Comme vous l’aurez certainement deviné si vous m’avez lu jusque là (ce qui indiquerait une dose très réelle d’indulgence et de concentration) le conflit Uranus-Pluton qui s’ouvre en juin 2012 très précisément se dérobe à toute forme d’analyse manichéenne.

Ce serait tellement simple si nous pouvions considérer URANUS comme le preux chevalier qui va s’affronter au sombre PLUTON, conçu comme un dragon absolument décidé à installer son pouvoir corrupteur et destructeur partout où c’est possible, et rompre quelques lances avec lui

 Dans l’analyse d’un carré, d’une dissonance, quels qu’ils soient et dans quelque circonstance que ce soit, individuelle ou collective, ce qu’il faut prendre en compte avant l’aspect lui même, c’est la « nature » profonde des symboles en présence.

 On peut le faire de plusieurs façons.

 On peut par exemple considérer l’élément auquel appartient le symbole. 

 URANUS appartient au « feu du ciel » (la foudre, l’éclair, l’électricité sont des analogies commodes pour le symboliser). En tant que tel on dira qu’il est chaud et sec.

 PLUTON appartient au « feu de la terre » ‘la « terre » ici symbolise la vie organique, manifestée dans a nature, qu’elle soit minérale (le jeu des particules) végétale ou animale. Par notre corps nous appartenons à ces trois règnes. Pluton c’est donc le « feu » de la lave souterraine, l’énergie farouche qui anime tout ce qui est vivant, l’énergie sexuelle  – cette lave du désir ou de la convoitise – l’instinct vital. La volonté de domination et de possession qui poussent à la conquête et à la domination de l’autre, de la proie, soit pour la féconder (survie de l’espèce) soit pour la dévorer, soit pour s’emparer de ses richesses (auto-conservation) sont elles eux aussi des analogies commodes pour symboliser cette énergie vitale, irréductible, qui pousse un brin d’herbe à se conserver et repousser dans un champ dévasté par le feu nucléaire; mais qui nous poussent aussi à nous comporter comme des bêtes lorsque notre survie est menacée ou notre instinct de convoitise éveillé.

En tant que symbole « feu » lui aussi, on conçoit que PLUTON évoque un « feu » fort différent de celui d’URANUS. Il est tantôt  « incandescent » (énergie explosive du volcan en éruption) tantôt « glacé » (force implacable tout aussi « brûlante » que le feu mais souterraine, occulte et comprimée. Bien sûr l’image du volcan, entre deux éruptions est une image commode, ainsi que de le pétrole, enfoui sous des kms de terre glacée, mais qui embrase les moteurs comme les passions mercantiles, ou mieux encore, l’effroyable énergie contenue dans le noyau de la matière la plus inoffensive en apparence. La  glaciation qui suivrait une explosion nucléaire dont l’épais nuage de cendres et de poussière  qu’elle provoquerait, en nous privant de la lumière et de la chaleur du soleil et qui plongerait la terre dans l’ombre et un froid sibérien, peut donner une idée approximative de cette profonde dualité qualitative de PLUTON qui unit le feu et la glace.

 Dès lors il apparaît clairement que les deux symboles ont des propriétés communes : « élémentalement » ils ont en commun:

  • le sec  : intransigeance, rigidité, insensibilité, rationalité implacable, logique poussée à l’extrême, inflexibilité.

  • et le chaud : ardeur, passion, action, violence, destruction/création)…en tenant compte de la bivalence spécifique de Pluton.

 Or, lorsque deux symboles de mêmes valeurs élémentales – ici = chaud et sec – sont en conflit, bien souvent ils potentialisent leur action,au lieu de s’affronter comme on l’imagine puisqu’il s’agit d’un « conflit« . Chacun renforce chez l’autre ce qui lui ressemble le plus, comme deux être têtus qui s’affrontent ne peuvent que développer leur obstination à l’extrême du simple fait de la résistance qu’ils rencontrent chez l’autre. Ce qui aboutit en définitive  à  jeter de l’essence pour éteindre un incendie, ou à faire tomber la foudre sur un depôt de munitions…pour mieux le défendre devant l’avancée de l’ennemi.

Et d’un point de vue un  peu moins « ésotérique » ou symbolique ?

