Mes articles peuvent surprendre quelques personnes, en indigner certaines. J’en suis navré, mais elles ont toujours le recours de déposer sur mon site des commentaires pertinents. En évitant les propos insultants, agressifs, les attaques personnelles etc…. car, pour ceux là, je ne les publierai plus, comme je l’ai déjà indiqué précédemment.

En effet, je comprends parfaitement qu’on ne soit pas de mon avis et qu’on envisage les choses sous un autre angle que le mien qui se caractérise – pour faire court – par la préoccupation constante de défendre le point de vue d’une sagesse qu’on peut trouver à l’oeuvre dans la longue histoire des traditions philosophiques depuis deux mille cinq cents ans et qui n’ont jamais mis en cause – pour prendre ce seul exemple – ce qu’étaient un homme et une femme, un couple, le mariage, une famille et la filiation. En tout cas, je ne trouve pas trace des aberrations actuelles dans les héritages qui comptent pour nous : grec, latin, chrétien et humaniste, qui sont à la racine de la civilisation française pour autant qu’elle existe encore. Et cette position est bien normale étant donnée ma qualité d’anthropocosmologue. Je me vois mal conserver tout ce que les « cosmologies anciennes » nous ont apporté concernant la place de l’homme dans le monde, et sacrifier la part morale de cet héritage pour satisfaire aux turpitudes à la mode, hurler avec les loups et me faire bien voir de certains de mes lecteurs et lectrices. Je vais mon chemin, que je plaise ou non.

Mais je comprends, tout aussi parfaitement, qu’on m’apporte cette contradiction qui suscite une saine réflexion car nul n’a la vérité à lui tout seul.

A deux conditions :

  • Sur le fond : cette contradiction doit être argumentée et soucieuse de pertinence et pas une simple énumération de slogans et d’accusations.

  • Sur la forme : elle doit s’exprimer de manière, sinon cordiale, du moins courtoise en évitant les insultes et autres noms d’oiseaux comme j’ai eu à en subir. C’est l’attitude que je m’efforce d’observer moi-même avec mes « commentateurs ». Car si je dénonce certaines thèses, certains comportements et certaines revendications dans la mesure où on cherche à en faire des normes communes en nous forçant à prendre des vessies pour des lanternes et à accepter comme liberté, droit et égalité ce qui n’est que désorientation, absurdité et corruption, je n’oublie pas que ceux qui ne pensent pas comme moi sont mes semblables et qu’ils ont droit au respect en tant que personnes même si leurs positions, elles, n’en méritent aucun à mes yeux.

Mes contradicteurs ont un point de vue différent du mien. C’est celui d’une émancipation de l’Homme (ne pas oublier le « H » majuscule) de toute forme de mesure et de toute forme de transcendance, maître de Lui même et acteur d’un « progrès » indéfini, caractérisé par une liberté sans frein, un égalitarisme ravageur qui ne soient conduits que par le désir et la satisfaction personnelle. Même la plus folle, même la plus insane. D’où certaines revendications qui devraient faire dresser les cheveux sur la tête de toute personne saine et sensée, et pourtant prises très au sérieux par nos gouvernants qui ont décidé d’y donner satisfaction tant la veulerie leur sert de politique sociétale. Pour ne rien dire de leur impuissance quant au reste.

Je ne suis pas un grand lecteur de la Bible, mais il me semble qu’une bonne part de notre société, doit ressembler au peuple juif après la sortie d’Egypte, lorsque, Moïse s’étant absenté pour aller recueillir les Tables de la Loi sur le mont Sinaï, certains meneurs convainquirent la foule d’en revenir aux anciennes idoles et de leur élever une statue en forme de veau d’or. Le Veau d’Or, actuellement, s’engraisse de toutes les compromissions morales et spirituelles que nous acceptons – activement ou passivement depuis trois siècles – de voir subvertir les valeurs qui avaient forgé l’âme de notre pays et de notre société.

