques. se rallie (en France surtout) à la doctrine des « droits de l’homme sans Dieu »  qui la transforme en une sorte de super syndicat ou d’ONG ouverte à toutes les concessions. Bref.

De l’autre (et on pourrait peut-être établir une relation substantielle entre la fin du Concile en 1963 et la crise de mai 68) l’explosion d’une revendication  essentiellement individualiste, furieusement opposée aux fondements spirituels et moraux de notre civilisation, et dont on ne peut pas dire (près d’un demi-siècle plus tard) qu’elle  ait tiré l’homme vers le haut.

On s’aperçoit donc que cette 2e phase a servi à exprimer au grand air la charge transgressive et subversive certaines des idées qui circulaient dans les années 30.

Certes l’habillage politique et idéologique paraît très différent. Mais, en fait, l’ennemi à abattre est le même avec d’autres moyens : la civilisation chrétienne alliée à la sagesse antique à la source de l’âme européenne.

Troisième phase

Dans les années qui suivent mai 68, les têtes pensantes du mouvement (dont quelques homosexuels voire de pédophiles emblématiques) occupent peu à peu les postes clés dans notre belle démocratie et personne ne s’oppose vraiment à leur prise de pouvoir sur les consciences et les esprits, les responsables de « la droite la plus bête du monde » (au premier rang desquels Pompidou et l’impayable Giscard) dédaignant de se préoccuper de la culture et de l’éducation pour ne se préoccuper que d’économie et de gestion (avec le succès que l’on sait) :

  • Education nationale investie depuis des lustres (en fait depuis la Libération) par les forces d’abord marxistes puis libero-progressistes

  • Culture caporalisée, prostituée dans des « Maisons », des Théâtres, généreusement subventionnés à condition de suivre la ligne du « parti »  

  • Médias dont le personnel est formaté dans une ou deux écoles de journalisme entièrement vouées au culte du trotskysme, du relativisme, du tiers-mondisme, et du métissage comme panacées universelles,…  

  • Justice dont le cas récent du Syndicat de la Magistrature et de son « mur de cons » révèle le degré d’endoctrinement idéologique. Mais au-delà du SM, il faut savoir que depuis 1958, tous les magistrats sont formatés par l’Ecole de la Magistrature de Bordeaux qui les conditionne à la pensée de Marc ANCEL, théoricien du droit, auteur d’une théorie de la politique criminelle appelée « La Défense sociale nouvelle » qui consiste à repenser tout le système pénal sur la défense des droits de l’Homme et non plus sur la défense de la Société. Grand inspirateur de notre nouveau Code Pénal.

  • Je ne dis rien de la Police, noyautée par des syndicats « progressistes » qui y font la pluie et le beau temps, quel que soit le parti au pouvoir et le ministre de l’intérieur..

Avec l’arrivée des socialistes au pouvoir en 2012 (quand j’évoque les « Socialistes » je parle bien sûr des tireurs de ficelle, pas des malheureux électeurs et des militants pleins d’illusions, pas même des élus qui font où on leur dit de faire) nous sommes passés d’un homosexualisme noir à un homosexualisme rouge ou rose, nouvelle bombe placée au cœur de notre culture humaniste et chrétienne. Et l’opinion ayant été sérieusement travaillée, surtout depuis le 2e septennat de François le mauvais (à ne pas confondre avec François le pitoyable) on a pu passer de la phase ouverte (qui avait succédé à la phase sournoise) à la phase institutionnelle si je puis dire. 

La loi, trahissant le droit et le juste, va imposer la destruction de la famille, cellule de base et cheville ouvrière de la société, sous la forme d’un « mariage pour tous » qui n’est que la contrefaçon, la grimace, la profanation du mariage voulu par Dieu et la nature. Comme une messe noire ou une cérémonie maçonnique ne sont que des contrefaçons de la Messe, cérémonie sacrée qui renouvelle la Passion du Christ de façon non sanglante.

Et le pire est à venir avec l’instrumentalisation des enfants à laquelle cette loi va aboutir. Vous remarquerez que les enfants ont toujours été la cible privilégiée de toutes les pratiques profanatrices. Pendant les messes noires il paraît qu’on en sacrifiait sur le ventre d’une femme servant d’autel.

Dieu merci ces mœurs barbares feignent d’être délaissées, bien qu’elles existent toujours dans certains milieux satanistes.