Les deux symboles, sur le plan moral, sont totalement « amoraux » (la morale collective c’est Jupiter et Saturne) et peuvent donc se mettre au service du bien comme du mal car ce qui compte pour elles c’est l’absolu, le nonconditionné et leur action consiste justement à dé-conditionner notre expérience commune pour favoriser notre propre capacité à déterminer les principes que nous voulons suivre et les motivations que nous cherchons (quoiqu’obscurément la plupart du temps) à réaliser. C’est qui décidons d’opérer ce dé-conditionnement de manière morale ou non. La structure morale de la personne est première par rapport à la façon dont il « joue son thème », elle enveloppe et conditionne notre façon de le vivre et de l’exprimer. C’est pourquoi deux configurations identiques peuvent être vécues de manière si différente moralement parlant. Je le montrerai dans un prochain article en revenant sur la comparaison que j’ai entreprise entre Kim Jong Il et Vaclav Havel décédés le même jour…et dont les thèmes de naissance sont porteurs de quelques configurations semblables.

 En tant que principe, URANUS est au service d’une recherche toujours plus exigeante de la vérité, ce qui oblige à se situer par rapport aux vérités recuites et dépassées du paradigme dominant, ce qui, en matière politique et sociale, pourrait facilement être désigné par le « politiquement correct » ou la « pensée unique« …

 Mais le piège tendu par quelque subtil malin, c’est que nous arrivons à confondre,

  • l’outil – les concepts que nous mettons en œuvre pour dépasser les poncifs, nous en affranchir, remettre en question les vérités établies, les transgresser dans une ascèse originale et audacieuse, avec

  • le but : la quête d’une vérité plus haute, impersonnelle, plus inclusive.

 C’est notamment le cas en sciences lorsqu’une hypothèse qui sert à rassembler des faits en un ensemble cohérent, devient une véritable scolastique à laquelle on est sommé d’adhérer sans nuance et sans contestation possible : la psychanalyse, l’évolution, l’origine commune des espèces, le transformisme, le big bang, l’origine des changements climatiques, la vaccination et maintenant le « gender » etc…..sans parler de la relativité ou des cosmologies multiples et variées qui se sont épanouies depuis Einstein et l’irruption de la physique des particules dans le champ de la pensée occidentale, au détour des années 20.

 Confusion qui aboutit à ce que nous nous imaginions inventeur, créateur et possesseur de la vérité en chérissant nos théories comme des idoles, ce qui nous condamne à la fermeture intellectuelle, l’orgueil, la partialité, le mensonge (lorsque les faits démentent la théorie), le sectarisme, la tyrannie idéologique, etc….

 En tant que principe, PLUTON est au service de la Vie, de la vie organique, de la conservation de l’espèce, de nos besoins « animaux » et c’est en tant que tel qu’il régit nos rapports à la faim, à la sexualité, à la satisfaction de nos besoins matériels légitimes dont l’argent, simple moyen d’échange, bien sûr.

C’est lui qui, dans les coulisses assume les conditions pratiques – souvent sordides et nauséabondes – du magnifique spectacle que nous offre la vie.

Dominés par notre esprit et notre cœur, notre ventre, notre sexe, nos légitimes appétits matériels – multiples et variés – ne peuvent compromettre notre équilibre intérieur et nos relations avec le monde extérieur. Au contraire. De leur épanouissement harmonieux naît la manifestation d’une personnalité adaptée, équilibrée, saine, attirante, « aimable » au sens plein, et bénéfique à tous.

Mais que ces « passions » (pour employer le langage classique) prennent le dessus sur l’Esprit qui vivifie et qui éclaire, advient alors cette société décrite par Hobbes où « l’homme devient un loup pour l’homme« .

 Uranus et Pluton sont donc au service de ce que les anciens appelaient le « mouvement » c’est à dire les inévitables évolutions qui affectent les hommes, leurs idées, leurs cultures, leurs mœurs et leurs rapports à l’existence. Le mot désignait aussi les changements qui affectent les réalités naturelles qui font l’objet de la science, mais laissons de côté  ici, cet aspect des choses.

 Ce « mouvement » ne peut être dominé par l’homme que s’il se réfère à des principes supérieurs qui ne dépendent pas de sa raison (elle ne sert qu’à les reconnaître) de sa volonté, de son désir ou de sa fantaisie, mais de la réalité elle même. S’agissant des œuvres de la civilisation, de la culture ainsi que de sa destinée spirituelle, le « mouvement » consiste à s’ouvrir de bonne foi aux sources de la sagesse qui ne se sont jamais taries tout au long de l’histoire, mais que l’homme « moderne » juge intelligent de dédaigner depuis que le « rationalisme » cette maladie de l’intellect, l’a contaminé.

