J’ai abordé ma réflexion sur le thème de François Bayrou par un petit aperçu sur les valeurs élémentales dont j’ai tiré quelques conclusions en remarquant combien notre sujet était représentatif de l’élément « Air » : le don pour les idées, la parole et la communication (orale ou écrite). Un intellectuel avant toute chose, pour résumer les choses de manière un peu caricaturale.

C’était une façon d’entrer dans son thème, qui vaut ce qu’elle vaut car elle peut nous induire en erreur lorsque les tendances ainsi dégagées ne sont pas confirmées par l’organisation à la fois globale et détaillée de la carte du ciel

 Ainsi pourrait-on douter que Napoléon fût une homme d’action ayant fortement marqué l’Histoire de l’Europe si on s’en tenait au seul calcul des valeurs élémentales puisque l’élément « feu » (le conquérant, l’homme d’action, pour faire simple) qu’on s’attend à trouver très privilégié dans son thème, en fait ne l’est pas et se trouve largement surpassé par l’élément « terre » (le pragmatique ou le bâtisseur). Disposition assez insolite pour un homme qui a passé sa vie à canonner tout ce qui bougeait en Europe, à renverser des Rois pour y mettre ses pantins et à y ouvrir d’innombrables charniers. Et, si on considère qu’il a effectivement « bâti » un empire et une dynastie, on ne peut éviter de faire remarquer que du couronnement de 1804 à Waterloo 1815, moins de onze petites années se sont écoulées pour que tout s’écroulât. Quant à sa dynastie, elle s’est manifestée par l’impuissance (son fils) et la déroute (Napoléon III…si tant que le sang des Bonaparte coulât  dans les veines de ce personnage).

 C’est tout simplement que le thème de Napoléon valorise le « feu » de manière différente, et implacable, par une magnifique valorisation du Lion (feu) du Soleil (feu) ainsi que par une très remarquable triangulation entre Mars-Uranus et Pluton (trois planètes « feu« ) qui constituent à eux trois une des configurations les plus énergiques, volontaires et inflexibles qui soient; surtout dans un contexte de suprématie Lion. Sans oublier un Jupiter en Scorpion (signe qui n’a d' »eau » que le nom tant il regorge de combativité) combinaison qui évoque un instinct de puissance inépuisable[1].

  Dans cette observation première qui me permet d’approcher et d’apprivoiser un thème, ce qui a retenu mon attention en ce qui concerne François Hollande c’est que sa carte du ciel est partagée en deux parties exactes. Une véritable dichotomie. En effet, tous les Corps Célestes sont situés à l’Ouest d’une ligne verticale aux deux pôles de laquelle nous trouvons un Jupiter à 18° Cancer d’un côté, la Lune à 18° du Capricorne de l’autre. Rien à l’Est de cette ligne : le début du Cancer et la fin du Capricorne ainsi que les signes du Verseau, des Poissons, du Bélier, du Taureau et des Gémeaux en leur entier, sont vides, si on excepte la présence de l’Ascendant dans ce dernier signe, ce qui ne change rien à l’économie du thème.

L' »astrologie » anglo-saxonne, toujours soucieuse de formaliser des données pour en faciliter une interprétation plus soucieuse de simplicité que de profondeur, a recensé un certain nombre de « modèles » ou de « dessins » susceptibles d’organiser la répartition des Corps Célestes dans un thème quelconque et d’en tirer des conclusions plus ou moins évidentes.

Avec celui de F.H – où toutes les planètes se rassemblent d’un côté en ignorant l’autre –  nous avons affaire au modèle qu’elle désigne par le terme de « bol » ! Pourquoi pas ?

Que nous dit-elle du modèle « bol » ?

Que l’individu « bol » est plutôt motivé par les événements extérieurs que par une détermination intérieure. Qu’il a besoin de lutter pour une cause ou une mission. Qu’il sait se mettre en avant et qu’il dégage une certaine présence. Qu’il aime les difficultés et les situations de crise surtout si on constate une opposition entre les deux bords du « bol » [c’est le cas ici avec l’opposition exactes entre la Lune et Jupiter]. Il met tout son cœur dans ce qu’il entreprend. Il est indépendant et pratique l’autosatisfaction.

La partie « vide » du thème représente pour lui le défi à relever.

Ce modèle accorde une importance particulière à ce que ses concepteurs appellent la planète « incisive » [la première dans l’ordre des signes : ici c’est Jupiter en Cancer] et celle de la planète « feu rouge » [la dernière dans l’ordre des signes : ici la Lune en Capricorne]

D’autres auteurs affirment que le ciel peut être vécu en intériorisant toute l’énergie – le type contemplatif en quelque sorte – ou en projetant cette énergie de façon extérieure : type écrivain. En résumé cette disposition n’entraîne aucune spécialisation : tout dépend du contenu et des planètes qui encadrent.

Comme on le voit, pas de quoi casser trois pattes à un canard. Et même à un dindon ou un paon (sans aucune allusion). Ce n’est pas à partir de telles généralités qu’on pourra approcher clairement une personnalité.

En revanche, un élément est à retenir : l’importance des deux Corps Célestes qui encadrent l’ensemble des planètes du « bol« .

Sans forcer le raisonnement, il apparaît assez logique de considérer que l’on peut très bien considérer la première comme une origine,  le point de départ d’une tendance et la dernière comme le but à atteindre, l’objectif visé, la position à conquérir qui viendra satisfaire le projet de départ, apporter satiété et équilibre intérieur au sujet. Toutes les autres planètes émaillant le chemin qui va de l’une à l’autre, comme les cailloux du Petit Poucet signalaient le chemin du retour au  bercail, pouvant constituer des étapes ou des moyens de parvenir au but.

Cela paraît simple, mais, comme de même que les choses ne sont jamais simples dans la vie, elles ne peuvent pas l’être non plus en AnthropoCosmologie qui en est le reflet. Et de même qu’en philosophie la cause « finale », dans la pensée d’Aristote, est celle qui anticipe et mobilise les autres causes en les justifiant, (matérielle, efficiente et formelle) alors qu’elle apparaît comme un objectif dernier, de même est-il possible d’inverser le processus et de voir ici dans la Lune en exil Capricorne, ce qui fait appel et justifie la tendance ou la motivation de départ exprimée par Jupiter exalté en Cancer la « cause finale » de Jupiter en quelque sorte.

Car il est évident que le terrain sur lequel se déploient les « énergies » jupitériennes et les « énergies » lunaires, dans ce thème, sont radicalement opposées.

Jupiter, facteur d’épanouissement et de développement personnel dans le tissu social est ici pleinement à l’aise dans le signe « familial » du Cancer où il peut déployer toutes ses vertus de pater familias, d’organisateur, de protecteur, de maître bienfaiteur même (car le jupitérien est très généreux…quand il se sent « reconnu ») favorisant ce « paternalisme suffisant » qu’on a tant reproché aux anciens patrons qui prétendaient conduire leur entreprise comme une « famille » et traiter leurs ouvriers comme leurs « enfants »….du moins tant qu’ils leur étaient utiles.

Le Cancer est l’archétype du lieu protecteur de la vie et, en tant que tel, concerne tous les lieux et toutes les fonctions où un groupe de personnes sont amenées à vivre et à travailler ensemble : la famille d’abord et avant tout, l’entreprise, l’école bien sûr, mais aussi la cité, la mairie….nul « contrat social » ici, c’est la vie elle même qui décide en nous faisant naître et vivre dans un milieu protecteur que nous n’avons pas choisi.

Or notre bon F.H est bien maire de Tulle depuis de nombreuses années, député à l’Assemblée nationale (une autre manifestation de l’archétype Cancer), secrétaire général de cette grande et harmonieuse famille qu’est le PS (il n’y a malheureusement pas de président sans quoi il le fût devenu)  et président du Conseil général de Corrèze. En attendant mieux….Et, de plus, il a été élevé dans une famille des plus « jupitériennes », famille de bonne bourgeoisie, de notables, papa étant médecin ORL et propriétaire d’une clinique dans une grande ville de province, ce qui n’était pas rien dans les années 50/60.

Bref, le Jupiter de notre candidat n’en finit pas de chercher et de retrouver un fauteuil, une place, une notabilité à la mesure de ce qui a bercé ses tendres années. Et nous savons que Jupiter se porte  bien et a bon appétit. Il se nourrit de force nectar et d’hydromel, encore qu’il ne dédaigne pas la nourriture des humains. Il est aussi, grand consommateur de femmes, de pouvoir, d’autorité, de prestige, d’honneurs…..

Bref, rien d’un chartreux ou d’un bénédictin. Et F.H me paraît bien parti pour déguster toutes les possibilités de cet héritage jupitérien.

Jupiter, quand il est dissonant – et il l’est ici à la Lune qui représente nos besoins élémentaires ainsi qu’à Neptune, facteur qui marque les idéalistes, les imaginatifs et les mystificateurs qui promettent plus qu’ils ne peuvent donner et aspirent à plus qu’ils ne sont en droit de réclamer – est le symbole du « toujours plus » ou du « jamais assez« . D’où la gourmandise, la pléthore, les débordements, les dérapages avec la morale commune.

 Mais, Dieu merci, tous les jupitériens dissonants du Cancer ne se présentent pas à l’élection présidentielle. Même si on peut penser qu’ils seraient tous ravis de disposer de ce grand bureau Louis XV derrière lequel disparaît l’hôte actuel de l’Elysée.

Dans le contexte du thème, cette idée (l’Elysée et le bureau Louis xv) ne pouvait que germer dans la tête d’un homme décidé à se réaliser dans une carrière politique.

D’abord parce qu’il est Lion avec trois Corps Célestes dans le signe et qu’en conséquence il se pense fait pour régner, diriger, briller, décider.

Mais aussi parce que la Lune dans le signe du Capricorne – c’est-à-dire dans son signe d’exil – et opposée à Jupiter, fait de F.H un être qui ne se sent pas à la place qu’il devrait occuper dans l’existence, depuis son enfance elle-même,  et qui aspire à en occuper les sommets.  Ce qui est le propre du symbolisme capricornien représenté par une chèvre à queue de poisson (rappel du Cancer, signe d’eau, signe des origines) qui pousse à occuper la plus haute position possible, pour devenir celui qui maîtrise le temps et l’ordre des choses.

La Lune – entre autres choses – c’est la capacité à vivre en osmose avec le milieu naturel (la mère et la famille au départ) dans un état de non-séparation, de béatitude homéostatique, par satisfaction naturelle et sans efforts des besoins naturels : nourriciers, émotionnels, affectifs, éducatifs, sociaux…..Ici, le « besoin naturel » pourrait s’exprimer par : dominer et être le seul à le faire.

Avec la Lune on cherche à faire « un » avec « l’autre » avec le « milieu« , avec « le monde » comme on faisait un avec la mère elle même dans le sein maternel où on recevait tout le nécessaire sans même avoir à le demander. F.H ne peut faire « un » avec le monde ou avec qui que ce soit d’ailleurs de manière facile et spontanée; sa Lune en « exil » l’empêche d’accéder à cet état de communion naturelle et indifférenciée. Cet abandon représente une menace intérieure. Il lui faut se sentir à la fois ne dépendant que de lui même et en situation d’autorité dans un monde qui lui soit ordonné. D’autres éléments du thème concourent à cette dimension, je les analyserai en leur temps.

En fait il ne se sentira en accord, en état de non-séparation d’avec la société que lorsqu’il sera en mesure de la dominer comme Premier Magistrat du pays. Lorsque de « fils » il sera devenu comme le « père » et la « mère » des institutions; la référence suprême et qu’il aura reconstitué ce qui aurait pu constituer la thébaïde de départ (ns verrons les contradictions qui s’attachent à cette idée).

Cela peut s’expliquer de plusieurs façons liées aux circonstances et surtout à l’histoire familiale dans lesquelles la naissance est survenue. Si Jupiter en Cancer évoque un milieu chaleureux et confortable, une Lune en exil évoque toujours la nécessité d’affronter un handicap, de résister à un obstacle quelconque, et donc de s’accrocher : niveau social défavorisé, drame familial, sentiment d’orphelinat, sentiment de solitude ou de rejet au sein de sa propre famille, insatisfaction profonde des besoins les plus importants pour le sujet par pauvreté ou manque de tendresse par exemple ?  Il n’y en pas moyen d’en décider dans l’absolu sans connaître la vie d’un sujet, car chacun ressentira « l’exil » à partir d’expériences très diverses. Et même, celui-ci le ressentira dans les circonstances mêmes où cet autre aurait ressenti une pleine satisfaction. Un ours polaire né et élevé en Afrique éprouvera un sentiment d’exil (mortel) là où le lion se sentira pleinement en accord et en osmose avec son milieu. Et inversement.

Bref, comme toujours une image en dit plus que des discours psychologisants.

Vous pouvez aussi imaginer un voilier qui doit avance vent debout…

Quant à bébé, le cas extrême de « l’exil » c’est de l’imaginer abandonné dans un hospice, privés de soins et d’affection. Genre Charles Dickens si vous voulez une référence littéraire.

De deux choses l’une. Ou l’ours dépérit et meurt en climat hostile; ou le bateau renonce à quitter le port et reste à l’ancre.

Nous verrons plus avant comment s’est manifesté cette notion d’exil dans l’enfance et l’adolescence, pourtant favorisées voire privilégiées, de F.H.

La personne humaine, quant à elle a deux choix possibles pour affronter l' »exil ».

Ou (pour reprendre notre exemple) le bébé abandonné à l’assistance publique, se replie, se ferme à toute participation à la vie, se fait sobre et humble, apprend le manque, la solitude, tient le moins de place possible, se contente de l’essentiel nécessaire…quand il ne se laisse tout simplement pas mourir de faim et de détresse ou ne sombre pas dans une arriération mentale dont il ne sortira jamais.

Ou, tout au contraire, il réagit au-delà du nécessaire. Je parlais tout à l’heure « d’extrême désir d’exister » je crois que c’est la bonne expression. Et ce désir d' »exister-plus« , peut se manifester dans toutes sortes de voies qui traitent (sans la guérir) cette angoisse de non droit à l’existence ressentie au départ, ou encore cette impression de ne pouvoir exister sans le mériter à l’extrême.

Il y a dans toute fonction-planète en exil une énergie spécifique qui consiste à utiliser les difficultés mêmes de cet exil, quelque en soit la nature suivant la planète et le signe, pour en faire les moyens de sa croissance et de son épanouissement. D’où le dérapage possible vers l’avidité et la mégalomanie (en ce qui concerne Jupiter notamment) ce « toujours plus » facteur de grands accomplissements et d’excès non moins retentissants conduisant à l’échec contre lequel on voulait se prémunir.

Nous évoquons ici le thème de F.H mais on peut constater que – pour en rester à un exemple tout récent – Rachida Dati par exemple, possède elle aussi une Lune en Capricorne (accompagnée de Vénus et Mars !) et lorsqu’on considère ses origines et son itinéraire, on comprend mieux ce que l’exil peut signifier et provoquer en surcompensation.