Mais on a trouvé mieux pour tromper la vigilance des braves gens, subvertir l’ordre naturel, réaliser la transgression luciférienne de manière plus subtile. On lieu d’égorger des bébés, on va en faire naître sans père ni mère et dans des conditions telles qu’elles insulteront en eux la nature humaine (en puissance de divinisation) telle que conçue par Dieu. On louera des ventres contre espèces sonnantes et trébuchantes pour les messieurs invertis; et les dames en mal d’enfants mais détestant les mâles qui pourraient les leur faire, iront se faire ensemencer par le sperme de géniteurs anonymes qui pourront ainsi se payer les derniers Nike à la mode,  profanant ainsi le don reproducteur que Dieu leur avait confié gratuitement.

Bien sûr, il y a peu à parier que ces enfants aient la moindre chance d’accéder un jour ou l’autre à la Vérité révélée par le Christ. Ou même de rencontrer ces sagesses antiques telles qu’elles ont été léguées à l’Occident par la civilisation grecque et latine où notre propre civilisation prenait sa source.

C’est ainsi que la barbarie qui prit racine en Allemagne dans les années 30, métamorphosée, recyclée mais toujours aussi hideuse, pourra désormais subvertir l’Occident non plus sous l’égide de la violence et de la race, mais – totalement inversée pour ne pas dire invertie – sous celui des droits-de-l’homme, du droit à la différence, de la tolérance, de l’égalitarisme aveugle. 

Considérations cosmologiques

Pourquoi ai-je saisi ces trois moments de notre Histoire collective et les ai-je rapprochés en essayant de montrer succinctement que, sous la diversité des apparences, le même  processus de pourrissement et de destruction poursuivait son œuvre ? 

Ceux qui ont suivi mes publications sur ce site, auront parfaitement deviné que ces trois moments clés, correspondent très exactement aux phases du cycle explosif URANUS/PLUTON dont j’ai retracé l’itinéraire dans notre Histoire nationale depuis 1792.

J’en ai assez dit pour que vous puissiez tirer vos conclusions par vous-mêmes et commencer à apercevoir derrière les discours enjôleurs qui vous sont servis sur la « tolérance » « l’égalité » la « non-discrimination » « le gender » « le droit au mariage » « le droit à l’enfant » et j’en passe,  l’oreille de celui dont le génie consiste à faire comme s’il n’existait pas en investissant l’âme de telles ou telles personnalités (généralement très « plutoniennes ») chargées, consciemment ou non, de réaliser son programme de mort. C’est un peu comme ces « terroristes », qui croient agir en leur nom propre alors qu’ils sont manipulés par des volontés qu’ils ne soupçonnent même pas, et qui pensent se sacrifier à une grande cause en confondant pulsions morbides et engagement personnel, don de soi.

Je l’ai dit, le « diable » (quelque forme que vous lui prêtiez, quelle que la façon dont vous le concevez) n’est pas celui qui agit, mais celui qui trompe, divise, égare et vous amène à propager les pires des maux en étant persuadé agir pour le bien.

Nous vivons des temps plutoniens (néroniens et hitlériens) et les hommes et femmes politiques qui tentent d’imposer – même légalement – un désordre qui se donne pour objectif réel (mais non avoué et sans doute même pas perçu) de détruire l’ordre naturel doivent être considérés comme des terroristes et on doit les désavouer.

Il ne faut jamais oublier que l’obéissance peut très bien prendre la forme de la désobéissance, en choses graves, comme saint Ignace de Loyola nous l’a appris.

« Dans les choses petites et moyennes, il faut toujours obéir, mais dans les choses très graves il faut seulement obéir si les ordres sont en parfaite conformité avec la volonté de Dieu ».

Quant à saint Thomas d’Aquin il nous enseigne que « La dignité de l’homme, par rapport à toute autre créature, est d’obéir directement à Dieu, et aux hommes seulement si leurs ordres sont conformes à la volonté de Dieu ».