 C’est à cela que doivent s’efforcer des principes comme URANUS et PLUTON,

  •  un œil fixé sur l’idéal, le modèle, l’absolue, l’archétype  : Uranus

  • un œil fixé sur la réalité, la vie quelquefois la plus crue : Pluton

  •  pour accéder au Vrai et au Bien

  • le Beau étant plutôt réservé à Neptune.

Ils ne sont que des outils. Ou, si on préfère, nos idées, intuitions et convictions, goûts et inclinations, ne doivent jamais se réifier en certitudes, ou faire naître des idoles que nous vénérons en lieu et place du Vrai, du Bien et du Beau en soi. Ceux-ci peuvent se livrer à nous pour peu que nous soyons humbles et attentifs, mais ils ne nous appartiennent pas. comme dit Jung parlant de l’œuvre d’art (je cite de mémoire), celle-ci ne naît pas de l’artiste mais, en fait, passe par lui qui n’est que canal de l’Esprit. Ne pas confondre l’origine et le vecteur ou l’outil.

 Nos besoins ne sont, eux aussi, que des moyens. Ceux qui sont chargés d’assurer l’existence de notre nature charnelle puisque nous sommes avant toute chose des êtres « incarnés ». Et, en tant que tels, ces besoins sont sacrés et nul n’a le droit de nous contester leur légitime satisfaction. Pluton, comme Uranus a donc, lui aussi, une fonction sacrée : assurer la floraison de la vie sur Terre et régit ce qui la conditionne. Parallèlement, il a en charge de détruire impitoyablement tout ce qui peut la compromettre.

Quand je parle de « vie » il ne faut pas l’entendre uniquement au sens purement biologique. Il s’agit aussi bien de la vie d’un système ou d’un organisme politique, d’une institution, d’une entreprise, d’un mouvement intellectuel, artistique, littéraire, d’une dynastie, d’une destinée, d’une œuvre, voire d’une illusion, d’un mensonge ou d’un mythe. Il arrive un moment où la vie se retire de ces différentes manifestations de l’esprit humain; un moment où elles ne correspondent plus au plein exercice de ce que, faute de trouver un meilleur terme, j’appelle lois de la vie, lois de l’existence, conditions d’existence et de survie. Alors, tout s’effondre…et autre chose commence à éclore dans l’humus et la décomposition du système précédent.

 Et c’est en cela que Pluton est facteur de génération/corruption car les grandes crises plutoniennes, souvent d’une grande cruauté, ne sont jamais que les manifestations spectaculaires de ces « lois naturelles » qui agissent en nous et autour de nous à chaque seconde de notre existence sans même que nous y prenions garde. Il est vrai qu’il est plus facile de s’émouvoir d’un empire qui s’écroule et donnera naissance à un autre régime, que d’un cheveu qui tombe de notre tête et sera remplacé par un cheveu identique (sauf pour les chauves bien sûr…).

Il en est de nos systèmes politiques, philosophiques et économiques, comme il en est de l’arbre, de l’animal ou de l’homme. Lorsque leur mission est accomplie, ils meurent…mais en laissant les conditions d’une vie qui se poursuit derrière eux car « si le grain ne meurt, il ne peut donner du fruit….« 

Mais lorsque les fruits sont pourris, il va de soi que Pluton se montre encore plus radical qu’en temps ordinaire.

 

Et c’est probablement ce qui est en train de se passer.

Notre civilisation est tellement pervertie qu’il est nécessaire de la faire passer par une crise drastique pour séparer le meilleur du pire et repartir sur de nouvelles bases. J’y viens.

 Il faut bien voir qu’URANUS et PLUTON doivent être considérés comme des moments ou courants d’une seule et unique Energie, celle de la Vie et de l’Esprit.  De même que les couleurs du prisme ne sont que des fréquences particulières d’une seule et même lumière. Quand on outrepasse le registre sur lequel ils doivent fonctionner, on trahit le Principe qui les justifie et on inverse radicalement le processus de leur action..

Au lieu de les mettre au service d’une amélioration qualitative de la vie des hommes, on les  transforme en outils de la tyrannie (voyez les exemples de Kim Jong Il ou de Béchir el Hassad actuellement) du fanatisme, de la perversion des âmes et des esprits.

 Le jeddaï, par orgueil et vanité froissée, passe « du côté obscur de la force » et massacre les jeunes garçons qu’il était chargé d’éduquer et de former –   le Président de la Confédération Universelle (qui n’a pas eu grand mal à le pervertir) s’érige en Empereur de la Galaxie, massacre tous ses opposants et asservit toutes les êtres de la galaxie.