Ainsi, suivant l’orientation qu’on veut donner à l’analyse de l’aspect : partir de Jupiter et aller vers la Lune ou l’inverse, on pourrait proposer l’explication suivante :

  • ou la dissonance jupitérienne à la Lune, peut se traduite par une tendance irrépressible à occuper le plus de place possible jusqu’à ressentir ce statut définitif recherché par la Lune en Capricorne. S’élever et se tenir à la plus haute place constituant le bien-être suprême. Et, ce faisant, devenir soi-même du même coup, le père de toute la famille (la nation en l’occurrence) celui qui, en fait, légitime l’existence de tous les autres dont il devient le père symbolique (je reviendrai sur cette notion de légitimation, qui me paraît importante pour juger de la cohérence morale de F.H).

  • ou la dissonance de cette Lune en exil dans le terrible et hivernal signe du Capricorne, se sert de Jupiter pour rechercher quelques dans  la conquête d’une position enviée dans le domaine social et politique, pour  compenser la frustration de départ en « l’enveloppant » le plus possible des oripeaux de la générosité apparente, de la notoriété et de la bonhommie. Le fait de tenir le plus de place possible – en fait la première place de toutes : la présidence – pourra alors non seulement effacer le manque, le sentiment d’échec, l’insécurité profonde, la frustration et réchauffer l' »exil » de départ, mais surtout, il sera la confirmation que, par sa réussite, le sujet avait le droit d’exister. L’élection majeure sera alors ressentie comme la justification suprême, la seule possible qui permette de se sentir accepté par tous et pardonné d’être là.

Car il ne faut jamais oublier – et c’est une longue pratique qui me fait écrire ces paroles – qu’un être marqué par « l’exil » doutera toujours de son droit à l’existence et au bonheur. Surtout s’il s’agit de l’exil des planètes affectives comme la Lune et Vénus. La Lune induisant souvent le poids d’une dette familiale qu’il s’agit de payer.

Il peut arriver – mais j’émets cette idée que par pure hypothèse, – que nous ayons affaire au cas exactement inverse. L’exil évoquant une sorte d’état paradisiaque qu’il a fallu quitter, dont nous n’avons jamais fait le deuil et que nous cherchons à reconstituer de toutes les façons possibles par un moyen ou un autre.

De même aussi qu’on peut ressentir cet « exil » pour des raisons très bivalentes. Les délices de la situation de départ s’associant à un profond sentiment de mal-être et de manque. Comme vous voyez, les choses ne sont pas simples…..

Pour en revenir à notre héros, je crois que nous tenons peut-être là un des principaux ressorts de la personnalité de F.H. Nous allons essayer de nous montrer plus explicite un peu plus loin.

Un autre pôle essentiel dans le thème doit retenir  notre attention.

Il est constitué par le groupe de trois Corps Célestes – dont le Soleil – qui occupe le Lion et la Maison IV. Vous n’oubliez pas j’espère cette règle qui consiste à établir les analogies qui apparaissent dans un thème entre les Signes et les Maisons.

Nous venons de voir l’importance qui s’attache au Cancer par la Lune et Jupiter, respectivement maître du Cancer et séjournant dans le signe.

Or, le Cancer est le 4ème signe du zodiaque.

Et  nous nous apercevons maintenant que la Maison IV (famille, foyer, maison, groupe social, mairie, nation….) est particulièrement valorisée dans le thème de F.H, car occupée par le Soleil, Mercure et Pluton. Mercure étant, de plus, le maître de l’Ascendant Gémeaux, donc une représentation spécifique du sujet lui même.

On dirait bien que tout tourne chez F.H aux questions qui touchent à la famille et que celle-ci est à la source de nombre de ses motivations conscientes ou inconscientes.

Comme je le disais plus haut, le Lion possède un moi tellement affirmé qu’il en inspire un véritable culte du sujet par lui même. Il s’aime, il s’admire et, bien entendu, il est si parfait que le monde doit s’organiser autour de lui. Et non l’inverse.

Il se veut donc autonome et libre face aux autres, qu’il prend plaisir à prendre sous sa généreuse protection… quand ils ne s’opposent pas à son nombrilisme ombrageux. C’est un être dynamique en bon signe de « feu » mais d’un dynamisme un peu moins exubérant ou impulsif que celui du Bélier. Le Lion sait se discipliner, surtout quand il a une passion dominante à satisfaire ou à réaliser. Celle du pouvoir par exemple.

Les défauts à éviter son évidents : autoritarisme, égocentrisme, narcissisme, orgueil, nombrilisme, exagération, poudre aux yeux…….

« Mais alors« , me ferez-vous remarquer, « ne trouvez-vous pas qu’il y a contradiction, entre ce « moi » insécurisé, menacé, infériorisé évoqué par la lune en exil et cet autre « moi » que vous décrivez rayonnant, qui se veut fait pour dominer et la famille naturelle (la maison IV) et la famille humaine ?« 

Certes, vous répondrai-je, la forte valorisation du Lion (« Je suis maître de moi comme de l’univers » clame Octave) et celle du Capricorne (tiens, cela me rappelle Jeanne d’Arc : Capricorne Asc Lion) dynamisé par la présence de la Lune culminant en haut du thème et dissonante à Jupiter et Uranus qui vont tous deux dans le sens de l’affirmation personnelle comme « leader » ou comme « guide », de l’ambition, de l’expansion et souvent de la démesure ou de l’hypertrophie du moi, par rapport à à ce que j’ai dit sur la Lune en « exil », tout cela ne peut apparaître comme contradictoire que si nous n’avez pas suivi la démonstration avec assez de concentration. Car cette Lune en exil appelle une compensation, voire un surcompensation au mal-être et à l’insécurité profonde de départ.

Et tout le thème s’organise pour obtenir cette surcompensation. Par la politique et ses délices en l’occurrence. Mais cela aurait pu se manifester dans un autre domaine : le théâtre ou le spectacle par exemple. En admettant qu’il y ait une réelle différence à notre époque entre ces domaines où nous avons des responsables politiques qui font le pitres et amusent la galerie de leurs postures soigneusement étudiées; et des pitres qui se croient habilités – du simple fait qu’ils ont la faveur du public – à nous asséner leur façon de penser en accord avec le politiquement correct, le prêt-à-penser obligatoire et les truismes à la mode qui seuls leur assurent la faveur des médias.

D’autre part,  notre ami est Ascendant Gémeaux, ce qui veut dire que le thème (dans la grande bonté de Celui qui a inventé le langage anthropocosmologique) nous signale dès le départ qu’il faut s’attendre à des dualités très marquées dans la personnalité du personnage, voire à une certaine propension à la duplicité, au doublelangage (langage de compassion aux ouvriers au chômage d’un côté et langage de connivence aux patrons réunis à Davos, par exemple, comme le révèle l’écoute du 13 H 00 de France Inter d’aujourd’hui 27 janvier)  bref à tout ce qui est double, donc divisé et trompeur.

Nous avions constaté cette même dualité chez le candidat Bayrou, mais nous l’avions analysé en termes d’opposition entre la sphère de la pensée et celle du sentiment, entre les idées et les affects, et nous n’en avions tiré aucune conclusion négative sur le plan moral. Sauf à nous tromper bien sûr….

Je ne suis pas sûr qu’il en aille de même ici.

Revenons un peu en arrière et observons une de ces contradictions.

Nous avons noté que les planètes se répartissaient exactement dans six signes du zodiaque et laissaient les 6 autres signes absolument vides.

Quels sont-ils ? D’abord les signes d’hiver. Ceux qui permettent de nous détacher de nous même et de nous ouvrir aux valeurs supérieures de l’âme et de l’esprit, celles qui sont gratuites et ne concernent ni notre carrière, ni notre réussite personnelles mais, au contraire, nous ouvrent à des valeurs que nous révérons pour elles mêmes.

Ensuite, les signes de printemps. Ceux de la jeunesse, de l’insouciance, de la vitalité, du bonheur de jouir de la vie et de mettre à l’épreuve les forces qu’elle met à notre disposition pour faire nos expériences et trouver nos limites. Pas « d’esprit de jeunesse » chez Hollande. On dirait qu’il y a dans cette notion même, quelque chose dont il veut s’affranchir.

Seuls les signes d’Eté et d’Automne sont vraiment occupés chez J.H

Les premiers sont destinés à construire un égo affirmé qui puise les conditions de sa croissance à partir des moyens – matériels et éducatifs – que son milieu naturel, nourricier, culturel met à sa disposition. A la quarte d’Eté, il s’agit de s’imposer comme individu et d’atteindre à la plénitude de soi, en prenant tout ce qu’on peut nous offrir pour arriver au but et en éliminant ce qui ne nous convient pas.

Les seconds  indiquent l’importance de la vie sociale, de la rencontre avec le monde extérieur et avec les « autres » dans l’itinéraire de notre développement personnel.

Dans le meilleur des cas, les valeurs personnelles développées dans le cadre des signes d’été, seront mises à la disposition de cette vie sociale, de l’échange, pour apporter notre contribution à la vie collective.

Dans le second, c’est l’inverse : ce sont les autres qui deviendront les outils de notre promotion personnelle, de notre désir de reconnaissance et de réussite. Avec tous les degrés possibles entre les deux attitudes extrêmes.

Il s’agit moins ici d’une dualité que d’une sorte d’hémiplégie, de mise en jachère de tout un pan de la personnalité du candidat Hollande qui semble, dans le contexte, beaucoup plus préoccupé de réaliser ses ambitions personnelles ou d’obéir à ses motivations intimes, que de satisfaire à une quelconque vocation plus-que-personnelle.

Autre dualité.

F.H prétend occuper le poste de Premier Magistrat du pays. En fait, celui qui incarne la loi écrite et la loi civilisationnelle (plus encore que culturelle) d’une société. Nous n’oublions pas que le Maire à la tête de sa commune est le représentant naturel du président de la république et c’est en tant que tel qu’il préside au mariage et assure le service d’Etat civil, deux fonctions quasi sacrées si on considère qu’avant la révolution, elles étaient dévolues à la paroisse, au prêtre. Le maire (et le président) sont donc devenus, par l’effet des temps modernes, les grands prêtres de l’ordre social dont ils sont chargés de garantir la santé et la pérennité : l’arrivée d’un nouvel individu dans la collectivité – la constitution de la cellule à partir de laquelle cet individu accédera à l’existence et trouvera aide et assistance gratuite, par amour.

Ce sont donc le maire, et, par delà le maire, le président de la république qui sont les garants des conditions mêmes qui permettent à une société d’être autre chose qu’une collection d’individus isolés, mais une « famille de familles ». Si on nie cette évidence, on nie du même coup la nécessité d’élire un maire et un président. Il n’y a qu’à laisser les individus s’organiser librement, suivant leurs désirs, leurs inclinations et les fantaisies du moment.

Or, l’importance que nous accordons à ces élections – municipales, législatives et présidentielle – et le fait que nous n’ayons jamais succombé aux sirènes de l’anarchie en France, montre bien combien la société est attachée à ces fondamentaux qui sont « premiers » par rapport à elle, puisqu’ils la constituent et en assurent stabilité  et harmonie.

Or, F.B n’a jamais cru bon de se marier et a préféré vivre en adolescent attardé refusant de s’engager envers la compagne d’une partie de sa vie à laquelle il a fait 4 enfants « naturels »….avant de la quitter pour entreprendre une nouvelle relation « libre » avec une partenaire, je suppose plus jeune (je ne la connais pas) et tout aussi « librement ».

Comment un tel individu peut-il alors postuler au poste de premier magistrat sans éclater de rire lui même ? Imagine-t-on un pape niant la messe et voulant administrer les sacrements ? Comment peut-on incarner la loi et les institutions quand on le foule aux pieds soi-même ? Comment peut-on représenter la légalité juridique et la légitimité institutionnelle quand on dédaigne d’organiser sa propre vie dans la légalité et la légitimité de sa propre culture ?

Le thème répond assez  bien à cette question.

La conjonction Jupiter/Uranus opposée à la Lune évoque assez bien le conflit idéologique (Uranus) entre individualisme dogmatique, (Uranus opposé Lune) et refus de la dépendance à une institution (Jupiter et Lune dans l’axe Cancer/Capricorne et dans l’axe III/IX qui évoque la philosophie du sujet, ses idées).

F.H est un être fondamentalement divisé, porté à la transgression et à l’émancipation, qui veut pourtant représenter et incarner des institutions qu’il ne respecte pas et qu’il entend défaire. On le verra par la suite.

Sur un plan plus personnel, le thème explique une telle division, par l’effort de l’individu Hollande pour s’émanciper des règles d’une famille qui lui a apporté sans doute beaucoup, mais avec laquelle il ne s’est pas senti en accord, ou dans laquelle il ne s’est pas senti accepté en tant qu’individu. D’où le sentiment d' » exil ».

Et, si l’opposition frontale et la déclaration d’une guerre ouverte sont impossibles, il y a la voie de la dissimulation, de la poudre aux yeux, de ce que j’ai appelé plus haut la « mystification » : Jupiter et Uranus sont en conflit à Neptune en Balance. Il s’agit de donner le change, d’entretenir les fantasmes et les illusions chez les autres (Balance) pour arriver à ses propres fins (Jupiter/Uranus). Ou alors de rêver d’une forme de relation idéale qui ne passerait pas par l’organisation traditionnelle de la société. Peut-être Hollande a-t-il hésité dans sa jeunesse entre le phalanstère ou le harem (je pense qu’il aurait préféré le second).

Il s’agit aussi, avec Neptune, de donner le change, d’entretenir l’apparence d’un doux utopiste, d’un idéaliste, d’un prophète de la fraternité humaine, des bons sentiments et de l’esprit social le plus ouvert, le plus tolérant (Neptune est le grand symbole des utopistes sociaux et la grande inspiratrice de toutes les philosophies collectivistes quelles qu’elles soient, celles des lendemains qui chantent et du « salut du genre humain » qui se terminent dans les goulags et les charniers…..

Alors que la conjonction Jupiter/Uranus et les éléments Lion que nous allons analyser nous disent bien autre chose.

Le pôle « Lion » du thème est une mine de renseignements et de révélations sur la personnalité de notre candidat.

Le Soleil et le Lion sont synonymes de courage, d’autorité, de noblesse réelle ou affectée. Accordons ces qualificatifs à F.H.

Le courage, qu’il soit physique ou moral peut être supposé ici par le très beau trigone que le Soleil et Pluton forme avec Mars dans le signe inflationniste du Sagittaire. Signe assez porté lui aussi à la promotion des grands systèmes philosophiques ou politiques qui vont sauver le monde.

Le Mars du Sagittaire est celui des conquérants, des colonisateurs, des missionnaires, des grands voyageurs épris d’aventures héroïques, ceux qui s’échauffent aux grandes idées, aux missions impossibles….mais aussi, dans certaines circonstances anthropocosmologiques – quand la partie cheval du centaure (analogique aux instincts aveugles) l’emporte sur la partie humaine  (analogique à la conscience, la raison et l’éthique) –  c’est celui des révoltés, ceux qui prennent plaisir à défier la loi et l’ordre, à détruire les règles de la vie en commun (les Centaures vivent en groupe)  pour satisfaire leur appétit de pouvoir personnel, la satisfaction de leurs besoins démesurés, leur mégalomanie : argent, gloriole, domination, signes extérieurs de richesse, cour d’admirateurs et de flatteurs……

On n’oublie pas que le Sagittaire est représenté par un Centaure qui décoche une flèche. Lorsque la partie humaine du Centaure l’emporte sur la partie cheval, c’est à dire quand la flèche est orientée vers le haut (et elle ne l’est pas toujours) nous pouvons avoir affaire à une grande conscience, à un réformateur politique ou religieux, animé d’un esprit chevaleresque (c’est le cas de le dire).