Ce refus devant l’inacceptable que nos grands parents et nos parents n’ont pas exprimer hier, nous nous devons de le manifester aujourd’hui par tous les moyens légitimes. Il y va de notre dignité et de notre liberté car  » du moment qu’il n’y a de liberté ni en dehors de la vérité ni contre elle, on doit considérer que la défense catégorique, c’est-à-dire sans édulcoration et sans compromis, des exigences de la dignité personnelle de l’homme auxquelles il est absolument impossible de renoncer, est la condition et le moyen pour que la liberté existe……Ce service est destiné à tout homme, considéré dans son être et son existence absolument uniques : l’homme ne peut trouver que dans l’obéissance aux normes morales universelles la pleine confirmation de son unité en tant que personne et la possibilité d’un vrai progrès moral (…) Même dans les situations les plus difficiles, l’homme doit observer les normes morales par obéissance aux saints commandements de Dieu et en conformité avec sa dignité personnelle. Assurément l’harmonie entre la liberté et la vérité demande parfois des sacrifices hors du commun et elle se conquiert à grand prix, ce qui allait jusqu’au martyre. » (Jean-Paul II – Veritatis splendor)

Ainsi, l’essentiel de ce que je voulais exprimer à partir du cas Hitler, emblématique de l’obscurité dans laquelle nous sommes entrés, est désormais sous vos yeux. Je vous délivre un point de vue, vous pouvez en avoir un autre et je le respecte dans la mesure où il est de bonne foi et dénué de considérations personnelles. Simplement, je vous demande de ne pas vous attacher aux imperfections de style de ces textes afin qu’ils puissent servir à alimenter votre propre réflexion.

Le prochain et dernier article sera entièrement consacré à une réflexion anthropocosmologique, sur le thème d’Adolf HITLER d’abord, puis sur une comparaison sur les rapports entre ce thème et celui des principaux protagonistes de son parcours homosexuel.

A bientôt.

LSM


[1] Statistiques sur les enfants de binôme homosexuels

Etude réalisée aux Etats-Unis par le Professeur Mark Regnerus, de l’Université du Texas qui porte sur 3000 jeunes adultes de 18 à 39 ans et établit des comparaisons selon les structures familiales où ils ont été élevés :
1/ Dans une famille biologique normale : 49% ont un emploi à plein temps, 8% sont au chômage;
2/ Enfants élevés par deux homosexuels masculins :34% ont un emploi à plein temps, 20% sont au chômage;
3/ Enfants élevés par deux femmes homosexuelles : 26% ont un emploi à plein temps, 28% sont au chômage.
Les enfants élevés par des couples de même sexe ont plus de difficultés à s’intégrer dans la vie sociale.

NB : Et l »étude ne dit rien de l’atteinte morale et spirituelle qui a été infligée à des enfants innocents, obligés de subir une « parentalité » aberrante. Je vous le laisse imaginer.

3 réponses à to “UN GAY-FÜHRER POUR NOTRE TEMPS – 3ème Episode –”

  • Gwydyon:

    Vous avez une vision chrétienne et réductrice de la nature :

    Nature créée par un dieu et tout spécialement par le dieu de la Bible.

    Nature ayant une finalité.

    La nature n’a pas d’autre finalité que la vie sous toutes ses formes mais aussi de la mort car vie et mort font parties des cycles de la vie.

    Lorsqu’on observe la nature son caractère dionysiaque et cruel est manifeste et il n’y rien de biblique ou de coranique en elle.

    L’homosexualité, l’hétérosexualité, la bisexualité font parties de la nature notamment à travers certains comportement animaliers bien connus trouvés dans de nombreuses espèces animales (chez les bonobos les lions …etc)

    Homo, hétéros, bis ? Ce sont les hommes de nature apollinienne, ceux qui ont la plus grande contenance, la plus parfaite maîtrise de soi et la plus grande volonté sans auto-dénigrement ou névrose qui sont parmi les types les plus aboutis.

    Et pour finir, je vous invite à lire le fameux pamphlet de Celse, philosophe romain : « Alethes Logos » ou « discours vrai ».

    http://clgagne.net/celse.htm

    Il a notamment écrit, je le cite :

    « Qu’ y aurait il de plus ridicule effectivement qu’un homme qui s’irriterait contre les juifs, les exterminerait tous grands et petits, les réduirait à néant, alors que tout l’ire et les menaces du grand dieu comme ils disent a pour conséquence qu’il envoie son fils sur terre pour qu’il y subisse le traitement que l’on sait ? »