 En ces moments  « l’idée » se met au service de la « passion » aveugle, de l’appétit de puissance et de jouissance. Lucifer, le « porteur de lumière« , l’Ange le plus proche de la lumière divine, devient « prince des ténèbres« .

Inversement, la passion aveugle, la volonté aveugle de puissance et de jouissance, deviennent ‘l’impensé » et la motivation réelle d’une Idée qui les justifie : l’appétit de pouvoir, l’argent, la jouissance, la domination de l’autre,  se cachent derrière les grands mots de : libération, révolution, lutte des classes, défense des opprimés, lutte pour la justice, etc….

 Le règne de la quantité (cf l’œuvre de Renée Guénon) et le culte de Mammon (en bref le matérialisme) ont définitivement exilé – car il ne peuvent jamais le détruire – celui de la qualité, c’est à dire celui de l’Esprit.

 

 Nous en sommes là en ce début 2012.

 On a pollué les âmes et les esprits, on a chassé Dieu hors de la cité, on a instillé dans l’esprit des citoyens pendant des décennies, par des médias aux ordres, les poisons destinés à les abêtir en douceur. Chaque recul de la civilisation, chaque défaillance de la volonté, chaque effondrement de nos mœurs, chaque trahison devant ce qui menace nos cultures, nos lois, notre vouloir vivre en commun, notre survie, chaque perversion de nos moeurs, chaque compromission avec la ploutocratie internationale ou avec les adeptes de la révolution mondiale (qui s’entendent comme larrons en foire), chaque nouvelle étape dans notre paupérisation et la dégradation de notre niveau de vie, la disparition de cette paysannerie qui a toujours constitué la chair de la France (merci « l’Europe verte »), celle de notre appareil sidérurgique (merci la CECA) et de notre industrie (merci Maastricht, Schengen et Amsterdam)  qui nous empêchent de couvrir nos propres besoins sans faire appel à l’étranger, chaque nouveau pan de notre souveraineté abandonné à une puissante technocratie mondialiste, chaque nouvelle avancée d’une religion conquérante soigneusement organisée pour grignoter notre territoire, quartier par quartier et nous imposer ses mœurs rétrogrades, chaque perte de repères, chaque atteinte à notre identité façonnée par des siècles d’Histoire et de sacrifices, chacune de ces abominations-trahisons, nous est présentée soit comme une nécessité voulue par le « progrès », soit, le plus souvent comme une magnifique occasion de manifester le génie de la France et son glorieux avenir.

 Mais, de même qu’à partir de 1928/1929 la machine s’est grippée sous les souffles avant-coureurs de l’orage que le carré croissant URANUS-PLUTON allait déclencher dans le monde et en Europe tout particulièrement.

 De même peut-on légitimement penser, en observant l’Histoire (cf mes précédents articles) que la « crise » apparue en 2008 et qui n’en finit pas de se développer, représente la secousse qui précède un tremblement de terre dont j’ignore la magnitude mais qui changera forcément – entre 2012et 2015 – la « face du monde » (en tout cas de notre monde) encore mieux que ne l’aurait fait « le nez de Cléopâtre s’il eût été plus court« .

 En observant les mouvements planétaires à l’œuvre en 2012, on s’aperçoit que le travail de « déconstruction » de minage ou de transformation dévolu à Pluton est activé

  •  par MARS

en décembre 2011 puis

en mars, avril, mai début juin 2012

un printemps qui s’avère « chaud » en perspective.

 puis de nouveau lorsque MARS passe à la conjonction de ce même Pluton fin novembre, début décembre. Autre période cruciale possible.

 Toutes ces périodes « martiennes » sont susceptibles – dans le conteste – d’activer des phases très violentes, une recrudescence des massacres notamment au Moyen-Orient (Syrie et Irak notamment) et en Inde et en Afrique où l’islamisme radical semble particulièrement décidé à en découdre….avec des populations sans défense : les Chrétiens. Pourquoi se gêneraient-ils puisque les islamistes sont « chez eux chez nous » comme le disait Mitterrand il y a quelques années, lui qui avait un si grand sens de la formule ?

Et je dis rien des pays qui sont déjà en guerre : comme l’Afghanistan par exemple.