Mais, il y a souvent un élément d’insurrection, de contestation ou de révolte dans un Mars du Sagittaire.

Ici je crois que si nous pouvons éliminer les connotations les plus négatives de ce Mars, nous ne pouvons cependant pas habiller le sujet de la probité candide et du lin blanc d’un don Quichotte ou d’un chevalier Bayard.

Pourquoi ?

Pour deux raisons que je vais examiner l’une après l’autre par nécessité démonstrative, mais qui, en fait, sont parfaitement ordonnées l’une à l’autre.

La première se présente sous la conjonction du Soleil, principe de clarté et de noblesse comme je l’ai déjà écrit plus haut, à Pluton qui représente strictement l’inverse.

Si le Soleil régit les plus hautes couches de la psyché et évoque la présence, le reflet de l’Esprit dans la conscience d’un individu, Pluton représente, lui tout ce qui rattache cet individu aux puissances terrestres et aux réalités les plus crues de l’incarnation, il évoque la puissance des instincts de vie et de mort (génération et corruption) et la poussée inflexible de leur satisfaction aveugle. En ce sens il constitue comme un deuxième « vouloir » – obscur, implacable – qui s’oppose ou se conjugue à notre volonté claire et consciente. Cette volonté obscure que les tarés qui violent les petits garçons ou les petites filles évoquent quand leurs avocats leur suggèrent de dire, d’un air désolé, qu’ils ont obéi à une pulsion passagère à laquelle ils n’ont pur résister. Moyennant quoi nos bons juges actuels, plus sensibles à la tragique destinée des assassins qu’aux souffrances des victimes et de leurs familles, peuvent les remettre en circulation assez vite.

Lorsque Pascal affirme « Ni ange, ni bête et qui veut faire l’ange, fait la bête »  il met le doigt sur ce conflit auquel aucun de nous ne peut échapper sauf à se raconter des histoires, à se nourrir d’illusions sur soi en pensant échapper à ces conflits passionnels qui « nous empêchent de faire tout le bien que nous voudrions et nous poussent à faire le mal que nous voudrions tant éviter » pour paraphraser saint Paul. Ce qui, lorsque le conflit et la dualité ne sont pas reconnus,  nous conduit effectivement à faire la bête, car l’orgueil et les illusions sur soi sont à la base des plus terribles excès. En tout cas à les susciter. Si on veut un exemple plus parlant, dans la combinaison Soleil/Pluton, le Soleil serait du côté du Dr Jekyll et Pluton de celui de Mr. Hyde. Nous avons eu droit, il y a quelques années à une film magnifique où John Malkovich interprétait le rôle principal. Je vous conseille de le revoir pour comprendre vers quels abîmes Pluton peut nous entraîner.

Il n’est pas facile d’évaluer, de l’extérieur, la façon dont une personne quelconque relève le défi qui lui est posé par cette redoutable configuration et, Dieu merci, tous les dosages sont possibles.

Trois possibilités théoriques lui sont offertes (avec toute une panoplie de comportements intermédiaires bien sûr) :

  • 1er cas : le Soleil discipline les puissances instinctives de Pluton qui régit la dialectique Vie/Mort : la vie fructifiant de la mort (la graine qui meurt et donne naissance à une nouvelle tige) et la mort couronnant inéluctablement la vie pour favoriser l’écoulement inflexible du temps (la fleur et le fruit éclatants vont mourir à leur tour, lâcher ces fameuses graines qui mourront dans la promesse d’une moisson future….etc….tant que la Terre durera).

Nous aurons alors affaire à un individu possédant de puissantes forces créatrices qui mettra toutes ses énergies à affirmer, créer, exprimer une passion (pour une part inconsciente) qui le poussera à une grande réalisation s’il a de l’envergure (ce que personne ne peut savoir au départ). En fait, il essaiera de se perpétuer en « fécondant » son temps.

Cependant, pour une part au moins, cette action ou cette œuvre seront plus liées à une capacité de « remettre en question » de restaurer, de rénover de redonner vie qu’à inventer un modèle original. Le « créateur » plutonien fait d’abord « place nette » il ne réalise pas ex nihilo. Il lui faut quasi toujours faire acte de « destructeur » avant de se montrer « re-créateur », ce qui veut dire qu’avant de créer et réaliser il lui faudra souvent tirer un trait sur des valeurs obsolètes (ou qu’il imagine telles). Picasso pourrait en représenter  un exemple type.

L’image qui me vient à l’esprit est une image archéologique. Celle de ces monuments, voire de ces villes entières, qui ont poussé sur les décombres de monuments ou de cités plus anciens et qui quelquefois se sont même servis des matériaux qui avaient servi à les édifier pour se développer eux-mêmes. On trouve ainsi quelquefois, plusieurs villes enfouies les unes sous les autres, et comme dévorées par celles qui les ont repoussées toujours plus profond vers une gigantesque nécropole de pierres.

Si on comprend bien le symbole plutonien ou s’aperçoit que la mort ne peut donner naissance à la vie que parce que celle-ci ne peut se développer qu’on absorbant d’autres vies qui, elles mêmes auparavant, s’étaient nourries de la même façon. Depuis la création d’Adam et Eve, il n’y a plus de Création directe mais un engendrement universel qui ne peut être authentique renouvellement qu’en passant par la mort et l’entre-dévoration. La « création » s’est muée en re-création et en pro-création et c’est Pluton qui préside implacablement à cette loi universelle.

  • 2ème cas : c’est Pluton qui prend le pas sur le Soleil. L’Esprit, la conscience, ne maîtrisent plus les forces instinctives, l’énergie primordiale de Pluton. Il en est aveuglé et se soumet.

C’est donc Pluton qui mène la danse et enchaîne le Soleil à sa volonté implacable d’assouvissement : sexe, pouvoir, argent, orgueil, le « quarté gagnant » dans l’ordre comme dans le désordre.

C’est le début d’une existence où débats de conscience (dans le meilleur des cas) et crises morales, tentent vainement de s’opposer au déchainement des pulsions instinctives. Attention n’imaginez pas le « déchaînement » de ces pulsions de manière forcément spectaculaire et bestiale. L’homme de pouvoir et d’argent qui met tout en œuvre, froidement, implacablement, pour provoquer la mort sociale de son concurrent par exemple est un plutonien type. Celui qui va asservir un autre être humain à son plaisir sexuel en le pervertissant doucereusement, n’aura pas besoin de passer par le viol pour se comporter en « plutonien ». Il lui aura suffi de séduire et de corrompre, comme Méphisto – le patron des plutoniens dissonants – séduit Faust et vole son âme. Et par Faust, il séduira aussi Marguerite et lui fera perdre son âme aussi, grâce à un simple coffret de bijoux (les inconditionnels de la Tintin et la Castafiore apprécieront).

Le « plutonien » même de très bonne facture, ne suit que son intuition profonde comme règle et se sent souvent étranger à des lois édictées qui ne sont pour lui que des conventions gratuites, inutiles, voire insupportables dans la mesure où elles s’opposent à la satisfaction de ces désirs, ou s’opposent à une  volonté individuelle pris comme seules normes de conduite et d’accomplissement.

Il est toujours un « contestataire« , un « opposant« , un « réformateur » et même un « transgresseur » puisqu’il ne se contente pas d’entrer en conflit avec telle ou telle loi mais avec la notion de « loi » elle même.

Dans les cas extrêmes la « transgression » se fait « perversion » quand le plutonien déborde ou dénature la loi elle même pour légitimer sa passion.

Il n’est qu’à écouter et observer les grands pervers essayer de nous convaincre que la légalisation de la drogue, l’acceptation de la pédophilie, l’encouragement à l’avortement, la fraude fiscale, la spéculation financière,  ne doivent pas être envisagés comme des maux inévitables contre lesquels il est vain de lutter, mais bien au contraire acceptés et organisés pour obéir aux exigences mêmes de la justice et de l’équité.

  • 3ème cas : Mais, lorsqu’ils passent de l’autre côté du miroir, quand, par la suite d’un aspect solide de Saturne et du Soleil (qui sont les deux pôles de la conscience morale dans un thème, avec Uranus quelquefois) ils se mettent à traquer à l’extérieur, cette orientation vers la transgression ou la perversion qui les tourmentent et leur inflige obsessions, culpabilité, angoisse et même comportements autopunitifs ou autodestructeurs, ils se muent alors en juge ou en procureur d’autant plus implacable (comme l’était Hadès lui même dans son domaine) pour tous ceux qui contreviennent aux règles, qu’ils se sentent eux mêmes plus menacés par ces passions qu’ils jugent mauvaises…..jusqu’au moment ou leurs contradictions internes les détruisent.

Pour les cinéphiles c’est un peu le thème de « L’Ange Bleu » avec Marlène Dietrich ou de « La Symphonie pastorale » avec Michèle Morgan et Pierre Blanchard; c’est radicalement le cas de Saint-Just dont l’implacable pureté révolutionnaire était d’autant plus vive qu’elle lui permettait d’oublier qu’il avait commencé sa carrière en volant et, peut-être à le protéger de tentations plus sournoises. Un simple coup d’œil sur son thème nous révèle l’ampleur du drame. Pluton, opposé à Saturne (répression et dureté) est harmonique à 5 planètes dont l’ensemble révèle immaturité, impulsivité, orgueil, agressivité, et automystification : Soleil, Mercure, Neptune, Mars, Lune trigone Pluton. Le demi-carré du Soleil à Jupiter amenant cette vanité qu’il cachait si bien derrière l’apparence modeste et probe de sa nature hyper-Vierge.

Dieu merci, tous les « plutoniens » ne sont pas soit des pervers soit des fanatiques, mais on peut être assuré que tous les pervers et tous les fanatiques possèdent un Pluton qui leur pose moult problèmes.

A mon avis – mais ceux qui le connaissent mieux que moi corrigeront mes propos d’eux-mêmes – François Hollande oscille entre le cas N° 2 et le cas N° 3.

J’exclus d’emblée et sans hésitation le cas N° 1. François Hollande n’est ni un créateur, ni un recréateur ni un facteur de restauration ou de renouvellement. Il n’est qu’à écouter son programme pour avoir l’impression de déjà entendu. Dans la bouche de Jospin par exemple. Voire dans celle de certains de ses adversaires. Un comble.

Je veux rester aussi neutre que possible vis-à-vis des programmes politiques des uns et des autres mais il me faut  bien les évoquer dans la mesure où ils illustrent tel ou tel aspect de la personnalité de l’intéressé.

F.H a une formation de juriste, d’économiste et de fonctionnaire qui ne le prédisposait pas à faire acte de créateur ou d’inventeur. S’il avait eu le prix Noble d’économie, on le saurait mais ce n’est pas le cas.

Il s’est engagé très tôt en politique et il s’y est illustré très  brièvement et très jeune à deux reprises.

  • D’abord en battant un record de vitesse en restant attaché au cabinet de François Mitterrand un seul petit mois avant d’être débarqué vers le cabinet de son très prolifique ministre porte-parole du gouvernement, Max Gallo. Celui qui écrit un livre plus vite qu’il ne fait un discours.

  • Ensuite et surtout, en prêtant sa voix à ce fameux Caton, mystérieux homme de droite se disant indigné et publiant un livre mettant l’opposition (le RPR de l’époque) au pilori pour la « purifier ». Ce Caton censé appartenir lui même à cette droite et dénoncer les tares de sa propre famille politique, était en fait André Bercoff, journaliste de gauche,  à qui – si j’ai bien compris – Jacques Attali dont on connaît la pertinence et la haute moralité, alors conseiller de l’Elysée, avait demandé d’écrire ce « poulet ». Un Scorpion (Attali) conseillant un autre Scorpion (Mitterrand) cela ne pouvait donner que des coups tordus. André Bercoff ne pouvant faire la promotion de son livre sans dévoiler la supercherie, ce fut François Hollande qui s’y colla et lui prêta sa voix sur les ondes des Radios nationales pour en faire la promotion…bien sûr en se faisant passer pour cet implacable contempteur des mœurs de droite vues par un homme de droite.

On commence à voir comment la conjonction Soleil/Pluton s’exprime dans le thème de F.H. En bon français, cela s’appelle pour le moins de la duplicité.

Puis notre candidat poursuivit son petit bonhomme de chemin au sein du PS, sans que Mitterrand, Fabius, Rocard, Cresson, Beregovoy ou Jospin aient jamais songé à lui confier un portefeuille ministériel. Même si F.H affirme que « Jospin l’associa étroitement à ses décisions politiques, pendant les cinq ans qu’il resta à Matignon alors que lui même occupait les fonctions de premier secrétaire du parti« . On ne peut pas dire que cela ait porté bonheur à Jospin en 2002…mais passons.

En 2008, après onze ans passés à la tête du dit PS, il passe le témoin à Martine Aubry.

Quelle est l’opinion de cette dernière sur F.H dans le moment ou elle soutient activement sa campagne et affirme, des étoiles dans les yeux, qu’il s’est établi une « véritable alchimie » entre elle et lui et qu’elle a été « séduite par F.H il y a très longtemps » (en tout bien tout honneur, rassurez-vous)

Voici quelques unes de ses déclarations sur celui qui l’a tellement séduite:

« Sur les 35 H, il a été couille molle » – le Nouvel Observateur du 30.06.2011

« Il n’a aucune épine dorsale, il manque de caractère » – Figaro-Magazine du 02.07.2011

« Il n’est pas fiable » (un « plutonien » fiable, cela n’existe pas ma chère Martine) – Nouvel Obs du 23.06.2011

« Quand je suis arrivée à la tête du parti, on nous expliquait que le PS était un cadavre à la renverse et qu’il faisait pitié. Ce n’était pas faux » – Aujourd’hui en France – 25.08.2011

« Arrêtez de dire qu’il travaille, François n’a jamais travaillé, il ne fait rien » (serait-ce la raison de son si rapide largage par Mitterrand en 81 ?) – le J.D.D du 30.04.2011

« Premier Secrétaire du temps perdu » – Les Echos 30.05.2011

Je veux bien que Martine, en 2011, ait choisi de valoriser son action en dénigrant celle de son prédécesseur d’autant qu’elle était en concurrence avec lui pour les primaires socialistes. Mais quand même. Cette opinion d’une experte, associée à la modicité de la contribution « hollandaise » aux destinées nationales pendant vingt sept ans et plus, amène à se poser des questions.

Certes les dissonances Lune/Jupiter inclinent beaucoup plus à apprécier cette douceur de vivre dont parle Talleyrand quand il évoquait la vie d’Ancien Régime, le confort, les pantoufles, la cheminée, la home sweet home de l’amateur de bons repas bien arrosés,  que le travail acharné de l’ascète politique.

Mais, d’autre part, il nous faut aussi observer l’angularité de Mercure – plus doué pour la parole, la communication, le « baratin » que pour l’action musclée et réalisatrice.