La dérive actuelle a une origine qui remonte aux sources mêmes de la cinquième république, lorsque De Gaulle, qui n’avait pas lu Gramsci et tout obsédé de ses « grands desseins » géopolitiques et planétaires, abandonna dédaigneusement, en 1958 comme en 1946, la « culture » et l' »Ecole », à ces groupes de pression et autres chapelles d’abord communistes puis « progressistes » y exerçant leur dictature intellectuelle jusqu’à en chasser toute forme de pluralité. Y compris,  bien sûr, dans les médias qui sont financés par les impôts de tous les Français  : voyez comment leurs journalistes traitent, sur les chaines et antennes publiques, les personnes qui n’approuvent pas les idées à la mode et vous serez édifiés.  Observez par exemple combien d’émissions sont consacrées, jour après jour, toutes plus complaisantes les unes que les autres (un véritable matraquage en fait) au pseudo-mariage homosexuel et à l’adoption (ou à la fabrication sur commande) d’enfants pour des couples qui n’en sont pas et ne le seront jamais. Essayez ensuite de retrouver les émissions qui auraient vraiment donné la parole à des contradicteurs ayant une autre approche du couple, du mariage et de la filiation et faites vous une opinion.

Devant cette confiscation du discours politique et médiatique qui s’apparente de plus en plus aux méthodes de formatage des esprits mises en place par les régimes nazis, communistes, maoïstes ou cubains, il n’est d’autre recours que d’essayer de faire entendre sa propre voix tant que c’est encore possible. C’est ce que j’essaye de faire. A ma façon. Elle plait à certain(e)s qui me le font savoir. Elle ne plaît pas à d’autres et je peux le comprendre. Mais je leur déconseille vivement une nouvelle fois, de se cantonner aux insultes et attaques personnelles. D’abord parce qu’ils se fatigueront pour rien puisque je détruis désormais systématiquement ces messages sans même les lire au delà de la première ligne. Mais surtout parce que ce genre de réactions, en fait, ne sert qu’à manifester la faiblesse et la médiocrité de leurs arguments, et, sans doute, leur propre médiocrité personnelle et n’apporte rien au débat que les visiteurs et visiteuses de ce site sont en droit d’attendre.

Ceci dit, je vous souhaite de très belles fêtes de Noël à toutes et à tous.

Louis SAINT MARTIN

 

7 réponses à to “La LETTRE de Louis SAINT MARTIN – N° 16 – décembre 2012 –”

  • myriam Singer:

    Souvenez-vous,j’ai pris des cours,arrêtés,hélas par faute d’élèves. Et j’aimerais bien continuer…quand vous verrez en détail les capricorne,verseau et poissons.
    Restez comme vous êtes! du réalisme,de la critique (parfois cinglante),de la dérision,de l’humour ,une justesse du verbe….J’ADORE tout simplement.

    • Je me souviens parfaitement de vous et de la pertinence des analyses que vous proposiez aux exercices que je vous soumettais.
      Merci de ce commentaire qui montre que je ne suis pas trop seul à continuer à essayer de penser droit.
      Lorsque vous évoquez les cours sur le capricorne, verseau, poissons, vous faite allusion aux cours du 2ème cycle car je crois me souvenir que vous aviez parcouru tout le premier cycle.
      Je ne peux hélas vous satisfaire car je n’ai pas repris l’écriture de la suite de ces cours de 2ème cycle.
      En revanche j’ai constitué un recueil complet de mes cours 1er cycle concernant planètes et signes et j’attends qu’un éditeur veuille bien prendre le risque de le publier…mais l’astrologie n’est pas très « vendeuse » ou « porteuse » actuellement, alors je crains bien de rester non publié….mais je m’en remettrai.
      En attendant, je vous envoie ce 1er volume à titre amical en fichier joint sur votre messagerie.
      Bien cordialement à vous

      LSM

  • Rolland:

    Simplement « merci » d’exprimer ces ……évidences.

  • Renucci Bernadette:

    Bonjour Monsieur Saint-Martin,
    Je viens de lire le message que vous avez l’amabilité de partager avec des gens que vous avez rencontrés, formés ou avec qui vous avez eu des échanges professionnels. Je découvre avec perplexité qu’il vous arrive de recevoir des messages injurieux! Je dois être toujours dans ma bulle de cours de
    musique, car cela me paraît inconcevable! Bon, tout ça pour vous dire que vous avez mon salut amical
    depuis l’Ile de La Réunion où je suis venue travailler cette année. Vous avez énormément aidé ma fille Elsa Bellocq qui a passé avec succès le concours d’entrée Veto à Bologne, après avoir été confrontée à quelques difficultés ces derniers mois.
    Je vous dis à bientôt pour faire le point sur certaines décisions que j’ai prises et qui précèdent ma pensée intérieure et mon jugement! Merci de vos propos intelligents, argumentés, propres surtout à nous faire réfléchir! Bernadette Renucci