  •  JUPITER (l’amplificateur) n’est pas en reste qui a formé un trigone plus ou moins serré  à PLUTON de juillet à novembre 2011 et qui va remettre cela en mars, avril 2012

Ces périodes que je viens de pointer sont susceptibles de voir les événements éventuels démarrer ou s’accélérer, notamment sur le plan plus spécifiquement politique ou diplomatique, Jupiter gouvernant ces deux domaines.

 

 En fait que pouvons-nous attendre de telles astralités (pardon pour le néologisme) ?

 D’abord et en restant au plus près des significations de  base des deux symboles, on peut avancer l’hypothèse générale suivante :

Une crise majeure des « principes directeurs » et des « structures de pouvoir » va se cristalliser durant cette période

 Comment ?

Je crois pouvoir répondre ceci : 

  • durant la période considérée les individus, seuls ou regroupés de manière plus ou moins contractuelle (Uranus sur l’axe Bélier/Balance) ainsi que les collectivités quelles qu’elles soient, tous ceux – individus, groupes, nations – qui se sentent étouffés dans leurs droits, niés dans leur identité, méprisés dans leur volonté, exploités dans leurs intérêts, asservis et comme incarcérés dans une organisation des sociétés où ils ne se reconnaissent pas, auront à défendre leurs droits face :

  • aux grandes structures de pouvoir politiques, collectives à caractère technocratique et oppressif (Uranus est le grand symbole de la technocratie et du dirigisme). Et particulièrement celles à caractère ploutocratique et mafieux (Pluton – les richesses, la banque, la pègre – sur l’axe Capricorne/Cancer – les structures) qui ont pris le pouvoir dans nos sociétés par différentes institutions interposées depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

 Le carré URANUS/PLUTON, donne l’image (j’y reviens) d’une force longtemps concentrée qui se libère de manière explosive et/ou implosive (ici il y a 7 décharges énergétiques sur trois ans) et qui fait sauter tout ce qui s’oppose à elle dans sa libération de forces neuves pour la mise en place d’un nouveau paradigme.

 On a vu les effets précoces de cette crise dans ce qu’il est convenu d’appeler « le printemps arabe » qui a secoué tant de pays…mais il est clair que ce mouvement de fond ne fait que commencer. Certains pays y sont encore soumis (la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan) d’autres pays vont peut-être  entrer dans la danse du renouveau…ou de l’écroulement (l’Iran, la Chine, le Pakistan, la Birmanie ???)

 Mais ce que la configuration ne peut nous dire, c’est si certains de ces peuples s’étant libérés du carcan de la dictature (Ben Ali, Moubarak, Khadafi, etc…) ne vont pas se retrouver sous des chaînes si étroites qu’elles leur feront  regretter amèrement les « tyrans » d’hier !

  • Ne verra-t-on pas les peuples arabes et, plus largement, musulmans secouer un cocotier d’où descendront (et d’où descendent déjà) les gorilles de l’islamisme, déjà si présents dans nos propres banlieues ?

  • Ne verra-t-on pas aussi, les peuples européens espérer sortir d’une crise qui ne peut que s’aggraver (au vu des mouvements symboliques planétaires) par des mouvements plus ou moins chaotiques, comparables à ceux des années 32/33 et 1792/93 dont je souhaite qu’ils ne nous amènent pas la guerre  et la révolution comme en ces riantes époques, peut-être non révolues.

Avoir le choix entre un régime de Terreur qui, via l’Empire, mit l’Europe à feu et à sang de 1792 à 1815 d’un côté,  et un régime ultra coercitif et oppressif (comparable à celui du Hitler) de l’autre, sous quelques formes que s’exercent tyrannie et terreur, n’est pas le sort que je souhaite à mon pays et à mon continent. Certes les temps ont changé, les méthodes et les moyens aussi et on trouve pas un Hitler sous les pas d’un cheval (ce qu’à Dieu ne plaise).

Aussi dans ces trois années qui viennent, le risque évident consiste à nous retrouver opprimés dans des structures, qui, profitant de « ‘la crise« , nous impose les diktats  d’une super-structure fédéraliste (cornaquée par les puissances financières de Wall-Street et autres lieux de pouvoir financier) aussi rigide et bureaucratique que celle de l’Union Soviétique de sinistre mémoire. Etat fédéral qui, sous couleur d’ultra-libéralisme mercantiliste d’un côté, de progressisme à la sauce lénino-trotkyste de l’autre, continuera son œuvre de destruction des peuples et des nations,  pour faire advenir le royaume d’un grand marché mondial où tout pourra s’acheter et se vendre, où tous les appétits, tous les vices, toutes les déviations auront le droit de s’exposer et de se satisfaire pour peu que leurs heureux possesseurs aient les moyens de payer, de produire, de faire tourner la machine à engraisser le banquier.