Or Mercure, ne l’oublions pas, est une représentation directe de F.H puisqu’il  est le maître de l’Ascendant Gémeaux et en fait peut-être plus un « camelot » qu’un conducteur d’hommes (et de femmes).

Mercure est en Lion (avec le Soleil). Au sommet des possibilités d’expression de Mercure en Lion, nous trouvons des qualités de lucidité, de clarté et de logique où la vision des choses se fait à la fois synthétique et vaste en s’appuyant sur quelques convictions solidement ancrées. La pensée est ainsi entièrement soumise à la volonté et on comprend bien que la qualité d’une telle intelligence ne peut se mesurer qu’à l’aune des objectifs pour lesquels la volonté se mobilise et se passionne. Et à ses résultats.

Napoléon possédait lui aussi un Mercure en Lion et chacun jugera de l’intelligence de l’empereur – mégalomaniaque ou sublime – suivant l’appréciation qu’il aura de l’action de ce personnage. Car, dans une telle position, il n’y pas de possibilité pour le sujet de devenir comme l’observateur de ses propres motivations et de prendre du recul par rapport à elles pour les évaluer. On désire et décide d’abord  (la passion du Lion) et on réfléchit ensuite de la façon dont on réalisera son objectif. La réflexion ne portera donc que sur les moyens et jamais sur les fins. L’intelligence mercurienne devient un simple outil d’exécution, elle perd son statut d' »observatrice » de « conseillère » « d’informatrice » « d’analyste »….

Il en résulte souvent, chez les représentants les moins doués, une sorte de satisfaction béate de soi-même par manque total d’esprit critique qui les amène à s’extasier de truismes et de lieux-communs qu’ils prennent pour des idées personnelle et le nec plus ultra de l’intelligence. Ce sont des Lions satisfaits d’eux-mêmes dont le narcissisme tient lieu de génie et d’ange gardien car, ne se remettant jamais en question, ils ne sont pas paralysés ou inhibés par le doute, le souci d’une auto-estimation juste et lucide et, donc, peuvent réussir tant leur culot leur tient lieu de génie. Ils avancent, s’imposent et chacun admire qu’ils puissant aller si loin. Leur secret est pourtant simple : une confiance absolue en eux-mêmes, le sens du bluff, du spectacle et de la représentation.

Voilà donc un homme malin et habile, excellent bonimenteur (Mercure angulaire et les Gémeaux à l’Asc) mais semblant manquer de profondeur véritable ou de recul par rapport à ses propres certitudes.

Mais aussi un homme hanté par le désir d’exercer un pouvoir personnel en surcompensation de ce déficit que j’ai souligné au début de cette étude, et de laisser sa marque sur le monde ((Soleil/Pluton) mais – et je me suis beaucoup étendu sur ce point –  en « plutonien » c’est à dire de manière critique et transgressive et fort peu créatrice.

Contester quoi et transgresser quoi ?

Bien sûr la « loi du père« , son modèle, représenté par un  Soleil » mais agressé » par Pluton. Un père admiré mais nié, ostracisé, rejeté.

 Nous avons déjà observé combien l’opposition de Jupiter/Uranus en Cancer à la Lune en Capricorne évoquait déjà cette contradiction interne par rapport à ces valeurs familiales qui constituent F.H et dont il ne veut pas simplement s’émanciper personnellement, mais qu’il va s’évertuer à renverser et à transgresser. Pour les réinventer à sa mesure….s’il en a l’envergure.

Nous le voyons maintenant remettre en question la « loi » naturelle (Soleil) en Maison IV (la famille dans tous ses sens et toutes ses extensions) et la nier, c’est à dire la ramener au néant en tant que régissant l’institution traditionnelle.

Cependant remarquons que le Soleil ce n’est pas seulement la « loi ».

Ce n’est pas seulement non plus le « père » : soit le père  biologique avec lequel il y avait certainement des problèmes à régler parce qu’il était ressenti comme très « bivalent » et « inquiétant » étrange, différent…

Ce n’est pas seulement aussi le père » des cieux, Dieu ou quelque valeur transcendante à laquelle l’humaine nature est soumise et avec qui F.H (plus christianophobe que laïque) a des comptes à régler.

Le Soleil c’est d’abord et avant tout la vie. Et s’attaquer à ce qui conditionne la vie, la loi naturelle, c’est faire œuvre de mort.

Or, F.H se déclare dans ses soixante propositions :

  1. partisan de l’avortement puisqu’il ne se prononce pas sur sa suppression ou même sa limitation.

  2. partisan du pseudo-mariage homosexuel…qui, outre qu’il ferait hurler les pierres de rire, n’est certainement pas le moyen de faire remonter le taux de natalité en France

  3. partisan de l’adoption d’enfant par les dits « mariés » (ce qui, personnellement, me paraît ABERRANT)

  4. et maintenant, partisan de l’euthanasie !

Voici comment la Fondation Lejeune qui se dévoue corps et âme pour améliorer le sort des trisomiques, réagit aux dernières propositions de notre Lion plutonien

« Le programme du candidat socialiste à l’élection présidentielle, présenté ce matin par François Hollande, contient notamment une proposition relative à l’euthanasie qui alarme la Fondation Jérôme Lejeune : «Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour finir sa vie dignement.» (Proposition 21)

En prévoyant ainsi de légaliser l’homicide de personnes malades, cette proposition attente au principe fondamental du respect de la vie de tout être humain, même diminuée aux yeux du monde :

  • En précisant que l’homicide pourrait être légalisé en raison de souffrances physiques ou psychiques, la proposition socialiste pointe du doigt les maladies mentales. Elle initie un processus de désignation et de stigmatisation de personnes malades dont la vie ne vaudrait plus la peine d’être vécue. L’idée de malades « euthanasiables » revient à dresser une liste des indésirables.

  • Par ailleurs, quelle signification doit-on attendre de la « demande » d’euthanasie d’une personne psychiquement ou mentalement fragile ? Le fait d’avoir anticipé la réponse en présumant que des personnes en souffrance psychique ne voudraient plus vivre est une injustice et une hypocrisie.

  • Enfin, l’évocation des « conditions précises et strictes » n’est pas de nature à dissiper mais au contraire à renforcer la crainte. Depuis 30 ans, cet argument a toujours été avancé pour justifier la normalisation des transgressions dans la loi qui deviennent d’innocentes « dérives encadrées ». « L’encadrement des dérives » permet ainsi d’éliminer en toute légalité la quasi-totalité (96 %) de la population des enfants trisomiques, sur le fondement d’un critère génétique, dans le cadre d’une stratégie et d’un financement publics. C’est ainsi, qu’un parlementaire socialiste, au cours des débats bioéthiques, s’est demandé pourquoi il restait encore 4 % d’enfants trisomiques… 

Les personnes handicapées mentales, après avoir été stigmatisées dès leurs premiers instants, risquent donc de l’être jusqu’à leur dernier souffle. Ce projet socialiste déclare encore une fois la guerre contre la vie. Il faut s’interroger sur un candidat à la magistrature suprême qui soutient une telle mesure. On attendrait plutôt de sa haute vision de la société qu’il considère que, dans toute atteinte portée à la vie d’un seul homme, il y a une atteinte portée à l’humanité tout entière. Parce que la Fondation Jérôme Lejeune est au service de la vie de la personne handicapée et de toute personne humaine, sans discrimination fondée sur son état de santé, et qu’il n’est pas acceptable de construire une société qui fixe des critères de vies « dignes » ou « indignes » d’être vécues, elle ne peut pas se taire face à l’annonce de mesures encourageant l’élimination des plus faibles. »

(Fin de citation)

Tout est dit et il n’est nul besoin de gloser ou d' »espépisser » (terme populaire provençal qui signifie discuter inutilement, polémiquer, ergoter) pour découvrir comment le candidat F.H entend laisser sa marque sur la société de son temps et sur l’Histoire de son pays s’il est élu. Par la promotion de cette « culture de mort » qui nous submerge progressivement depuis une quarantaine d’années; depuis que la loi Veil est venue transgresser une des valeurs fondamentales sur lesquelles notre civilisation s’était construite avant même l’advenue du Christianisme. Je veux parler du respect de la vie de la conception à la mort. Ce respect est si conforme aux valeurs de l’Europe que c’était déjà un principe de droit romain : « infans conceptus pro nato habetur » (l’enfant conçu est tenu pour né) disait-il.

Nous parlons de politique et de culture de mort.

Est-ce un hasard si nous trouvons dans le thème de Mme Simone VEIL, ardente propagandiste de la « dépénalisation de l’avortement » et auteur d’une loi dont on sait à quels débordements elle a abouti (220.000 avortements par an en France) – si on trouve dans son thème dis-je, un Soleil (la vie) en Cancer (la mère, la matrice, la famille, le lieu protecteur par excellence) conjoint à Pluton (la Mort) carré Saturne (la sanction et l’interdiction de vivre) ?

Vous voyez qu’au-delà des regroupements idéologiques et politiques, la comparaison anthropocosmologique peut nous en apprendre beaucoup sur ceux qui aspirent à  nous gouverner.

En l’occurrence on s’aperçoit que celui qui se propose au poste suprême dans notre pays veut y promouvoir une politique qui :

  • continuera plus que jamais à détruire les enfants à naître,

  • détruira la famille elle même, celle qui offre l’amour d’un papa et d’une maman à un être humain et lui offre les moyens irremplaçables de sa construction harmonieuse et naturelle

  • qui éliminera aussi les malades, les  handicapés, ceux qui souffrent et qui, faute d’assistance pourraient se laisser séduire (voire « persuader » par des pressions insupportables, comme cela a déjà été le cas) par les sirènes de ces enragés thanatophiles de France et de Navarre, ceux qui déguisent un « certain goût pour la mort » (titre d’un excellent polar de P.D James) sous des flots de pseudo bons sentiments; le poison sous les fleurs, disait-on autrefois.

A propos d’euthanasie, je suis heureux d’offrir à mon lecteur ou ma lectrice, les deux textes suivants :

Le premier est constitué par la « proposition 21 » de notre cher F.H

a/ « Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour finir sa vie dignement.»

Voici le second :

b/ « Le Reichsleiter Bouhler et le docteur en médecine Brandt sont sous leur responsabilité, chargés d’étendre l’autorité de certains médecins, à désigner personnellement, à l’effet d’accorder la délivrance par la mort, aux personnes qui dans la limite du jugement humain et à la suite d’un examen médical approfondi, auront été déclarées incurables ».

Et il est signé…….Adolphe Hitler en date du 1er septembre 1939

Etrange ce rapprochement ?

Pas tant que cela si on se souvient que dans « national-socialiste » il y a « socialiste » et que le « socialisme » ne se limite pas à une doctrine purement économique égalitaire, redistributive et/ou collectiviste comme on pourrait l’imaginer naïvement, mais est aussi et avant tout à une arme de destruction de la société chrétienne dont nous avons hérité des siècles passés.

Entre le  paganisme racial de l’un et le laïcisme sectaire de l’autre, se profile en ombre portée, la haine de la Voie, de la Vérité et de la Vie.

Le dernier aspect que nous ayons à analyser dans le thème de notre candidat, est le carré qui relie Mercure du Lion à Saturne du Scorpion.

Deux fonctions qui ont un rôle déterminant à jouer dans l’exercice des valeurs intellectuelles et morales d’un sujet quel qu’il soit.

Tous deux sont en relation avec la fonction « Pensée » chère à Jung.

Mais tandis que:

  • Mercure régit la parole et le discours dont nous avons vu qu’il se voulait refléter les qualités de clarté, de transparence quelquefois un peu naïves du Lion,

  • Saturne, lui, régit la réflexion  profonde, les bases intellectuelles et morales qui servent de tremplin, de principes, à l’action du sujet.

  • Nous savons aussi que Saturne régit le Capricorne où se trouve la Lune du sujet. Nous avons dit combien cette position évoquait le  besoin d’assurer un pouvoir, une responsabilité, d’assumer une ambition, en contrepartie d’un fort sentiment d’insécurité, de mal-être, d’exil.

  • Nous devinons maintenant que la Lune obéit aux motivations de Saturne.

  • Celui-ci à celles de Pluton que nous avons rencontré en Lion, tout près du Soleil.

  • Et Pluton au Soleil lui même, à l’égo du sujet à son désir d’être calife à la place du calife.

  • Nous savons aussi à quoi nous attendre avec Pluton et – dans le contexte – à son désir radical de détruire pour laisser sa marque.

Que nous indique, dans l’absolu, un Saturne en Scorpion ? Deux possibilités opposées et complémentaires qui, la plupart du temps, s’expriment alternativement ou consécutivement dans les comportements d’un sujet donné.

Un des deux pôles concerne la volonté de contrôler, de maîtriser la nature violente et instinctive du signe. Un effort vers la discipline, la rigueur, l’ascèse même, le refus de se laisser déborder par les passions et de toujours garder la tête froide. Ce que les Freudiens appellent un « complexe anal replié » par analogie à ce moment de l’éducation où le petit d’homme doit apprendre à resserrer les sphincters pour rester propre, à se laver les mains avant de passer à table, à ne pas salir ses vêtements, à ne pas déchirer les petits livres qu’on lui confie, à ne pas casser ses jouets, etc, etc.……….

L’autre pôle fait droit à l’expression des désirs incontrôlables. Pourquoi incontrôlables ? Parce que Saturne, impuissant à les contenir, cède à leur pression et les « libère ». Mais, ne pouvant les construire, les éduquer, ce qui est son rôle, la libération se fait de manière anarchique et régressive. Cela ne surprendra personne que de constater qu’une pulsion longtemps et exagérément réprimée par une éducation maladroite ou tout autre circonstance amenant souffrance et frustration – alors qu’une bonne éducation aurait consisté à lui permettre de se construire et de se spiritualiser, c’est à dire de la faire concourir aux forces positives de la vie – ne peut se libérer que sur un mode anarchique, violent et destructeur dans lequel entre une bonne part de rancœur, voire de haine pour l’instance qui, jusque là s’était opposée à son plein et légitime exercice. Comme un barrage qui cède et libère des eaux furieuses emportant tout sur leur passage. C’est ce que les Freudiens, appelleraient la marque d’un « complexe anal relâché« . Il en résulte une sorte de rage et de fanatisme, des comportements excessifs, voire, chez les pires des représentants de cette dissonance, un désir de prendre une revanche, voire de salir, punir, avilir, souiller qui s’enracine dans une vision amère de la vie débouchant facilement sur le cynisme et le sarcasme; une affinité avec le sale, le laid, la mort. La puissance génésique du Scorpion ne pouvant s’exprimer, comme c’est son rôle, dans la création et la procréation, elle s’inverse et se spécialise dans la destruction et l’autodestruction. Cela fait penser à ces soldats qui, pendant la guerre d’Espagne, hurlaient « Vive la mort ! » comme cri de ralliement.

Inutile de préciser que chez la plupart des êtres humains affectés par une présence de Saturne en Scorpion, ces caractéristiques alternées, s’expriment uniquement en touches légères, comme en filigrane. En revanche  on peut aisément les découvrir dans toute leur ampleur chez quelques grandes personnalités ayant marqué notre Histoire.

