Voici un exemple de la valeur prévisionnelle de l’Astrologie, pris sur le vif.

Annie Girardot est dédédée hier, 28.02.2011, à la suite d’un long combat contre la maladie d’Alzheimer.

Elle était née le 25.10.1931 – 02.20 à Paris.

Je n’analyserai pas son thème ici, ce n’est pas l’objet de cet article.

Je rechercherai simplement les corrélations astrologiques qui accompagnent sa disparition et, en tout bonne logique, qui auraient pu laisser prévoir l’aggravation de son état (voire son décès) si on les avait prises en compte.

A la lecture du thème on note immédiatement une configuration particulièrement dissonante constituée par une conjonction Lune/Uranus en Maison VIII (entre autres significations, ce Secteur est celui des crises de l’existence, des opérations chirurgicales et, souvent, du rapport à la mort) au double carré d’une opposition entre Saturne et Pluton : configuration particulièrement destructrice.

Or dans la période qui précède cette disparition et celle qui l’accompagne, on peut dire que toutes ces dissonances sont comme actualisées ou réactivées (si on préfère un langage plus dynamique).

Pluton, qui accompagne tous les processus de déstructuration, décomposition (recomposition) est passé au double-carré des noeuds lunaires qui recoupe celui de l’axe des Maisons II/VIII (incarnation-désincarnation) et forme un aspect harmonieux à Neptune (dissoolution, évasion) en Maison XII (les grandes épreuves de l’existence, dont celles de la maladie et de la mort).

Neptune céleste, maître des Poissons (12ème Signe) et donc maître analogique de la Maison XII (que nous avons évoquée plus haut) qui passe à 28° du Verseau en cette période fatidique, a formé des carrés à Mars (violent et destructeur) Maître de la Maison VIII (voir plus haut) dans les semaines qui ont précédé. De plus, Mars céleste et Neptune céleste se sont rencontrés une semaine avant le décès sur ce même 28° Verseau.

Uranus ne semble pas trè impliqué dans cette disparition : il se contente de former un quinconque (150°) au Soleil, principe de vie, et surtout Maître de la Maison XII (voir plus haut) par le Lion.

Mais la palme revient à Saturne céleste qui, transitant entre 10 et 17° Balance durant toutes la période qui précède, renouvelle longuement les dissonances éprouvantes qu’il formait à la naissance. Il est au carré de lui-même en Capricorne , à l’opposé de la conjonction Lunre/Uranus et il entre dans l’orbe de son carré avec Pluton. Difficile, à 79 ans et très malade, de résister à une accumulation de dissonances majeures doublées de  transits personnels et de répétitions d’aspects aussi destructeurs.

Signalons pour conforter cette petite étude que Saturne forma les mêmes dissonances dans le thème d’Annnie Girardot en 1982. Elle n’avait alors que 51 ans, mais ce fut le début d’une période très noire d’échecs professionnels et financierss (elle frola la faillite et dut vendre son appartement un peu plus tard : la Maison VIII est aussi celle des faillites et la Lune qui s’y trouve est en relation avec les biens immobiliers) qui l’avaient beaucoup affectée alors, sans la détruire.

En tant que  « super Scorpion » (4 planètes dans le Signe à la naissance) c’était une personne animée par une rage de vivre sans borne et une grande capacité à  rebondir en prenant appui  sur les difficultés et les malheurs.  Je dirais presque : grâce à eux. Tant il est vrai que les valeurs « scorpion » s’identifient largement à cette faculté de « résistance » voire de « résilience » mise en lumière par Boris Cyrulnik.

Hommage affectueux lui soit rendu ici.

Louis SAINT MARTIN

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