Finies la culture, la religion, la morale, les traditions vénérables, la loyauté aux patries, la reconnaissance aux générations qui  nous ont laissé leur héritage, finies la famille, le couple, l’accueil des enfants élevés par une maman et un papa réels. Tout cela sera liquidé puisqu’il n’y aura plus ni normes, ni repères, ni interdits autres que ceux qui empêchent les satisfaction matérielles.  Il ne restera qu’une collection d’individus isolés, soumis à leur ventre, à leur sexe, à leur anus (pour certains) et aux lois du marché.

La Terre se transformera en un immense pandémonium où toutes les convoitises et les délires les plus déjantés pourront se satisfaire mais sans jamais rassasier les tourments d’une âme qui ne pourra jamais oublier d’où elle vient et à quoi elle est réellement destinée.

 C’est ce qui nous attend si nous ratons l’occasion de cette grande crise salutaire qui se prépare.

(en gros car je ne suis pas « voyant » je le répète pour les gens distraits)

Tout n’est pas gagné d’avance car Uranus a le don d’amener des situations paradoxales (c’est le symbole de « l’inversion » sous toutes ses formes) et Pluton d’ouvrir des chausse-trappes parfaitement vicieuses sous les pas des gens trop peu perspicaces (c’est le symbole du « pourrissement« , de la « trahison » de la  « perversion »).

 N’oubliez pas ce que j’ai écrit plus haut concernant les valeurs contradictoires et rétrogrades de ces symboles quand ils agissent au plus bas de leurs correspondances symboliques au lieu de se faire les capteurs d’énergies nouvelles au service de la vie. Alors, au lieu d’amener vers plus de liberté, de justice et d’authenticité, ils peuvent contribuer à resserrer encore les écrous de la domination, de la tyrannie, du sectarisme idéologique, de la servitude morale et matérielle et installer l’enfer là où pouvait éclore un nouveau printemps de la civilisation.

 J’ai beaucoup insisté sur l’aspect financier de Pluton. Il ne faut pas oublier non plus son aspect occulte. Finance + Occulte = pègre, mafia, corruption, concussion, prévarication…… Le monde peut alors entrer dans une période où l’univers décrit dans « Le Parrain » (rediffusé sur Arte tout récemment) concernant les luttes de pouvoir entre cinq « familles » new-yorkaises, sera transposé à l’échelle mondiale…si ce n’est déjà fait, grâce notamment aux possibilités inouïes d’une technologie – Uranus – parfaitement neutre moralement par elle même.

Expansion criminelle d’autant plus « tsunamique » (encore un néologisme que je vous offre) que la folle ouverture des frontières liée au Traité de Schengen ou à l’organisation mondiale du commerce qui font sauter tous les verrous de sécurité nationaux, cultuels et moraux, permettent désormais aux réseaux de drogue, de prostitution, de pédophilie, de trafics d’armes et de terrorisme de se répandre dans les pays de l’Union comme les rats dans la cave d’un navire céréalier.

 

 Si j’en reste à l’Europe quel est l’enjeu ? Simple.

  • La dictature feutrée (pour le moment) bruxelloise va-t-elle se renforcer ou sera-t-elle abattue par le réveil et la colère des peuples à qui on avait promis que l’Europe ce serait l’abondance, l’augmentation du niveau de vie,  le plein emploi, la défense des intérêts des Européens contre la poussée du mondialisme et des concurrences américaines, japonaises ou chinoises, la défense des Européens contre une immigration de peuplement encore plus dangereuse que les armées du Grand-Turc quand il assiégeait Vienne (1683). Européens qui constatent une situations extérieurement inverse à celle qu’on avait fait miroiter devant leur yeux.

  • Inutile de vous décrire la liste des désenchantements et des déboires qui les étourdissent, elle est connue de tous.