Comme exemple de grands représentants de « l’anal défoulé » Barbault nous donne Luther, Goethe et son Werther (que j’écoute alors même que j’écris cet article…voyez la coïncidence) mais il aurait pu citer Faust (le drame de l’envie, de la convoitise, de l’appétit de jouissance sans limite, aboutissant à la destruction et à la mort de l’objet aimé), Barbey d’Aurevilly (relisez les « Diaboliques » de toute urgence) P. Brueghel, Villiers de l’Isle-Adam

Concernant « l’anal replié« , introverti, « constipé » il indique David le peintre, Jean Rostand le généticien, mais aussi Louis XIII et surtout Mazarin qu’il assimile au Saturne en Vierge de Richelieu et Colbert.

Il y a certainement du Colbert chez F.H, de par sa formation même : faculté de droit  puis HEC et Institut d’études politiques de Paris, et enfin l’inévitable ENA dans la promotion Voltaire. Formation qui évoque bien le goût de l’organisation dirigiste et planifiée, d’une Economie technocratique.  L’esprit de contrôle méthodique de l »Anal replié » donc ?

Mais, tant du côté de la vie privée que du côté de ses options politiques (radicalement opposées à celles de son père comme nous allons le voir) on peut peut-être entrevoir quelques indices de l' »anal défoulé« .

Avec un subtil dosage entre les deux extrêmes.

Et c’est là où intervient la dissonance Mercure – la parole – à Saturne – la pensée profonde.

Sur le plan psychanalytique, les spécialistes ne manqueront pas de remarquer qu’il s’agit de quelqu’un qu’on a peut-être « empêché de s’exprimer » et, compte-tenu de la position de Mercure dans le secteur dévolu à « la famille » et de la fonction saturnienne qui évoque la fonction « paternelle » celle qui édicte la loi, il pourrait y avoir dans cet aspect un très important reliquat concernant le droit ou la capacité à s’exprimer devant un père tout-puissant : Soleil en Lion, détenteur symbolique du pouvoir de vie et de mort : Pluton (le père de F.H était médecin ORL et possédait une clinique, ce qui est  bien un métier en relation avec la maladie et la mort. De plus il semble que ses engagements politiques l’aient conduit à abandonner sa carrière et à se lancer dans l’immobilier, ce qui pourrait être en relation avec la dissonance de Saturne (l’échec) à l’ensemble de l’amas Lion par l’intermédiaire de Mercure (le travail, la profession). Papa Hollande était, en effet, un ardent partisan de l’Algérie Française, proche de l’OAS et de Tixier-Vignancourt ex candidat « d’extrême-droite« [2] à la présidence de la république)

Il y a donc bien des revanches à prendre et des fidélités à renier, comme je le suggérais dès le début de l’étude avant même d’avoir fait des recherches sur l’histoire familiale : il s’agit bien de « tuer le père » pour plusieurs raisons:

  • son autorité toute puissante et éventuellement frustrante ou castrante

  • ses idées « détestables » qui pèsent sur les épaules du fils et le marquent d’un signe infamant dans l’univers scolaire et estudiantin « gauchiste » des années 60.

F.H a 14 ans en 1968 et il a dû en entendre des vertes et des pas mûres au collège ou au lycée (c’était un élève doué) quand aux engagements politiques de papa et il lui a bien fallu se dédouaner pour se faire aimer (Lion narcissique plus Vénus en Balance – le besoin de séduire – au trigone de l’Ascendant Gémeaux : la relation avec les autres adolescents)

Il y a peut-être d’autres raisons encore que j’ignore.

Il s’agira d’effacer cet héritage de la manière la plus radicale possible. « Delenda Carthago« . Qu’il ne reste pas pierre sur pierre….

  • Papa était un chef de famille des plus classiques, un « notable » respecté quoique sentant le souffre ?

Fiston pratiquera les délices de l’union libre et enfantera dans, sinon l’illégitimité, du moins dans le « non-conventionnel ». Il permettra aussi que l’absurdité qui consiste à envisager que des hommes ou des femmes puissent « se pseudo marier » entre eux ou entre elles, non seulement s’inscrive dans notre loi…mais que des mesures coercitives puissent empêcher (n’en doutons pas) les citoyens restés sains d’esprit, d’exprimer leur désaccord et leur indignation quand la loi serait votée.

Mieux, il confiera à ces « paires légalisées » des enfants à élever, en fermant les yeux sur les dangers moraux et spirituels auxquels ils seront exposés.

  • Papa était d’extrême-droite  ?

Fiston sera de « gauche », tout miel et tout sucre avec ces grands démocrates et alliés naturels que sont les « communistes » et autres groupuscules d’agités de la revendication.

  • Papa rêvait d’une plus grande France et voulait conserver à son pays une Algérie que des générations de Français avaient mise en valeur et où – nonobstant les réformes indispensables à réaliser que nul ne songe à contester – chacun avait un travail, mangeait à sa faim, allait à l’école, était soigné….au lieu de venir chercher assistance dans nos banlieues ?

Fiston n’aura de cesse d’asservir un peu plus son pays à la Babylone bruxelloise et, pendant la rédaction de cet article, je lisais une étude qui démontre que les mesures économiques, sociales et financières présentées par le candidat, si elles étaient mises en œuvre, conduiraient la France à ne plus pouvoir emprunter et à subir l’administration directe de la technocratie européenne (en fait mondialo-ploutocratique) comme la Grèce ou l’Italie. Ce qui hâterait d’autant l’érection d’un gouvernement fédéral dit européen, étape vers ce gouvernement mondial qui scellerait la sortie de notre nation de l’Histoire.

  • Papa était médecin, il soignait des malades, on mettait des bébés au monde dans sa clinique, on y assistait les personnes en grande détresse et en fin de vie ?

Fiston, lui, instituera le droit à l’euthanasie dans des conditions de flou telles que n’importe qui pourra éliminer n’importe qui en alléguant « sa demande » ou « ses souffrances psychiques » dont on se demande comment on peut les évaluer.

Et c’est ainsi que fils d’un homme qu’on devine animé par un généreux  appétit de vie (même si on ne partage pas ses convictions) F.H  s’est mué en digne représentant de cette « culture de mort » dénoncée à temps et à contretemps par Jean-Paul II et quelques autres consciences non religieuses mais humaines et éveillées.

Il y a donc dans ce carré Mercure/Saturne, outre les signes éventuels de la situation que je viens de décrire, la marque d’une difficulté possible dans la construction et l’évolution harmonieuse du sujet, une sorte de « clou » auquel sa nature est restée rivée.

  • On trouve ce handicap chez Louis XIII (écrasé par un père – Henri IV – qui prenait beaucoup de place et n’avait aucune considération pour la timidité de son fils malgré l’amour sincère qu’il lui portait)

  • Chez Robespierre, victime d’un père qui l’abandonna en bas âge, ce qui fit peser de bien lourdes responsabilités sur les épaules du jeune Maximilien désormais en charge de famille… ce dont il se vengea bien le jour où la tête de Louis XVI, père de la nation, tomba dans la sciure.

  • Chez Charles VI, trahi et empoisonné par son frère et qu’on fait passé pour « fou » alors qu’il était intoxiqué.

  • Chez Charles VII, qui n’avait d’autre choix que d’être « fils d’un fou » ou « fils de l’adultère » grâce à une mère qui l’aimait tant qu’elle céda les droits inaliénables de Dauphin de fils au roi d’Angleterre qui ravageait la France depuis des dizaines d’années. On comprend qu’il se soit complu dans la déprimes, le doute et l’inaction…jusqu’à l’arrivée de Jeanne d’Arc.

  • Pseudo-folie chez Charles VI, profonde mésestime de soi chez Charles VII, bégaiements chez Louis XIII et Robespierre (« La chandelle d’Arras » fut-il surnommé aux Etats généraux)

F.H semble avoir échappé à toutes ces funestes expressions d’une dissonance Mercure/Saturne, sinon cette horripilante propension qu’il a  de couper ses phrases, de hacher ses propos ou, inversement, de précipiter le débit, qui donne à son discours un côté fort désagréable, qui le rend ennuyeux au possible à écouter.; bref un piètre orateur quand on se souvient des discours de Mitterrand, de Chirac sans aller chercher De Gaulle ou Le Pen (horresco referens). Et comme le fonds  est rarement là pour compenser la forme…..

C’est que l’exercice qui consiste à déguiser ou contrôler une part de sa pensée (Saturne) au moment même où on s’adresse aux électeurs (Mercure) la main de la bonne conscience et des bonnes intentions sur le cœur (régi par le Lion) est un exercice difficile. C’est un peu comme lorsque vous téléchargez un documentaire que vous voulez regarder en même temps que vous le téléchargez.

 Il y a quelquefois retard entre le téléchargement et la vision : l’image s’arrête, reprend, s’arrête de nouveau en attendant d’être rejointe, etc…..Il en est de même chez F.H. La réflexion (toujours quelque peu machiavélique avec le Scorpion) ne suit pas l’expression.

Inconvénient mineur par rapport aux personnages ci-dessus évoqués et leurs handicaps : bégaiement, retard intellectuel, blocage de l’intelligence……

Au contraire, cet aspect, parce que dominé, peut avoir contribué à provoquer une véritable avidité intellectuelle chez F.H (on la devine à travers la liste des écoles par laquelle il est passé : Faculté de Droit, HEC, ENA) : un « fort en thème » une « tête d’œuf » diront ceux qui sont fâchés avec les études.

Le contrepoids de cette expression très bénéfique de la dissonance, étant le risque d’un intellect qui se développe en asséchant les puissances du cœur, l’indice d’un certain égoïsme, la marque d’un esprit sceptique, calculateur, sectaire, rigide, fermé à tout ce qui n’est pas en accord avec sa propre approche des choses. Sectarisme qui est toujours la marque d’une sensibilité ou d’une affectivité blessée, intervenant sournoisement dans l’appréciation rationnelle de la réalité et conduisant à un jugement fallacieux exprimé dans un discours rigoureux. Et oui, le carré Mercure/Saturne peut conduire à la paranoïa. Mais rassurez-vous, il y a loin de la coupe aux lèvres et de la tendance à la réalisation.

Tout au plus peut-on retenir comme manifestation la plus évidente : la méfiance, le soupçon et la dissimulation.

Reste un aspect que j’ai à peine évoqué, c’est la présence de Vénus en Balance au trigone de l’Ascendant Gémeaux et au demi-carré du Soleil.

Pas grand-chose à dire de cet aspect qui m’apparaît comme une promesse de détente dans un contexte tiraillé entre de fortes tensions internes.

Charme, sociabilité, modération dans l’attitude et le discours, peuvent être mises au crédit d’un tel aspect. Sensibilité à ce qui est beau, agréable, féminin. L’harmonie vénusienne peut offrir l’a capacité de se rendre sympathique, un côté jovial, attirant, qualités qui attirent la sympathie en retour. Avec une telle disposition astrale,  l’emballage du paquet est souvent bien plus agréable que le contenu. Car rien n’est plus trompeur que Vénus que la Tradition assimile à l’émeraude qui  brillait au diadème de Lucifer, le « séducteur » et le « menteur » par excellence.

Au-demi carré du Soleil, l’attraction naturelle est soulignée mais aussi la tendance narcissique qui se complait à séduire pour séduire, avec l’inévitable manque de fiabilité sentimentale et conjugale qui peut en découler.

Interrogée, Mme Royal ne nous démentirait pas sur ce point, je pense.  

Présidentielle 2012.

Le ciel de François Hollande, pendant l’année 2012, sans offrir au regard de l’observateur des certitudes comparables à celles qui m’autorisaient à féliciter, dès novembre 93, Jacques Chirac pour son élection en mai 1995 (à savoir un Jupiter céleste qui s’installait sur son Soleil natal plus quelques autres dispositions de moindre importance) ne sont pas à dédaigner.

Rien dans ces aspects qui soit comparable à ce que nous avons observé chez François Bayrou et à ce que nous aurons à observer chez Nicolas Sarkozy : des transits directs à la fois très mobilisateurs et présentant quelque chose de définitif, comme si le destin politique de ces deux hommes se scellait en cette année 2012.

Je rappelle brièvement les aspects 2012 de F.B avant de passer à ceux de F.H :

  • un  trigone Pluton/Jupiter direct sur son Mercure natal, fort propice à soutenir la diffusion de ses idées et de son message

  • un carré Pluton/Uranus direct sur son Jupiter natal, très mobilisateur mais potentiellement très bivalent puisqu’il fait jouer une dissonance Jupiter/Uranus qui existe dans le thème natal. C’est Napoléon avant une bataille décisive pour son règne. Mais nous ne savons pas encore s’il s’agit d’Austerlitz ou de Waterloo

  • un carré Neptune Mars/Soleil qui brouille les pistes et conduit aux erreurs de jugement ou aux déceptions, la réalité ne tenant pas les promesses de l’attente ou les réalisant par des voie inattendues.

Rien de tel chez François Hollande.

Constatons qu’il n’y a qu’un seul transit direct dans son thème, alors qu’il y en a deux chez F.B : Jupiter sur Mercure et Uranus sur Jupiter.

Or les transits directs sont plus forts que les transits par aspects. Mais « plus forts » veut-il dire pour autant  » plus favorables » ? Ce n’est pas sûr.

En revanche  nous observons deux transits indirects chez F.H :

  • Un trigone d’Uranus à Mercure, très favorable au sujet lui même (Asc Gémeaux dont je rappelle que Mercure est le maître) ainsi qu’à la mise en lumière de ses idées et de sa parole. Notons aussi que Uranus gouverne la Maison X (et le MC donc) de F.H. Il s’agit donc d’un trigone propice à sa renommée, à sa carrière et à sa réussite à partir de du succès de son discours. Donc, éventuellement à son élection.

  • Dans le même temps Jupiter séjourne au carré de Mercure aspect fort mobilisateur en lui même puisqu’il représente l’effort à consentir pour convaincre. Jupiter résidant en Taureau (signe concret et matériel) au carré de Mercure en Lion (les idées brillantes et séduisantes) la mise en garde du « carré » est claire à décrypter : il faut en rester aux considérations pratiques et concrètes qui intéressent le plus grand nombre et ne pas tenter de fasciner l’électorat par de la « poudre aux yeux » (celle que savent très bien répandre les Lions, politiques ou autres).

  • Notons cependant que Jupiter quitte le carré à Mercure en mars à partir de quand les blocages éventuels semblent s’atténuer, et s’installe sur l’Ascendant de F.H et au trigone de son MC en fin juin.

Est-ce la marque d’une grande satisfaction liée à un succès récent (je rappelle que le 2è tour est prévu le 06 mai) ? Je ne saurai le dire mais il semble que F.B ne soit pas très malheureux après l’élection….Quant à savoir si c’est parce qu’il a été élu ou, au contraire,  définitivement débarrassé d’une responsabilité insupportable pour le paresseux décrit par Martine Aubry, c’est une autre paire de manches.

Reste le fameux transit direct que j’ai évoqué sans encore le décrire.

  • Il s’agit de l’arrivée de Saturne sur Neptune natal entre novembre 2011 et août 2012.

La conjonction Saturne/Neptune céleste est très représentative du socialisme. Barbault, dans une brillante étude de 1963, avait montré comment elle avait accompagné et accompagnerait les différentes phases du communisme soviétique et prévoyait que celui-ci aurait à affronter de nouveaux  bouleversements en 1989. Le moins qu’on puisse dire est qu’il ne s’était pas trompé.