    • En fait de « vision réductrice » je dois dire que vous me surpassez car tous vos exemples sont tirés du règne animal. Vous opposez votre philosophie naturaliste – en fait parfaitement matérialiste – à ma réflexion d’inspiration chrétienne. C’est votre droit. Mais vous me permettrez de pensez que réfléchir à l’homme « créé à l’image et à la ressemblance de Dieu » peut s’avérer un peu plus compliqué (et exigeant) que de le rapporter à « certains comportements animaliers« . Votre comparaison avec les bonobos et les lions m’a fait sourire car, si nous devions nous inspirer du comportement de ces derniers pour régler les nôtres parce que eux et nous « faisons partie de la nature », notre avenir alimentaire serait assuré : sept milliards d’êtres-humains « léonisés » cela ferait un sacré garde-manger. Quant aux bonobos je vous laisse le soin de partager ses plaisirs raffinés. Pour ma part, je préfère m’abstenir.
      Il est amusant que vous évoquiez – dans le même temps où vous nous rabaissez à notre nature animale – notre nature apollinienne qui, si j’ai bien compris la philosophie grecque et Nietzsche, est exactement à l’opposé de ce que le mot « animal »peut vouloir dire en matière de moeurs, de comportement et de destinée spirituelle.
      L’homosexualité etc, « font parties de la nature »; tout à fait d’accord avec vous. Mais les microbes et les virus, les déficiences, les malformations, les insuffisances congénitales ou héréditaires aussi font partie de la nature. Comment se fait-il que nous ne les acceptions pas avec la même équanimité que celle dont vous faites preuve pour ces déficiences morales ou psychologiques (à votre choix) ?
      Le problème n’est pas de reconnaître l’existence de l’homosexualité, de la bisexualité, et autres déviances plus ou moins acceptables, le problème est d’en faire des manifestations de santé morale, mentale, psychologique, sexuelle. Le problème est de les présenter comme des orientations équivalentes à une saine sexualité. D’où l’inventions des termes d’hétérosexualité et d’homosexualité pour mieux asseoir cette équivalence (et fustiger ceux qui la dénoncent du terme imbécile d' »homophobes ») alors qu’il n’y a en fait que la « sexualité »….et ses dérives.
      Vous me parlez de la finalité de la nature comme étant celle de la Vie (vous avez peut-être lu Bergson)et vous semblez adhérer à ce projet de la Vie sous toutes ces formes. Mais avez-vous pensé que les pratiques que vous exaltez sont des pratiques de mort ? Le sexualité détournée de sa finalité réelle n’est plus qu’une occasion de refuser la vie.
      Bien à vous

    • Je reviens sur la réponse que je vous ai faite tout à l’heure et que je n’ai pu achever étant appelé à une autre occupation.
      Mais je voudrais préciser :
      1/ que je ne vois ce que la citation de Celse vient faire dans votre démonstration, si on excepte qu’il était homosexuel.
      2/ que je ne méprise, ni ne déteste, et encore moins ne condamne qui que ce soit à raison de son homosexualité ou de ses autres déviances s’il se contente de les garder pour lui ou de les partager avec qui consent à les partager avec lui (ou elle). En un mot les déviances sexuelles doivent rester du domaine de la morale individuelle et n’ont aucune légitimité à investir le champ de la morale collective, celui de la politique et du droit et à s’ériger en normes sociétales.
      3/ ainsi, je condamne sans réserve qu’on puisse vouloir nous faire prendre des vessies pour des lanternes et installer le malsain « à la place de » ou « en concurrence du »sain. Les déviances sexuelles sont des blessures et des maux, dont les premières victimes sont ceux qui les vivent, même s’ils feignent de s’en accommoder et, de nos jours, de s’en glorifier, voire d’en faire le moyen de se faire octroyer des droits.
      On n’est pas obligé de sodomiser un homme – ce qui est toujours l’avilir et s’avilir – pour lui prouver qu’on l’aime et partager des expériences très fortes et très enrichissantes avec lui. C’est se leurrer sur lui, sur soi et sur ce qu’est l’amour véritable. L’homosexualité est toujours un échec (douloureux certes, mais un échec quand même) qui nous enferme dans l’amour de nous-même par le biais du « même », qui nous ferme au don de la vie (que vous exaltez) et nous condamne immanquablement à la solitude.
      Je suis toujours amusé et, quelque peu navré, par la stupidité de ceux qui accusent ceux qui ne partagent pas leurs délires, d’homophobes, sans se rendre compte que ce sont eux les hétérophobes, eux qui discriminent et rejettent ce qui ne leur ressemble pas.
      En définitite plus qu’une affaire de sexe et d’anus, l’homosexualité est d’abord et avant tout une affaire de nombril.

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