  • L’Europe de Rome c’était l’espoir d’une solide coopération entre des Nations européennes libres de leur destin et de leurs décisions

  • L’Europe de Bruxelles c’est devenu l’Europe « gueule-de-bois » pour des peuples sonnés, mais qui vont peut-être se dégriser à la faveur des 7 chocs Uranus-Pluton dont nous avons vus qu’ils ne faisaient pas dans la dentelle

  • Déconstruction (c’est un mot à la mode) de cette Europe technocratique et mercantile et reconstruction d’une Europe ancrée sur ses fondamentaux : une civilisation commune, des intérêts convergents inspirant des actions concertées ?

 ou inversement

  •  Renforcement d’un l’appareil technocratique et coercitif qui ne semble avoir d’autre ennemi que les nations européennes elles mêmes (un comble) et un seul programme : les mettre au pas pour les soumettre au grand marché mondial, sans foi ni loi, que j’ai évoqué plus haut sous le nom de pandemonium ?

 C’est un peu à nous d’en décider, même si nos moyens sont limités à l’échelle individuelle. Nous avons, dans l’ordre, la prière, le vote et la résistance par tous les moyens (non-violents), si nous voulons sauver notre identité et nos libertés.

 

 Un autre point extrêmement impliqué dans cette configuration détonante c’est la monnaie.

Nous l’avons vu URANUS peut être rapporté à la technocratie et à l’idéologie, PLUTON à l’argent, à la richesse, à la finance.

Or qu’est ce que l’EURO si ce n’est le plus pur produit de l’accouplement de la Technocratie et de la Finance ? Un coffre-fort engrossé par un ordinateur ?

Un Euro, qui, en fait – les choses étant ce qu’elles sont – n’est rien d’autre que l’outil de la domination allemande en Europe (150 milliards d’excédents commerciaux pour Angela ! contre 75 milliard de déficits commerciaux pour la France de SarkHollande). Si bien qu’il vaut mieux parler d’EuroMark que d’Euros si on veut rester lucide et franc (sans jeu de mot).

On peut donc prévoir que cette monnaie ne pourra pas ne pas être profondément remise en cause dans les trois ans qui viennent.

Mais ce que je ne saurais trancher c’est l’alternative suivante :

  • Les secousses à attendre amèneront-elles un renforcement définitif de l’appareil technocratique bruxellois, une « fédération » dont nous ne pourrions sortir que par une guerre – comme le tentèrent vainement les treize Etats Confédérés aux USA – ainsi qu’un renforcement de l’Euro comme monnaie d’occupation dans les peuples de l’Empire qui auront été soumis (comme la Grèce et l’Italie) ???

  • Ou ces mêmes secousses amèneront-elles le démantèlement de cette zone Euro et l’émergence d’une organisation plus conforme au bons sens, à l’Histoire, à la liberté et aux intérêts des peuples. ???

 Je ne peux en décider car l’Histoire restera toujours la fille des circonstances et de la volonté. Jeanne d’Arc, à qui je vais consacrer un prochain article, vient de nous le rappeler  opportunément.

 Je ne peux qu’espérer que, de cette grande et radicale crise qui me paraît inévitable, et l’Europe et les Peuples puissent tirer le meilleur parti.

 Sur le plan mondial je vous invite à consulter le site de mon ami Charles Ridoux, vous y obtiendrez une vue d’ensemble très fouillée et très étayée sur le plan des techniques astrologiques.

Mais une chose est évidente pour moi :

le monde géopolitique qui s’est mis en place sur les décombres de la dernière grande crise de 1932/33 est mort. Le nazisme est mort en 1945 (même s’il continue à obséder quelques têtes fêlées). Le marxisme-stalinisme, lui s’est écroulé en 1988/89 sous la rencontre Saturne/Uranus et il a agonisé jusqu’en 1992/93 avec la grande rencontre  Uranus/Neptune et la nouvelle Constitution de la Russie.

Mais il a perduré dans les esprits, le langage et la pensée d’une bonne part de notre intelligentsia française, encore active dans l’Education Nationale et les médias, là où se formatent les consciences, où se manipulent les opinions.

Celles-ci et celles là reposent encore sur ce qu’on pourrait appeler par antiphrase : les principes éducatifs, moraux, philosophiques et politiques répandus dans la société française comme des virus échappés du laboratoire d’un Dr Frankeinstein.