Ici, il ne s’agit que la rencontre fortuite de Saturne céleste sur le Neptune natal d’un sujet particulier. Or, ce particulier est candidat « socialiste » (paraît-il) et possède lui même une quasi conjonction entre ces deux planètes dans son thème natal : Neptune est à 24° de la Balance et Saturne à 4° du Scorpion. L’aspect n’est donc pas anodin.

On y sent, un peu comme chez Bayrou mais d’une autre façon, comme un aboutissement  que je pourrais traduire ainsi:

  • soit la concrétisation d’un espoir idéologique : Neptune gouverne la Maison XI des espoirs et projets du sujet, de ses aspirations, de ses rêves…,

  • soit, au contraire, la fin d’une illusion et donc l’échec de ces mêmes espoirs, projets, aspirations, rêves.

En faveur de la première hypothèse nous observons que Saturne fait jouer :

  • les harmonies qui relient Neptune natal à Mars et à Pluton  natal. Il y a de la détermination, de la conviction et de la fermeté dans cet aspect. Mais c’est plus un aspect de résistance opiniâtre que la marque d’un esprit offensif emportant les bastions de l’adversaire. On est plutôt dans les tranchées de Verdun que sous les murs d’Orléans.

En faveur de la seconde hypothèse :

  • Saturne se place exactement au carré de la grande dissonance Jupiter/Uranus opposés Lune en Cancer/Capricorne dont j’ai longuement parlé. Et, plus particulièrement au carré de ce même Uranus qui gouverne le MC et commande le succès définitif. Saturne, lui, gouverne la Maison IX, à savoir les idées politiques du sujet.

Il semble donc qu’il y ait là un obstacle de taille : les idées et convictions politiques du sujet semblant non seulement ne pas devoir lui assurer le succès mais même concourir à le faire échouer. Une autre alternative m’est venue à l’esprit : renoncer à des positions idéologiques pour l’emporter ou renoncer à l’emporter pour respecter des convictions idéologiques. Ceux qui connaissent bien F.H choisiront….

  • A la fin 2012 et tout au long de l’année 2013 Saturne s’installe entre 04° et 11° du Scorpion, exactement au carré du MC et de Mercure natal de F.H.

Qu’il soit président ou qu’il ne le soit pas, F.H devra s’attendre à une année 2013 fort éprouvante.

  • Et 2014 ne sera pas plus léger à vivre, qui voit Saturne s’installer au carré du Soleil.

Bon courage.

La Révolution Solaire 2011/2012

La Révolution Solaire 2011 ne contredit pas cette vision des choses car si elle présente

  • un beau trigone Jupiter/Pluton (Pluton gouvernant le MC de la RS, donc la probabilité de réussite) on s’aperçoit que

  • le dit Pluton est situé en Maison XII, la maison des épreuves et de l’extrême limitation.

  • Le Soleil, quoique accompagné de Vénus (facteur de popularité), est lui aussi au carré du MC et symbolique de l’effort à accomplir pour conquérir une position qui se défend très bien (le Scorpion au MC). De plus on constate

  • un carré de Saturne (blocage, échec ?) à l’Ascendant Capricorne de la RS et qui vient se placer au double carré de la Lune et de Jupiter natals.

  • Tristes présages.

Je n’en tire aucune conclusion tant le jeu me paraît obscur pour cette élection 2012 et complètement secondaire par rapport à cette phase dans laquelle l’humanité est entrée pour les trois ans qui s’ouvrent devant nous et qui pourrait voir l’explosion de l’Euro et de l’Europe telle qu’elle s’est construite, c’est à dire contre le sentiment des peuples et de leurs intérêts et en tournant le dos à cette « démocratie » dont on  nous rebat les oreilles à longueur de discours.

Ce qui est sûr c’est qu’on peut être élu avec de très mauvais mais très puissants aspects et on peut échouer avec des aspects harmonieux, mais moins mobilisateurs. Pourquoi ?

Parce que l’élection s’inscrit dans un ordre collectif qui dépasse largement la personnalité de ceux qui prétendent le représenter, et les harmonies et tensions qui mobilisent leur thème natal, sont secondaires par rapport aux dispositions d’une sorte de destinée collective et providentielle qui nous dépasse et où ils jouent leur rôle plus comme marionnettes que comme acteurs au sens vrai du terme.

Tout au plus pourrait-on penser que ceux qui sont élus sur des tensions, sont ceux qui auront à affronter les crises les plus graves…ou dont les mauvais choix les provoqueront.

Je consacrerai une étude à ce thème de réflexion un jour sans doute. 


[1] Or, ces dispositions ne sont pas prises en compte dans le calcul classique de la classification par « éléments » et « valeurs élémentales » qu’il faut donc toujours corriger par d’autres méthodes d’approche.

Comme quoi, une fois de plus, l’étude d’un thème ne peut se concevoir que par une série de synthèses partielles et ouvertes, aboutissant à une synthèse générale où toutes les lignes de force se trouvent intégrées en un tout cohérent dont le sens profond ne dépend pas de la somme des parties mais où, au contraire, celles-ci ne prennent sens et réalité que par rapport à celui-là.

Cela dit à l’intention de mes lecteurs intéressés par la pratique anthropocosmologique elle même. Les autre peuvent négliger ces commentaires didactiques et avancer rapidement vers l’analyse elle même.

[2] Vous remarquerez que tout ce qui dans la pensée politique française ne se soumet pas servilement aux diktats et mots d’ordre de la « gauche dite progressiste » est systématiquement catalogué « d’extrême-droite »…. moyen commode de disqualifier un adversaire sans avoir à lui répondre sur le fond.

9 réponses à to “LA PRESIDENTIELLE 4 – Hitler l’avait fait…..François HOLLANDE veut l’imiter.”

  • Cher Monsieur,

    Il est difficile de cumuler autant de sophismes et de contre-vérités en quelques lignes. En y ajoutant une certaine forme de cuistrerie. Pardonnez moi l’expression, mais je crois qu’elle s’impose en la circonstance.
    Et c’est d’ailleurs par là que je commencerai à répondre à votre commentaire.

    Vous me demandez poliment (mais si, mais si…) de m’occuper de mes affaires et de rester dans ma spécialité. Parfait.
    Outre que l’anthropocosmologie ne représente qu’un domaine d’activité pour moi et que je vous surprendrais en énumérant les recherches et les expériences que j’ai pu mener par ailleurs, je voudrais bien savoir – si je dois m’abstenir de commenter et de critiquer les positions morales de ce bon M Hollande – qui, d’après vous, a le droit de mettre en cause les prises de position d’un homme politique quand elles engagent les moeurs et l’avenir de notre civilisation elle-même ? Seulement « ceux qui savent » ? Mais qui sont-ils ? Quand on constate le niveau intellectuel et culturel de certaines de nos élites politiques – au plus haut niveau – on ne peut que rester perplexe…

    Jusqu’à vous lire je pensais que c’étaient les citoyens et les électeurs qui disposaient de ce pouvoir de réflexion et de décision et que le personnel politique ne pouvait décider et agir qu’en leur nom et sous leur contrôle, à partir des choix qu’ils avaient sanctionnés par leurs votes !? Il semblerait qu’il n’en est rien.
    Votre conseil, outre la cuistrerie évoquée, est donc parfaitement aberrant si on considère que le système démocratique et le suffrage universels reposent justement sur l’érection de l’électeur/citoyen lambda en spécialiste absolu en tous domaines puisque c’est à lui qu’on propose régulièrement de décider et de trancher aussi bien en matière de politique internationale qu’en matière de justice, d’éducation que d’économie, de culture que de santé, de moeurs que de questions sociétales, etc…etc….C’est lui qui doit approuver ou rejeter les Constitutions et certains Traités internationaux qui engagent l’avenir de la Nation à travers des référendums (lorsqu’ils ne sont pas confisqués par la classe politicienne) sanctionner les programmes engagés et les politiques menées, par son vote au moment de la présidentielle et des législatives. La mythologie démocratique sous laquelle nous vivons depuis deux siècles considère que « le peuple » est toujours en mesure de décider de ce qui convient par une sorte d’inspiration naturelle en tout domaine, auprès de laquelle celle de l’Esprit Saint fait pâle figure. c’est ce que Rousseau appelle la volonté générale qui fait office de Tables de la Loi, si j’ai bien compris.

    Je n’en dis pas plus : votre remarque est absurde et elle laisse pointer l’oreille de l’autoritarisme et de la morgue technocratiques sous le masque du démocrate donneur de conseil. D’ailleurs, je ne connais pas les qualités qui vous autorisent à prétendre être mieux à même de juger de ces choses, puisque vous omettez de nous les préciser, aussi je n’épiloguerai pas sur ce point vous accordant le bénéfice du doute.
    Deux autres remarques pour pointer vos raccourcis hasardeux et vos approximations.
    Le régime hitlérien n’a jamais été un régime « fasciste » mais « national-socialiste ». Le « fascisme » est et restera une spécificité italienne. Le seul élément qui pourrait rapprocher ces deux régimes, en fait, est leur source d’inspiration commune clairement revendiquée : le socialisme, si cher à M. Hollande, riche bourgeois de Rouen, comme M. Fabius, « normand » lui aussi, fils de marchand de tableaux milliardaire. De même, le régime franquiste qu’on qualifie souvent de « fasciste » n’a-t-il, lui non plus, rien à voir avec cette doctrine. Et pour cause puisque son inspiration se situe à l’opposé des positions pseudo-égalitaristes, antichrétiennes et collectivistes de gauche.

    Du côté juridique, je me demande bien pourquoi le droit romain intervient dans la discussion et en quoi il pourrait constituer une objection pertinente à ma dénonciation de ce fameux art. 21 de votre candidat.
    Ceci dit, je vous rassure : je n’ignore nullement certaines des aspérités du droit romain qui permettait, par exemple, de laisser mourir un enfant sur un tas de fumier au coin de la rue du simple fait qu’il n’avait pas été reconnu par son père. Ni le droit de vie et de mort que celui-ci pouvait exercer sur ses propres enfants dans certains cas. Je n’ignore pas non le sort réservé aux esclaves dans les arènes (ou dans la vie dometique) bien entendu.
    Mais, je le répète, de tels amalgames ont de quoi surprendre dans un débat sur l’euthanasie et je me pose des questions :
    – vous évoquez la cruauté du droit romain mais avez-vous remarqué qu’il interdisait l’avortement ? de ce point de vue, ne nous donne-t-il pas une leçon de respect de la vie ?
    – ensuite, quel rapport y a-t-il entre un gladiateur tué dans une arène et un vieillard refroidi légalement dans son lit par un aréopage de médecins dont le rôle est de le soigner et de le soulager ??? Quel est le sens de votre comparaison ? Depuis quand les médecins doivent-ils jouer le rôle des gladiateurs, samnites, gaulois, thraces, hoplomaques, provocators, secutors, mirmillons, rétiaires, contre-rétiaires (et j’en passe) en abrégeant, sur un coup de pouce inversé, les jours d’une personne qui n’est plus dans l’état de décider sereinement de quoi que ce soit ? Une loi qui serait automatiquement débordée (comme le fut la dépénalisation de l’avortement qui aboutit aujourd’hui à 220.000 enfants tués dans le ventre de leur mère tous les ans) et qui encouragerait toutes sortes « d’amicales pressions » sur la personne en difficulté physique et psychologique, pour qu’elle fasse le « bon choix » comme le font tant d’officines et d’associations en matière d’avortement par exemple ? Personne qui, d’ailleurs, si elle est bien soignée, soulagée de ses douleurs et psychologiquement accompagnée ne demande jamais à mourir, toutes les études le prouvent, encore faut-il les lire. D’autre part, vous et M. Hollande dont vous défendez le programme, vous êtes vous posé la question de la validité d’un désir de mourir de la part d’une personne qui est justement en détresse psychologique ? Demanderiez-vous à quelqu’un qui meurt de faim s’il a envie de casser la croûte ? Que vous répondrait cette personne à tous les coups ?
    A défaut de sens moral un peu de bon sens ne pourrait-il habiter les cervelles de nos idéologues à vocation de fossoyeurs ?

    Et pourquoi faire peser sur le dos des médecins cette nouvelle responsabilité aberrante de tueurs ? Ne jurent-ils pas, dans leur serment d’Hippocrate – déjà constamment trahi par ceux d’entre eux qui pratiquent l’avortement – de soigner, guérir si possible et surtout « primum non nocere » ? C’est ainsi la présidente du Collège des médecins de la province des Asturies vient de déclarer concernant – non le problème de l’euthanasie mais celui de l’avortement (mais, en fait, c’est le même scandale moral et spirituel) – a déclaré, à propos de la loi sur l’avortement :
    « La société édicte des lois mais nous autres, médecins, nous n’avons pas à être ses bourreaux. Qu’on mette quelqu’un pour faire le travail. Mais qu’on ne fasse pas jouer à ce jeu par le médecin« .
    Elle a parfaitement raison. Faire des protecteurs des personnes et défenseurs de la vie, les agents de la mort, c’est une idée qui n’a pu naître que dans la cervelle de Lucifer, dont nous connaissons l’humour macabre et qui vote certainement « socialiste »…

    – et enfin, entre le droit romain et le droit positif actuel qui entretient avec la justice, la relation qu’une girouette entretiendrait avec les vents dominants, je vous rappelle, cher Monsieur, que nous avons eu droit (sans jeu de mots) à deux millénaires de christianisme que vous semblez évacuer d’un coeur léger. Il est vrai que M. Hollande et ses conseillers et inspirateurs n’ont que haine et mépris pour cet héritage spirituel qui a façonné nos moeurs, notre culture et qui a introduit et développé dans notre civilisation européenne, le respect et l’amour de la vie. Héritage auquel le socialisme en général et le socialisme français en particulier ont déclaré une guerre sans merci. Mais c’est une autre question qui nous entraînerait trop loin. Laissons là de côté.
    – Plus largement, pour que le Droit dise la Loi, il lui faut un cadre de références. Quel est le cadre de références moral, spirituel, métaphysique, religieux qui puisse autoriser M. Hollande, à légaliser l’euthanasie ?

    Je vous laisse méditer ces paroles de Benoît XVI qui pourraient apporter un élément de réponse :
    Toute institution s’inspire, même implicitement, d’une vision de l’homme et de sa destinée, d’où elle tire ses références de jugement, sa hiérarchie des valeurs, sa ligne de conduite. La plupart des sociétés ont référé leurs institutions à une certaine prééminence de l’homme sur les choses. Seule la Religion divinement révélée a clairement reconnu en Dieu, Créateur et Rédempteur, l’origine et la destinée de l’homme. L’Église invite les pouvoirs politiques à référer leurs jugements et leurs décisions à cette inspiration de la Vérité sur Dieu et sur l’homme :
    Les sociétés qui ignorent cette inspiration ou la refusent au nom de leur indépendance par rapport à Dieu, sont amenées à chercher en elles-mêmes ou à emprunter à une idéologie leurs références et leur fin, et, n’admettant pas que l’on défende un critère objectif du bien et du mal, se donnent sur l’homme et sur sa destinée un pouvoir totalitaire, déclaré ou sournois, comme le montre l’histoire

    Pour en revenir au titre de mon article qui m’a valu l’honneur de votre commentaire, on peut dire que la seule vraie différence que je trouve entre Hitler et Hollande en matière d’euthanasie (toute autre comparaison étant laissée de côté pour le moment) c’est que le pouvoir totalitaire du premier s’est manifesté de manière « déclarée » alors que celui du second se manifesterait de manière « sournoise« .