    • Merci, chère Madame pour votre témoignage qui touche à l’essence même de mon travail : le conseil. Savoir que j’ai pu aider quelqu’un à mieux percevoir le sens de son existence, à reprendre confiance en soi et à prendre les bonnes décisions au moment de certaines crises, est précieux au-delà de ce que vous pouvez imaginer, car là se situe le sens de ma propre existence. Quand je paraîtrai devant le Juge suprême et qu’Il me demandera « qu’est-ce-que tu as fait dans ta vie ? » je pourrai peut-être Lui répondre : « J’ai fait beaucoup de bêtises, j’ai commis beaucoup d’erreurs mais je me suis toujours efforcé d’être un bon conseiller, loyal et sincère envers celles et ceux qui s’adressaient à moi, même et surtout quand elles ou ils ne pensaient pas comme moi. Ce n’est pas grand-chose certes mais c’est ce que j’avais de meilleur à offrir et j’y ai mis le meilleurs de moi-même« .
      Pour ce qui est des messages injurieux ou agressifs – tout en me refusant à les tolérer – je n’y attache pas plus d’importance qu’ils ne doivent en avoir. Car soit ils révèlent de la part de leurs auteurs un malaise voire une souffrance qui ne peuvent que susciter la compassion; soit ils manifestent une adhésion aveugle aux maladies idéologiques qui attaquent l’essence même de notre culture et ils disqualifient totalement ceux qui me les envoient qui se condamnent à l’insignifiance. Parler de « mariage » homo, ou « d’égalité devant le mariage » ou de « mariage pour tous » ou de « parentalité homosexuelle » est absurde car cela montre soit qu’on ne connaît pas le sens des mots qu’on emploie, soit qu’on est résolu à le travestir. Dans les deux cas c’est insignifiant car « la vérité est signe d’elle même » comme le pensait Spinoza.
      Certes cette insignifiance cause et risque de causer encore beaucoup de dégâts dans notre société, mais la vertu d’Espérance doit nous engager à savoir attendre que ce processus de pourrissement de toutes les valeurs qui avaient fondé notre culture, arrive à son terme, pour qu’enfin nous puissions rebondir et réinventer un monde humain et sain.
      En fait ce qui se passe actuellement sur le plan des moeurs peut être rapproché de la démarche mercantiliste et profanatrice que nous avons fait subir à la nature depuis plus de deux siècles et qui nous conduit au bord du désastre écologique. Là aussi il y avait rupture d’avec et agression contre les lois naturelles. Cela conduit actuellement à réinventer des modes de fabrication et de consommation soucieux de l’environnement parce que respectueux des règles inaliénables du développement durable. Je connais bien cette question puisque je suis le rédacteur (le « nègre ») du blog « politiquedesanté.fr » qui appartient à une Agence de conseil en développement durable, elle-même cornaquée par le Comité du Développement durable en santé (C2DS). Mais il a fallu en arriver à des catastrophes écologiques pour commencer à réinventer une économie et une industrie soucieuse de la Nature et de l’homme (dont les sorts sont intimement et indissolublement liés). Je crois qu’il en de même sur le plan spirituel. Les aberrations ignobles auxquelles nous sommes en train de nous abandonner, sont – je l’espère – le prélude à une renaissance dont je ne perçois pas encore les contours mais que j’espère de tout coeur voir fleurir avant de quitter ce monde.
      Pardon pour cette trop longue réponse, félicitations à votre charmante fille et tous mes voeux de bonheur et réussite à La Réunion.
      A bientôt j’espère.

      LSM

  • Quel dommage d’exhiber fièrement une particule (on peut se demander comment elle a été obtenue d’ailleurs) et de manifester si peu de noblesse d’âme, tant d’opiniâtre besoin de ramener quelqu’un qui ne pense pas comme vous à la mesure de vos fermentations intellectuelles
    Allons M de Lascourt, ne vous fatiguez plus vous ne m’atteindrez pas et je ne répondrai pas à vos provocations.
    Mais si vous avez du temps à perdre…..

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