 Or, 2012/2015 interrogent d’abord et avant tout ce qui a été conçu et mis en place à partir de ces années – sinon de plomb – du moins de déréliction de tout ce qui avait fondé notre culture, de décérébration des citoyens et de leurs enfants, de culpabilisation par mise en accusation des valeurs et principes qui avaient fait la fierté des générations qui nous avaient précédés et pour lesquelles elles avaient souvent consenti de lourds sacrifices. Et le carré croissant qui affronte les deux principes planétaires va dans le sens d’un coup d’arrêt, d’une remise en perspective et qu’un réajustement des valeurs considérées. Bref il flotte comme un parfum reprise en main dans l’atmosphère 2012/2015

 Ces trois années pour moi, avec les 7 chocs URANUS/PLUTON, ce peut être la période du réveil et du sursaut pour chasser les poisons de nos esprits, renvoyer à leurs foyers les petits hommes gris de l’abdication nationale, de la corruption des mœurs et du bon sens, de la repentance masochiste, de la désacralisation de l’homme, de la dérive de nos institutions et de la compromission avec tout ce que les comportements humains peuvent présenter de plus désordonné. En un mot, ce peut être le coup d’arrêt de cette « culture de mort » morale et spirituelle (en attendant mieux) contre laquelle de très grandes voies nous ont mis en garde ces dernières années.

Mais tout n’est pas joué car nous pouvons, a contrario, assister à un durcissement des puissances installées. Nous avons vu combien il avait été difficile de déstabiliser un bouffon comme Khadafi, nous assistons tous les jours aux réactions de plus en plus intransigeantes de Bachir El Hassad, pharmacien de 1er classe et dictateur hors pair, je ne dirai rien de pays comme l’Iran, la Birmanie, le Viet-Nam, la Chine ou Cuba.

Mais chez nous, ce serait s’illusionner grandement que de croire que les puissantes structures sans âme qui ont asservi nos destinées et nos économies, vont laisser la place sans coup férir.

Une fois de plus, « les braves gens vont devoir devenir des gens braves » (Jean Madiran).

Meilleurs Vœux Renouvelés pour 2012 et que Dieu nous vienne en aide.

Louis SAINT MARTIN

2 réponses à to “Les Ombres et les Lumières de l’Année 2012 – Chapitre IV (Fin) – 2012/2015 : Trois Années-Chocs où tout peut basculer…”

  • Clélia:

    Monsieur,

    Pensez vous réellement que soit dans nos mains d’humains le possible de transcender l’Ere du verseau ou d’en faire un cauchemar absolu? J’ai lu attentivement la réponse faite à Richard Coeur de lion. Entièrement absorbée, bien qu’ayant relu des informations déjà connues pour ma part, je suis restée suspendue par tant de clarté, pour ensuite terminer ma lecture complètement abandonnée….Pour un Homme qui tente d’élever sa conscience, dix ne pensent qu’à la possession matérielle et se moquent des souffrances… A part l’expérience d ‘un énorme cataclysme obligeant les « survivants » à plus de solidarité, comment pourrions nous dans le contexte actuel, accéder à la sagesse ? J’ai bien peur que les écrits cités en conclusion (Orwell, Huxley) ne soient prophétiques… Pouvez vous m’apporter l’espoir que mes craintes sont infondées et que je me trompe?

    • Mademoiselle,

      Merci pour votre commentaire et pour l’intérêt que vous portez à ma réflexion.
      Pour répondre à votre interrogation, je dirai que nous sommes des contemporains du bas Empire romain et que nous assistons à l’effondrement de notre civilisation sous le double coup du libéralisme mercantile qui a pour projet d’éradiquer civilisations, cultures, nations, pour installer ce grand marché mondial qui fera définitivement de nous les esclaves de la consommation. De l’autre côté l’Europe est envahie par un afflux de populations totalement étrangères à sa culture, son génie, ses racines gréco-judéo-chrétiennes et qui ne cherchent ni à s’adapter et encore moins à s’assimiler. Si bien que, si nous ne réagissons pas, notre continent va se transformer en un immense Liban ou une immense Bosnie-Herzogovine, au choix.
      D’autre part, la pollution et les dérives d’une industrie technico-chimique devenue folle d’appétit de puissance et d’argent nous conduisent à des catastrophes encore pires que celle du Japon.

      Les contemporains du bas Empire avaient au moins la perspective du Christianisme qui se développait et qui a semé dans notre culture les idées d’un homme à l’image et à la ressemblance de Dieu, celles du respect inconditionnel de la vie, celles des droits de l’individu qui sont devenus les droits de l’homme, celles de l’amour du prochain, de la charité, de la compassion et de l’entraide, etc…. Mais nous feignons d’avoir oublié d’où nous viennent de si généreux principes et nous assistons à une campagne de christianophobie comme il en y en a eu peu dans notre Histoire.
      Il ne nous reste que l’individualisme, l’hédonisme, le relativisme et le cynisme pour nous consoler.

      Tirez votre conclusion vous même.
      Bien à vous

      LSM

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