    Vous avez mes références en ces matières, je viens de vous les livrer. Je vous redemande, quelles sont celles qui autorisent un homme politique français à promouvoir un pareil recul de civilisation ? Nous reprochons à Hitler la pratique de l’eugénisme. Nous le pratiquons désormais fort allègrement. Nous lui reprochons ses ignobles exterminations : nous les pratiquons sur les enfants à naître. Nous lui reprochons sa politique d’euthanasie. On nous la propose désormais comme une avancée sociétale.
    J’ai la réponse à cette question. elle se trouve dans un ouvrage que le Grand Maître du Grand Orient de France avait publié il y a quelques années et où toutes ces aberrations étaient déjà présentées comme devant être inéluctablement imposées au peuple français grâce aux artifices de la manipulation des esprits qui est permanente chez nous. Dans les médias comme dans l’éducation dite nationale.

    Pour terminer, et puisque vous me contestez le droit de dénoncer la « politique de mort » de votre candidat (je dis votre candidat car vous écrivez dans votre commentaire « Faites nous plaisir…. ») je me permets de vous proposer ci-dessous l’article d’un homme dont vous ne contesterez pas qu’il est parfaitement autorisé à répondre à votre objection puisque c’est un spécialiste reconnu de bioéthique. Il s’agit de Pierre-Olivier Arduin.
    Et oui, vous voyez, les citoyens-anthropocosmologues, même ignares, savent étayer leur prises de position, par quelques références de poids.

    Dans son article paru cette semaine, le spécialiste de la bioéthique dénonce le « choix mortel de l’euthanasie » qu’a prononcé le candidat du parti socialiste :
    « Alors que l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe vient d’adopter ce 25 janvier une résolution condamnant solennellement dans ses 47 Etats membres « l’euthanasie dans le sens de l’usage de procédés par action ou par omission permettant de provoquer intentionnellement la mort d’une personne » (Res n. 1859), François Hollande a décidé d’inscrire dans son programme présidentiel le choix mortel de la mort administrée médicalement : « Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour finir sa vie dignement.» (Proposition 21)
    Il s’agit une nouvelle fois de nous faire croire que certains malades en fin de vie n’ont d’autre alternative que subir l’acharnement thérapeutique et son lot de souffrances ou obtenir l’euthanasie qui les ferait paisiblement passer de vie à trépas. Le parti-pris idéologique du candidat socialiste témoigne d’une profonde méconnaissance de la question. Par la loi du 22 avril 2005 relative à la fin de vie et aux droits des malades, la France a su faire le choix de la sollicitude humaine envers les plus fragiles en refusant d’une part l’obstination thérapeutique déraisonnable et d’autre part un geste ayant pour but de provoquer délibérément la mort d’un malade. Notre pays s’est également engagé dans la diffusion d’une médecine palliative moderne et compétente permettant d’accompagner les patients en fin de vie et de traiter leur douleur sans qu’il ne soit à aucun moment nécessaire d’accélérer leur décès.
    Autoriser la piqûre létale signerait la destruction de l’essence même de la médecine et le délitement des soins palliatifs comme on l’observe malheureusement déjà aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg, des Etats victimes de la multiplication de dérives redoutables et incontrôlables malgré l’encadrement législatif sensé les limiter (euthanasie des nouveaux-nés handicapés, des patients atteints de démence cérébrale, non recueil du consentement du malade,…).
    Mais peut-être que le candidat socialiste à la présidentielle espère engranger de substantielles économies en ces temps de crise budgétaire en précipitant la mort des malades en fin de vie ? Il est vrai qu’une injection mortelle de chlorure de potassium coûte en effet moins d’un euro tandis qu’une journée d’hospitalisation en réanimation atteint 1500 euros ».

    Edifiant, n’est-il pas ???

    Bien à vous

    LSM

    • Vous utilisez la méthode bien connue de nos médias quand ils veulent faire passer une idée « progressiste » dans la cervelle de ce bon peuple qui s’obstine dans son « arriération morale » : la focalisation sur un cas qui fera pleurer dans les chaumières pour emporter le morceau. C’est à dire l’appel à l’émotion et la mobilisation qu’elle suscite en lieu et place de la réflexion qui seule peut nous inspirer le bon choix quand elle est éclairée par le coeur.

      Ainsi vous faut-il remonter au cas de 4 femmes mortes de septicémie dans les années 60 à la suite d’un avortement clandestin en laissant des orphelins derrière elles pour justifier vos positions. Comment ne pas compatir à ce malheur ?
      Mais l’arbre ne doit pas nous cacher la forêt : la préservation de la santé des mères doit-elle entraîner l’assassinat légalisé de l’enfant qu’elles portent ?
      C’est une des caractéristiques de la pensée – disons socio-libérale (car on la retrouve aussi bien chez les socialistes que chez les libéraux) que de résoudre un problème de société en le légalisant. C’est à dire en faisant d’un mal avéré, un bien illusoire au lieu de mettre en place les solutions qui évitent l’apparition du mal et sa propagation. Autant qu’il est possible car notre monde étant imparfait par nature, « qui veut faire l’ange, finit toujours par faire la bête » et même à la déchainer. Et c’est particulièrement vrai dans le domaine de l’avortement et de l’euthanasie qui, sous prétexte d’humanisme,détruisent les fondements mêmes de la dignité humaine, cette dignité qui empêche qu’on nous traite comme des animaux ou comme Hitler, de sinistre mémoire, traitait les Juifs il y a soixante-dix ans. Et encore était-il opposé à l’avortement, ce qui ne l’absout par pour autant du reste….

      Ainsi, au lieu de mettre en place des solutions d’aide véritable aux mères en difficulté pour accueillir et élever leur enfant, on préfère les encouragerà avorter en payant un personnel médical qu’on conduit ainsi à trahir sa mission d’origine et à se faire « bourreau » en lieu et place de thérapeute ! Et, pour sauver quatre femmes qu’on aurait pu aider, on tue dans le ventre de leurs mères 220.000 enfants par an. Je ne comprends pas qu’un être humain, et un médecin de surcroît, ne perçoive pas la monstruosité qui consiste à tuer (quelquefois sauvagement suivant les méthodes d’avortement utilisées que je ne décrirai pas ici) un petit sans défense dans le lieu même où il aurait dû se trouver le plus en sécurité. Je comprends parfaitement que l’angoisse et le désespoir puissent pousser une femme à recourir à ce moyen extrême, mais je ne comprends pas que ce moyen criminel puisse devenir une norme acceptée, reconnue, légalisée, recommandée (par le planning familial par exemple) et remboursée.
      Il y a dans cette pratique de l’horreur sous une forme policée, rationnelle et inhumaine, quelque chose qui devrait glacer n’importe qui car parfaitement digne de la barbarie la plus avérée. Entre les philistins qui sacrifiaient leurs enfants à Baal et nos contemporains qui les sacrifient à leur confort, à leur plaisir ou à leur caprice alors qu’ils auraient tout simplement pu s’abstenir de concevoir (je vais y revenir) je me demande laquelle des deux sociétés est la plus barbare. Surtout dans un temps où le niveau de vie, l’éducation, la culture, sans compter les aides sociales de toutes sortes, sont sans commune mesure avec ce que nos parents (j’ai 72 ans) et nos grands parents ont pu connaître comme conditions de vie difficile. Ainsi, si je peux prendre un cas personnel, mon arrière-grand-mère – femme d’un humble garde-chasse – a-t-elle mis au monde 19 enfants et trouvait encore le moyen d’aller soigner ses voisins moins bien lotis qu’elle.

      Pour éviter l’irruption d’enfants non attendus dans la vie d’adultes trop préoccupés d’eux mêmes pour les accueillir, on a mis en place la contraception dans les années 60. La merveilleuse pilule qui allait libérer la libido insatiable de nos contemporains allait, du même coup, résoudre le problème de l’avortement.
      Or c’est le contraire qui s’est passé. L’avortement a prospéré de telle sorte qu’on a voté une loi le « dépénalisant » en 1975. On sait à quelles dérives cette loi a abouti et on pourrait s’étonner qu’elle fût prise une dizaine d’années après que la contraception fût mise en place.
      Paradoxe encore souligné dans un récent numéro du « Quotidien du médecin » (que vous devez bien connaître) :

      ….. le Dr Raha Shojai, du centre de gynécologie sociale de Marseille, fait état d’un « paradoxe » en France :
      « le nombre d’interruptions volontaires de grossesses reste à un niveau élevé alors que les méthodes contraceptives disponibles se sont multipliées ».
      La mentalité contraceptive menant à l’avortement, ce paradoxe est tout à fait logique.
      Autre constat préoccupant, le pourcentage d’avortement à répétition qui est estimé à 30%
      .

      Rappelons que le nombre d’avortements s’établit actuellement à 220.000 avortements par an ! Multipliés par 37 ans (depuis la loi Weil) cela donnera 8.140.000 enfants détruits d’ici la fin 2012.
      Vous voyez qu’on est loin, très très loin du nombre de femmes mortes de septicémie par avortement des années 60 et du nombre de sacrifices humaines perpétrés par les Philistins ou le Aztèques qui en étaient coutumiers.

      Ce qui doit éveiller l’attention de celui qui réfléchit au lieu de se contenter de la reposante morale hédoniste actuelle et du confort qu’elle procure sous couvert de « progrès » ou de « liberté » voire de « compassion » mal placée, c’est cette idée que « la mentalité contraceptive mène à l’avortement ».
      Ainsi, la contraception, première mesure douteuse contre la vie dont on nous disait qu’elle allait éradiquer l’avortement, en fait, l’a multiplié, à tel point que certaines y ont recours de manière répétitive, comme certaines ont recours à la chirurgie esthétique pour se faire remonter les peaux épisodiquement. Et c’est tout à fait normal : il y a des « lois imprescriptibles » (des « tabous » diraient les adeptes de Sigmund) avec lesquelles on ne peut transiger. Quand elles sautent, on ne peut plus retenir l’enchainement des conséquences que la transgression entraîne car seul le premier pas compte. En ces domaines c’est tout ou rien. Libérez les drogues douces et vous allez multiplier l’usage des drogues dures. Permettez un verre d’alcool à l’ancien alcoolique et il retombe dans sa dépendance etc, etc. C’est la dialectique rigoureuse du bien et du mal : si c’est bien pourquoi m’empêcher de le faire ? si c’est mal pourquoi me permettre de le faire ? Inversement, si on me permet de le faire c’est que ce n’est pas mal. Dans ce cas pourquoi ne recommencerai-je pas ?

      C’est si vrai que, tout naturellement, l’avortement étant devenu « moralement et politiquement correct » non seulement il s’est multiplié, mais on a vu aussi grandir de façon exponentielle les agressions sur les enfants déjà nés :
      – non seulement les agressions sexuelles : de moins en moins sanctionnées quand on constate le taux de récidives qui les caractérise.
      – mais les assassinats purs et simples après la naissance; l’invention du congélateur offrant quelques facilités d’exécution à des mères « en mal de reconnaissance de maternité » et autres fadaises. Quant aux crimes de pervers et tarés de tous acabits, il n’est qu’à lire la presse pour constater que le mal est profond et comme encouragé par le laxisme de nos lois et l’aveuglement idéologique de certains de nos juges qui imaginent fabriquer une société nouvelle, conçue à l’aune de leur déformation idéologique, en laissant libre cours à ce qui peut corrompre et détruire l’ancienne. « Je ne guéris pas les plaies » disait le charmant Mao « au contraire, je mets du sel dessus« . Sous-entendu : pour hâter la destruction des structures anciennes.

      Je n’en dis pas plus car multiplier les exemples et élargir le débat à ses assises idéologiques, ne convaincra jamais celui qui ne veut pas l’être. C’est une « conversion » qui s’avère nécessaire en ces questions et non une « démonstration ».

      Du côté de l’euthanasie « consentante » ou non, je crois qu’il est inutile d’épiloguer non plus tant la faiblesse de votre argument est lamentable. Le fait qu’on étouffât les vieillards entre deux portes dans nos campagnes (encore faudrait-il étayer vos dires et vos chiffres par quelque étude sérieuse) justifie-t-il qu’on les achève comme on le fait pour les animaux inguérissables chez le vétérinaire ? N’y a-t-il pas de solutions plus humaines dans nos civilisations qui disposent de moyens si avancés par prendre en charge ceux que leur famille s’avère incapable d’accompagner jusqu’au bout ? « Tu honoreras ton père et ta mère » disent les Ecritures. Mais il est probable que vous vous moquiez des Ecritures comme de votre premier stéthoscope. Vous raillez mes « deux mille ans de Christianisme » en me donnant l’exemple de vos vieillards étouffés, mais vous êtes-vous demandé ce qu’il en aurait été si le Christianisme n’était pas passé par là ? Une première réponse peut vous être apportée par l’état moral et spirituel de notre société d’où le Christianisme s’est retiré : on en revient à un droit pire que le droit romain que vous m’opposiez puisque désormais, avortement, euthanasie et eugénisme sont plus ou moins (et plus que moins) pratiqués sous nos cieux éclairés et « humanistes ».

      Pour terminer je vous communique ces deux prises de position d’associations ou figurent de nombreux médecins comme vous, et vous laisse, là encore, en tirer les conclusions que vous voudrez. C’est moi qui soulignerai quelques phrases qui me paraissent devoir mériter quelque attention :

      Le collectif Plus Digne la vie a rédigé un argumentaire contre cette proposition (NB : il s’agit de celle de Hollande) qui n’est pas encore à l’ordre du jour du Sénat. Extrait :
      « Par là même, la légalisation du suicide assisté, récusant toute solidarité au nom de l’autonomie de l’individu, favorise l’injustice et est une régression sociale. Cette dimension d’injustice n’est jamais évoquée par les tenants de l’euthanasie et du suicide assisté. Les plus faibles et les plus pauvres seront les victimes les plus exposées à l’euthanasie.
      La population canadienne a bien compris ce risque. Elle se déclare très massivement favorable aux soins palliatifs car elle craint que les plus pauvres et les plus dépendants ne subissent par effet de glissement des euthanasies non déclarées. »
      De son côté, Alliance Vita écrit :
      « A force d’être confronté, dans les débats médiatiques, aux accusations de contradicteurs, j’ai fini par sentir grossir au fond de mon estomac… une petite bulle de culpabilité. Je l’ai laissé remonter pour comprendre. Sans trop m’étonner, car nous savons que l’objectif ultime des maîtres de la dialectique manipulatrice est de conduire leurs adversaires à la conscience malheureuse, grâce au lavage de cerveau. Cette conscience malheureuse, c’est ce qui explique que dans les grands procès staliniens, les prévenus soient allés jusqu’à s’auto-accuser.
      Toute proportion gardée, il n’est pas toujours facile d’avoir la conscience tranquille quand on se retrouve seul contre tous, dans un dîner ou un débat, objet de ricanements, accusé des malheurs du monde, comme, par exemple de laisser souffrir les mourants en refusant l’euthanasie…
      Posons-nous donc quelques questions de conscience.
      1/ En nous opposant à l’euthanasie, sommes-nous vraiment coupables de toutes les maladies et des souffrances physiques ou morales endurées par les personnes dépendantes ou en fin de vie ? Non. Nous sommes pour qu’on lutte contre la douleur et qu’on soulage la souffrance, et considérons d’ailleurs que l’euthanasie est une mort violente dont les auteurs et les témoins ont du mal à se remettre.

      Deuxième extrait :

      Le rapport de l’Observatoire de la fin de vie – 450 000€
      Le rapport de l’Observatoire de la fin de vie a été contesté par la psychologue Marie de Hennezel, qui en a démissionné.
      Le rapport montre notamment que la loi Leonetti de 2005, qui interdit l’acharnement thérapeutique, est méconnue par les familles et encore peu appliquée par les médecins.
      Marie de Hennezel a fait connaître son désaccord sur le contenu de ce rapport qui ne fait que compiler des études alors qu’il aurait fallu se rendre sur le terrain pour voir concrètement ce qui se passait. Il y avait pourtant urgence à savoir où étaient les blocages dans l’application de la loi Leonetti. Ce document a coûté 450.000 euros. Cette somme aurait pu servir à la mise en place d’une équipe se déplaçant dans les services hospitaliers en difficulté face à l’application de la loi, critique la psychologue.

      Voilà. Je vous laisse à vos certitudes confortables.

      Bien à vous

      LSM

  • Cher Monsieur,

    Je suis très heureux que mes quelques réflexions vous aient amené à nous dévoiler le caractère particulièrement haineux et sectaire et grossier de votre pensée. Ou de ce qui en tient lieu. Le célèbre canapé de Freud n’aurait pas fait mieux. Même sous hypnose.
    En traitant avec tant de rage et de grossier mépris un homme qui défend et justifie, concernant le respect de la vie, une position qui n’est pas la vôtre, vous n’avez fait que dépeindre, de façon pédante et méprisante, la barbarie qui est au fondement de votre nature et de vos choix. Il est vrai qu’on ne pouvait pas s’attendre à beaucoup mieux de la part d’un médecin fasciné par l’avortement et l’euthanasie, c’est à dire par la mort. A quoi vous pourrez bientôt ajouter la possibilité de pratiquer des recherches sur les cellules souches embryonnaires, si j’en crois le candidat de votre coeur.
    Il n’est peut-être pas encore trop tard pour que vous compreniez que l’accumulation d’insultes, de railleries et de noms d’oiseaux contre un adversaire, n’ont jamais pu remplacer une saine et solide démonstration, du respect, de la bonne foi, et, bien entendu, n’ont jamais convaincu personne.

    J’accepterai bien volontiers aussi que vous critiquiez mes essais d’interprétation à condition que vous nous livriez les vôtres et qu’on puisse les comparer. Jusque là je vous invite à un peu plus de modestie.
    Je vous demande aussi de cesser d’invoquer l’argument de compétences à tout bout de champ en m’interdisant d’intervenir « pour un domaine dont j’ignore la vraie complexité et les réels problèmes » car, ce faisant, vous condamnez la démocratie qui considère que chacun des citoyen(ne)s nous a le droit et même le devoir de donner son avis, notamment dans les questions qui touchent à l’avenir de notre société et de notre civilisation.
    En quoi vous montrez d’ailleurs que c’est vous qui souffrez de ce mal dont vous voudriez m’accabler : le stalinisme. Encore plus avéré lorsqu’en plus, vous prônez l’interdiction du christianisme « par des lois ».

    A travers ces deux exemples, vous avouerez qu’en matière de tolérance, de sens civique et d’impartialité, on fait mieux que vous qui vous pensez habilité à affirmer votre supériorité sur les autres simplement en les insultant.

    Je vous recommande une bonne infusion de camomille pour corriger vos maux d’estomac et vous assure de mes sentiments les plus choisis.

    LSM

  • Encore des insultes, des insanités, de la violence verbale ! Décidément…Vous êtes vous demandé comment s’appelait votre propre cas en médecine psychiatrique, cher Monsieur ? Visiblement non. De même que vous semblez ignorer la parabole de la paille et de la poutre.

    Si faire preuve de puissance mentale, c’est penser, s’exprimer et traiter les gens comme vous le faites, laissez moi me réjouir de cette impuissance dont vous me gratifiez et qui m’évitera de vous ressembler.
    Ceci est ma dernière concession d’homme de bonne volonté pour essayer d’établir un dialogue. Vous préférez vous cantonner à l’invective et aux imprécations. Libre à vous.
    Désormais je ne vous lirai plus et ne répondrai donc plus. J’ai dit ce que j’avais à dire, il n’y a rien à ajouter.

    LSM

  • Je ne sais si ces deux mille ans ont été ou non dramatiques du fait du christianisme ou, bien au contraire, du fait du manque de christianisme ou d’un christianisme imparfait ce dont je conviendrais assez volontiers.
    Cependant lorsque je considère la société que le christianisme nous a léguée avec ces valeurs de respect de l’autre, de compassion, de solidarité, de liberté et de responsabilité individuelle que nous lui devons sans même nous souvenir que c’est à elle que nous les devons, je me dis que ces deux mille ans, avec toutes leurs tragédies, ne sont pas des années perdues.
    Et, si je les compare ensuite à ce qu’ont apporté aux hommes d’autres types de conception de la destinée humaine – islamisme, hitlérisme, socialisme soviétique, fascisme, libéralisme ravageur – je me dis que nous avons eu beaucoup de chance que le Christ nous ait montré une voie que – je vous l’accorde – nous n’avons pas toujours suivie.
    Votre cas personnel, très douloureux, ne doit pas devenir l’arbre qui cache la forêt. Des exemples de prêtres et de religieux(ses) qui ont sacrifié leur bonheur, leur repos, leur vie même par amour des autres, surabondent dans l’histoire chrétienne depuis deux mille ans. Qu’ils s’appellent saint Martin (et oui !) saint Vincent de Paul, Maximilien Kolbe, de Foucauld ou Mère Térésa ils rachètent par leur sacrifice, ce qu’un prêtre dévoyé a pu vous infliger.

    D’autre part, le viol et la pédophilie ne sont pas l’apanage des seuls prêtres (qui ne sont que des hommes comme les autres). Bien d’autres catégories socio-professionnelles s’illustrent de ce côté là. Je ne voudrais pas épiloguer trop longtemps sur le sujet mais j’ai lu une étude américaine fort bien documentée sur le sujet qui montrait qu’en matière de pédophilie par exemple, les proportions étaient de 11% du côté des prêtres….les 89% restants concernant des hommes mariés et des parents proches.
    Nous avons eu affaire ces dernières années à des cas de pédophilie avérée (avec viol) de la part d’institeurs et institutrices. Pourquoi ne pas condamner l’Education nationale avec autant de virulence que vous le faites pour le christianisme ?

    Enfin, chez vous, comme chez ce médecin que vous approuvez, le sectarisme et le parti pris l’emportent sur le bon sens et l’objectivité, vous vous vous permettez d’interpréter ma satisfaction purement professionnelle devant un beau thème natal (celui de Marien Le Pen en l’occurence) de façon tout à fait péjorative et désobligeante car vous ne savez rien de mes choix politiques et ils vous surprendraient fort si vous les connaissiez. Et vous vous pensez certainement très bonne démocrate en insultant ceux dont vous soupçonnez qu’ils ne votent peut-être pas comme vous.
    En fait de déjection d’oiseau, les seules que je puisse constater sont celles que constituent votre message et votre grossiéreté sur mon écran. Normal, les bécasses ne volent pas très haut par les temps qui courent.

    Bien à vous.

    LSM

  • Chère Madame,

    Je vous laisse bien volontiers tirer tout le bénéfice possible de vos fines analyses psychanalytiques concernant ma personne, l’organisation de mon thème natal, mes goûts, mes choix, mes orientations politiques, familiales, sexuelles et même la couleur de mes chaussettes.
    Il n’en demeure pas moins que si j’avais orienté mes analyses suivant vos propres goûts et inclinations, il est plus que probable que vous les eussiez appréciées et que, par la même occasion, vous m’eussiez gratifié de beaucoup de pertinence.
    C’est le propre de tous les sectaires de n’accepter que la part de la réalité qui leur convient et de dénoncer chez ceux qui ne pensent pas ou ne raisonnent pas comme eux, les tares dont ils sont eux mêmes accablés.
    Je ne changerai pas le monde et je ne changerai pas les êtres, c’est ainsi. J’ai simplement appris à accueillir les insultes et les manifestations agressives avec autant d’équanimité qu’il m’est possible. Et à ne jamais me décourager de faire entendre raison. C’est sans doute ce qui nous différencie : je n’insulte pas ceux qui ne pensent pas comme moi, je ne les accuse pas des pires machiavélismes, je ne leur en veux même pas car je sais bien quelles souffrances se cachent souvent derrière les outrances et les sarcasmes. J’essaie simplement de défendre mon point de vue aussi sincèrement que possible, qui à le modifier si on m’offre les arguments nécessaires, car je n’ai aucune certitude, j’essaie simplement d’obéir à des valeurs et à des principes simples.
    Parmi ces valeurs il en est une qui constitue un véritable un devoir devant un thème natal : c’est de rester aussi objectif qu’on puisse l’être et de dire ce que je vois, ce que je peux en comprendre et d’en rendre compte dans une argumentation aussi solide que possible (au risque d’ailleurs de fatiguer les visiteurs peu accoutumés à ces démonstrations techniques). C’est même ce qui m’a valu une certaine notoriété dans le cadre de ma profession et m’a autorisé à acquérir certains titres universitaires pour mon travail sur l’astrologie.

    Il est possible que je voie du noir là où il y a peut-être du gris ou inversement, mais je ne vois jamais du rouge à la place du bleu….et inversement. L’analyse d’un thème (qui n’est, somme toute qu’un héritage) est d’une extrême complexité, susceptible d’actualisations bien différentes suivant la niveau de conscience et d’évolution de celui qui l’habite. C’est pourquoi l’entretien est indispensable pour évaluer le niveau et la forme d’intégration que le sujet a opérés de son héritage de départ.
    Ainsi me soupçonnez-vous de vilains aspects Pluton, Saturne, Mars. Je ne vous répondrai pas là dessus car cela n’a systématiquement aucune importance. Mais si c’était le cas vous devriez m’accorder que je n’utilise ces prétendus dissonances que pour fustiger la « culture de mort » et toutes les dérives entraînées par la démagogie politique dans laquelle nous sommes entraînés et qui finiront par détruire les conditions premières d’une vie en société. Il y a toujours des exceptions aux règles communes dont une société doit se doter et vous nous en avez offert un douloureux exemple. Mais l’absence de règles, en elle même, est le propre de la barbarie. Et il y a encore pire: c’est quand les règles installent voire imposent la barbarie au lieu de trouver les solutions généreuses qui portent remède au mal.
    Et c’est à quoi nous assistons avec le candidat de votre coeur…et dont son thème rend comte parfaitement.
    Au demeurant, voilà bien l’exemple d’une mauvaise utilisation de Mars, Pluton, Saturne qui sont particulièrement valorisés dans le thème du dit candidat. Comme quoi, chère Madame, il est toujours difficile de donner des leçons d’astrologie à quelqu’un sans risque de se prendre sa démonstration en pleine figure.
    Inversement nous trouvons des dissonances entre ces trois corps célestes (sur fond Scorpion) tout aussi virulents – et même plus – dans le thème de saint Augustin ……mais canalisés et intégrés par une personnalité d’une tout autre envergure et orientés vers un tout autre combat : celui de la vie et de l’amour.
    Si bien que, sans le vouloir, vous m’avez assimilé à une de plus hautes figures de la spiritualité occidentale. Permettez-moi de vous en remercier.

    Tout cela vous fera comprendre peut-être que mon compte-rendu du thème des uns et des autres ne tient compte d’aucune préférence personnelle. Je n’apprécie pas personnellement François Bayrou (politiquement parlant s’entend car je ne connais pas l’homme) et cela ne m’a pas empêché de rendre compte des qualités qui apparaissent dans son thème, notamment celle d’honnêteté. Ce qui m’a valu un « commentaire » élogieux de quelqu’un qui le connaît personnellement.
    Je n’ai pas à apprécier ou à détester Marine Le Pen pour constater qu’elle a un thème magnifique dont elle pourra tirer le meilleur si elle est à la hauteur de son « conditionnement cosmique ». Ce dont je ne saurais préjuger. D’ailleurs les défauts éventuels ont clairement été exposés dans son étude.
    Rien ne pourra me faire écrire qu’on puisse reconnaître les mêmes qualités que celles de Bayrou et Marine Le Pen dans le thème natal de François Hollande : dualité, calculs, dissimulation, manipulation, duplicité, immoralité, mépris de la vie (je ne parle pas de l’ambition mégalomaniaque, elle est commune à tous les candidats ou presque) sont des « possibles » dont le programme du personnage montre assez clairement qu’elles ne demandent qu’à s’actualiser.

    Nous reste à découvrir le thème de Nicolas Sarkozy. Que j’analyserai avec autant de pertinence que possible. Après quoi chacun se fera une opinion et choisira.

    Mais, de grâce, cessez de me faire des procès personnels, respectez mon travail et, s’il vous paraît insuffisant, n’hésitez pas à nous offrir vos propres interprétations. Nous les lirons avec intérêt

  • Madame,

    Pensez ce que vous voudrez, donnez vous les idoles que vous souhaitez, vilipendez ceux qui ne vous plaisent pas, insultez ceux qui ne pensent pas comme vous ou ne voient pas les choses comme vous, votez pour qui vous voulez, mais, de grâce, allez exercer votre talent ailleurs. Si ce que je dis ne vous plaît pas sur tel ou tel sujet, rien de plus simple : vous avez l’entière liberté de ne pas me lire et d’aller argumenter avec d’autres personnes qui pensent comme vous.
    Pour ma part, je n’ai plus rien à vous dire et je vous informe courtoisement que je ne prendrai même pas la peine de vous lire. Vos messages, entre autres relents sectaires, puent la haine de tout ce que le christianisme représente pour moi et pour notre pays – en cela vous êtes parfaitement en accord avec le candidat de votre coeur – et, tant de rancoeur satisfaite, finit par me donner la nausée. Vos vaines philippiques seront donc effacées immédiatement sans que j’en aie pris connaissance, de même que je n’ai pas pris la peine de vous lire jusqu’au bout aujourd’hui. Le début m’a suffi.
    Gardez donc vos forces pour un meilleur usage.

    Bien à vous

    LSM

    • La vérité ne rend muet que les hommes sages car elle se suffit à elle même. Pour les agitées du bocal ou les excitées qui sont persuadées qu’avoir le dernier c’est avoir raison, il est évident qu’il en est autrement. Vous nous en avez administré la preuve tout au long de vos délires verbaux.

  • Il serait inconcevable de ne point féliciter « LA PRESIDENTIELLE 4; Hitler l’avait fait…..François HOLLANDE veut l’imiter« . | Pronoia, qui ne fait pas que toucher le public, mais réussi tout simplement à l’hypnotiser. Un immense merci à vous!

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